969500U8ZZCODU8A93742021-01-012021-12-31969500U8ZZCODU8A93742019-01-012019-12-31iso4217:EUR969500U8ZZCODU8A93742020-01-012020-12-31iso4217:EURxbrli:shares969500U8ZZCODU8A93742019-12-31969500U8ZZCODU8A93742020-12-31969500U8ZZCODU8A93742021-12-31969500U8ZZCODU8A93742018-12-31969500U8ZZCODU8A93742018-12-31ifrs-full:IssuedCapitalMember969500U8ZZCODU8A93742018-12-31ifrs-full:SharePremiumMember969500U8ZZCODU8A93742018-12-31ifrs-full:OtherReservesMember969500U8ZZCODU8A93742018-12-31ifrs-full:ReserveOfExchangeDifferencesOnTranslationMember969500U8ZZCODU8A93742018-12-31ery:BeneficesNonRepartisDeficitAccumulePeriodeDeDeclarationMember969500U8ZZCODU8A93742019-01-012019-12-31ery:BeneficesNonRepartisDeficitAccumulePeriodeDeDeclarationMember969500U8ZZCODU8A93742019-01-012019-12-31ifrs-full:OtherReservesMember969500U8ZZCODU8A93742019-01-012019-12-31ifrs-full:ReserveOfExchangeDifferencesOnTranslationMember969500U8ZZCODU8A93742019-01-012019-12-31ifrs-full:IssuedCapitalMember969500U8ZZCODU8A93742019-01-012019-12-31ifrs-full:SharePremiumMember969500U8ZZCODU8A93742019-12-31ifrs-full:IssuedCapitalMember969500U8ZZCODU8A93742019-12-31ifrs-full:SharePremiumMember969500U8ZZCODU8A93742019-12-31ifrs-full:OtherReservesMember969500U8ZZCODU8A93742019-12-31ifrs-full:ReserveOfExchangeDifferencesOnTranslationMember969500U8ZZCODU8A93742019-12-31ery:BeneficesNonRepartisDeficitAccumulePeriodeDeDeclarationMember969500U8ZZCODU8A93742020-01-012020-12-31ery:BeneficesNonRepartisDeficitAccumulePeriodeDeDeclarationMember969500U8ZZCODU8A93742020-01-012020-12-31ifrs-full:OtherReservesMember969500U8ZZCODU8A93742020-01-012020-12-31ifrs-full:ReserveOfExchangeDifferencesOnTranslationMember969500U8ZZCODU8A93742020-01-012020-12-31ifrs-full:IssuedCapitalMember969500U8ZZCODU8A93742020-01-012020-12-31ifrs-full:SharePremiumMember969500U8ZZCODU8A93742020-12-31ifrs-full:IssuedCapitalMember969500U8ZZCODU8A93742020-12-31ifrs-full:SharePremiumMember969500U8ZZCODU8A93742020-12-31ifrs-full:OtherReservesMember969500U8ZZCODU8A93742020-12-31ifrs-full:ReserveOfExchangeDifferencesOnTranslationMember969500U8ZZCODU8A93742020-12-31ery:BeneficesNonRepartisDeficitAccumulePeriodeDeDeclarationMember969500U8ZZCODU8A93742021-01-012021-12-31ery:BeneficesNonRepartisDeficitAccumulePeriodeDeDeclarationMember969500U8ZZCODU8A93742021-01-012021-12-31ifrs-full:OtherReservesMember969500U8ZZCODU8A93742021-01-012021-12-31ifrs-full:ReserveOfExchangeDifferencesOnTranslationMember969500U8ZZCODU8A93742021-01-012021-12-31ifrs-full:IssuedCapitalMember969500U8ZZCODU8A93742021-01-012021-12-31ifrs-full:SharePremiumMember969500U8ZZCODU8A93742021-12-31ifrs-full:IssuedCapitalMember969500U8ZZCODU8A93742021-12-31ifrs-full:SharePremiumMember969500U8ZZCODU8A93742021-12-31ifrs-full:OtherReservesMember969500U8ZZCODU8A93742021-12-31ifrs-full:ReserveOfExchangeDifferencesOnTranslationMember969500U8ZZCODU8A93742021-12-31ery:BeneficesNonRepartisDeficitAccumulePeriodeDeDeclarationMember969500U8ZZCODU8A93742021-01-012021-12-31ery:RegisteredOfferingMember969500U8ZZCODU8A93742021-04-012021-04-30ery:RegisteredOfferingMember969500U8ZZCODU8A93742021-12-012021-12-31ery:RegisteredOfferingMember969500U8ZZCODU8A93742021-01-012021-12-31ery:AtTheMarketOfferingMember
SOMMAIRE
1.1
1.2
1.3
1.4
1.5
1.6
1.7
1.8
1.9
1.10
1.11
1.12
1.13
1.14
2.1
2.2
2.3
2.4
2.5
CHAPITRE 3. GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE
3.1
3.2
3.3
3.4
CHAPITRE 4. ACTIONNARIAT
4.1
4.2
4.3
4.4
4.5
4.6
5.1
5.2
5.3
5.4
5.5
6.1
6.2
6.3
6.4
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 1|
Document d’Enregistrement
Universel 2021
incluant le Rapport Financier Annuel
Madame, Monsieur, cher actionnaire,
Malgré la déception liée à la non-atteinte de l’objectif principal
dans l’étude TRYbeCA-1, l’année 2021 a été une année de
réalisations importantes pour ERYTECH.
Les réalisations principales ont été l'achèvement du recrutement
et la finalisation, dans les délais, de l’étude TRYbeCA-1, notre
essai de Phase 3, une des plus grandes études menées dans le
cancer du pancréas en deuxième ligne, et, en parallèle, le progrès
réalisé dans le cadre de la demande d’approbation de notre
produit candidat GRASPA® dans le traitement des patients
atteints de leucémie aigüe lymphoblastique, la LAL, présentant
des hypersensibilités à l'asparaginase pégylée.
 
Le dossier de demande d’approbation, le BLA, pour GRASPA® dans la LAL est presque prêt et pourra
être soumis rapidement dès que nous recevrons le feu vert de la FDA pour soumettre. La FDA est encore
en train d’examiner nos réponses à leurs demandes d’informations suite à la réunion de ‘pre-BLA’ de
juin 2021.
La non-atteinte de critère principale de TRYbeCA-1 a été une forte déception, surtout après les bons
résultats cliniques observés dans l’étude précédente, une étude de Phase 2 dans la même indication.
Nous sommes néanmoins encouragés par les résultats obtenus dans le sous-groupe de patients pour
lesquels GRASPA® avait été combiné avec une chimio sur base de fluoropyrimidine et irinotecan. Ce
sentiment est renforcé par les résultats intermédiaires observés dans l’étude de Phase 1 en cours dans le
cancer du pancréas de première ligne, dans laquelle eryaspase est aussi combiné avec la chimio sur
base de fluoropyrimidine et irinotecan. 
Après l’annonce des résultats de TRYbeCA-1, nous avons immédiatement lancé une évaluation d’options
stratégiques et de partenariat, et nous sommes très heureux avec la réalisation de la première étape
dans ce processus, la vente de notre site de production de Princeton à Catalent pour $44,5 million.
ERYTECH va maintenant concentrer ses ressources sur une éventuelle approbation réglementaire de
GRASPA®, ainsi que sur le développement de thérapies potentiellement prometteuses dans le traitement
de maladies graves. Nous poursuivons également l’évaluation d'autres options stratégiques pour la
société, dont des partenariats complémentaires, grâce auxquels nous pourrons valoriser notre
plateforme ERYCAPS® et nos capacités de développement et de fabrication.
Nous vous remercions pour votre intérêt et votre confiance en ERYTECH.
Gil BEYEN
Directeur Général d’ERYTECH Pharma
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 2|
Le Document d’Enregistrement Universel a été déposé le 27 avril 2022 auprès de l’AMF, en sa qualité
d’autorité compétente au titre du règlement (UE) 2017/1129, sans approbation préalable conformément à
l’article 9 dudit règlement.
Le Document d’Enregistrement Universel peut être utilisé aux fins d’une offre au public de titres
financiers ou de l’admission de titres financiers à la négociation sur un marché réglementé s’il est
complété par une note d’opération et le cas échéant, un résumé et tous les amendements apportés au
Document d’Enregistrement Universel. L’ensemble alors formé est approuvé par l’AMF conformément
au règlement (UE) n°2017/1129.
Des exemplaires du Document d'Enregistrement Universel sont disponibles sans frais au siège social de la
société (60 Avenue Rockefeller, 69008 Lyon, France) et sur son site internet (http://www.erytech.com/).
Le document est également disponible en version électronique sur le site de l’AMF (https://www.amf-
france.org/).
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 3|
NOTE
Dans le Document d'Enregistrement Universel,
les termes « ERYTECH », la « Société » ou
« Société-Mère » désignent la société ERYTECH
Pharma, société anonyme dont le siège social est
situé 60 Avenue Rockefeller, 69008 Lyon,
France, immatriculée au registre du commerce et
des sociétés de Lyon sous le
numéro 479 560 013. Le numéro de téléphone du
siège statutaire de la Société est le suivant : + 33
4 78 74 44 38. Le terme « Groupe » désigne la
Société et la société ERYTECH Pharma, Inc.
dont le siège social est situé Riverfront Office
Park, One Main Street, Suite 300, Cambridge MA
02142, Etats-Unis d’Amérique, filiale de la
Société. La Société est identifiée sous le numéro
LEI (Legal Entity Identifier)
969500U8ZZCODU8A9374.
Le Document d'Enregistrement Universel
présente notamment les comptes annuels de la
Société établis selon les normes comptables
applicables en France pour l’exercice clos le 31
décembre 2021 ainsi qu’un jeu de comptes
consolidés pour la même année selon les normes
comptables IFRS adoptées par l’Union
Européenne. En application de l’article 19 du
règlement (UE) 2017/1129 du Parlement
européen et du Conseil du 14 juin 2017, sont
inclus par référence dans le Document
d'Enregistrement Universel:
au titre de l’exercice clos le 31 décembre
2020, les comptes consolidés, les
comptes sociaux ainsi que les rapports
des commissaires aux comptes y
afférents, figurant au chapitre 5 du
Document d'Enregistrement Universel
déposé le 8 mars 2021 auprès de
l’Autorité des marchés financiers
(« AMF ») sous le n° D.21-0103;
au titre de l’exercice clos le 31 décembre
2019, les comptes consolidés, les
comptes sociaux ainsi que les rapports
des commissaires aux comptes y
afférents, figurant au chapitre 5 du
Document d'Enregistrement Universel
déposé le 18 mars 2020 auprès de
l’Autorité des marchés financiers
(« AMF ») sous le n° D. 20-0140 ; et
les informations financières clefs et
l’examen de la situation financière et du
résultat de la Société figurant au chapitre
5 du Document d'Enregistrement
Universel 2020 déposé auprès de l’AMF
le 8 mars 2021 sous le n° D.21-0103.
Les documents de référence 2013, 2014, 2015,
2016, 2017, 2018 et les Documents
d'Enregistrement Universel 2019 et 2020 sont
consultables sur les sites Internet d’ERYTECH
(www.erytech.com) et de l’AMF (http://
www.amf-france.org/).
Sauf indication contraire, les informations
financières relatives à la Société mentionnées
dans le Document d'Enregistrement Universel
sont extraites des comptes consolidés IFRS. Le
Document d'Enregistrement Universel contient
par ailleurs des indications sur les objectifs ainsi
que sur les axes de développement du Groupe.
Ces indications sont parfois identifiées par
l’utilisation du futur, du conditionnel et de termes
à caractère prospectif tels que « considérer »,
« envisager », « penser », « avoir pour objectif »,
« s’attendre à », « entendre », « devoir »,
« ambitionner », « estimer », « croire »,
« souhaiter », « pouvoir », ou, le cas échéant la
forme négative de ces mêmes termes, ou, encore,
toute autre variante ou terminologie similaire.
L’attention du lecteur est attirée sur le fait que ces
objectifs et ces axes de développement dépendent
de circonstances ou de faits dont la survenance ou
la réalisation est incertaine.
Un glossaire définissant certains termes
techniques auxquels il est fait référence dans le
Document d'Enregistrement Universel figure en
annexe G.
Nous attirons l’attention du lecteur sur le fait que,
sauf s’il est disposé autrement au sein du
Document d’Enregistrement Universel, les
informations figurant sur le site internet de la
Société ne font pas partie du Document
d’Enregistrement Universel.
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 4|
AVERTISSEMENT
Les objectifs et axes de développement présentés
ne sont pas des données historiques et ne doivent
pas être interprétés comme des garanties que les
faits et données énoncés se produiront, que les
hypothèses seront vérifiées ou que les objectifs
seront atteints. Par nature, ces objectifs pourraient
ne pas être réalisés et les déclarations ou
informations figurant dans le Document
d'Enregistrement Universel pourraient se révéler
erronées, sans que la Société se trouve soumise
de quelque manière que ce soit à une obligation
de mise à jour, ce sous réserve des lois et des
réglementations applicables et notamment du
Règlement général de l’AMF.
Le Document d'Enregistrement Universel
contient par ailleurs des informations relatives à
l’activité du Groupe ainsi qu’au marché et à
l’industrie dans lesquels il opère. Certaines de ces
informations proviennent de sources externes au
Groupe, qui n’ont pas été vérifiées de manière
indépendante par cette dernière.
Les investisseurs sont invités à prendre
attentivement en considération les facteurs de
risques décrits au Chapitre 2 « Facteurs de
risques » du Document d'Enregistrement
Universel avant de prendre leur décision
d’investissement. La réalisation de tout ou partie
de ces risques est susceptible d’avoir un effet
négatif sur les activités, la situation, les résultats
financiers du Groupe ou la réalisation de ses
objectifs. Par ailleurs, d’autres risques non encore
actuellement identifiés ou considérés comme
significatifs par le Groupe pourraient avoir le
même effet négatif et les investisseurs pourraient
perdre tout ou partie de leur investissement.
Certaines données chiffrées (y compris les
données exprimées en milliers ou millions) et
pourcentages présentés dans le Document
d'Enregistrement Universel ont fait l'objet
d'arrondis. Le cas échéant, les totaux présentés
dans le Document d'Enregistrement Universel
peuvent légèrement différer de ceux qui auraient
été obtenus en additionnant les valeurs exactes
(non arrondies) de ces données chiffrées.
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 5|
CHAPITRE 1.PRÉSENTATION DU GROUPE
1.1
PRÉSENTATION GÉNÉRALE
1.2
STRATÉGIE DU GROUPE
1.3
LA PLATEFORME TECHNOLOGIQUE ERYCAPS®
1.4
TABLEAU DES PRODUITS EN DÉVELOPPEMENT
1.5
ERYASPASE, PRODUIT CANDIDAT LE PLUS
AVANCÉ, UNE APPROCHE UNIQUE DU
TRAITEMENT EN ONCOLOGIE
1.5.1
DÉVELOPPEMENT CLINIQUE D'ERYASPASE
(GRASPA®)
1.5.2
ERYASPASE DANS LE TRAITEMENT DE LA
LEUCÉMIE AIGÜE LYMPHOBLASTIQUE
1.5.3
ERYASPASE DANS LE TRAITEMENT DU CANCER
DU PANCRÉAS ET D’AUTRES TUMEURS SOLIDES
1.6
AUTRES PROGRAMMES THÉRAPEUTIQUES
POTENTIELS DE LA SOCIÉTÉ
1.6.1
AFFAMER DES TUMEURS PAR D’AUTRES
SUBSTANCES ACTIVES QUE LA L-ASPARAGINASE :
ERYMETHIONASE
1.6.2
THÉRAPIES ENZYMATIQUES
1.6.3
IMMUNOTHÉRAPIE
1.7
PRODUCTION INDUSTRIELLE ET
APPROVISIONNEMENT
1.7.1
PRODUCTION
1.7.2
APPROVISIONNEMENT
1.8
COMMERCIALISATION
1.9
CONTRATS IMPORTANTS
1.9.1
CONTRATS DE FINANCEMENT
1.9.2
CONTRATS D’APPROVISIONNEMENT
1.9.3
CONTRATS DE LICENCE ET COLLABORATION
1.10
BREVETS, MARQUES ET AUTRES DROITS DE
PROPRIÉTÉ INTELLECTUELLE
1.10.1
BREVETS
1.10.2
MARQUES
1.10.3
BREVETS SOUS LICENCE AUPRÈS DE
L’UNIVERSITÉ RADBOUD
1.11
CONCURRENCE
1.12
INVESTISSEMENTS
1.12.1
PRINCIPAUX INVESTISSEMENTS RÉALISÉS
1.12.2
PRINCIPAUX INVESTISSEMENTS EN COURS DE
RÉALISATION
1.12.3
PRINCIPAUX INVESTISSEMENTS ENVISAGÉS
1.13
DONNÉES DE PERFORMANCE EXTRA-
FINANCIÈRE
1.13.1
INFORMATIONS SOCIALES
1.13.2
INFORMATIONS ENVIRONNEMENTALES
1.13.3
INFORMATIONS SOCIÉTALES ET
ENGAGEMENTS SOCIÉTAUX EN FAVEUR DU
DÉVELOPPEMENT DURABLE
1.14
RÉGLEMENTATIONS GOUVERNEMENTALES
1.14.1
DÉVELOPPEMENT DES PRODUITS
BIOLOGIQUES AUX ÉTATS-UNIS
1.14.2
DÉVELOPPEMENT DE MÉDICAMENTS DANS
L’UNION EUROPÉENNE
1.14.3
AUTRES QUESTIONS RÉGLEMENTAIRES
FRANÇAISES
1.14.4
QUESTIONS LIÉES AU REMBOURSEMENT DES
PRODUITS
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 6|
1.1PRÉSENTATION GÉNÉRALE
ERYTECH Pharma est une société biopharmaceutique en stade clinique développant des thérapies
innovantes dans les formes graves de cancer et maladies orphelines. La Société dispose d’un portefeuille
de produits candidats développés sur la base de sa plateforme ERYCAPS® qui utilise une technologie
innovante afin d’encapsuler des substances thérapeutiques médicamenteuses à l’intérieur d’érythrocytes,
ou globules rouges (« GR »). Ces produits visent des patients ayant des besoins médicaux importants non
satisfaits. Le produit candidat le plus avancé, eryaspase, aussi appelé GRASPA®, cible le métabolisme des
cellules cancéreuses en le privant d’asparagine, un acide aminé nécessaire à leur survie et critique pour la
prolifération des cellules cancéreuses. La Société développe actuellement eryaspase pour le traitement de
formes graves de cancer, en ce compris la leucémie aiguë lymphoblastique (« LAL »), le cancer du
pancréas et le cancer du sein triple négatif (« CSTN »).
A partir de 2017, la Société a soutenu une étude de Phase 2 initiée et sponsorisée par l'Organisation
nordique d'hématologie et d'oncologie pédiatrique (« NOPHO »). Cette étude a évalué la sécurité et le
profil pharmacologique d'eryaspase chez des patients atteints de LAL qui ont démontré des réactions
d’hypersensibilité à un traitement antérieur par l'asparaginase ou d’inactivation silencieuse à la PEG-
asparaginase. En décembre 2020, la Société a annoncé les résultats positifs de l'étude lors du congrès
annuel de l'American Society of Hematology (ASH). L’étude a été conduite à travers 21 sites cliniques
dans les pays scandinaves et les pays baltes, et a inclus le recrutement de 55 patients. Les principaux
objectifs de l'étude étaient l'activité et la sécurité d'eryaspase. Les deux objectifs ont été atteints. En juillet
2021, la Société a annoncé avoir rencontré la Food and Drug Administration FDA ») lors d'une
réunion pré-BLA concernant une potentielle soumission de licence de produits biologiques (« BLA »).
Sur la base de la discussion menée et de l’ensemble des informations dont dispose la Société à date, cette
dernière estime que son dossier règlementaire peut potentiellement soutenir l’approbation d’eryaspase
chez des patients atteints de LAL et ayant développé une hypersensibilité à l’asparaginase. Également en
juillet 2021, la FDA a accordé à eryaspase la désignation « Fast Track » pour le traitement des patients
atteints de LAL qui ont développé des réactions d'hypersensibilité à l'asparaginase pégylée dérivée d'E.
coli. Sous réserve des interactions en cours avec la FDA et de l’achèvement de toute la documentation
exigée pour le dépôt, la Société prévoit de soumettre une demande de BLA au troisième trimestre 2022.
En 2018, la Société a initié une étude clinique pivot de Phase 3 pour le traitement en seconde ligne des
patients atteints du cancer avancé du pancréas avec eryaspase. Le recrutement des patients dans cette
étude appelée TRYbeCA-1 a débuté en septembre 2018 en Europe. La Société a obtenu les autorisations
d'essais cliniques aux États-Unis et dans onze pays européens et a recruté ses patients dans près de 90
sites cliniques. En avril 2020, la FDA a accordé à eryaspase la désignation « Fast Track » comme
traitement potentiel en seconde ligne des patients atteints d'un cancer du pancréas métastatique. Eryaspase
a également obtenu le statut de médicament orphelin pour le cancer du pancréas aux États-Unis et en
Europe. La Société a finalisé le recrutement des patients dans TRYbeCA-1 en décembre 2020. Au total,
512 patients ont participé à l’étude, dépassant légèrement l’objectif de 482 patients. Le 25 octobre 2021,
ERYTECH a communiqué les premiers résultats de l'étude TRYbeCA-1. Ces résultats montrent que
l'étude n'a pas atteint l'objectif de survie globale qui était son critère principal de succès. Néanmoins, une
première analyse des résultats par sous-groupe de patients indique un premier signal d'efficacité
intéressant pour les patients traités avec eryaspase en combinaison avec le cocktail de chimiothérapie
FOLFIRI.
La potentielle poursuite du développement dans le cancer du pancréas a été discutée avec des leaders
d'opinion. Ils ont confirmé l’intérêt de continuer à explorer l'association d’eryaspase à une chimiothérapie
Chapitre 1. Présentation du Groupe
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 7|
à base d'irinotecan et de fluoropyrimidine et ont recommandé de considérer le développement dans des
lignes de traitement plus tardives.
Dans le cancer du pancréas, la Société soutient également une étude clinique de preuve de concept de
Phase 1 conduite par un investigateur, nommée rESPECT. Cette étude évalue la sécurité et la tolérabilité
de l'association d'eryaspase avec FOLFIRINOX modifié dans le traitement en première ligne du cancer du
pancréas. Le Georgetown Lombardi Comprehensive Cancer Center est le sponsor de cette étude. Le
premier patient a été recruté en janvier 2021 et, suite à l'évaluation de la réponse au traitement après deux
cohortes de traitement, la Société a annoncé la détermination de la dose maximale tolérée en octobre
2021. En janvier 2022, des données encourageantes de l'étude ont été présentées lors du symposium sur
les cancers Gastro-Intestinaux de l'American Society of Clinical Oncology (« ASCO GI »). Il est
désormais prévu de continuer le recrutement des patients, afin d'atteindre un nombre total de 18 patients, à
la dose maximale tolérée. Les résultats complets de cette étude sont envisagés pour le troisième trimestre
2022.
La Société a également lancé TRYbeCA-2 en Europe, au quatrième trimestre 2018, une étude de preuve
de concept de Phase 2 avec eryaspase dans le CSTN. Suite à la publication des résultats négatifs de l'étude
TRYbeCA-1 et dans un objectif de réduction des coûts et de préservation de la trésorerie, l'arrêt du
recrutement de nouveaux patients dans cette étude a été annoncé en novembre 2021. La Société s'attend à
présenter les premières données intermédiaires de l'étude TRYbeCA-2 pour les patients inclus avant
l'arrêt du recrutement vers le milieu de l'année 2022.
En parallèle de l'encapsulation de L-asparaginase, la Société estime que sa plateforme ERYCAPS®
dispose d'un large éventail d'applications potentielles et pourrait être utilisée pour encapsuler une grande
variété d'agents thérapeutiques pour lesquels une activité thérapeutique à longue circulation ou un ciblage
spécifique et rapide est souhaité. À titre d’exemple, la Société a développé au stade préclinique
erymethionase, produit candidat consistant en l'encapsulation de methionine-γ-liase dans les GR, pour
cibler le métabolisme des acides aminés des cellules cancéreuses et affamer les tumeurs, ainsi que deux
programmes précliniques visant à maximiser le potentiel de création de valeur de son programme
ERYCAPS®, notamment avec des opportunités de partenariats : la substitution enzymatique et la
modulation immunitaire. Dans le cadre de sa stratégie de création de valeur, la Société a conclu un accord
de licence, en juin 2019, avec SQZ Biotechnologies, une société de thérapie cellulaire développant des
traitements innovants dans de multiples domaines thérapeutiques, afin d'utiliser la technologie
d'encapsulation dans les GR pour le développement de nouveaux traitements dans l'immuno-oncologie et
l'induction de tolérance.
Enfin, la Société évalue une autre utilisation de sa plateforme ERYCAPS® et qui consiste à produire des
vésicules extracellulaires à partir de globules rouges chargés de composés thérapeutiques (plate-forme
ERYCEVTM). La Société a réussi à produire des vésicules extracellulaires chargées d'agonistes de STING
ayant produit des effets biologiques mesurables in vitro, dont les résultats ont été présentés lors de la
conférence annuelle de l'European Red Cell Society (« ERCS ») en avril 2022. Les exosomes et les
vésicules extracellulaires ont récemment suscité un grand intérêt car ils ont démontré qu'ils peuvent
transporter une variété de cargaisons actives (telles que des acides nucléiques, des protéines, des lipides,
des métabolites) des cellules donneuses aux cellules receveuses.
Informations historiques
La Société a été créée en 2004 sous forme de société par actions simplifiée. Faisant suite à une levée de
fonds en 2006, la Société se transforme en société anonyme à conseil d’administration et s’introduit en
bourse sur le marché réglementé d'Euronext Paris le 30 avril 2013 levant ainsi 17,7 millions d’euros. La
Chapitre 1. Présentation du Groupe
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 8|
Société réalisera ensuite plusieurs opérations de levée de fonds (notamment par le biais de placements
privés) afin de financer ses projets jusqu’à sa cotation au Nasdaq en novembre 2017 dans le cadre d’une
offre globale de 144 millions de dollars.
1.2STRATÉGIE DU GROUPE
La mission de la Société est d’aider les patients à vivre mieux et plus longtemps. L’objectif de la Société
est de devenir un leader des médicaments thérapeutiques basés sur les globules rouges pour traiter des
formes graves de cancers et maladies orphelines. Les éléments clés de cette stratégie sont listés ci-après :
Poursuivre le développement d’eryaspase pour le traitement d'indications oncologiques
S’appuyant sur des résultats de publications scientifiques, d'études précliniques, ainsi que sur ses études
cliniques en cours, la Société considère que cibler le métabolisme de l’asparagine des cellules cancéreuses
a le potentiel de réduire ou arrêter la progression de différents types de tumeurs. Sur la base de ces
résultats, la Société conduit des études cliniques et prévoit de demander les autorisations règlementaires
nécessaires pour eryaspase pour le traitement de certaines indications oncologiques spécifiques. Les
projets de développements actuellement en cours sont :
dans la LAL : suite aux résultats positifs en décembre 2020 de l'étude de Phase 2 initiée et
sponsorisée par NOPHO, la Société évalue actuellement la possibilité de demander une
autorisation aux États-Unis, supportée par les résultats de cette étude de Phase 2 et des essais
précédents menés dans la LAL. En juin 2021, la Société a rencontré la FDA pour discuter d'une
potentielle demande de dépôt de BLA. Sur la base de la discussion menée et de l’ensemble des
informations dont elle dispose à date, la Société estime que son dossier règlementaire peut
potentiellement soutenir l’approbation d’eryaspase chez des patients atteints de LAL et ayant
développé une hypersensibilité à l’asparaginase. Sous réserve de l’accomplissement avec succès
des prochaines étapes, la Société prévoit de soumettre une demande de BLA à la FDA au cours
du troisième trimestre 2022.
dans le cancer du pancréas : suite aux résultats des études cliniques TRYbeCA-1 et rESPECT
présentés à l'ASCO GI en janvier 2022, la Société évalue une éventuelle voie de développement à
suivre pour eryaspase dans le cancer du pancréas. En outre, le recrutement des patients de l'étude
Chapitre 1. Présentation du Groupe
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 9|
rESPECT se poursuit à la dose maximale tolérée de 100 U/kg, afin d'atteindre un nombre total de
18 patients.
dans le CSTN: la Société a lancé une étude de preuve de concept de Phase 2 initiée en Union
Européenne au cours du quatrième trimestre 2018. Les premières données des patients recrutés à
ce jour dans l’étude TRYbeCA-2 sont attendues vers le milieu de l'année 2022.
Optimiser la plateforme ERYCAPS® pour développer de nouveaux médicaments innovants ciblant des
formes graves de cancers et des maladies orphelines
En plus de la L-asparaginase, le principe actif contenu dans eryaspase, la Société a pour objectif de
renforcer le large champ d’application de sa plateforme ERYCAPS® afin de développer de nouveaux
produits candidats utilisant d’autres substances thérapeutiques. Sur la base de ses recherches précliniques,
la Société a notamment identifié une autre enzyme d’intérêt, la méthionine-γ-lyase (MGL), qui peut être
encapsulée dans des GR afin de cibler les cellules cancéreuses dépendantes de methionine et affamer les
tumeurs. La Société envisage de continuer de travailler sur le développement de programmes fondés sur
la déplétion de la méthionine, en fonction de ses ressources financières et de sa stratégie opérationnelle
mais n’y consacre plus à ce jour de ressources financières importantes en raison de ses autres priorités
stratégiques. D’autres approches ciblant le métabolisme du cancer utilisant des enzymes telle que
l’arginine-déiminase sont aussi en cours d’évaluation. En plus des approches visant le métabolisme des
tumeurs, la Société évalue également d’autres approches thérapeutiques comme la vaccination contre le
cancer, et des traitements de substitution enzymatique pour les maladies métaboliques ainsi que
l'utilisation de vésicules  dérivées des globules rouges comme nouvelle approche d'administration de
médicaments en vue d'établir des options potentielles de partenariat. Pour soutenir cette stratégie, la
Société a l’intention de poursuivre une politique soutenue de protection, au niveau mondial, de la
propriété intellectuelle relative à sa plateforme technologique ERYCAPS® et des produits candidats en
résultant.
Examiner les opportunités d’accords de collaboration et d’octroi de licence afin de valoriser notre
plateforme technologique ERYCAPS®
La Société cherche à maximiser la valeur de sa plateforme technologique propriétaire ERYCAPS® grâce à
la combinaison d’un développement en interne et de la mise en place de partenariats dans la recherche et
développement et la distribution. Dans certains cas, la Société pourra décider de continuer les activités de
recherche et de développement et de commercialisation par le renforcement de ses capacités en interne, et
dans les cas où cela sera plus opportun, elle évaluera et poursuivra des accords de collaboration avec des
tiers pour le développement et la commercialisation de ses produits candidats pour des indications et
territoires spécifiques. L’accord de licence conclu en juin 2019 avec la société SQZ Biotechnologies et
portant sur l’approche thérapeutique d'immuno modulation, ainsi que la conclusion d'un accord
d'approvisionnement pour la fourniture clinique et commerciale d'eryaspase avec Catalent sont une
illustration de cette stratégie de création de valeur via des partenariats. La Société pourrait également
explorer d’autres options de commercialisation de ses produits candidats, notamment le co-
développement des licences, la concession de sous-licence à des tiers ou la création de filiales dédiées.
Actuellement, parallèlement au développement de ses produits candidats en vue de leur approbation par
les autorités réglementaires aux États-Unis et en Europe, la Société évalue plusieurs options stratégiques
pour valoriser sa plateforme ERYCAPS®, ses capacités de développement et de fabrication ainsi que sa
stratégie de commercialisation, au travers d'actifs complémentaires et/ou de transactions plus larges. Ces
options incluent la mise en place d’une force de vente en interne, d’unités de distribution ou bien encore
la conclusion de partenariats avec des tiers pour la distribution et la commercialisation des produits
approuvés.
Chapitre 1. Présentation du Groupe
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 10|
1.3LA PLATEFORME TECHNOLOGIQUE ERYCAPS®
La plateforme ERYCAPS® utilise la technologie propriétaire de la Société pour piéger des principes actifs
à l’intérieur de globules rouges grâce aux principes de lyse hypotonique réversible et de choc
hypertonique. La plate-forme technologique utilise des globules rouges de qualité transfusionnelle des
quatre groupes sanguins (O, A, B et AB) provenant de donneurs de sang et obtenus auprès de banques de
sang. Pour permettre aux composés thérapeutiques d’entrer dans les globules rouges, ces derniers sont
soumis à un milieu à faibles forces ioniques (en milieu hypotonique), causant un gonflement et une
dilatation des pores de la membrane cellulaire afin d’atteindre un volume critique où la membrane est
distendue au point de devenir perméable aux macromolécules. Des pores se forment à la surface de la
membrane permettant le passage de molécules à l’intérieur de l’érythrocyte.
A ce stade, les molécules thérapeutiques peuvent
entrer dans les globules rouges. Dès que le niveau
de concentration de molécules souhaité est atteint à
l’intérieur des globules rouges, ces derniers sont
plongés dans une solution hypertonique afin de
restaurer leur isotonicité. Cette procédure entraîne
l’eau en dehors de la cellule ainsi que la fermeture
des pores, rendant ainsi la membrane imperméable
aux macromolécules. Seule une perméabilité aux
très petits éléments (de moins de 1 kDalton) est
maintenue. La molécule est alors définitivement
encapsulée.
    Figure 1. Principe du procédé d'encapsulation
La capacité pour un globule rouge de se dilater, connue sous le terme de fragilité osmotique, n’est pas
uniforme et varie selon les lots de globules rouges. Quand la Société reçoit un lot de globules rouges
d’une banque du sang, elle mesure les paramètres hématologiques clés, notamment la fragilité osmotique
de l’échantillon sanguin. Selon la fragilité osmotique mesurée, la Société est en mesure de calculer le
degré spécifique de pression osmotique à appliquer afin d’obtenir le niveau souhaité de concentration de
substances actives devant être encapsulées, ce qui lui assure que des niveaux quantifiables de substances
actives peuvent être capturés dans chaque lot. Cette procédure lui permet de réduire les variations dans le
niveau de substances actives dans chaque lot de production.
Ce processus industriel présente des avantages concurrentiels majeurs :
une durée d’activité prolongée : les globules rouges sont des vecteurs biocompatibles qui ont une
demi-vie dans le corps d’environ un mois, durée qui n’apparait pas être significativement affectée
par le procédé d’encapsulation. Cette demi-vie, associée à la protection de la membrane cellulaire
permet aux substances thérapeutiques encapsulées de se maintenir plus longtemps dans le corps,
augmentant ainsi la durée de l’activité thérapeutique et de l’efficacité potentielle avec des doses 
d’administration plus faibles et avec moins d’injections. Il a ainsi été démontré que
l’encapsulation de la L-asparaginase permet de rallonger sa demi-vie, en passant de un jour pour
la L-asparaginase sous forme libre à deux à trois semaines pour la forme encapsulée;
une diminution des effets secondaires : la membrane du globule rouge protège le corps contre la
toxicité des substances encapsulées, ce qui réduit les risques d’effets secondaires dus à
l’administration du médicament ;
Chapitre 1. Présentation du Groupe
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 11|
une reproductibilité élevée et rapide à échelle commerciale : le procédé d’encapsulation est
automatisé et conçu pour produire des lots de poches avec des érythrocytes chargés d’une
manière constante, rapide et fiable. Les unités de production sont ainsi certifiées cGMP. Le
procédé de livraison d’eryaspase aux patients prend environ 24 heures à partir du début de la
production à la livraison du produit candidat à l’hôpital. La Société a produit plus de 5 500
poches d’eryaspase à ce jour pour le besoin de ses essais cliniques. Le site de la Société à Lyon
ayant fait l’objet d’une extension ainsi que l'accord d'approvisionnement provisoire mis en place
avec Catalent sont suffisants pour assurer la fourniture de nos essais cliniques en cours ainsi que
pour répondre aux besoins commerciaux de la Société, si eryaspase recevait une autorisation de
mise sur le marché ;
une stabilité et facilité d’administration : Le produit a désormais une durée de conservation de
cinq jours au réfrigérateur dont six heures à température ambiante. Cela permet au personnel
hospitalier de procéder à l'administration au meilleur moment et de garder le contrôle de la
procédure d’administration du traitement ;
son large champs d'application : la Société estime qu’une variété d’autres molécules
thérapeutiques pourrait être encapsulée dans des globules rouges et entrainer ainsi un
appauvrissement en nutriments dans les tumeurs, à la fois pour les cancers du sang et les tumeurs
solides. Elle privilégie l’utilisation de sa plateforme en oncologie, en immuno-oncologie et dans
les troubles enzymatiques.
La technologie d’encapsulation de la Société, plateforme technologique ERYCAPS®, est par ailleurs
protégée internationalement par 16 familles de brevets dont une sous licence (voir la section 1.10.1 du
Document d’Enregistrement Universel) portant sur nos procédés d’encapsulation, nos produits candidats
nos méthodes d’utilisation ou de traitement et les tests de diagnostic liés. Notre brevet principal couvre
eryaspase aux États-Unis jusqu’à fin 2029, avec une potentielle extension jusqu’à fin 2034 et en Europe
jusqu’en 2025, avec une extension potentielle jusqu’en 2030. La famille de brevet sous licence est une
licence exclusive auprès de l’Université Radboud aux Pays-Bas (combinaison synergétique d’agents de
déplétion des acides aminés).
Chapitre 1. Présentation du Groupe
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 12|
1.4TABLEAU DES PRODUITS EN DÉVELOPPEMENT
La Société a utilisé sa plateforme ERYCAPS® pour développer un pipeline de produits candidats pour
traiter des formes graves de cancer et autres maladies orphelines. Le tableau reproduit ci-dessous présente
le pipeline de produits candidats de la Société.
1.5ERYASPASE, PRODUIT CANDIDAT LE PLUS AVANCÉ, UNE
APPROCHE UNIQUE DU TRAITEMENT EN ONCOLOGIE
Eryaspase, le premier produit candidat de la Société développé grâce à la plateforme technologique
ERYCAPS® consiste en l’encapsulation de l’enzyme L-asparaginase dans des érythrocytes (ou globules
rouges). La L-asparaginase dégrade l’asparagine, un acide aminé naturellement présent, en acide
aspartique et ammoniac. L’asparagine est produite naturellement par les cellules du corps en bonne santé
afin d’être utilisée dans la synthèse des protéines. Les cellules cancéreuses ont également besoin
d’asparagine pour grandir et proliférer, encore plus que des cellules ordinaires. Cependant, la plupart des
cellules cancéreuses ne peuvent produire assez d’asparagine et dépendent donc de l’asparagine circulante
pour survivre. L’injection de L-asparaginase, par voie intraveineuse ou intramusculaire, peut diminuer le
niveau d’asparagine présent dans le corps, privant ainsi les cellules cancéreuses d’un nutriment essentiel
et entrainant leur sous-nutrition et à terme leur mort. L’utilisation de L-asparaginase est bien établie dans
le traitement des patients atteints de la LAL et en particulier chez les enfants. Cependant, d’importants
effets secondaires tels que des allergies, des problèmes de coagulation et une toxicité pancréatique et
hépatique peuvent limiter le bon déroulement du traitement, particulièrement chez l’adulte, limitant ainsi
le potentiel d’utilisation de la L-asparaginase non encapsulée au-delà de la LAL. La Société pense que
l’encapsulation de la L-asparaginase dans les globules rouges, en utilisant la technologie de sa plateforme
propriétaire ERYCAPS®, permet de réduire les effets secondaires de la L-asparaginase et donc d’élargir le
potentiel d’utilisation de la L-asparaginase en dehors de la population de patients pédiatriques atteints de
la LAL, notamment pour le traitement des tumeurs solides et liquides graves. À ce jour, eryaspase a été
administré à plus de 640 patients dans le cadre d’essais cliniques ou en utilisation compassionnelle.
Chapitre 1. Présentation du Groupe
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 13|
Eryaspase est administré par voie intraveineuse. Une fois administrés, les globules rouges contenant de la
L-asparaginase circulent dans le sang et suppriment l’asparagine, principalement par un mécanisme de
transport actif de l’asparagine dans les globules rouges. Les transporteurs actifs d’asparagine sont présents
dans la membrane des globules rouges. Il en résulte que les globules rouges contiennent deux à trois fois
plus d’asparagine que le plasma environnant. Lorsque la L-asparaginase est encapsulée dans le globule
rouge, elle entraine une diminution de la concentration intracellulaire d’asparagine activant le mécanisme
naturel de pompage dans le globule rouge de l’asparagine plasmatique. L’asparagine est alors rapidement
dégradée à l’intérieur du globule rouge. Lorsque cette action est suffisamment longue, l’activité de
pompage et de dégradation entraîne une réduction systémique du niveau d’asparagine dans le réseau
sanguin sans relâcher la L-asparaginase dans le sang. La membrane du globule rouge protège également
la L-asparaginase encapsulée des globules blancs présents dans le sang du patient et qui pourraient
significativement amoindrir ou neutraliser l’activité enzymatique ou entrainer des réactions allergiques.
Par conséquent, l’enzyme peut rester active et potentiellement efficace dans les globules rouges pour une
durée plus longue, tout en diminuant en même temps la toxicité et les effets secondaires qui y sont liés.
Les recherches de la Société indiquent que le processus d’encapsulation n’altère pas significativement la
durée de vie d’un globule rouge.
Figure 2. Eryaspase – Mode d’action
Eryaspase/GRASPA® a obtenu le statut de médicament orphelin dans la LAL et le cancer du pancréas
délivré en Europe par l’EMA et aux États-Unis par la FDA. De plus, la Société a obtenu la désignation en
procédure d'évaluation accélérée (« Fast track ») auprès de la FDA pour le traitement des patients atteints
de LAL ayant développé des réactions d'hypersensibilité à l'asparaginase pégylée dérivée d'E.coli en
juillet 2021, et pour le traitement du cancer du pancréas en deuxième ligne en 2020. Ces différentes
obtentions pourraient permettre à la Société de tirer avantage de subventions de recherche, de crédits
d’impôt, d’une procédure de mise sur le marché avec des délais plus courts et des coûts réduits, et
Chapitre 1. Présentation du Groupe
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 14|
bénéficier d’une exclusivité de commercialisation postérieure à l’obtention de l’autorisation de mise sur le
marché (AMM) sur le produit pendant 7 et 10 ans, respectivement aux États-Unis et en Europe.
1.5.1DÉVELOPPEMENT CLINIQUE D’ERYASPASE (GRASPA®)
DÉTAIL DES ÉTUDES CLINIQUES TERMINÉES ET EN COURS AVEC ERYASPASE
Terminées
Cancer du Pancréas
2b
GRASPANC
2013-03
141
18+
Patients en
seconde ligne
avec
adénocarcinome
métastatique du
pancréas
Efficacité (PFS et Survie
globale) et sécurité
d’eryaspase en
combinaison avec
chimiothérapie
100 U/kg
UE
Randomisée,
Ouverte, Bras
contrôle
1
GRASPANC
2008-02
12
18+
Seconde ligne
Détermination de la dose
maximum tolérée (MTD)
et recommandation de la
dose pour la Phase 2
25/50/100
/150 U/kg
UE
Non randomisée,
Ouverte
Leucémie Aiguë Lymphoblastique
2/3
GRASPALL
2009-06
80
1 à 55
Rechute/
Réfractaire
Durée moyenne de
l’activité d’ASNase
(jours) > 100 U/L
Incidence des réactions
allergiques (Phase
d’induction)
150 U/kg
UE
Randomisée,
Ouverte
2a
GRAALL
SA2-2008
30
55+
Première ligne
Efficacité et innocuité
d’eryaspase en
combinaison et
détermination de la MTD
chez les patients âgés
50 / 100 /
150 U/kg
UE
Non randomisée,
Ouverte
1/2
GRASPALL
2005-01
24
1 à 55
Rechute /
Réfractaire
Détermination de la MTD
et de la dose
recommandée pour la
Phase 2
50 / 100 /
150 U/kg
UE
Randomisée,
Ouverte
1/2
GRASPALL
2012-09
14
18+
Première ligne
Détermination de la MTD
et de la dose
recommandée pour la
Phase 3
50 / 100 /
150 /
200 U/ kg
US
Non randomisée,
Ouverte
1
GRASPALL
2012-10-EAP
18
Jusqu’à
55
En risque, toutes
lignes
Innocuité d’eryaspase en
combinaison avec
plusieurs chimiothérapies
(Phase d’induction)
150 U/kg
UE
Non randomisée,
Ouverte
2
NOPHO
55
1 à 45
Première ligne
post PEG-
asparaginase
PK / PD, Innocuité et
Immunogénicité
150 U/kg
UE
Un seul groupe,
Ouverte
Leucémie Aiguë Myéloblastique
2b
ENFORCE-1
123
65 à 85
Première ligne
Survie globale
100 U/kg
UE
Multicentrique,
Ouverte,
Randomisée,
Bras contrôle
Stade
clinique
Référence
# de
Patients
recrutés
Age
Indication
Critères d’évaluation
principaux
Dose
Zone
Design
Chapitre 1. Présentation du Groupe
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 15|
En cours
Stade
Clinique
Référence
# de
Patients
prévus
Age
Indication
Critères
d’évaluation
principaux
Dose
Zone
Design
Cancer du Pancréas
1
STUDY0000
2008
(rESPECT)
12-18
(max 21)
18+
Patients en 1ère ligne
avec cancer du pancréas
localement avancé ou
métastatique
Détermination de la
dose maximum
tolérée (MTD), de
la tolérance et de la
sécurité d'eryaspase
en combinaison
avec
mFOLFORINOX
25 /
50 /
75 /
100 U/
kg
US
Non randomisée,
Ouverte
3
TRYbeCA-1
512*
18+
Patients en Seconde ligne
avec adénocarcinome
métastatique du pancréas
Survie Globale
100 U/
kg
UE/US
Randomisée ouverte
Cancer du sein Triple Négatif
2
TRYbeCA-2
27*
18+
Cancer du sein triple
négatif métastatique ou
localement récurrent
Taux de réponse
objectif
100 U/
kg
UE
Randomisée,
Ouverte
*Le recrutement des patients dans ces études cliniques est finalisé à la date du Document d'Enregistrement Universel. Est
présenté le nombre de patients effectivement recrutés.
LA L-ASPARAGINASE COMME AGENT THÉRAPEUTIQUE
Les différentes formes d’Asparaginase et leurs marchés
La L-asparaginase est actuellement disponible sous plusieurs formes, notamment la L-asparaginase
native, la L-asparaginase recombinante, la PEG-asparaginase dérivée d'Escherichia coli (E. coli) et des
préparations dérivées d’Erwinia chrysanthemi dont une L-asparaginase recombinante d'Erwinia
approuvée par la FDA en 2021. Le marché actuel comprend principalement plusieurs produits
commercialisés par de grands groupes pharmaceutiques et notamment Jazz Pharmaceuticals Plc, Servier
et Clinigen Group PLC. A la connaissance de la Société, il n’existe pas de traitement potentiel en cours de
développement utilisant de la L-asparaginase non encapsulée en traitement du cancer du pancréas ou pour
le traitement d’autres indications dans les tumeurs solides. Cependant, ceci pourrait changer et les
produits à base d’asparaginase actuellement commercialisés pourraient tenter d’élargir leurs indications.
Les produits candidats de la Société pourraient également être en concurrence avec d'autres produits
candidats en cours de développement par des sociétés pharmaceutiques et autres biotechs.
1.5.2ERYASPASE DANS LE TRAITEMENT DE LA LEUCÉMIE AIGUË
LYMPHOBLASTIQUE
La Société a précédemment développé eryaspase/GRASPA® pour le traitement de patients enfants et
adultes atteints de LAL, en combinaison avec une chimiothérapie. La Société a mené à terme cinq essais
cliniques dans la LAL en Europe et aux États-Unis avec un total de 166 patients recrutés dont 132 ont été
traités avec eryaspase.
Différentes sous-indications de la LAL difficiles à traiter ont été ciblées dans ces essais cliniques tels que
des patients réfractaires et en rechute, des adultes et patients âgés ou bien encore des patients allergiques à
d’autres asparaginases. Les résultats de ces essais cliniques démontrent que l’encapsulation pourrait
prolonger l’activité de l’asparaginase et réduire ses effets secondaires. Il a aussi été observé dans les
Chapitre 1. Présentation du Groupe
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 16|
essais cliniques conduits par la Société qu’eryaspase entraine une meilleure réponse clinique que la forme
native de la L-asparaginase.
Une étude clinique de Phase 2/3 chez 80 patients, enfants et adultes, en rechute atteints de la LAL a
atteint ses deux objectifs principaux en 2014 :
Réduction statistiquement significative des réactions allergiques : aucun des 26 (0 %) patients
non allergiques traités par GRASPA® n’a eu de réaction allergique contre 13 patients sur 28 (soit
46 %) traités à la L-asparaginase native dans le groupe contrôle (p < 0,001).
Augmentation statistiquement significative de la durée de l’activité de l’asparaginase circulante :
dans le groupe GRASPA®, les niveaux d’asparaginase ont été maintenus au-dessus de 100 U/l
pendant 18,9 jours en moyenne, avec au plus 2 injections au cours du premier mois de traitement
(Phase d’induction) contre 8,5 jours dans le groupe contrôle (p < 0,001), avec jusqu'à 8 injections
de L-asparaginase native.
Sur la base des objectifs secondaires, il a été observé que GRASPA® a un meilleur bénéfice clinique que
la L-asparaginase native :
Amélioration du taux de rémission complète : L’activité prolongée de l’asparaginase a entraîné
une amélioration du taux de rémission complète. 76 % des patients du groupe GRASPA® étaient
ainsi en rémission complète après la Phase d’induction, contre 46,4 % des patients du bras
contrôle (p = 0, 028). Parmi les patients allergiques, 60% étaient en rémission complète après
avoir été traité avec GRASPA®.
Amélioration du taux de maladie résiduelle minime : parmi les patients non allergiques, 9
patients sur 26, soit 35%, ont démontré un niveau bas de cellules leucémiques résiduelles qualifié
de maladie résiduelle minime (MRM) à la fin de chaque phase d’induction, en comparaison de 7
patients sur 28, soit 25%, dans le groupe contrôle. Parmi les patients allergiques, 6 patients sur
26, soit 23%, ont démontré un MRM après avoir été traité avec GRASPA®.
Amélioration du taux de survie global : le taux de survie global à 12 mois parmi les patients
non allergiques traités avec du GRASPA® était de 76,9% contre 67,9% pour les patients du
groupe de contrôle. Le taux de survie global à 12 mois parmi les patients allergiques traités avec
du GRASPA® était de 50%. Sur la base d’un suivi de trois ans, une amélioration du taux de survie
global a été observé (HR=0,73).
Le traitement avec GRASPA® a été généralement bien toléré, avec un risque faible d’incidents majeurs
tels que les réactions allergiques, les troubles de la coagulation, les toxicités pancréatiques et les toxicités
hépatiques. Aucun des 52 patients ayant reçu du GRASPA® pendant la Phase 2/3 de l’essai clinique n’a
eu d’incident majeur ayant entrainé une interruption de l’essai clinique alors que 13 des 28 patients, soit
46% des patients, dans le bras de contrôle ont dû interrompre le traitement. Un total de trois patients sur
52 patients traités avec GRASPA® ont montré des effets secondaires sérieux et réputés liés au
médicament.
La Société a décidé d’interrompre ses activités de développement clinique dans la LAL en 2018 et de
concentrer ses efforts de développement dans les tumeurs solides. Malgré ce changement d'orientation, la
Société à continué à soutenir l'étude clinique initiée en 2017 par des chercheurs du Nordic Society of
Pediatric Hematology and Oncology, ou NOPHO, pour évaluer eryaspase (GRASPA®) chez des patients
atteints de LAL qui avaient développé une hypersensibilité à l'asparaginase dérivée d'E-coli. L’essai
clinique de Phase 2 NOR-GRASPALL-2016 évalue GRASPA® en second traitement chez les enfants et
adultes atteints de la LAL, de 1 à 45 ans qui ont démontré des réactions d’hypersensibilité ou
d’inactivation silencieuse à la PEG-asparaginase. Le principal objectif de cet essai était d’évaluer
Chapitre 1. Présentation du Groupe
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 17|
l’activité pharmacocinétique et pharmacodynamique, ainsi que le profil de sécurité et d’immunogénicité
d’eryaspase en combinaison avec le protocole de chimiothérapie multicentriques développé par NOPHO
en 2008 dans la LAL. L’étude, conduite par NOPHO au travers de 21 sites cliniques dans les pays
scandinaves et les pays baltes, a inclus 55 patients. Le recrutement s'est achevé en aout 2020. Les résultats
préliminaires ont été présentés en mars 2020 au cours du congrès annuel de NOPHO et les résultats
finaux positifs ont été présentés au congrès de la Société Américaine d'Hématologie (American Society of
Hematology, ASH) en décembre 2020.
Les principaux objectifs de l'étude étaient l'activité et la sécurité d'eryaspase. Les deux objectifs ont été
atteints. Eryaspase a démontré une activité enzymatique soutenue de l'asparaginase au-dessus du seuil de
100 U/L aux niveaux minimums, 14 jours après la première administration chez 54 des 55 patients traités.
Eryaspase était généralement bien tolérée lorsqu'elle était associée à la chimiothérapie et presque tous les
patients ont pu recevoir les doses d'asparaginase prévues (médiane de 5 doses par patient). Parmi les 55
patients, seuls 2 ont eu une réaction allergique sévère et ont abandonné le traitement avec eryaspase.
La FDA et l’EMA ont toute deux accordé le statut d’Orphan Drug Designation (ODD) à eryaspase/
GRASPA® pour le traitement de la LAL. La Société dispose de l’ensemble des droits commerciaux quant
à la commercialisation d’eryaspase dans la LAL.
ERYTECH concentre ses efforts sur son programme de stade avancé avec eryaspase chez les patients
atteints de leucémie aiguë lymphoblastique (LAL) hypersensible et confirme son intention de déposer une
demande de licence pour un produit biologique (BLA) aux États-Unis au cours du troisième trimestre
2022 sous réserve des interactions en cours avec la FDA et de l’achèvement de toute la documentation
exigée pour le dépôt.
1.5.3ERYASPASE DANS LE TRAITEMENT DU CANCER DU PANCRÉAS ET
D’AUTRES TUMEURS SOLIDES
Des scientifiques ont exploré la possibilité de cibler le métabolisme de l’asparagine dans les tumeurs
solides et, ayant observé que de nombreuses tumeurs solides, comme les lymphoblastes, ne possèdent pas
d’enzyme asparagine-synthétase, ou ASNS, ont établi que l’asparaginase pourrait être utilisée pour leur
traitement. Il a été démontré que la L-asparaginase a un effet d’inhibition de la croissance des tumeurs
solides dans différentes lignées cellulaires et dans des modèles de xénogreffes. Cependant, la toxicité des
formes existantes d’asparaginase n’a pas permis leur utilisation chez les patients et les essais cliniques de
Phase 1 conduits jusqu’à présent ont dû être modifiés ou suspendus en raison d’une toxicité excessive.
1.5.3.1 LE CANCER DU PANCRÉAS
1.5.3.1.1 DÉVELOPPEMENTS CLINIQUES RÉALISÉS ET EN COURS, MENÉS PAR LA SOCIÉTÉ
Étude de Phase 1
En 2011, la Société a finalisé une étude clinique ouverte de Phase 1 sur 12 patients atteints de cancers du
pancréas dans quatre sites en France. Les patients participant à l’étude ont été répartis dans quatre groupes
de trois personnes. Eryaspase, de la L-asparaginase encapsulée dans des globules rouges, a été administré
par une injection de quatre doses différentes : 25 U/kg, 50 U/kg, 100 U/kg ou 150 U/kg. Le principal
objectif de cette étude était de déterminer la dose de tolérance maximum du produit. Le second objectif de
l’étude était d’évaluer l’innocuité et les indicateurs préliminaires d’efficacité du produit. Aucune toxicité
limitant la dose n’a été reportée, même pour la plus forte dose administrée dans le cadre de l’étude. Le
traitement a conduit à une déplétion de l’asparagine avec une tendance vers l’allongement de la durée de
Chapitre 1. Présentation du Groupe
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 18|
déplétion avec une dose plus élevée. Les résultats de cette étude ont servi de base pour des recherches
cliniques plus poussées avec une dose de 150 U/kg.
Étude de Phase 2b
En 2014, fort des premiers résultats cliniques dans les tumeurs solides, la Société a continué le
développement d’eryaspase dans le cancer du pancréas dans l’essai clinique de Phase 2b. Cette étude de
Phase 2b évaluait eryaspase, comme traitement de seconde ligne en combinaison avec une chimiothérapie
pour des patients atteints de cancer métastatique du pancréas. Dans cette étude de 141 patients, conduite
en France, eryaspase était ajouté au traitement standard (gemcitabine ou FOLFOX), en comparaison avec
le traitement standard seul, dans une randomisation 2 – pour 1. Environ 90 % des patients ont reçu de la
gemcitabine. Les caractéristiques et données démographiques initiales étaient similaires pour les deux
groupes de traitement. Avant d'inscrire chaque patient dans le cadre de cet essai, la Société a utilisé un test
de diagnostic pour évaluer le niveau d'expression d'ASNS dans les cellules cancéreuses de chaque patient.
La Société a inclus des patients avec des niveaux d'expression d'ASNS faible ou nul ainsi que des patients
avec des niveaux d'expression d'ASNS normaux ou élevés.
La Société a annoncé dans son communiqué de presse du 27 mars 2017 des résultats positifs satisfaisant
ses deux principaux critères d’évaluation prédéterminés, en montrant des progrès à la fois en termes de
survie sans progression (PFS) et de survie globale (OS) chez les patients traités avec eryaspase en
combinaison avec une chimiothérapie. L’objectif prédéterminé de Rapport des Risques Instantanés
(« Hazard Ratio » ou HR) visait un HR inférieur à 0,85 pour la PFS ou pour l’OS. La Société a également
reçu trois avis favorables du Comité de surveillance et de suivi des données ( DSMB ).
L’étude a rempli ses objectifs principaux en termes
de survie globale (OS) et de survie sans progression
(PFS). Les analyses de sensibilité et les évaluations
en sous-groupes associées indiquent un bénéfice
thérapeutique constant avec eryaspase dans toutes
les populations traitées.
Graphique 2. Phase 2b Cancer du pancréas – Taux de survie global
Principaux résultats de l’étude :
Critères d’évaluation principaux remplis :
HR de 0,67 pour la OS et de 0,63 pour la PFS dans la population de patients ASNS 0/1
Amélioration statistiquement significative de la OS et de la PFS pour la totalité de la population
de l’étude :
HR de 0,60 pour la OS (IC à 95 % : 0,41, 0,87) (p = 0,008)
OS médiane de 26,1 semaines (IC à 95 % : 21,0, 28,49) dans le bras de traitement
eryaspase contre 19,0 semaines (IC à 95 % : 13,0, 21,7) dans le groupe recevant le
traitement standard
Survie à 1 an de 14,8 % contre 3,0 %, respectivement
HR de 0,56 pour la PFS (IC à 95 % : 0,37, 0,84) (p=0,011)
PFS médiane de 8,6 semaines (IC à 95 % : 7,6, 14,6) dans le bras de traitement eryaspase
contre 6,9 semaines (IC à 95 % : 6,0, 7,6) dans le groupe recevant le traitement standard
Chapitre 1. Présentation du Groupe
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 19|
18,7 % des patients sans progression de la maladie à 24 semaines contre 5,8 %,
respectivement
Amélioration du taux de réponse objective (TRO) et du taux de contrôle de la maladie (TCM)
pour la totalité de la population de patients :
TRO de 12,6 % dans le bras de traitement eryaspase contre 6,5 % dans le groupe recevant le
traitement standard
TCM de 48,4 % dans le bras de traitement eryaspase contre 23,9 % dans le groupe recevant le
traitement standard
Le profil de sécurité était similaire dans les deux bras de traitement :
Le pourcentage de patients avec au moins un événement indésirable (EI-AE en anglais) de
grade 3 ou 4 était de 79 % dans le bras de traitement eryaspase contre 86 % dans le bras
contrôle. Les événements indésirables de grade 3 ou 4 le plus souvent rencontrés étaient :
augmentation de la gamma glutamyl transférase (17 % contre 25 %), neutropénie (13 %
contre 11 %), dégradation de l’état de santé général (13 % contre 5 %), et anémie (8,6 %
contre 11,4 %), respectivement.
Le pourcentage des patients avec au moins un événement indésirable grave (EIG-SAE) était de 45 % dans
le bras de traitement eryaspase contre 50 % dans le bras contrôle. Les événements indésirables graves le
plus souvent rencontrés étaient : dégradation de l’état de santé général (8% contre 9 % respectivement),
hémorragie gastro-intestinale (2 % contre 7 %, respectivement).
La Société pense qu’il s’agit de la première fois qu'un traitement à la base de L- asparaginase a montré un
effet sur le bénéfice de survie dans une indication de tumeur solide. Cette étude constitue la base de notre
stratégie pour explorer le développement ultérieur d'eryaspase pour le traitement du cancer du pancréas
métastatique et d'autres indications de tumeurs solides.
Étude en cours – TRYbeCA-1
À la suite des résultats positifs de son essai clinique de Phase 2b, la Société a lancé une étude pivot de
Phase 3 avec eryaspase en seconde ligne dans l’indication du cancer métastatique du pancréas en Europe
et aux États-Unis. Cet essai clinique de Phase 3 vise à évaluer eryaspase en combinaison avec des
traitements de chimiothérapies standards, en comparaison avec des chimiothérapies seules chez 512
patients. Les patients sont randomisés avec un ratio d’un pour un pour recevoir un traitement avec
eryaspase en combinaison avec une chimiothérapie standard (sous protocole à base de gemcitabine/nab-
paclitaxel ou irinotécan) ou en chimiothérapie seule jusqu’à la progression de la maladie. L’objectif
principal de l’étude est la survie globale. Les objectifs secondaires sont la survie sans progression, le taux
de réponse objectif, le taux de contrôle de la maladie, la qualité de vie et la sécurité.
La Société a obtenu les autorisations d'essai clinique aux États-Unis et dans onze pays européens où
l'étude TRYbeCA-1 a été conduite dans 90 centres cliniques. Le recrutement s'est achevé en décembre
2020 avec 512 patients randomisés.
L'IDMC a revu à trois reprises les données de sécurités et de toxicité sur les patients recrutés et traités
dans le cadre de l'étude (aux premiers 150 puis 199 et 320 patients). A trois reprises, le comité a
recommandé de poursuivre l’étude comme prévu, sur la base de son analyse.
En février 2021, une analyse intermédiaire a été effectuée après la survenance des deux-tiers des
évènements et prévoyait la possibilité d’une conclusion anticipée si le critère primaire d’efficacité était
atteint avec suffisamment de valeur statistique, ce seuil de valeur ayant été ajusté pour cet examen
intermédiaire. Comme lors des trois examens précédents de l’IDMC, aucun problème de sécurité n'a été
identifié dans l’étude et la société est restée aveugle sur les données relatives aux critères primaires et
secondaires d'efficacité. TRYbeCA-1 a atteint le 390ème événement requis pour son analyse finale en mai
Chapitre 1. Présentation du Groupe
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 20|
2021. Les résultats finaux ont été annoncés par la Société en octobre 2021. L'essai n'a pas atteint son
objectif principal de survie globale. Cependant, le sous-groupe de patients traités par eryaspase et une
chimiothérapie à base d'irinotécan a montré une tendance intéressante de bénéfice de survie. Par ailleurs,
les patients traités par eryaspase ont démontré un contrôle supérieur de la maladie par rapport aux patients
traités uniquement par chimiothérapie. D'autres critères d'évaluation secondaires ont montré une
amélioration nominale. Le profil de sécurité d'eryaspase était conforme aux résultats des essais cliniques
antérieurs et aux examens de sécurité. Le rapport d'étude clinique est en cours de préparation et est
attendu au cours du premier semestre 2022.
Étude en cours – rESPECT
L'étude rESPECT (STUDY00002008) est une étude de Phase 1 initiée par le Georgetown Lombardi
Comprehensive Cancer Center dans le traitement en première ligne. Cette étude a pour objectif d'évaluer
la sécurité d’eryaspase, en combinaison avec FOLFIRINOX modifié, comme traitement de première ligne
pour le cancer métastatique ou localement avancé du pancréas. La FDA a revu une demande
d'autorisation IND et laissé l'étude se mettre en place en décembre 2019. Le premier patient a été recruté
en janvier 2021 et, suite à l'évaluation de la réponse au traitement après deux cohortes de traitement, la
Société a annoncé la détermination de la dose maximale tolérée à 100 U/kg en octobre 2021. L'étude a
recruté 11 patients et est toujours ouverte au recrutement, afin d'atteindre un nombre total de 18 patients.
En janvier 2022, des données encourageantes de l'étude ont été présentées lors du symposium sur les
cancers Gastro-Intestinaux de l'American Society of Clinical Oncology (ASCO GI).
1.5.3.1.2 PROCHAINES ÉTAPES DANS LE TRAITEMENT DU CANCER DU PANCRÉAS
La Société va poursuivre le développement clinique dans le traitement du cancer du pancréas à savoir:
la poursuite de l’étude clinique de phase 1 rESPECT dans le cancer du pancréas de première
ligne, menée et parrainée par Georgetown Lombardi Comprehensive Cancer Center à
Washington, DC, États-Unis afin de mieux évaluer l'efficacité d'eryaspase dans cette étude,
continuer à évaluer les voies possibles pour la poursuite potentielle du développement clinique
focalisé sur l'évaluation d'eryaspase en combinaison avec une chimiothérapie à base de
fluopyrimidine et irinotecan.
La FDA et l’EMA ont toutes deux accordé le statut d’Orphan Drug Designation (ODD) à eryaspase/
GRASPA® pour le traitement du cancer du pancréas. L’ODD permet au fabricant d’obtenir des
subventions de recherches, des crédits d’impôts et rend éligible la Société à une exclusivité commerciale
pouvant aller jusqu’à sept ans aux États-Unis et dix ans en Europe.
1.5.3.2 DÉVELOPPEMENT CLINIQUE DANS LE CANCER DU SEIN TRIPLE NÉGATIF
À la suite des résultats positifs de 2016 de l’utilisation d’eryaspase pour le traitement du cancer
métastatique du pancréas en seconde ligne, la Société a mené une évaluation exhaustive afin d'identifier
d’autres tumeurs solides susceptibles de répondre à un traitement avec eryaspase. Le CSTN métastatique
a ainsi été sélectionné en tant que prochaine indication afin d'élargir l'utilisation potentielle d'eryaspase
dans le traitement des tumeurs solides. Le CSTN est une forme agressive et métaboliquement active de
cancer du sein, associée à un taux élevé de métastases symptomatiques. Les cellules CSTN manquent
d’expression d’œstrogène récepteur, de progestérone réceptrice et n’expriment pas de récepteur pour les
facteurs de croissance épidermiques humains (Human Epidermal Growth Factor Receptor-2 ou
« HER2 »). Il est estimé qu’environ 10 à 20 % des 600 000 cancers du sein qui sont diagnostiqués chaque
Chapitre 1. Présentation du Groupe
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 21|
année1 aux États-Unis et en Europe sont des cancers CSTN. Puisque les thérapies à base d’hormone et les
agents ciblant HER2 ne sont pas des traitements envisageables pour les femmes avec le CSTN, il existe
un besoin significatif pour de nouvelles thérapies dans cette sous-catégorie de traitement. À la fin de
l'année 2018, la Société a lancé une étude clinique de Phase 2 de preuve de concept dans cette indication,
l’étude clinique TRYBeCA-2. La première patiente a été recrutée en Espagne en juin 2019 et la Société a
ensuite ouvert le recrutement dans deux autres pays européens. Cette étude TRYbeCA-2 avait pour
objectif l'évaluatio d'eryaspase en association avec la chimiothérapie gemcitabine/carboplatine, comparé à
la chimiothérapie seule, chez environ 64 patientes atteintes d’un CSTN métastatique non traité. Suite au
résultat négatif de l'étude TRYbeCA-1, la Société a du revoir et adapter sa stratégie de dévelopement
clinique. En conséquence, la Société a annoncé à tous les centres cliniques et les authorités compétentes
des pays participants que le recrutement dans l'étude TRYbeCA-2 était prématurément arrêté. L'étude
aura recruté 27 patients (26 traités). Le rapport d'étude clinique est attendu vers le milieu de l'année 2022.
1.5.3.3 DÉVELOPPEMENT CLINIQUE DANS D’AUTRES TUMEURS SOLIDES
Des travaux précliniques sont en cours pour identifier d’autres indications potentielles dans les tumeurs
solides, incluant une revue de l’utilisation du produit candidat en combinaison avec d’autres substances
de chimiothérapie et d’immunothérapie.
1.6AUTRES PROGRAMMES THÉRAPEUTIQUES POTENTIELS DE LA
SOCIÉTÉ
La plateforme technologique d’ERYTECH est polyvalente et ouvre de nombreuses possibilités pour
développer de nouveaux médicaments. La démonstration de l’efficacité de la technologie a
principalement été réalisée avec l’asparaginase mais il est possible d’encapsuler au sein du globule rouge
d’autres enzymes, molécules ou protéines pour lesquelles une activité thérapeutique de longue durée ou
un ciblage rapide ou précis est souhaité.
1.6.1AFFAMER DES TUMEURS PAR D’AUTRES SUBSTANCES ACTIVES QUE LA
L-ASPARAGINASE : ERYMETHIONASE (PROGRAMME TEDAC)
Au-delà de son pipeline de produits centrés sur le traitement à base de L-asparaginase, la Société utilise sa
technologie ERYCAPS® pour identifier d’autres enzymes pouvant affamer les tumeurs.
Dans le cadre d’études précliniques réalisées au sein du programme TEDAC, la Société a identifié deux
acides aminés, la méthionine et l'arginine, et leurs enzymes respectives, la methionine-γ-liase (MGL) et
l’arginine deiminase (ADI), qui selon la Société pourraient se révéler être des traitements prometteurs une
fois encapsulés dans des globules rouges.
1.6.2THÉRAPIES ENZYMATIQUES
En dehors du domaine de l’oncologie, la Société étudie également l’utilisation de la plateforme
ERYCAPS® pour permettre une activité plus longue de l’enzyme.
Ce programme de développement préclinique est dédié aux thérapies enzymatiques basé sur la
technologie d’encapsulation ERYCAPS®, une stratégie médicale consistant à administrer des enzymes
aux patients chez qui celles-ci sont absentes ou insuffisantes pour des besoins thérapeutiques au-delà de
Chapitre 1. Présentation du Groupe
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 22|
1 Yam C et al., The Oncologist September 2017 vol. 22 no. 9 1086-1093
l’oncologie. La Société encapsule des enzymes thérapeutiques dans des globules rouges de donneur en
utilisant la plateforme ERYCAPS® dans le but de fabriquer le produit candidat afin de cibler des maladies
métaboliques. Sur la base des résultats que la Société a obtenus avec eryaspase, l’encapsulation des
enzymes dans les globules rouges devrait prolonger leur durée de vie dans la circulation sanguine,
réduisant tant la fréquence d’administration que la possibilité de réactions immunitaires.
1.6.3IMMUNOTHÉRAPIE
La Société a également lancé un programme de développement préclinique destiné à utiliser la plateforme
ERYCAPS® pour l’encapsulation d’antigènes tumoraux ou d’adjuvants dans les globules rouges en tant
qu’approche innovante dans l’immunothérapie cancéreuse.
Ce traitement d’immuno-oncologie pourrait permettre de cibler des organes clés, tels que la rate, dans le
but de provoquer une réponse immunitaire entrainant une activation soutenue du système immunitaire
pour lutter contre les cancers. L’utilisation de globules rouges comme véhicules d’antigènes spécifiques
de tumeur permet leur délivrance spécifique et simultanée aux cellules dendritiques, les cellules de
l’immunité. Les globules rouges sont traités pour se diriger vers ces dernières qui les captent, les
phagocytent et ainsi incorporent les antigènes associés aux cellules tumorales. Il s’en suit une réponse
immunitaire classique, c’est-à-dire que les cellules de l’immunité présentent ces antigènes aux
lymphocytes qui sont stimulés pour devenir spécifiquement des cellules chargées de détruire la tumeur.
Dans le cadre d’études précliniques sur trois différents antigènes chargés dans des globules rouges,
ERYTECH a observé des données prometteuses de preuve du concept pour trois modèles de tumeurs
différentes. Dans ces études, la Société a observé une augmentation significative des réponses des
Lymphocytes T spécifiques aux antigènes et des ralentissements dans le développement des tumeurs,
quand des antigènes encapsulés et modifiés pour cibler les cellules présentatrices d’antigènes dans le foie
ou la rate ont été injectés dans des tumeurs de souris, en comparaison avec des injections d’antigènes sous
forme libre.
En 2019, la Société a conclu un accord de collaboration avec SQZ Biotechnologies pour développer des
candidats médicaments immunomodulateurs innovants délivrés à partir de globules rouges. Selon les
termes de cet accord, SQZ Biotechnologies associera sa plateforme d'ingénierie cellulaire Cell Squeeze® à
la propriété intellectuelle et au savoir-faire significatifs d'ERYTECH en matière de traitements encapsulés
dans les globules rouges pour développer des thérapies immunomodulatrices innovantes dans de multiples
indications.
1.6.4 VÉSICULES DÉRIVÉES DE GLOBULES ROUGES
La Société évalue une autre utilisation de sa plateforme ERYCAPS® et qui consiste à dériver des
vésicules extracellulaires à partir de globules rouges chargés de composés thérapeutiques (ERYCEV). La
Société a réussi à produire des vésicules extracellulaires chargées d'agonistes de STING ayant produit des
effets biologiques mesurables in vitro, dont les résultats ont été présentés lors de la conférence annuelle
de l'European Red Cell Society (ERCS) en avril 2022. Les exosomes et les vésicules extracellulaires ont
récemment suscité un grand intérêt car il a été démontré qu'ils transportent une variété de cargaisons
actives (telles que des acides nucléiques, des protéines, des lipides, des métabolites) des cellules
donneuses aux cellules receveuses.
Chapitre 1. Présentation du Groupe
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 23|
1.7PRODUCTION INDUSTRIELLE ET APPROVISIONNEMENT
1.7.1.PRODUCTION
La Société exploite actuellement sa propre unité de production en Europe pour produire ses produits
candidats et dispose d'un accord d'approvisionnement provisoire avec Catalent pour la production aux
Etats-Unis de son principal produit candidat.
Production en Europe
La Société loue un espace de production d’une surface d’environ 1 400 m² à Lyon, en France. Le contrat
de bail expire en juin 2024. À compter du mois de juillet 2019, la Société a également pris en location
environ 3 000 m² d’espaces de bureaux et de laboratoires supplémentaires du fait de l’augmentation du
nombre de ses collaborateurs. Le terme de ce contrat de bail est fixé en juin 2029 avec faculté de
résiliation anticipée en juin 2025 et juin 2028. La Société considère que la surface ainsi louée correspond
aux besoins de son activité en Europe.
Production aux États-Unis
Pour ses essais cliniques aux États-Unis, la Société a commencé à produire des lots cliniques conformes
aux bonnes pratiques de fabrication ou BPF dans son ancien site de production de Princeton, dans le New
Jersey, au quatrième trimestre 2019. Le site de Princeton a été conçu avec la capacité de produire à grande
échelle pour fournir eryaspase afin de répondre aux besoins prévus en matière d'essais cliniques, y
compris pour les besoins d'approvisionnement pour les patients américains dans le cadre de l'étude dans la
LAL et pour les besoins commerciaux aux États-Unis si eryaspase est approuvée. Suite à l’ouverture de
son site de production à Princeton, la Société a résilié le contrat qu’elle avait conclu avec American Red
Cross (ARC) en janvier 2020 pour l’utilisation d’une unité de production à Philadelphie. En avril 2022, la
Société a annoncé avoir cédé le bail de son site de production de Princeton aux Etats-Unis ainsi que
certains actifs à Catalent Princeton, LLC (Catalent) en vertu d'un contrat d'achat d'actifs. Dans le cadre
de cette opération, la Société a conclu un contrat d'approvisionnement commercial provisoire avec
Catalent, aux termes duquel Catalent fabriquera et fournira à la Société le principal produit candidat,
eryaspase pour un approvisionnement clinique et commercial aux États-Unis.
La Société estime que ces capacités seront suffisantes pour fournir eryaspase pour ses études cliniques en
cours ainsi que pour les besoins commerciaux prévus, en cas d’AMM d’eryaspase, en Europe et aux
États-Unis.
Pour le cas d’eryaspase, la Société dispose de la logistique et des moyens de productions nécessaires pour
livrer eryaspase aux patients en approximativement 24 heures à compter du début de la production à la
livraison du produit candidat à l’hôpital. Une fois la prescription faite, la Société reçoit un ordre de
commande d’eryaspase de l’hôpital. La Société se fournit alors auprès de la banque du sang en globules
rouges compatibles avec le phénotype du patient. La Société encapsule la L-asparaginase dans les
globules rouges en utilisant le procédé automatique prenant trois à huit heures. Avant la libération, le
produit doit satisfaire un nombre de points de contrôle qualité, incluant le nombre de globules rouges dans
le produit finit, le niveau d’activité de L-asparaginase, la quantité de L-asparaginase extra-cellulaire dans
le sang et l’intégrité de la poche contenant les globules rouges. La Société remet ensuite le produit à
l’hôpital en utilisant un service de transport tiers. La Société envoie le produit à une température
réfrigérée entre deux et huit degrés Celsius. A cette température, le produit a une durée de vie de cinq
jours. Une fois sorti de son emballage et préparé pour être administré, le produit a une durée de vie de six
heures à température ambiante.
Chapitre 1. Présentation du Groupe
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 24|
Graphique 1. Un procédé d’encapsulation automatisé et industrialisé
1.7.2.APPROVISIONNEMENT
Approvisionnement en globules rouges
ERYTECH a signé quatre contrats d’approvisionnement ; avec l’Établissement Français du Sang (EFS) et
la Croix-Rouge Allemande pour l’Europe ainsi que l’ARC et le New York Blood Center (NYBC) pour les
États-Unis (voir la section 1.9.2 du Document d’Enregistrement Universel).
Approvisionnement en L-asparaginase
ERYTECH et Medac ont signé deux accords mondiaux de longue durée au terme desquels Medac fournit
à ERYTECH les deux formes d’enzyme L-asparaginase que la Société utilise pour la production
d’eryaspase/GRASPA® (L-asparaginase native et L-asparaginase recombinante), pour les essais cliniques
comme pour la vente d’eryaspase/GRASPA®, dans les indications thérapeutiques définies par ERYTECH.
La Société utilise désormais la formulation recombinante de la L-asparaginase pour l’ensemble de ses
essais cliniques. Medac est une société pharmaceutique allemande basée à proximité d’Hambourg qui
commercialise de la L-asparaginase (voir également la section 1.9.2.5 du Document d’Enregistrement
Universel).
Approvisionnement en eryaspase
ERYTECH a signé un contrat d'approvisionnement commercial provisoire avec Catalent, aux termes
duquel Catalent fabriquera et fournira à la Société le principal produit candidat, eryaspase pour un
approvisionnement clinique et commercial aux États-Unis.
Chapitre 1. Présentation du Groupe
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 25|
1.8COMMERCIALISATION
Au fur et à mesure du développement de ses produits candidats aux États-Unis et en Europe, la Société
évaluera les options envisageables pour la stratégie de commercialisation de chacun de ses produits
candidats. Ces options incluent la construction d’une unité de vente et d’une unité de distribution en
interne ou la conclusion avec des tiers d’accords de distribution de ses produits approuvés. La Société
entend plus généralement conserver les droits commerciaux sur ses produits candidats pour des
indications thérapeutiques spécifiques dans des pays spécifiques lorsque cette approche est appropriée. La
Société a conclu préalablement des accords de distribution de GRASPA® pour le traitement de la LAL en
Israël avec TEVA et pour la distribution de GRASPA® pour le traitement de la LAL et de la Leucémie
Aiguë Myéloblastique ou LAM en Europe avec Orphan Europe, membre du Groupe Recordati.
À la suite du retrait de la demande d’AMM pour la LAL et le recentrage sur les tumeurs solides, l’accord
de commercialisation avec Orphan Europe visant à commercialiser et à distribuer eryaspase (licencié
GRASPA®) pour le traitement de la LAL et de la LAM en Europe, a été résilié au cours du 1er semestre
2019 sans conséquences financières pour la Société.
Le contrat avec TEVA est toujours en cours, bien que n’entrainant pas à ce jour d’obligation. A
l’exception d’Israël, la Société a conservé ses droits mondiaux pour la commercialisation d’eryaspase
dans l’ensemble des indications, y compris la LAL, le cancer du pancréas et le CSTN. La Société dispose
de l’ensemble de droits d’exploitation mondiaux pour les autres produits candidats.
1.9CONTRATS IMPORTANTS
Les contrats importants pour la Société autres que ceux conclus dans le cadre normal des affaires sont les
suivants :
1.9.1CONTRATS DE FINANCEMENT
1.9.1.1 CONTRAT DE COLLABORATION AVEC BPIFRANCE
Le 24 mai 2012, ERYTECH, l’Inserm, l’APHP et Diaxonhit ont conclu un contrat de collaboration avec
Bpifrance dans le cadre du programme TEDAC : « Thérapie Enzymatique par Déplétion d’Acides aminés
pour traiter les Cancers résistants à la radio et chimiothérapie ».
Le 22 octobre 2019, Bpifrance et les bénéficiaires ont signé un avenant visant à modifier le programme
initialement validé en intégrant erymethionase multi-indications et eryaspase sur une indication tumorale :
le CSTN.
Dans le cadre de ce projet, la Société a perçu 6 953 K€ d'aides, versés en plusieurs fois, dont 4 895 K€ en
avances remboursables et 2 058 K€ en subventions non remboursables.
Bénéficiaires
Montant du
Projet (en €)
Coûts des activités éligibles retenues (en €)
Aides maximales retenues (en €)
Recherche
industrielle
Développement
expérimental
Total
Subventions
Avances
Rembour-
sables
Total des
aides
ERYTECH
14 363 850
4 573 760
9 790 090
14 363 850
2 058 194
4 895 052
6 953 246
Chapitre 1. Présentation du Groupe
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 26|
Le programme de recherche TEDAC est financé selon un calendrier spécifié dans le contrat, sous réserve
de l’atteinte d’étapes clés.
Depuis la signature du contrat jusqu’à la date du Document d’Enregistrement Universel, la Société a
perçu la totalité de l'aide, soit 2 058 K€ en subventions et 4 895 K€ en avances remboursables.
La Société s’est engagée à rembourser :
a)la somme de 5 281 K€ dès l’atteinte d’un montant de chiffre d’affaires cumulé (hors taxes) égal
ou supérieur à 10 millions d’euros, selon l’échéancier suivant
500 K€ au plus tard au 30 juin de la première année d’atteinte de ce chiffre d’affaires cumulé,
750 K€ au plus tard au 30 juin de la deuxième année,
1 500 K€ au plus tard au 30 juin de la troisième année,
2 531 K€ au plus tard au 30 juin de la quatrième année.
b)et, le cas échéant, une annuité égale à 50 % du produit généré par la cession des droits de
propriété intellectuelle issus du projet, dans la limite d’un remboursement total de 5 281 K€.
Dès lors que le montant cumulé de chiffre d’affaires de la Société sera supérieur à 60 M€, la Société
s’engage à verser à Bpifrance la somme de 2,5 % du chiffre d’affaires généré par l’exploitation des
produits issus du projet pendant une durée de cinq ans et dans la limite de 15 M€.
En cas de changement de contrôle, la Société devra en informer Bpifrance. Dans les deux mois, Bpifrance
constatera soit la possibilité de poursuivre le projet soit l’impossibilité de poursuivre le projet.
En cas de constatation par Bpifrance de l’impossibilité de poursuivre le projet, Bpifrance prononcera de
plein droit la répétition immédiate de l’aide à l’égard de la Société. La somme à verser à Bpifrance sera
alors égale aux sommes versées et non remboursées au titre de l’aide, augmentées, le cas échéant, des
pénalités de retard au taux de 0,7 % par mois calendaire de retard.
1.9.1.2 CONTRAT OCABSA AVEC EUROPEAN HIGH GROWTH OPPORTUNITIES
SECURITIZATION FUND
La Société a conclu le 24 juin 2020 un contrat (le Contrat OCABSA) permettant l'émission au profit du
fonds luxembourgeois European High Growth Opportunities Securitization Fund, représenté par sa
société de gestion European High Growth Opportunities Manco SA, d'obligations convertibles aux termes
duquel le fonds European High Growth Opportunities Securitization Fund s'est engagé à souscrire jusqu'à
un maximum de 60 millions d'euros en cas de conversion de la totalité des obligations, sous réserve de la
limite règlementaire de 20% de dilution, à moins d’autorisations supplémentaires. Les obligations seront
assorties de bons de souscription d’actions représentant 10 % du montant nominal des OCA émises, dont
le prix d'exercice est 8,91€ (voir la section 4.6.6.1 du Document d'Enregistrement Universel pour plus de
détails sur les caractéristiques du Contrat OCABSA).
1.9.2CONTRATS D’APPROVISIONNEMENT
La Société a conclu des contrats de fourniture pour l’approvisionnement en poches de sang auprès de
l’Ėtablissement Français du Sang, de la Croix-Rouge Allemande, de l’American Red Cross, du New York
Blood Center, de Medac pour l’approvisionnement en L-asparaginase et de Catalent pour
l'approvisionnement en eryaspase aux Etats-Unis.
Chapitre 1. Présentation du Groupe
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 27|
1.9.2.1ERYTECH / AMERICAN RED CROSS (ARC)
Les parties ont conclu un contrat au terme duquel ARC s’engage à approvisionner la Société dans le cadre
de ses besoins en concentré de globules rouges de la Société aux États-Unis. Ce contrat est entré en
vigueur le 1er juillet 2009 puis a été tacitement renouvelé chaque année pour une période de douze mois et
pour une durée maximale de cinq ans.
1.9.2.2ERYTECH / ÉTABLISSEMENT FRANÇAIS DU SANG (EFS)
Les parties ont conclu une convention-cadre de cession de concentré de globules rouges à usage
thérapeutique destiné à la fabrication d’eryaspase/GRASPA® en date du 17 décembre 2018 pour une
durée d’un an reconductible sur une période totale de trois ans. L’EFS facture la Société en fonction de la
quantité de poches de concentré de globules rouges commandées pour les besoins de chaque étude
clinique. Les besoins prévisionnels de poches sont mis à jour annuellement.
1.9.2.3ERYTECH / CROIX-ROUGE ALLEMANDE
La Société a conclu le 16 décembre 2019 un partenariat stratégique avec le service de don du sang de la
Croix-Rouge allemande de Baden-Württemberg-Hessen (GRCBDS), afin d’utiliser les globules rouges,
provenant de dons de sang collectés par l’établissement, pour la production de ses candidats-
médicaments, dont eryaspase, sur les futurs sites de fabrication en Europe.
1.9.2.4ERYTECH / NEW YORK BLOOD CENTER
La Société a conclu un partenariat stratégique avec le NYBC pour l'approvisionnement et la recherche sur
les globules rouges en date du 2 mai 2018. Selon les termes du partenariat, NYBC deviendra un
fournisseur à long terme de globules rouges (GR) provenant de donneurs, permettant à la Société de
diversifier et d’élargir sa base d’approvisionnement en produits de GR pour la production d’eryaspase et
de futurs produits candidats dérivés de sa plateforme propriétaire ERYCAPS®.
1.9.2.5ERYTECH / MEDAC
La Société et Medac, société allemande, ont conclu un contrat d’approvisionnement en L-asparaginase
recombinante destinée à la fabrication d’eryaspase/GRASPA® qui court jusqu’au 11 décembre 2028.
Ce contrat couvre d’éventuelles nouvelles formulations d’asparaginase que Medac pourrait développer et
que la Société pourrait potentiellement utiliser en particulier l’asparaginase recombinante que Medac a
développée. Ce contrat sera exclusif à partir de la date de l’autorisation commerciale de eryaspase/
GRASPA® pour une durée de 5 ans. À l'expiration de la période d'exclusivité, Medac sera autorisé à
résilier le contrat moyennant un préavis de 5 ans si son fournisseur d'asparaginase recombinante cesse
d'approvisionner Medac. Un avenant signé en juillet 2016 a privé d'effet les clauses du contrat stipulant
que la Société aurait pu être contrainte de s'abstenir de toute forme de promotion de l'eryaspase si ce
produit était fabriqué à partir d'une nouvelle formulation d'asparaginase homologuée et commercialisée
avant l'eryaspase en tant que traitement de première intention. La Société utilise exclusivement cette
nouvelle formulation recombinante d'asparaginase dans l'eryaspase pour de nouvelles indications, y
compris dans ses essais cliniques en cours sur le cancer du pancréas, et elle n'a pas l'intention d'utiliser la
forme native d'asparaginase pour l'eryaspase.
Chapitre 1. Présentation du Groupe
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 28|
1.9.2.6  ERYTECH / CATALENT
La Société a conclu en avril 2022 un contrat d'approvisionnement commercial provisoire avec Catalent
aux termes duquel Catalent fabriquera et fournira à la Société le principal produit candidat, eryaspase
pour un approvisionnement clinique et commercial aux États-Unis.
1.9.3CONTRAT DE LICENCE ET COLLABORATION
La Société a conclu, le 24 juin 2019, un accord de collaboration avec SQZ Biotechnologies (SQZ),
société de thérapie cellulaire développant des traitements innovants dans de multiples domaines
thérapeutiques, pour mettre au point de nouveaux agents de modulation immunitaire à partir des GR.
Selon les termes de l'accord, la Société accorde à SQZ une licence mondiale exclusive sur certains de ses
droits de propriété intellectuelle liés à la technologie d’encapsulation, pour le développement, la
fabrication, la commercialisation et l’exploitation de thérapies immunomodulatrices spécifiques aux
antigènes et utilisant des approches basées sur les GR, à l’exclusion de produits contenant des GR ayant
un mécanisme primaire autre que le déclenchement d’une réponse immunitaire spécifique à un antigène
ou dont le but premier est de provoquer une tolérance immunitaire à certains enzymes qui modulent des
métabolites spécifiques. SQZ est exclusivement responsable du développement et de la commercialisation
future des produits sous licence et est tenu de mettre en œuvre des efforts commercialement raisonnables
pour développer et commercialiser au moins un produit sous licence dans le monde.
En contrepartie de la conclusion de l’accord de collaboration, SQZ a procédé à un paiement initial de 1
million de dollars. En outre, la Société pourrait recevoir des paiements d’étapes de 6 millions de dollars
liés à la réalisation d’étapes de développement et règlementaires et de 50 millions de dollars liés à la
réalisation d’étapes commerciales prédéfinies. Par ailleurs, la Société pourrait percevoir des redevances
progressives basées sur un pourcentage à un chiffre du chiffre d’affaires annuel, et sous certaines
réductions prédéfinies, des redevances progressives basées sur un pourcentage à un ou deux chiffres sur
certains revenus de sous licences reçus par SQZ. Les redevances sont payables par SQZ sur un produit
sous licence, indication par indication, pays par pays, jusqu’à l’expiration de la dernière revendication
valable du produit sous licence dans ledit pays.
Pendant toute la durée de l’accord de collaboration, il est interdit à la Société, seule ou avec des parties
tierces de faire de la recherche, du développement, de la fabrication, de la commercialisation ou de
manière générale de procéder à l’exploitation de produits dont le but principal est de susciter une
tolérance immunitaire à une enzyme thérapeutique et dans lequel les globules rouges contiennent une
partie ou un dérivé de l’enzyme thérapeutique suffisant pour susciter une tolérance immunitaire.
L’accord de collaboration expire à la date d’extinction de toutes les obligations de paiement de redevance.
Chaque partie peut résilier l’accord de collaboration de manière anticipée en cas de violation substantielle
par l’autre partie non remédié de l’accord ou en cas d’insolvabilité de l’autre partie. La Société peut
résilier l’accord de collaboration dans le cas où SQZ entame une procédure contestant la validité ou le
caractère exécutoire des brevets sous licence. En outre, SQZ peut résilier l’accord de collaboration sans
motif valable, pays par pays ou dans son intégralité, par notification écrite.
1.10BREVETS, MARQUES ET AUTRES DROITS DE PROPRIÉTÉ
INTELLECTUELLE
1.10.1BREVETS
Chapitre 1. Présentation du Groupe
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 29|
Notre portefeuille de brevets comprend les dépôts de brevets en cours ainsi que les brevets enregistrés
définitivement aux États-Unis et dans les pays étrangers et se compose de seize familles de brevets
détenus en nom propre.
TECHNOLOGIE
NOMBRE
DE
FAMILLE
DE
BREVETS
ANNEE
D’EXPIRATION
POUR CHAQUE
FAMILLE DE
BREVETS *
PAYS DANS LESQUELS LES
BREVETS ONT ETE ENREGISTRES
(OU AUTORISES/ACCEPTES)
Plateforme d’encapsulation
dans les globules rouges
(procédé de fabrication)
2
2024 - 2030
2033 - 2034
Japon, Europe, Australie, Chine, Etats-Unis,
Corée du Sud, Inde, Canada, Chili, Russie,
Hong Kong, Mexique, CCG, Israël
Eryaspase/GRASPA®
3
2027 - 2029
2032 - 2033
2028 - 2029
Europe, États-Unis, Australie, Singapour,
Israël, Japon, Corée du Sud, Chine, Inde,
Émirats Arabes Unis, CCG, Russie, Canada,
Hong Kong
Autres maladies onco-
métaboliques
4
2026
2034 - 2035
2035 - 2036
2038
Europe, Japon, Chine, Canada, Corée du
Sud, Australie, Etats-Unis, Hong Kong,
Israël, Mexique,  Russie, Singapour, CCG,
Jordanie
Maladies rares du
métabolisme
3
2028
2033 - 2034
2037 - 2038
Europe, Israël, États-Unis
Immunologie
2
2030
2027 - 2028
Australie, Singapour, France, Chine, Israël,
Corée du Sud, Europe, États-Unis, Japon,
Canada, Hong Kong
Petite molécule
1
2028 - 2029
Europe, Israël, Chine, Australie, Singapour,
Corée du Sud, Canada, Hong Kong
Vésicules dérivées de globules
rouges (ERYCEV™)
1
2041
Demande PCT en cours
* Ces années d’expiration ne prennent pas en compte les protections additionnelles qui pourraient être obtenues pour certains
brevets aux États-Unis, en Europe, au Japon et dans d’autres pays. Les dates d’expiration pour les brevets américains qui n’ont
pas encore été enregistrés pourraient être modifiées par le biais du patent term adjustment (PTA) et/ou du patent term extension
(PTE).
Sur les 16 familles composant le portefeuille de brevets de la Société, 14 sont, d’ores et déjà, protégées
par au moins un brevet délivré.
A la date du Document d'Enregistrement Universel, la Société détient mondialement 16 familles de
brevets avec plus de 310 brevets octroyés.
La durée d’un brevet est de 20 ans à partir de sa date de dépôt. Toutefois, dans le domaine
pharmaceutique, des certificats complémentaires de protection peuvent être accordés dans les principaux
pays industrialisés tel qu’aux États-Unis, allongeant généralement la protection pour une durée, non-
renouvelable, de cinq ans maximum. Lorsque et si les autorités de santé approuvent un produit candidat,
la Société déposera des demandes d’extension de la durée des brevets relatifs si la Société considère que
de telles extensions pourraient lui donner une meilleure protection de son exclusivité si la période de
protection était étendue.
Chapitre 1. Présentation du Groupe
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 30|
1.10.2 MARQUES
En sus des brevets, la Société a déposé un certain nombre de nom de marque dans plusieurs pays sous
formes nominatives et/ou figuratives, notamment pour ses produits candidats. Aucune des marques de la
Société n’a fait l’objet d’une licence à un tiers.
1.10.3 BREVETS SOUS LICENCE AUPRÈS DE L’UNIVERSITÉ RADBOUD
En 2018, la Société a conclu un contrat de licence exclusive avec l’Université Radboud (Pays-Bas), aux
termes duquel l’Université Radboud a donné une licence exclusive à la Société portant entre autres sur
une demande PCT déposée le 6 décembre 2018, concernant une combinaison synergétique d’agents de
déplétion d’acides aminés (AADA), et des agents sensibilisants en déplétion d’acides aminés. La Société
a l’intention d’utiliser les droits ainsi licenciés pour développer des produits candidats, seule ou via des
collaborations avec des partenaires externes, comprenant des produits candidats qui contiennent eryaspase
en tant qu’AADA. Les termes de la licence permettent également à la Société de licencier ses droits à des
partenaires externes et ainsi générer des revenus.
1.11CONCURRENCE
L’industrie pharmaceutique et de la biotechnologie est hautement compétitive et peut être amenée à
évoluer rapidement et de façon significative en fonction des avancées technologiques et au fur et à mesure
que les chercheurs développent leurs connaissances sur les maladies et développent de nouvelles
technologies et de nouveaux traitements.
Les facteurs de concurrence les plus importants dans l’industrie pharmaceutique incluent l’efficacité et la
sécurité du produit ; la qualité et l’ampleur de l’organisation des technologies détenues ; la compétence et
l’organisation des employés ainsi que la possibilité de recruter et fidéliser des salariés clefs ; le calendrier
des autorisations réglementaires ; les taux de remboursements des organismes sociaux et le prix moyen de
vente du produit ; la disponibilité des matières premières et des capacités de production ; les coûts de
production ; les droits de propriétés intellectuelles, les brevets et leur protection et les capacités de vente
et de commercialisation.
La Société ne peut pas garantir que ses produits développés avec succès seront cliniquement plus
intéressants ou scientifiquement préférables aux produits développés et mis sur le marché par ses
concurrents.
Les concurrents de la Société pourraient aussi obtenir les autorisations réglementaires auprès de l’EMA,
de la FDA ou de tout autre instance réglementaire pour la mise sur le marché de leurs produits candidats
plus rapidement que la Société. Cela pourrait entrainer un désavantage compétitif significatif ou empêcher
la Société d’obtenir une exclusivité sur le marché.
L’acceptation par le marché des produits candidats de la Société dépendra d’un certain nombre de
facteurs, en ce compris :
les potentiels avantages sur les thérapies ou tests existant(e)s ou alternatifs (-ves) ;
le profil de sécurité réel ou ressenti pour les produits de classe similaire ;
l’efficacité des capacités de vente, commercialisation et de distribution de la Société ; et
l’étendue des autorisations données par la FDA, l’EMA ou tout autre autorité réglementaire.
Chapitre 1. Présentation du Groupe
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 31|
Bien que la Société estime que ses produits candidats possèdent des caractéristiques attrayantes, la
Société ne peut pas assurer que ses produits candidats seront acceptés par les autorités réglementaires ou
par le marché, ou que la Société sera capable de concurrencer efficacement sur le marché des
médicaments biopharmaceutiques. Si le produit candidat de la Société n’est pas approuvé par les autorités
de santé et accepté dans les marchés pour lesquels il est destiné, la Société pourrait ne pas générer de
revenus suffisants et rentables.
Chez les patients LAL qui développent une hypersensibilité à la PEG-asparaginase, d’autres formes
d’asparaginase sont des concurrents majeurs pour eryaspase. Ces produits inclus majoritairement les
formes libres d’asparaginase issues d’Erwinia Chrysanthemi que sont Rylaze® et Erwinase®/erwinaze®
commercialisées par Jazz Pharmaceuticals et Clinigen respectivement. D’autres candidats produits basés
sur l’utilisation de l’asparaginase ont par ailleurs été identifiés, il s’agit de produits en phase préclinique,
JZP341 de Jazz Pharmaceuticals et, XoncaneTM, un biosimilaire de la société Xbrane. Il n’est donc pas
exclu de voir émerger d’autres produits concurrents à eryaspase dans le traitement des patients LAL et
plus précisément dans la sous-population de patients hypersensibles à la PEG-asparaginase.
Dans le cancer du pancréas, eryaspase se positionnera en tant que complément à un protocole standard par
chimiothérapie. Dans l’adénocarcinome du pancréas, les protocoles de chimiothérapie basés sur la
gemcitabine (par exemple gemcitabine et nab-paclitaxel, Abraxane® de BMS) et sur la fluoropyrimidine
(par exemple FOLFIRINOX, composé de fluorouracile, leucovorine, irinotécan et oxaliplatine) sont des
traitements standards pour le traitement des patients en première ligne atteints d’affections métastatiques.
Les résultats de l’étude clinique de phase III, TRYbeCA-1, obtenus en octobre 2021 n’ont pas permis de
répondre au premier critère clinique de survie globale, chez des patients atteints d’un cancer du pancréas
métastatique et en seconde ligne de traitement. Néanmoins, un signal clinique positif est obtenu dans la
sous-population de patients traités avec eryaspase en combinaison avec la chimiothérapie à base de
fluoropyrimidine et irinotécan (produit Onivyde® commercialisé par Ipsen/Servier en combinaison avec le
flurouracil et leucovorin). L'étude de phase I, rESPECT, en cours et sponsorisée par un investigateur
américain évalue eryaspase avec une chimiothérapie modifiée FOLFIRINOX (incluant fluoropyrimidine
et irinotécan) comme traitement de première ligne chez des patients atteints d’un cancer du pancréas
métastatique et avancé.
La Société pourrait envisager eryaspase en combinaison avec des chimiothérapies à base de
fluoropyrimidine et irinotécan. Eryaspase peut être considéré comme un concurrent ou produit de
combinaison thérapeutique avec les chimiothérapies de référence. Eryaspase pourrait également être en
concurrence avec des produits en développement clinique en combinaison avec la chimiothérapie dans le
cancer du pancréas métastatique ayant progressé après une première ligne de traitement. Ces produits
thérapeutiques incluent notamment, le glufosfamide (Eleison Pharmaceuticals), l’EndoTAG-1 (SynCore
Biotechnology), le SM-88 (Tyme Technologies), le BL-8040 (BioLineRx), Nan Cancer Vaccine
(ImmunityBio) et XB2001 (Xbiotech). Les médicaments en cours d’évaluation clinique en combinaison
avec les chimiothérapies standards dans le traitement de première ligne du cancer métastatique sont
également des produits concurrents à eryaspase. Il s’agit notamment de NIS793 (Novartis), quemliclustat
(Arcus Biosciences), zolbetuximab (Astella), pamrevlumab (FibroGen) et un traitement par champ
électrique (Novocure).
Dans le CSTN, la Société entend utiliser eryaspase en combinaison avec plusieurs traitements différents
de chimiothérapie pour traiter le CSTN métastatique. Eryaspase pourrait potentiellement être concurrencé
par les petites molécules inhibitrices de la poly(ADP-ribose) polymérase (PARP), comprenant notamment
Lynparza® (AstraZeneca/Merck) et Talzenna® (Pfizer) (approuvées en 2018 par la FDA pour le traitement
du cancer du sein métastatique avec mutation du gène BRCA) ; les immunothérapies anti-PD-1/PD-L1
Chapitre 1. Présentation du Groupe
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 32|
comprenant notamment Tecentriq® (Roche) (approuvée par l’EMA en 2019) et Keytruda® (Merck)
(approuvées par la FDA et l’AEM en 2020 et 2021, respectivement) ; des anticorps thérapeutiques anti-
Trop-2 incluant Trodelvy® de Gilead Sciences (approuvé par la FDA et l’EMA en 2020 et 2021
respectivement), et d’autres molécules en cours de développement telles que notamment ipatasertib
(Roche), capivasertib (AstraZeneca), ladiaratuzumab vedotin (Seattle Genetics) et trilaciclib (G1
Therapeutics).
Plusieurs des sociétés concurrentes de la Société à ce jour ou dans le futur disposent de ressources
financières supérieures et d’une meilleure expertise en matière de recherche et développement, de
production, de tests pré-cliniques, de conduites d’essais cliniques, d’obtentions d’autorisation après des
autorités de santé et de médicaments ayant une autorisation de mise sur le marché. Les fusions et
acquisitions fréquentes dans le milieu biopharmaceutique pourraient accroître les ressources et les
concentrer sur un nombre encore inférieur de concurrents. Les plus petites sociétés et start-up pourraient
aussi se révéler être des concurrents importants, particulièrement à travers la conclusion d’accord de
collaboration avec des sociétés plus grandes. Ces acteurs sont également en concurrence avec la Société
lorsqu’ils recrutent et détiennent du personnel scientifique qualifié ou des dirigeants, lorsqu’ils ouvrent
des centres pour leurs essais cliniques et recrutent des patients, ou bien encore lorsqu’ils acquièrent des
technologies complémentaires ou nécessaires aux programmes de la Société.
1.12 INVESTISSEMENTS
1.12.1PRINCIPAUX INVESTISSEMENTS RÉALISÉS
Toutes les dépenses de recherche et développement sont comptabilisées en charges jusqu’à l’obtention
des autorisations de mises sur le marché. Les investissements réalisés au cours des exercices présentés
sont les suivants :
(en K€)
31/12/2019
31/12/2020
31/12/2021
Immobilisations incorporelles*
16
2
Immobilisations corporelles*
12 063
446
215
dont immobilisations en cours
630
78
108
dont installations techniques, matériel et outillage
1 557
301
27
dont installations générales et aménagements divers
9 489
30
59
dont matériel de bureau et informatique
387
37
21
* ces montants correspondent aux acquisitions brutes
Les principaux investissements au cours de l'exercices 2019 correspondaient à :
la poursuite de la construction d’un nouveau site de production aux États-Unis (Princeton, New
Jersey) pour 10,6 millions d’euros en 2019.
la poursuite de l'’augmentation des capacités de production en France (Lyon) pour 0,7 millions
d’euros en 2019.
La production de lots cliniques conformes aux BPF (bonnes pratiques de fabrication) a débuté dans ces
nouveaux sites de production en 2019.
Aucun investissement significatif n'a été réalisé en 2020 ni en 2021.
Chapitre 1. Présentation du Groupe
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 33|
1.12.2 PRINCIPAUX INVESTISSEMENTS EN COURS DE RÉALISATION
Aucun investissement significatif n’a été réalisé depuis le 1er janvier 2022.
1.12.3 PRINCIPAUX INVESTISSEMENTS ENVISAGES
A la date du Document d’Enregistrement Universel, les organes de direction de la Société n’ont pas pris
d’engagements fermes afin de réaliser des investissements significatifs pour les années à venir.
1.13 DONNÉES DE PERFORMANCE EXTRA-FINANCIÈRE
Conformément à l’article L. 22-10-36 du Code de commerce, la Société n’est pas tenue d’insérer dans son
rapport de gestion une déclaration de performance extra-financière dans la mesure où elle ne dépasse pas
les seuils fixés par décret. La Société souhaite présenter des informations sur ces données lorsqu’elles
sont pertinentes et a ainsi décidé d’en présenter les plus significatives. Ces données n’ont pas été
soumises à la certification d’un Organisme Tiers Indépendant puisque ces données sont mises à
disposition volontairement par la Société.
1.13.1. INFORMATIONS SOCIALES
1.13.1.1.PERSONNEL
Au 31 décembre 2021, l’effectif comprend tous les collaborateurs, à l’exception des stagiaires et
apprentis.
Les collaborateurs d’Erytech SA sont localisés en Europe :
Au sein du Bioparc, au cœur du pôle de santé Rockefeller dans le 8ème arrondissement de Lyon ;
Et au Royaume-Uni (un salarié).
Les collaborateurs d’Erytech Inc. sont localisés aux États-Unis :
A Cambridge dans le Massachussetts, au cœur du cluster des sociétés de biotechnologie ;
A Princeton dans le New Jersey (site de production), étant précisé qu'à la suite de la cession du
site de production à Princeton en avril 2022, Catalent a proposé de reprendre le personnel actuel
du site, environ 40 personnes ; et
En Caroline du Nord, en Floride, en Californie et dans le Maryland (sept salariés).
Les rémunérations et leur évolution
En plus d’un salaire fixe, la Société applique un système de prime variable sur objectifs pour chaque
collaborateur, conformément à la politique de rémunération variable au sein de la Société. Cette prime a
deux composantes : individuelle et collective ; son montant est fonction de l’atteinte des objectifs fixés
(individuels, d'équipe, de projet, société).
La Société a mis en place un plan d’intéressement au capital, qui depuis 2016 concerne l’ensemble de ses
salariés en CDI, sous la forme de stock-options ou d’actions gratuites de performance.
En France, les salariés bénéficient également d’un Accord d’Intéressement et de l’accès à un Plan
d’Épargne Entreprise (PEE) et à un Plan d’Épargne pour la Retraite Collectif (PERCO), avec la
possibilité de percevoir un abondement de l’entreprise en cas de versements sur l’un et/ou l’autre de ces
plans.
Chapitre 1. Présentation du Groupe
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 34|
Les collaborateurs ont un haut niveau de
qualification: 24 salariés sont titulaires d’un
Doctorat en sciences, médecine ou pharmacie et
61 salariés sont titulaires d’un diplôme
d’ingénieur ou d’un Master, soit respectivement
13% et 34% du personnel de la société. Les
cadres représentent 65 % de l’effectif en 2021.
Au 31 décembre 2021, le groupe ERYTECH
employait 73 hommes et 108 femmes. La
proportion d’hommes a légèrement augmenté par
rapport à 2020. La Société comptait en effet 38%
d’hommes et 62% de femmes en 2020, contre 40%
d'hommes et 60% de femmes en 2021.
Au 31 décembre 2021, 129 salariés sont âgés de
moins de 45 ans et représentent 71 % de
l’effectif. L’âge moyen des collaborateurs passe
de 38 ans en 2020 à 40 ans en 2021.
En 2021, 30 nouveaux salariés ont intégré
l’entreprise sous différents contrats : 24 contrats
à durée indéterminée et 6 contrats à durée
déterminée.
En 2021, la Société a accueilli 7 stagiaires venant
d’écoles ou de l’université. Ils ont perçu une
indemnité au moins égale au minimum légal et ont
bénéficié, comme tout salarié, de tickets-restaurant.
Un stagiaire a été embauché en CDD à l’issue de
son stage. Les périodes de stage sont prises en
compte dans l’ancienneté pour les stagiaires
embauchés à l’issue de leur stage. Les deux contrats
d'apprentissage présent fin 2020 se sont terminés
courant 2021, l’un des deux a été embauché en
CDD. Deux nouveaux contrats d’apprentissage ont
été signés en 2021.
Chapitre 1. Présentation du Groupe
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 35|
1.13.1.2. ORGANISATION DU TRAVAIL
La Société respecte la loi en vigueur et l’horaire hebdomadaire de référence est de 35 heures pour le site
français en 2021.
Un accord relatif à l’Aménagement du temps de travail a été signé le 25 janvier 2018 et modifié par
avenant le 20 mars 2020. Il fixe les modalités d’organisation du travail pour les collaborateurs, selon leur
statut :
cadre : forfait jour ;
non cadre : horaire moyen de 36 heures 30 minutes suivant des horaires collectifs, postés ou
variables en fonction du département auquel ils appartiennent ; et
cet aménagement du temps de travail se traduit également par l’octroi de jours RTT au nombre
minimum de 10 par an pour une personne à temps plein ayant été présente toute l’année.
Il est à souligner que ces modalités s’appliquent prorata temporis aux salariés à temps partiel.
Les salariés à temps partiel (8,3% de l'effectif en 2021 contre 8,7 % de l’effectif en 2020) le sont à leur
demande, dans le cadre d’un congé parental le plus souvent, mais pas seulement. En effet, afin de trouver
une juste articulation entre l’activité professionnelle et la vie personnelle des femmes et des hommes, la
Société étudie chaque demande visant à adapter l’organisation du travail du collaborateur, de façon
temporaire ou permanente.
1.13.1.3.RELATIONS SOCIALES
Suite à la démission de leur mandat de deux membres titulaires du collège Cadres et Ingénieurs
conduisant à la non représentation dudit Collège au sein du Comité Social et Économique (CSE), des
élections partielles ont eu lieu en septembre 2020. Le CSE est désormais composé de 7 titulaires (4 pour
le collège cadres, 2 pour le collège Techniciens/Agents de maitrise et 1 pour le collège Employés) et de 4
suppléants (2 pour le collège cadres, 2 pour le collège Techniciens/Agents de maitrise). Les réunions avec
le CSE se tiennent régulièrement, selon les modalités légales. En 2021, se sont ajoutées aux réunions
ordinaires plusieurs réunions extraordinaires pour tenir compte de l'évolution de la situation sanitaire et
favoriser le dialogue social.
Les accords signés ou engagements dans la société sont les suivants :
Intéressement : l'accord précédent ayant pris fin au 31 décembre 2019, un nouvel accord
d’intéressement du personnel à l’entreprise a été signé le 23 juin 2020 (avec effet rétroactif au 1er
janvier 2020) pour une durée de 3 ans. Un avenant à cet accord a été signé le 29 juin 2021 afin de
mettre à jour l’accord de 2020 quant à la définition des objectifs de performance de l’entreprise
pour l’année 2021. Il est prévu de conclure un avenant d’abondements sur des plans d’épargne
salariale PEE et PERCO.
Aménagement du temps de travail : l'accord a été signé le 25 janvier 2018 et un avenant signé le
20 mars 2020 a permis sa mise à jour suite aux deux commissions de suivi qui ont eu lieu en 2018
et 2019.
Astreintes pharmaceutiques : un accord relatif à la mise en place d'astreintes pharmaceutiques au
sein de l'établissement pharmaceutique a été signé le 27 mars 2020 et est entré en vigueur le 1er
avril 2020.
Astreintes Techniques : un accord relatif à la mise en place d'astreintes techniques au sein de
l'établissement pharmaceutique a été signé le 12 octobre 2020 et est entré en vigueur le 19 octobre
2020.
Une charte « home office » (exercice occasionnel d’activités professionnelles à domicile) a été
mise en place et prévoit la possibilité pour les salariés admissibles de travailler jusqu’à cinq jours
Chapitre 1. Présentation du Groupe
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 36|
par mois depuis leur domicile, sur la base du volontariat. Suite au premier confinement lié à la
crise sanitaire, une phase pilote a été initiée en juillet 2020 afin de porter à 10 jours par mois le
nombre de jours de « home office » et étendre cette possibilité aux salariés en période d'essai.
Le travail des week-ends / jours fériés : Les collaborateurs des départements Affaires
Pharmaceutiques - Conformité, Contrôle Qualité et Production peuvent être mobilisés pour
intervenir les week-ends et/ou jours fériés. L’accord sur l’Aménagement du Temps de Travail
signé en janvier 2018 et son avenant du 20 mars 2020 précisent les conditions dans lesquelles ce
travail est possible et son indemnisation.
Prime Zone d'Atmosphère Contrôlée (ZAC) : il s'agit d'un engagement unilatéral de l'employeur
visant à reconnaitre la contrainte vécue par le (la) salarié(e) durant la période de travail en ZAC
en octroyant une prime selon des conditions fixées.
Rémunération jours «enfants malades» : il s'agit d'un Engagement unilatéral de l’employeur, qui
décide de rémunérer les jours «enfants malades» selon les conditions fixées.
1.13.1.4.SANTÉ ET SÉCURITÉ
En matière d’Hygiène et de Sécurité, la Société se conforme aux exigences légales et conventionnelles.
Un référent sécurité issu du pôle de production afin d’être au plus près des équipes et du terrain est
nommé depuis 2017. En 2018, un Responsable Moyens Généraux et HSE a été recruté pour poursuivre la
professionnalisation de cette expertise.
Par ailleurs, l’exercice des activités de la Société est réalisé dans un contexte particulièrement strict en
termes d’agréments et d’habilitations et la sécurité du personnel est un élément fondamental pour le
développement durable de l’entreprise.
Aussi, la Société a déployé, dès l’origine, une politique de management par la qualité. Dans ce contexte,
la société dispose d’une procédure générale d’Hygiène et de Sécurité régissant les pratiques du personnel
vis-à-vis des deux risques suivants : biologique et chimique.
L’asparaginase, l’enzyme encapsulée dans les globules rouges pour l’élaboration de son produit
eryaspase, est classé dans la catégorie des agents chimiques CMR (présentant un risque Cancérogène,
Mutagène Reprotoxique) lorsqu’il est manipulé à l’air libre. Bien que les manipulations dont elle fait
l’objet ne présentent pas de risque (faibles quantités manipulées notamment), la Société a mis en place
des mesures afin de prévenir tout risque pour ses salariés.
Deux accidents du travail et trois accidents de trajet se sont produits en 2021 (3 accidents de travail et un
de trajet en 2020), entrainant 70 jours d’arrêt de travail. Aucune maladie professionnelle n’a été recensée
en 2021.
Dès le début de la crise sanitaire liée au COVID-19, une équipe Task Force composée de représentants
des différentes fonctions basés en France comme aux USA a été mise en place. Cette équipe a coordonné
les différentes mesures prises au sein de la société avec pour objectifs de protéger la santé et la sécurité de
tous les salariés et de répondre aux exigences sanitaires imposées dans chaque pays ou régions tout en
maintenant la continuité des activités.
1.13.1.5.DÉVELOPPEMENT DES COMPÉTENCES
La Société poursuit sa politique de développement des compétences dans une perspective
d’investissement à long terme, sur la base d’actions visant à renforcer les compétences collectives et
individuelles.
Chapitre 1. Présentation du Groupe
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 37|
La Société a d’ailleurs défini pour 2022 les orientations suivantes en matière de formation
professionnelle :
Maîtriser les évolutions technologiques et la réglementation spécifique liée à notre secteur
d’activité, nos équipements et aux projets conduits;
Accompagner les changements liés à l’internationalisation et au stade de développement de la
Société (management d'équipe notamment).
Ces orientations ont été établies en fonction des perspectives économiques, de l'évolution de l'emploi, de
l’internationalisation des projets et équipes, des investissements et des technologies dans l'entreprise.
Malgré la situation sanitaire en 2021, la plupart des actions prévues ont pu être réalisées, soit en
présentiel, soit en distanciel.
1.13.1.6.ÉGALITÉ DE TRAITEMENT
1.13.1.6.1 MESURES PRISES EN FAVEUR DE L’ÉGALITÉ HOMMES/FEMMES
En 2021, la Société a décidé de poursuivre les mesures entreprises au cours des années précédentes afin
de consolider, à compétence et qualification égales, l’égalité Hommes/Femmes. Cela se traduit plus
particulièrement par la volonté de privilégier l’embauche de femmes au niveau « Directeur » et
l’embauche d’hommes aux autres niveaux. Sur 30 personnes embauchées en 2021, 50 % étaient des
femmes.
Au 31 décembre 2021, conformément aux dispositions transitoires de la loi n° 2011-103 du 27 janvier
2011 relative à la représentation équilibrée des femmes et des hommes au sein des conseils
d'administration et de surveillance et à l'égalité professionnelle, la proportion de femmes membres du
Conseil d’Administration était de 37,5 % (3 femmes et 5 hommes) comme en 2020.
Conformément à la Loi pour la Liberté de choisir son avenir professionnel, la Société a publié son Index
Égalité Femmes-Hommes pour la période de référence 2021 pour la France. Il est de 84 points sur 100.
De plus, en France, un plan d'action égalité Femmes/Hommes est en vigueur au sein de la Société depuis
avril 2021.
1.13.1.6.2MESURES PRISES EN FAVEUR DE L’EMPLOI, DE L’INSERTION DE PERSONNEL HANDICAPÉ ET DE
LA LUTTE CONTRE LES DISCRIMINATIONS
Les procédures de recrutement de la Société :
prévoient l’intégration possible des personnes handicapées,
rappellent les exigences réglementaires en termes de non-discrimination à l’embauche.
En 2021, la Société a publié ses offres d’emploi en mentionnant systématiquement l’ouverture aux
personnes porteuses de handicap.
Chapitre 1. Présentation du Groupe
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 38|
1.13.1.7.PROMOTION ET RESPECT DES STIPULATIONS DES CONVENTIONS
FONDAMENTALES DE L’ORGANISATION INTERNATIONALE DU TRAVAIL
RELATIVES AU RESPECT DE LA LIBERTÉ D’ASSOCIATION ET DU DROIT DE
NÉGOCIATION COLLECTIVE, A L’ÉLIMINATION DES DISCRIMINATIONS EN
MATIÈRE D’EMPLOI ET DE PROFESSION, A L’ÉLIMINATION DU TRAVAIL
FORCE OU OBLIGATOIRE, A L’ABOLITION EFFECTIVE DU TRAVAIL DES
ENFANTS
Les salariés du groupe exercent leur activité en France et aux États-Unis (Massachusetts et New Jersey
principalement).
La Société se conforme aux réglementations en vigueur dans ces pays, notamment en matière de :
Liberté d’association : Le règlement intérieur de la Société permet à ses salariés de participer à
des activités associatives. En effet, aucune interdiction ou sanction n’est prise en cas d’adhésion
de ses salariés à des associations.
Négociation collective : les représentants du personnel peuvent négocier et conclure un ou des
accords collectifs dans les conditions fixées par le code du travail lorsque l’objet du dit accord
n’était prévu par la Convention Collective applicable à la Société et/ou est soumis à la
négociation collective conformément au droit du travail.
Élimination du travail forcé ou obligatoire, et d’abolition effective du travail des enfants : la
Société n’a pas d’activités dans un pays où de telles pratiques subsisteraient.
Élimination des discriminations en matière d’emploi et de profession : la Société promeut le
principe d'égalité professionnelle en veillant à ce qu'il n'y ait aucune discrimination en terme de
recrutement, rémunération, formation et développement des compétences et évolution
professionnelle.
Liberté d'expression : ce droit d'expression est reconnu à tous les salariés, quels que soient le
contrat qui les lient à l'entreprise, leur qualification, leur ancienneté et leur place dans la
hiérarchie professionnelle.
1.13.2.INFORMATIONS ENVIRONNEMENTALES
Les activités mises en œuvre comportent une production industrielle à façon. Ces activités n’engendrent
donc ni utilisation massive de matières premières, ni consommation critique d’énergie, ni rejet dans
l’environnement ou de gaz à effet de serre, ni d’utilisation des sols. D’autre part, les activités propres de
la Société ne génèrent pas de nuisances sonores particulières pour les riverains. La Société n’a pas
identifié de risques environnementaux majeurs liés à son activité qui pourraient la conduire à provisionner
ces risques. La Société n’a pas identifié à ce jour d’opportunité à s’inscrire dans une démarche de
protection de la biodiversité et d’adaptation aux conséquences du changement climatique. Les actions de
lutte contre le gaspillage alimentaire ne constituent pas un enjeu compte tenu de l’activité de la Société.
1.13.2.1POLITIQUE GÉNÉRALE EN MATIÈRE ENVIRONNEMENTALE
Malgré un impact environnemental jugé faible, la Société et ses salariés s’impliquent
dans des actions de développement durable. La Société applique des pratiques
écologiquement responsables en matière de gestion du papier telles que l’utilisation
d’un système de gestion électronique de documents, le paramétrage de toutes les
imprimantes par défaut en impression recto / verso et l’achat de ramettes de papier de
« qualité écologique » (Ecolabel EU ou PEFC). L’ensemble de ces pratiques constitue
ainsi un cycle vertueux permettant d’éviter au maximum l’abattage des arbres.
Chapitre 1. Présentation du Groupe
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 39|
La Société a aussi mis en place une politique d’achats responsables au niveau de ses consommables de
bureau (achat de fournitures de « qualité écologique » autant que possible) et elle utilise des dispositifs
d’économies d’énergie comme la temporisation des éclairages dans les circulations. L’ensemble des
luminaires installés sont des pavés LED à faible consommation.
La Société incite ses collaborateurs à privilégier les transports en commun et autres modes
doux comme le vélo aux véhicules personnels. En effet, ERYTECH est implanté au cœur
d’un pôle santé de Lyon, bien desservi en transports en commun, ce qui permet de limiter
les déplacements en voiture. Depuis 2016, les salariés venant travailler à vélo bénéficient
d’une indemnité kilométrique.
1.13.2.2ÉCONOMIE CIRCULAIRE
1.13.2.2.1PRÉVENTION ET GESTION DES DÉCHETS
Depuis 2013, la Société fait appel à une société spécialisée pour la destruction et le recyclage de
l’ensemble des documents papier internes et externes non utilisés. La Société fait procéder
systématiquement à l’enlèvement et au traitement de ses déchets dangereux (biologiques et
chimiques) issus des activités de laboratoire et de production, par une société spécialisée, afin d’assurer
une parfaite traçabilité par la filière de traitement utilisée.
Depuis décembre 2015, la Société travaille avec la société Tribü pour recycler ses
déchets : papiers, cartons, bouteilles plastique, gobelets plastique, canettes, capsules
de café, D3E, piles et batteries, ampoules, cartouches d’encre et palettes. En 2021,
Tribü a collecté plus de 1,9 tonnes de déchets à recycler.
1.13.2.2.2 UTILISATION DURABLE DES RESSOURCES
En 2019, la Société a contractualisé la fourniture d’électricité auprès d’un prestataire produisant une
énergie 100% renouvelable et 100% locale pour un de ses bâtiments.
1.13.3 INFORMATIONS SOCIÉTALES ET ENGAGEMENTS SOCIÉTAUX EN
FAVEUR DU DÉVELOPPEMENT DURABLE
1.13.3.1IMPACT TERRITORIAL, ÉCONOMIQUE ET SOCIAL DE L’ACTIVITÉ DE
L’ENTREPRISE
La volonté de mutualiser le développement de la Société avec celui de sa région d'origine est une
caractéristique majeure du groupe, notamment en sous-traitant à des entités régionales certaines de ses
études précliniques, et en créant des partenariats avec l’École Vétérinaire de Lyon et l’Université Claude
Bernard de Lyon. la Société fait également appel à de nombreux cabinets de conseils de la région
(brevets, finance, …).
La Société est également membre actif de plusieurs organisations professionnelles dans le domaine de la
santé et/ou des biotechnologies au niveau national et régional. La Société a ainsi renouvelé sa
participation à l’Association des Fabricants de l'Industrie Pharmaceutique de la Région Rhône-Alpes
(AFIPRAL) ayant pour objectif d’accroître la performance des entreprises adhérentes en mobilisant un
réseau régional de partage de savoir-faire industriel. D'ailleurs, la Société accueille régulièrement dans ses
locaux des commissions AFIPRAL, dans le respect des conditions sanitaires.
Chapitre 1. Présentation du Groupe
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 40|
La Société est également désireuse de partager son déploiement aux États-Unis. Ainsi, la Société a
participé activement aux événements organisés par Kelly's Heroes, une association de défense des patients
du cancer du pancréas basée dans la région de son ancien site de production localisé à Princeton.
La Société a la volonté de créer des relations étroites avec les organismes de formation ou universités, et
permet à ses collaborateurs de dispenser des cours sur leur temps de travail, du ressort de leur expertise
dans différents domaines.
1.13.3.2RELATIONS AVEC LES PARTIES PRENANTES
1.13.3.2.1PROTECTION DES DONNÉES A CARACTÈRE PERSONNEL
Dans l'Union européenne, le traitement de données à caractère personnel est régi par les dispositions du
règlement général sur la protection des données du 27 avril 2016 (le RGPD).
Le RGPD impose des obligations supplémentaires concernant le traitement des données à caractère
personnel, comme par exemple l'information renforcée des personnes concernées, la mise à jour des
contrats de sous-traitance pour inclure un certain nombre de mentions obligatoires, la tenue d'un registre
listant tous les traitements mis en œuvre, la notification des failles de sécurité aux autorités compétentes
lorsque les failles sont susceptibles d'engendrer un risque pour les droits et libertés des personnes
concernées et aux personnes concernées elles-mêmes lorsque les failles sont susceptibles d'engendrer un
risque élevé pour les droits et les libertés des personnes concernées ou encore, dans certains cas, la
réalisation d'analyses d'impact relatives à la protection des données (AIPD) et la nomination d'un Délégué
à la Protection des Données (DPD ou DPO). En outre, des règles nationales spécifiques peuvent
s'appliquer au traitement de données à des fins de recherche médicale, impliquant potentiellement des
formalités auprès les autorités nationales de protection des données.
A la suite de l'entrée en vigueur du RGPD, la Société a nommé un Délégué à la Protection des Données,
en charge de renforcer sa politique de protection des données personnelles, de définir et de mettre en
œuvre un plan d’actions pour la mise en conformité au sein de l’entreprise.
Le Délégué à la Protection des Données a mené plusieurs actions de sensibilisation auprès des salariés
portant sur les obligations imposées par le RGPD notamment liées à nos essais cliniques. Une AIPD a été
initiée, avec l’aide d’un cabinet d’avocats spécialisé. La Société a aussi initié des propositions de « Data
processing agreements » ou « Contrats de traitement de données personnelles » auprès des prestataires
susceptibles d’avoir accès aux données personnelles des patients et s’est assurée que tous les acteurs
intervenants dans l’essai clinique (investigateurs, centres…) soient contractuellement soumis aux règles
du RGPD. Ces actions ont permis de répondre aux attentes et requêtes relatives au RGPD auprès des
comités d’éthique en charge de valider la documentation des essais cliniques de la Société. Il y a eu aussi
la mise en œuvre d’autres actions, qui visaient la conformité interne de la Société. Tous les nouveaux
arrivants bénéficient d’une sensibilisation à la protection des données personnelles. Les procédures
internes ont été revues afin d’intégrer les exigences du RGPD.
Le non-respect des exigences du RGPD et des lois nationales des États membres de l'Union européenne
relatives à la protection des données peut entraîner l'application d'amendes substantielles, ce qui pourrait
avoir une incidence défavorable sur les activités, les résultats d’exploitation et la situation financière de la
Société.
Enfin, dans certains pays européens, comme en France par exemple, l'hébergement de données de santé
doit être effectué par des prestataires de services d'hébergement spécifiquement certifiés. L'absence ou la
suspension de la certification appropriée de ce fournisseur de service d'hébergement pourrait avoir une
incidence défavorable sur les activités de la Société.
Chapitre 1. Présentation du Groupe
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 41|
1.13.3.2.2RELATIONS AVEC SES ACTIONNAIRES ET INVESTISSEURS
L’ensemble des actionnaires a accès à une information complète, transparente et claire, adaptée aux
besoins de chacun et utile à une appréciation objective de la stratégie de croissance et des résultats du
Groupe. Cette politique de communication financière vise à assurer à l’ensemble des actionnaires une
information en conformité avec les usages de place.
Une très large variété de documents publics dont ceux diffusés au titre de l’information réglementée
(informations périodiques, communiqués de presse etc.) couvre l’activité, la stratégie et l’information
financière de la Société et sont accessibles sur son site Internet sous la rubrique Investisseurs, en français
et en anglais. Une adresse e-mail (investors@erytech.com) est également dédiée aux investisseurs.
En tant que société dont les titres sont cotés sur Euronext en Europe et au Nasdaq aux États-Unis, la
Société participe indirectement à la visibilité des sociétés françaises de biotechnologie et du savoir-faire
régional en France et à l’étranger.
En 2021, la Société a poursuivi ses participations à de nombreuses conférences financières afin de
rencontrer ses actionnaires et des investisseurs institutionnels.
1.13.3.2.3RELATIONS AVEC SES PARTENAIRES
Au moins une fois par an, des comités de pilotage sont organisés entre la Société et ses principaux
partenaires, afin de discuter notamment de la stratégie comme de l’avancement des projets communs.
1.13.3.2.4ACTIONS DE PARTENARIAT OU DE MÉCÉNAT
A travers ses actions de mécénat, la Société soutient des associations et projets dans les domaines de la
santé, et notamment dans la lutte contre le cancer. Leurs points communs : cohérence avec nos valeurs et
notre volonté de fort ancrage territorial.
1.13.3.3SOUS-TRAITANCE ET FOURNISSEURS
La Société favorise des collaborations régulières, dans la mesure du possible, afin de construire des
relations client-fournisseur, ou client-sous-traitant de confiance (voir section 1.9 du Document
d’Enregistrement Universel).
La Société dispose également d’une procédure de sélection et suivi des fournisseurs dans le cadre de ses
relations d’affaires avec des fournisseurs pour certains critiques (essais cliniques, essais non-cliniques,
pharmacovigilance et fournisseurs de l’unité de production). Compte tenu des aspects réglementaires des
activités de l’entreprise, la plupart des prestataires et fournisseurs doivent également obéir aux Bonnes
Pratiques de Laboratoire et/ou de Fabrication et/ou Cliniques.
La Société privilégie lors de la présélection, à prestation égale, les fournisseurs disposant d’une politique
RSE.
1.13.3.4LOYAUTÉ DES PRATIQUES
Outre la réglementation en vigueur applicable, la Société a mis en œuvre différentes politiques pour
renforcer l’approche éthique. Ces politiques comprennent des mesures anti-corruption et de protection des
données à caractère personnel.
Chapitre 1. Présentation du Groupe
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 42|
1.14RÉGLEMENTATIONS GOUVERNEMENTALES
Les autorités gouvernementales des États-Unis, au niveau fédéral, étatique et local, ainsi que les autorités
des autres pays régulent très largement, entre autres choses, la recherche, le développement, les
procédures d’évaluation, la fabrication, le contrôle qualité, l’autorisation, l’étiquetage, le
conditionnement, le stockage, la traçabilité, la promotion, la publicité, la distribution, le suivi et la
notification post-autorisation, la commercialisation et l’exportation/importation des produits
médicamenteux et biologiques, ou des agents biologiques, tels que les produits candidats de la Société. En
règle générale, avant qu’un nouveau médicament ou agent biologique puisse être commercialisé, une
somme considérable de données doit être réunie pour en démontrer la qualité, la sécurité d’emploi et
l’efficacité, ces données devant être présentées selon un format spécifique à chaque autorité réglementaire
et soumises à l’examen et à l’autorisation des autorités réglementaires en question.
1.14.1DÉVELOPPEMENT DES PRODUITS BIOLOGIQUES AUX ÉTATS-UNIS
Aux États-Unis, les agents biologiques sont réglementés par la FDA dans le cadre de la loi fédérale sur les
produits alimentaires, pharmaceutiques et cosmétiques (FDCA, Food, Drug, and Cosmetic Act) et de la
loi sur le service de santé publique (PHSA, Public Health Service Act) et des règlements d’application
correspondants. Les agents biologiques sont également soumis à d’autres législations et réglementations
fédérales, étatiques et locales. Le processus d’obtention des autorisations réglementaires et l’observance
consécutive des législations et réglementations applicables au niveau fédéral, étatique, local et en dehors
des États-Unis nécessite un investissement considérable en termes de temps et de ressources financières.
Le non-respect des exigences en vigueur aux États-Unis à tout moment du processus de développement
ou d’autorisation d’un produit, ou après son autorisation, peut exposer le demandeur à des sanctions
administratives ou judiciaires. Ces sanctions peuvent comprendre notamment le refus de la FDA
d’accorder des autorisations en attente, le retrait d’une autorisation, la suspension de l’évaluation clinique,
des lettres d’information (dites « non titrées ») ou d’avertissement, le rappel de produits ou leur retrait du
marché, la saisie de produits, des injonctions de suspension totale ou partielle de la production ou de la
distribution, des amendes, des refus de contrats avec le gouvernement, la restitution, le remboursement,
une atteinte à la réputation ou des sanctions civiles ou pénales. Toute mesure coercitive de la part des
agences réglementaires ou des autorités judiciaires est susceptible de nuire matériellement à la Société.
Pour pouvoir être légalement commercialisés aux États-Unis, les produits candidats doivent au préalable
être autorisés par la FDA par le biais d’une demande d’enregistrement de produit biologique (BLA,
Biologics License Application). Le processus exigé par la FDA avant commercialisation d’un produit
biologique aux États-Unis comporte généralement les étapes suivantes :
réalisation d’un vaste programme d’évaluations non cliniques, également appelées précliniques,
en laboratoire, d’études précliniques chez l’animal et d’études de formulation conformément aux
réglementations en vigueur, notamment les bonnes pratiques de laboratoire (BPL ou en anglais
GLP, Good Laboratory Practice) de la FDA ;
soumission à la FDA d'une demande d’un nouveau médicament expérimental (IND -
Investigational New Drug), devant entrer en effet avant le début des essais cliniques chez l’être
humain ;
réalisation d’essais cliniques adéquats et correctement contrôlés chez l’être humain,
conformément à l'IND applicable et autres réglementations en rapport avec les essais cliniques,
parfois appelées bonnes pratiques cliniques (BPC ou en anglais GCP, Good Clinical Practice),
afin d’établir la sécurité et l’efficacité du produit candidat dans l’indication proposée ;
Chapitre 1. Présentation du Groupe
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 43|
soumission d’un dossier BLA auprès de la FDA ;
réalisation satisfaisante d’une inspection pré-autorisation par la FDA des unités de fabrication
dans lesquelles se déroule la production du produit afin de contrôler l’application des bonnes
pratiques de fabrication actuelles (BPFa ou en anglais cGMP, current Good Manufacturing
Practice) de la FDA, et de s’assurer que les locaux, les méthodes et les procédures de contrôle
conviennent pour préserver la nature, le dosage, la qualité, la pureté et l'activité du produit ;
réalisation éventuelle par la FDA d’un audit des centres d’études précliniques et/ou cliniques
ayant généré les données fournies à l’appui de la demande BLA ; et
examen et validation du BLA par la FDA avant toute commercialisation ou vente du produit aux
États-Unis.
Les données à fournir à l’appui d’un BLA sont générées dans le cadre de deux phases de développement
distinctes : la phase préclinique et la phase clinique. La phase de développement préclinique est
généralement composée d’évaluations en laboratoire de la chimie du médicament, de sa formulation et de
sa stabilité, ainsi que d’études visant à en évaluer la toxicité chez l’animal, afin d’appuyer la réalisation
consécutive d’évaluations cliniques. Les études précliniques doivent être menées en conformité avec les
réglementations fédérales, y compris les BPL. Dans le cadre du dossier d’IND, le promoteur doit
soumettre à la FDA les résultats des études précliniques, ainsi que les informations relatives à la
fabrication, les données analytiques, les éventuelles données cliniques ou publications disponibles et une
proposition de protocole clinique. Le dossier d’IND vise à obtenir de la part de la FDA l’autorisation
d’administrer un médicament expérimental chez des êtres humains. La soumission d’un IND se concentre
essentiellement sur le plan général d’expérimentation et le(s) protocole(s) des essais cliniques. L’IND
prend effet automatiquement 30 jours après réception par la FDA, sauf si la FDA fait état de
préoccupations ou de questions concernant les essais cliniques proposés et suspend l’évaluation clinique
de l’IND au cours de cette période de 30 jours. Dans ce cas, le promoteur de l’IND et la FDA doivent
résoudre tout problème en suspens avant que les essais cliniques ne débutent. La FDA peut également
imposer la suspension de l’évaluation clinique d’un produit candidat à tout moment avant ou pendant les
essais cliniques en raison de problèmes de sécurité ou de non-conformité. Par conséquent, la Société ne
peut avoir la certitude que la soumission d’un IND aboutira à l’autorisation par la FDA de débuter les
essais cliniques, ni que, une fois ceux-ci débutés, il ne surviendra pas de problèmes pouvant entraîner
l’arrêt provisoire ou définitif des essais.
La phase de développement clinique implique l’administration du produit candidat à des volontaires sains
ou des patients sous la supervision d’investigateurs qualifiés (généralement des médecins qui ne sont ni
employés par le promoteur de l’essai ni sous son contrôle), conformément aux BPC, lesquelles exigent
notamment l’obtention auprès de tous les patients de recherche d’un consentement éclairé pour leur
participation à un essai clinique. Les essais cliniques sont menés selon les termes de protocoles qui
établissent en détail, entre autres choses, les objectifs de l’essai clinique, les procédures d’administration,
les critères de sélection et d’exclusion des patients, et les paramètres à utiliser pour surveiller la sécurité
des patients et évaluer l’efficacité du produit. Chaque protocole, ainsi que tout amendement ultérieur du
protocole, doit être soumis à la FDA dans le cadre du dépôt de l’IND. En outre, chaque étude clinique doit
être examinée et approuvée par un comité d’éthique indépendant (IRB, Institutional Review Board), au
sein ou au service de chaque établissement dans lequel l’essai clinique sera mené. L’IRB est chargé de
protéger le bien-être et les droits des participants aux études cliniques et s’applique par exemple à
déterminer si les risques pour les personnes participant aux études cliniques sont limités au minimum et
sont raisonnables au regard des bénéfices attendus. L’IRB est également chargé d’approuver le formulaire
de consentement éclairé, qui doit impérativement être fourni à chaque sujet d’essai clinique ou à son
représentant légal, et de surveiller l’essai clinique jusqu’à sa conclusion.
Chapitre 1. Présentation du Groupe
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 44|
Des réglementations régissent également la production des rapports d’études cliniques en cours de
réalisation et la publication des résultats finaux de l’étude clinique dans les registres publics. Les
promoteurs d’essais cliniques sur des produits réglementés par la FDA, y compris les agents biologiques,
ont l’obligation d’enregistrer et de divulguer certaines informations sur les essais cliniques, qui sont mises
à la disposition de tous sur le site www.clinicaltrials.gov. Des informations concernant le produit, la
population de patients, la phase d’évaluation, les centres d’étude et les investigateurs, ainsi que d’autres
aspects de l’étude clinique sont alors rendus publiques dans le cadre de cet enregistrement. Les
promoteurs ont également l’obligation de discuter des résultats de leurs essais cliniques après la
conclusion de ces derniers. La divulgation des résultats de ces essais peut être différée jusqu’à ce que le
nouveau produit ou la nouvelle indication à l’étude aient été approuvés.
Les études cliniques sont généralement menées en trois phases consécutives, pouvant se chevaucher,
connues sous le nom d’études cliniques de phase 1, de phase 2 et de phase 3. Les essais cliniques de phase
1 portent généralement sur un petit nombre de volontaires sains qui sont d’abord exposés à une dose
unique, puis à des doses multiples du produit candidat. Ces études cliniques ont pour principal objectif
d’évaluer le métabolisme, l’action pharmacologique, la tolérance des effets indésirables et la sécurité
d’emploi du produit candidat et, dans la mesure du possible, de recueillir des preuves préliminaires de son
efficacité. Les essais cliniques de phase 2 consistent habituellement à mener des études chez les patients
atteints de la maladie afin de déterminer la dose nécessaire pour obtenir les bénéfices souhaités. Dans le
même temps, des données de sécurité et des informations supplémentaires sur la pharmacocinétique et la
pharmacodynamique du produit sont recueillies, en parallèle de l’identification des effets indésirables
éventuels et des risques en termes de sécurité, ainsi que de l’évaluation préliminaire de l’efficacité. Les
études cliniques de phase 3 portent généralement sur des nombres importants de patients, dans de
multiples centres, dans de multiples pays (le nombre pouvant aller de plusieurs centaines à plusieurs
milliers de patients), et sont conçus pour fournir les données nécessaires afin d’établir l’efficacité et la
sécurité d’emploi du produit dans le cadre de l’utilisation prévue et pour définir le rapport bénéfice/risque
global du produit et poser les bases adéquates pour l’autorisation du produit. Dans les essais cliniques de
phase 3, le produit peut être comparé à un placebo et/ou à d’autres traitements (comparateurs actifs). La
durée du traitement est souvent prolongée en vue d’imiter l’utilisation réelle d’un produit dans le cadre de
sa commercialisation. En règle générale, deux études cliniques de phase 3 adéquates et correctement
contrôlées sont requises par la FDA pour la validation d'une demande BLA.
Des études post-AMM, parfois appelées études cliniques de phase 4, peuvent être réalisées après
l’obtention de l’autorisation initiale de mise sur le marché. Ces essais sont utilisés pour recueillir des
données supplémentaires concernant l’expérience du traitement chez les patients dans le cadre de
l’indication thérapeutique prévue. Dans certains cas, la FDA peut poser comme condition pour la
validation du BLA l’engagement du promoteur à mener des essais cliniques supplémentaires afin de
compléter l’évaluation de la sécurité d’emploi et de l’efficacité du produit biologique.
Des rapports d’avancement détaillant les résultats des essais cliniques doivent être soumis au moins
annuellement à la FDA et des rapports de sécurité écrits concernant l’IND doivent être soumis à la FDA
et aux investigateurs afin de signaler les événements indésirables graves et inattendus suspectés ou tout
résultat de tests chez les animaux de laboratoire suggérant l’existence d’un risque significatif pour les
patients humains. Les essais cliniques de phase 1, de phase 2 et de phase 3 peuvent ne pas être menés à
terme avec succès dans les délais définis, voire ne jamais l’être. La FDA, l’IRB ou le promoteur peuvent
décider d’interrompre provisoirement ou définitivement un essai clinique à tout moment pour diverses
raisons, notamment s’il apparaît que les participants de recherche ou les patients sont exposés à un risque
inacceptable pour leur santé. De même, l’IRB peut interrompre provisoirement ou définitivement un essai
clinique dans l’établissement concerné s’il s’avère que l’essai clinique n’est pas mené conformément aux
exigences de l’IRB ou si le médicament a été associé à des effets délétères graves inattendus chez les
Chapitre 1. Présentation du Groupe
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 45|
patients. Par ailleurs, certains essais cliniques sont supervisés par un groupe indépendant d’experts
qualifiés mis en place par le promoteur de l’essai clinique, appelé Comité de surveillance et de suivi des
données (DSMB, Data Safety Monitoring Board). Ce comité est chargé d’accorder ou non, à intervalles
définis, l’autorisation de poursuivre l’essai en s’appuyant sur la consultation de certaines données de
l’essai. La Société peut également être amenée à interrompre provisoirement ou définitivement un essai
clinique en fonction de l’évolution des objectifs commerciaux et/ ou de l’environnement concurrentiel. En
parallèle des essais cliniques, les entreprises mènent habituellement des études supplémentaires chez
l’animal et doivent également rassembler des informations supplémentaires sur les caractéristiques
chimiques et physiques du produit candidat, tout en finalisant le processus de fabrication du produit en
quantités commerciales conformément aux exigences des BPFa (ou cGMP). Le processus de fabrication
doit assurer une production cohérente de lots de qualité du produit candidat et doit, entre autres choses,
comporter des méthodes permettant de tester la nature, le dosage, la qualité et la pureté du produit final.
De plus, un conditionnement approprié doit être sélectionné et testé, et des études de stabilité doivent être
réalisées afin de démontrer que le produit candidat ne fait pas l’objet d’une détérioration inacceptable
pendant sa durée de conservation.
Processus d’examen de la demande BLA par la FDA
Une fois les études terminées, les données des essais sont analysées afin d’évaluer la sécurité et
l’efficacité du produit. Les résultats des études précliniques et des essais cliniques sont ensuite soumis à la
FDA dans le cadre d’un dossier BLA, accompagnés de l’étiquetage proposé pour le produit et des
informations concernant le processus et les unités de fabrication qui seront utilisés pour garantir la qualité
du produit, des résultats des tests analytiques sur la chimie du produit candidat, et d’autres informations
pertinentes. Un dossier BLA est une demande d’autorisation pour la commercialisation d’un produit
biologique dans une ou plusieurs indication(s) définie(s) et doit apporter la preuve de la sécurité, la
pureté, l'activité et l’efficacité du produit sur la base de vastes évaluations précliniques et cliniques. La
demande doit mentionner les résultats négatifs ou ambigus des études précliniques et essais cliniques,
aussi bien que les résultats positifs. Les données peuvent provenir d’essais cliniques dont l’entreprise est
le promoteur et visant à évaluer la sécurité d’emploi et l’efficacité d’un produit, ou d’un certain nombre
d’autres sources, notamment des études lancées à l’initiative des investigateurs. Les données soumises à
l’appui d’une demande d’AMM doivent être suffisantes, en termes de qualité et de quantité, pour établir
la sécurité et l’efficacité du produit expérimental de façon satisfaisante pour la FDA. La demande BLA
doit être validée par la FDA pour qu’un produit biologique puisse ensuite être proposé à la vente aux
États-Unis.
En vertu de la loi sur les frais d’utilisation des médicaments sur ordonnance (PDUFA, Prescription Drug
User Fee Act), dans sa version amendée, chaque BLA doit être accompagnée de l’acquittement d’une taxe
d’utilisation significative, qui est ajustée annuellement. La loi PDUFA impose également une taxe
annuelle sur le produit pour les médicaments à usage humain et une taxe annuelle d’établissement sur les
unités de fabrication des médicaments obtenus sur ordonnance. Des exonérations ou réductions de taxe
sont possibles dans certains cas, notamment une exonération de taxe pour la première demande déposée
par une petite entreprise.
Une fois l’enregistrement du BLA accepté, c’est-à-dire, le cas échéant, soixante jours après la soumission
du dossier, la FDA se fixe pour objectif d’examiner les BLA dans un délai de dix mois après la date
d’enregistrement en cas d’examen standard ou dans un délai de six mois en cas d’examen prioritaire,
c’est-à-dire si la demande porte sur un produit destiné au traitement d’une maladie ou affection grave ou
engageant le pronostic vital et si le produit, dans le cas où il serait autorisé, est susceptible d’apporter une
amélioration significative en termes de sécurité ou d’efficacité. Le processus d’examen est souvent
prolongé de façon significative en raison des demandes d’informations supplémentaires ou de
clarification de la part de la FDA.
Chapitre 1. Présentation du Groupe
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 46|
Une fois que l’enregistrement du BLA a été accepté, la FDA examine le dossier BLA afin de déterminer,
notamment, si le produit candidat proposé est sûr et efficace dans le cadre de l’utilisation prévue et s’il est
fabriqué conformément aux BPFa (ou cGMP) de façon à en garantir et à en préserver la nature, le dosage,
la qualité, la pureté et l'activité. Lorsque le produit candidat est un nouveau médicament ou un
médicament posant des problèmes complexes de sécurité ou d’efficacité, la FDA peut adresser les
demandes à un comité consultatif (habituellement un panel de cliniciens et autres experts) afin qu’il les
examine, les évalue et émette une recommandation quant à savoir si la demande doit être approuvée ou
non et sous quelles conditions. Les recommandations des comités consultatifs n’ont pas de caractère
contraignant pour la FDA, mais la FDA les prend en compte avec attention au moment de prendre ses
décisions. La FDA souhaitera probablement réanalyser les données des essais cliniques, ce qui peut
donner lieu à de longues discussions entre la FDA et la Société au cours du processus d’examen.
L’examen et l’évaluation d’une demande BLA par la FDA est une procédure lourde, qui prend beaucoup
de temps, parfois plus que prévu initialement, et la Société pourrait ne pas obtenir l’autorisation dans les
délais attendus, voire ne pas l’obtenir du tout.
Avant d’approuver une demande BLA, la FDA réalisera une inspection pré-autorisation des unités de
fabrication du nouveau produit afin de déterminer si elles sont conformes aux BPFa (ou cGMP). La FDA
n’autorisera pas le produit tant qu’elle n’aura pas établi que les processus et les unités de fabrication sont
bien conformes aux exigences des BPFa (ou cGMP) et permettent de garantir une production cohérente
du produit selon les spécifications requises. En outre, avant d’approuver un BLA, la FDA peut également
effectuer un audit des données issues des essais cliniques afin de s’assurer qu’elles sont conformes aux
exigences des BPC (ou GCP). Une fois que la FDA a évalué la demande, le processus de fabrication et les
unités de fabrication, elle peut émettre une lettre d’approbation ou une lettre de réponse complète (CRL,
Complete Response Letter). Une lettre d’approbation autorise la commercialisation du produit avec une
fiche d’information thérapeutique spécifique dans des indications spécifiques. Une lettre de réponse
complète indique que le cycle d’examen de la demande est terminé et que la demande n’est pas prête pour
être autorisée. La lettre de réponse complète décrit habituellement toutes les lacunes spécifiques
identifiées par la FDA dans la demande BLA. Cette lettre peut solliciter des données cliniques
supplémentaires et/ou un ou plusieurs essai(s) clinique(s) pivot(s) de phase 3 supplémentaire(s), et/ou
d’autres demandes lourdes et chronophages en lien avec les essais cliniques, les études précliniques ou la
fabrication. Lorsqu’il reçoit une lettre de réponse complète, le demandeur peut soit soumettre à nouveau
la demande BLA, en apportant des réponses concernant toutes les lacunes identifiées dans la lettre, soit
retirer sa demande. Même si ces données et informations sont soumises, la FDA peut finalement décider
que le dossier BLA ne satisfait pas les critères requis pour une autorisation. Les données issues des essais
cliniques ne sont pas toujours concluantes et la FDA peut interpréter les données différemment de la
Société.
Il n’y a aucune garantie que la FDA finisse à terme par autoriser la commercialisation d’un produit aux
États-Unis et il est possible que la Société soit confrontée à des difficultés ou des coûts importants au
cours du processus d’examen. En cas d’AMM d’un produit, l’autorisation peut être significativement
limitée en étant restreinte à certaines populations spécifiques ou à certains niveaux de sévérité des
allergies, et les dosages ou les indications peuvent également faire l’objet d’autres restrictions, ce qui
pourrait amoindrir la valeur commerciale du produit. Par ailleurs, la FDA peut exiger que des contre-
indications, des avertissements ou des précautions spécifiques soient mentionnés dans l’étiquetage du
produit ou poser des conditions pour la validation de la BLA telles que l’application d’autres
modifications dans l’étiquetage proposé, le développement de contrôles et de spécifications adéquats ou
l’engagement à conduire des évaluations ou des essais cliniques post-autorisation et un suivi visant à
surveiller les effets des produits approuvés. Par exemple, la FDA peut demander des évaluations de phase
4 prenant la forme d’essais cliniques conçus pour évaluer plus avant la sécurité d’emploi et l’efficacité du
produit et peut exiger des programmes de tests et de suivi pour surveiller la sécurité d’emploi de produits
Chapitre 1. Présentation du Groupe
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 47|
approuvés qui ont été commercialisés. La FDA peut également poser d’autres conditions pour les
autorisations, notamment exiger la mise en place d’une stratégie d’évaluation et d’atténuation des risques
(REMS, Risk Evaluation and Mitigation Strategy), afin de garantir l’utilisation sûre du produit. Si la FDA
conclut qu’une REMS est nécessaire, le promoteur à l’origine de la BLA doit soumettre une proposition
de REMS. La FDA ne validera pas la demande d’autorisation du nouveau médicament (NDA, New Drug
Application) en l’absence d’une REMS approuvée, si celle-ci a été demandée. Une REMS peut
comprendre des guides de traitement, des plans de communication avec les médecins ou des éléments
visant à garantir une utilisation sûre du produit, tels que des méthodes de restriction de la distribution, des
registres de patients et d’autres outils de minimisation des risques. Toutes ces restrictions appliquées à
l’autorisation ou à la commercialisation du produit peuvent limiter la promotion commerciale, la
distribution, la prescription ou la délivrance des produits. L’autorisation d’un produit peut être retirée
pour cause de non-respect des normes réglementaires ou en cas de survenue de problèmes après la mise
sur le marché initiale.
Autres questions réglementaires U.S.
La production, les ventes, la promotion et d’autres activités consécutives à l’approbation du produit sont
également sujettes aux réglementations édictées par de nombreuses autorités réglementaires, outre la
FDA, notamment, aux États-Unis, les centres de services Medicare et Medicaid (CMS), d’autres divisions
du ministère de la Santé des services sociaux (United States Department of Health and Human Services),
la Drug Enforcement Administration, la Consumer Product Safety Commission, la Federal Trade
Commission, l’Occupational Safety & Health Administration, l’Environmental Protection Agency, ainsi
que les gouvernements d’État et locaux. Aux États-Unis, les ventes, les actions marketing et les
programmes scientifiques ou pédagogiques doivent être conformes aux lois étatiques et fédérales relatives
à la fraude et aux abus, à la confidentialité et à la sécurité des données, ainsi qu’à la transparence, et aux
exigences en matière de tarification et de remboursement en lien avec les programmes de tiers payant
gouvernementaux, entre autres. La manipulation de toute substance contrôlée doit être conforme à l’US
Controlled Substances Act (loi américaine sur les substances contrôlées) et au Controlled Substances
Import and Export Act (loi sur l’importation et l’exportation des substances contrôlées). Les produits
doivent satisfaire aux exigences applicables en matière d’emballage résistant aux enfants, conformément à
l’US Poison Prevention Packaging Act (loi américaine sur les emballages et la prévention des
intoxications). La production, les ventes, la promotion et d’autres activités sont également potentiellement
soumises aux lois fédérales et étatiques en matière de protection des consommateurs et de concurrence
déloyale. La distribution des médicaments est soumise à des exigences et réglementations
supplémentaires, notamment des exigences relatives à la consignation totale des données, l’octroi de
licence, le stockage et la sécurité, visant à en prévenir la vente non autorisée.
Le non-respect des exigences réglementaires expose les entités à de possibles poursuites judiciaires ou
mesures réglementaires. Selon les circonstances, le non-respect des exigences réglementaires en vigueur
peut entraîner des poursuites pénales, des amendes ou d’autres pénalités, des injonctions, le rappel ou la
saisie des produits, la suspension totale ou partielle de la production, le refus ou le retrait de l’AMM des
produits et l’interdiction pour l’entité de conclure des contrats d’approvisionnement, y compris des
marchés publics. Par ailleurs, même si une entité respecte les exigences de la FDA et autres exigences
règlementaires, de nouvelles informations concernant la sécurité ou l’efficacité d’un produit pourraient
pousser cette administration à modifier ou à retirer l’AMM du produit. Des interdictions ou restrictions
concernant les ventes ou le retrait de futurs produits que la Société commercialise pourraient nuire à ses
activités.
Des modifications réglementaires, législatives ou de l’interprétation des réglementations existantes
pourraient avoir des répercussions sur les activités de la Société à l’avenir, en nécessitant, par exemple :
(i) des modifications de ses accords de production et/ou de son exploitation commerciale ; (ii) des ajouts
Chapitre 1. Présentation du Groupe
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 48|
ou des modifications de l’étiquetage de ses produits ; (iii) le rappel ou l’arrêt de ses produits ; (iv) des
exigences de consignation des données et/ou de documentation supplémentaires. Si de telles
modifications devaient être imposées à la Société, elles risqueraient de nuire à ses activités.
Rétablissement de la durée d’un brevet et exclusivité commerciale aux États-Unis
En fonction du calendrier, de la durée et des dispositions particulières de l’AMM accordée aux produits
candidats de la Société par la FDA, certains de ses brevets américains pourraient être éligibles à une
extension limitée de leur durée en vertu du Drug Price Competition and Patent Term Restoration Act (loi
américaine sur la concurrence fondée sur le prix des médicaments et le rétablissement de la durée d’un
brevet) de 1984, loi également baptisée « Hatch-Waxman Amendments ». Elle autorise le rétablissement
de la durée d’un brevet pendant un maximum de cinq ans pour compenser le temps perdu pendant le
développement du produit et le processus d’examen réglementaire de la FDA. Toutefois, le rétablissement
de la durée d’un brevet ne peut excéder la durée restante dudit brevet au-delà de 14 ans à compter de la
date de l’AMM. La période de rétablissement de la durée d’un brevet est généralement équivalente à la
moitié du temps écoulé entre la date de demande d’investigation d’un nouveau médicament (IND) et la
date de soumission d’une demande de licence biologique (BLA), auquel s’ajoute le temps écoulé entre la
date de soumission d’une BLA et son approbation. Seul un brevet applicable à un médicament approuvé
est éligible pour l’extension. Par ailleurs, la demande d’extension doit être soumise avant l’expiration du
brevet. L’US Patent and Trademark Office (PTO), en consultation avec la FDA, examine et approuve la
demande d’extension ou de rétablissement de la durée d’un brevet. À l’avenir, la Société pourra demander
le rétablissement de la durée des brevets sous licence ou qu’elle détient actuellement afin de prolonger
leur cycle de vie au-delà de leurs dates d’expiration actuelles, en fonction de la longueur prévue des essais
cliniques et d’autres facteurs impliqués dans le dépôt de la BLA pertinente.
Une voie d’approbation abrégée pour les produits biologiques, dont il a été démontré qu’ils sont similaires
à, ou interchangeables avec un produit biologique de référence approuvé par la FDA, a été créée par le
Biologics Price Competition and Innovation Act (loi américaine sur la concurrence et l’innovation des
prix des produits biologiques) de 2009, qui faisait partie de la loi Affordable Care Act (ACA ou
« Obamacare », loi sur les soins abordables). Cet amendement au Public Health Service Act (PHSA, loi
sur le service de santé publique) tente de limiter les tests doublons. La bio-similarité, qui exige que le
produit biologique soit hautement similaire au produit de référence, en dépit de différences mineures dans
les composants cliniquement inactifs, et qu’il n’existe aucune différence cliniquement significative entre
le produit et le produit de référence en termes de sécurité, de pureté et d'activité, peut être mise en
évidence à l’aide d’études analytiques, d’études animales et d’un ou de plusieurs essais cliniques.
L’interchangeabilité requiert qu’un produit biologique soit bio-similaire au produit de référence et qu’il
puisse être attendu du produit qu’il donne les mêmes résultats cliniques que le produit de référence et,
pour les produits administrés à plusieurs reprises, que le produit et le produit de référence puissent être
échangés après que l’un d’entre eux ait été administré antérieurement sans majorer ni les risques pour la
sécurité ni les risques de réduction de l’efficacité relatifs à l’utilisation exclusive du produit biologique de
référence. Toutefois, la complexité associée à la structure plus vaste, et souvent plus complexe, des
produits biologiques, ainsi que leur processus de production, pose des obstacles considérables à la mise en
œuvre, que la FDA travaille encore à lever.
Une période d’exclusivité de douze ans est accordée à un produit biologique de référence à compter de la
date du premier octroi de licence pour ce produit. Le premier produit biologique soumis en vertu de la
voie d’approbation abrégée, déterminé comme étant interchangeable avec le produit de référence,
bénéficie de l’exclusivité par rapport aux autres produits biologiques pour lesquels une demande est
déposée en vertu de la voie d’approbation abrégée pour la plus courte période entre (1) un an après la
première mise sur le marché, (2) 18 mois après l’approbation en l’absence de contestation judiciaire, (3)
18 mois après la résolution, en faveur de la partie requérante, d’un procès mettant en cause les brevets
Chapitre 1. Présentation du Groupe
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 49|
biologiques si une demande a été soumise ou (4) 42 mois après l’approbation de la demande si un procès
est en cours dans les 42 mois.
L’exclusivité pédiatrique est un autre type d’exclusivité commerciale réglementaire aux États-Unis. Si
elle est accordée, elle prolonge de six mois les périodes d’exclusivité existantes et la durée du brevet.
Cette exclusivité de six mois, qui court à compter de la fin d’une autre protection exclusive ou de la durée
du brevet, peut être accordée en fonction de la conduite volontaire d’un essai pédiatrique, conformément à
une « demande écrite » délivrée par la FDA pour l’essai clinique en question.
1.14.2 DÉVELOPPEMENT DE MÉDICAMENTS DANS L’UNION EUROPÉENNE
Dans l’Union européenne, les produits candidats peuvent également être soumis à des exigences
réglementaires strictes. Les médicaments ne peuvent être commercialisés qu’à condition qu’une AMM ait
été délivrée par les autorités réglementaires compétentes.
Les différentes phases de recherches préclinique et clinique dans l’Union européenne sont soumises à
d’importants contrôles réglementaires. Les essais cliniques sur les médicaments dans l'Union européenne
(UE) doivent être menés conformément aux réglementations de l'Union européenne et nationales et aux
directives de la International Conference on Harmonization (ICH), sur les BPC (ou GCP). Le règlement
n° 536/2014/UE relatif aux essais cliniques est entré en application le 31 janvier 2022. Ce règlement vise
à harmoniser et à rationaliser les autorisations d'essais cliniques, à simplifier les procédures de
notification des effets indésirables, à améliorer la supervision des essais cliniques et à accroître leur
transparence. Plus précisément, ce règlement, qui est directement applicable dans tous les États membres
de l'UE, introduit une procédure de demande simplifiée via un portail qui offre un point d'entrée unique,
le CTIS pour Clinical trial information system, un ensemble unique de documents à préparer et à
soumettre pour la demande ainsi que des procédures de déclaration simplifiées pour les promoteurs
d'essais cliniques. Une procédure harmonisée pour l'évaluation des demandes d'essais cliniques a été
introduite et est divisée en deux parties. La première partie est évaluée par les autorités compétentes d'un
État membre de référence choisi par le promoteur de l'essai, en grande partie sur le type d'essai clinique,
l'analyse risques-bénéfices et la conformité aux exigences techniques. Cette évaluation est ensuite
soumise à l'examen des autorités compétentes de tous les États membres concernés dans lesquels l'essai
doit être réalisé. La deuxième partie est évaluée séparément par les autorités compétentes et les comités
d'éthiques de chaque État membre de l'UE concerné. Chaque État membre de l'UE conserve le pouvoir
d'autoriser la conduite d'essais cliniques sur son territoire. La manière dont les essais cliniques en cours
seront régis par le règlement sur les essais cliniques dépendra de la durée de chacun d'eux. Si un essai
clinique se poursuit pendant plus de trois ans à compter du 31 janvier 2022, le règlement n° 536/2014/UE
commencera à lui être appliqué à compter de cette période.
1.14.2.1PROCESSUS D’EXAMEN ET D’APPROBATION DES MÉDICAMENTS DANS
L’UNION EUROPÉENNE
Pour obtenir une AMM pour un médicament dans l'UE, un demandeur doit soumettre une AMM soit dans
le cadre d'une procédure centralisée administrée par l'EMA, soit dans le cadre de l'une des procédures
administrées par les autorités compétentes des États membres de l'UE (procédure décentralisée, procédure
nationale ou procédure de reconnaissance mutuelle). Une AMM ne peut être accordée qu'à un demandeur
établi dans l'UE:
Chapitre 1. Présentation du Groupe
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 50|
Procédure centralisée
La procédure centralisée prévoit l'octroi d'une seule AMM par la Commission européenne, valable pour
tous les États membres de l'UE. Conformément au règlement (CE) n° 726/2004, la procédure centralisée
est obligatoire pour des produits spécifiques, notamment pour (i) les médicaments issus de certains
procédés biotechnologiques, (ii) les médicaments désignés comme des médicaments orphelins, (iii) les
médicaments de thérapie innovante et (iv) les médicaments contenant une nouvelle substance active
indiqués pour le traitement du VIH/SIDA, du cancer, des maladies neurodégénératives, du diabète, des
maladies auto-immunes et autres dysfonctionnements immunitaires et des maladies virales. Pour les
produits contenant une nouvelle substance active indiqués pour le traitement d'autres maladies et les
produits très innovants ou pour lesquels une procédure centralisée est dans l'intérêt des patients, la
procédure centralisée peut être facultative.
Dans le cadre de la procédure centralisée, le Comité des médicaments à usage humain (CHMP) de l'EMA
est chargé de réaliser l'évaluation initiale d'un produit. Le CHMP est également responsable de plusieurs
activités post-autorisation et de maintenance, telles que l'évaluation des modifications ou des extensions
d'une AMM existante.
Dans le cadre de la procédure centralisée de l'UE, le délai maximum pour l'évaluation d'une AMM est de
210 jours, sans compter les arrêts d'horloge lorsque des informations supplémentaires ou des explications
écrites ou orales doivent être fournies par le demandeur en réponse aux questions du CHMP. Une
évaluation accélérée peut être accordée par le CHMP dans des cas exceptionnels, lorsqu'un médicament
ciblant un besoin médical non satisfait est censé présenter un intérêt majeur du point de vue de la santé
publique et en particulier du point de vue de l'innovation thérapeutique. Si le CHMP accepte une demande
d'évaluation accélérée, le délai de 210 jours sera réduit à 150 jours (sans compter les arrêts d'horloge). Le
CHMP peut toutefois revenir au délai standard de la procédure centralisée s'il estime qu'il n'est plus
approprié de procéder à une évaluation accélérée.
Procédure décentralisée
Contrairement à la procédure d'autorisation centralisée, la procédure d'AMM décentralisée nécessite une
demande distincte auprès des autorités compétentes de chaque État membre de l'UE dans lequel le produit
doit être commercialisé, et conduit à une approbation distincte de ces autorités. Cette demande est
identique à celle qui serait soumise à l'EMA pour une autorisation par le biais de la procédure centralisée.
L'État membre de l'UE de référence prépare un projet d'évaluation et des projets de documents connexes
dans les 120 jours suivant la réception d'une demande valide. Le rapport d'évaluation qui en résulte est
soumis aux États membres de l'UE concernés qui, dans les 90 jours suivant la réception, doivent décider
s'ils approuvent le rapport d'évaluation et les documents connexes. Si un État membre de l'UE concerné
ne peut approuver le rapport d'évaluation et les documents connexes en raison de préoccupations liées à
un risque potentiel grave pour la santé publique, les éléments contestés peuvent être soumis à l'examen du
groupe de coordination des procédures de reconnaissance mutuelle et décentralisées pour les médicaments
à usage humain (CMDh). La décision ultérieure de la Commission européenne est contraignante pour tous
les États membres de l'UE.
Procédure de reconnaissance mutuelle
La procédure de reconnaissance mutuelle permet aux entreprises qui ont un médicament déjà autorisé
dans un État membre de l'UE de demander que cette autorisation soit reconnue par les autorités
compétentes des autres États membres de l'UE. Comme la procédure décentralisée, la procédure de
reconnaissance mutuelle est basée sur l'acceptation par les autorités compétentes des Etats membres de
l'UE de l'AMM d'un médicament par les autorités compétentes des autres Etats membres. Le titulaire
Chapitre 1. Présentation du Groupe
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 51|
d'une AMM nationale peut soumettre une demande à l'autorité compétente d'un État membre pour que
cette autorité reconnaisse l'AMM délivrée par l'autorité compétente d'un autre État membre.
***
En principe, une AMM a une validité initiale de cinq ans. L'AMM peut être renouvelée après cinq ans sur
la base d'une réévaluation du rapport bénéfice/risque par l'EMA ou par l'autorité compétente de l'État
membre de l'UE dans lequel l'AMM initiale a été accordée. Pour étayer sa demande, le titulaire de l'AMM
doit fournir à l'EMA ou à l'autorité compétente une version consolidée de l'eCTD (Common Technical
Document) fournissant des données actualisées concernant la qualité, la sécurité et l'efficacité du
médicament, y compris toutes les modifications introduites depuis l'octroi de l'AMM, au moins neuf mois
avant la fin de la validité de l'AMM. La Commission européenne ou les autorités compétentes des États
membres de l'UE peuvent décider, pour des raisons justifiées liées à la pharmacovigilance, de procéder à
une nouvelle période de renouvellement de cinq ans de l'AMM. Une fois renouvelée définitivement,
l'AMM est valable pour une durée illimitée. Toute autorisation qui n'est pas suivie d'une mise sur le
marché effective du médicament sur le marché de l'UE (en cas de procédure centralisée) ou sur le marché
de l'État membre d'autorisation dans les trois ans suivant l'autorisation cesse d'être valable (clause dite
sunset).
Les produits innovants qui ciblent un besoin médical non satisfait et qui devraient présenter un intérêt
majeur pour la santé publique peuvent bénéficier d'un certain nombre de programmes de développement
et d'examen accélérés, tels que le programme PRIME (Priority Medicines), qui offre des incitations
similaires à la désignation de thérapie innovante aux États-Unis. PRIME est un programme volontaire
visant à renforcer le soutien de l'EMA au développement de médicaments ciblant des besoins médicaux
non satisfaits. Il permet une interaction accrue et un dialogue précoce avec les entreprises développant des
médicaments prometteurs, afin d'optimiser leurs plans de développement de produits et d'accélérer leur
évaluation pour aider le médicament à parvenir aux patients plus rapidement. Les développeurs de
médicaments qui bénéficient de la désignation PRIME sont potentiellement éligibles pour une évaluation
accélérée de leur AMM, bien que cela ne soit pas garanti. Les promoteurs de produits candidats
bénéficiant de la désignation PRIME en tirent des avantages, y compris, mais sans s'y limiter, un dialogue
réglementaire précoce et proactif avec l'EMA, des discussions fréquentes sur les plans d'essais cliniques et
d'autres éléments du programme de développement, et une évaluation potentiellement accélérée de la
AMM une fois qu'un dossier a été soumis.
Dans l'UE, une AMM conditionnelle peut être accordée dans les cas où toutes les données de sécurité et
d'efficacité requises ne sont pas encore disponibles. L'AMM conditionnelle est soumise à des conditions à
remplir pour générer les données manquantes ou garantir des mesures de sécurité accrues. Elle est valable
un an et doit être renouvelée chaque année jusqu'à ce que toutes les conditions y afférentes aient été
remplies. Une fois que les études en attente sont fournies, l'AMM conditionnelle peut être convertie en
une AMM traditionnelle. Toutefois, si les conditions ne sont pas remplies dans le délai fixé par l'EMA,
l'AMM ne sera plus renouvelée.
Une AMM peut également être accordée sous circonstances exceptionnelles lorsque le demandeur peut
démontrer qu'il n'est pas en mesure de fournir des données complètes sur l'efficacité et la sécurité dans des
conditions normales d'utilisation, même après que le produit a été autorisé et sous réserve de la mise en
place de procédures spécifiques. Ces circonstances peuvent se présenter notamment lorsque les
indications visées sont très rares et que, dans l'état des connaissances scientifiques du moment, il n'est pas
possible de fournir des informations complètes, ou lorsque la production de données peut être contraire
aux principes éthiques généralement admis. Comme l'AMM conditionnelle, l'AMM accordée sous
circonstances exceptionnelles est réservée aux médicaments destinés à être autorisés pour le traitement de
Chapitre 1. Présentation du Groupe
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 52|
maladies rares ou de besoins médicaux non satisfaits pour lesquels le demandeur ne dispose pas de
l'ensemble des données requises pour l'octroi d'une AMM standard. Toutefois, contrairement à l'AMM
conditionnelle, le demandeur d'une autorisation sous circonstances exceptionnelles n'est pas tenu de
fournir ultérieurement les données manquantes. Bien que l'AMM sous circonstances exceptionnelles soit
accordée définitivement, le rapport bénéfice/risque du médicament est revu annuellement et l'AMM est
retirée au cas où le rapport bénéfice/risque n'est plus favorable.
Outre l'AMM, diverses autres exigences s'appliquent à la fabrication et à la mise sur le marché de
médicaments dans l'UE. La fabrication de médicaments dans l'UE nécessite une autorisation de
fabrication, et l'importation de médicaments dans l'UE nécessite une autorisation de fabrication
permettant l'importation. Le titulaire de l'autorisation de fabrication doit se conformer à diverses
exigences énoncées dans les lois, les règlements et les orientations applicables de l'UE. Ces exigences
comprennent la conformité aux normes BPF de l'UE lors de la fabrication de médicaments et d'ingrédients
pharmaceutiques actifs (API), y compris la fabrication d'API en dehors de l'UE avec l'intention d'importer
les API dans l'Union. De même, la distribution de médicaments au sein de l'UE est soumise au respect des
lois, règlements et lignes directrices de l'UE applicables, y compris l'obligation de détenir les autorisations
de distribution appropriées accordées par les autorités compétentes des États membres de l'UE. Les
titulaires d'une AMM et/ou d'une autorisation de fabrication et d'importation et/ou d'une autorisation de
distribution peuvent faire l'objet de sanctions civiles, pénales ou administratives, y compris la suspension
de l'autorisation de fabrication, en cas de non-respect des exigences de l'UE ou des États membres de l'UE
applicables à la fabrication des médicaments.
1.14.2.2EXCLUSIVITÉS COMMERCIALES
Généralités
L'UE prévoit des opportunités d'exclusivité des données et du marché liées aux AMM. Lorsqu'ils
reçoivent une AMM, les médicaments innovants ont généralement droit à huit ans d'exclusivité des
données et à dix ans d'exclusivité commerciale. L'exclusivité des données, si elle est accordée, empêche
les autorités réglementaires de l'UE de faire référence aux données de l'innovateur pour évaluer une
demande de produit générique ou biosimilaire pendant huit ans à compter de la date d'autorisation du
produit innovateur, après quoi une AMM de produit générique ou biosimilaire peut être soumise, et les
données de l'innovateur peuvent être référencées. La période d'exclusivité commerciale empêche un
candidat générique ou biosimilaire retenu de commercialiser son produit dans l'UE jusqu'à ce que 10 ans
se soient écoulés depuis l'AMM initiale du produit de référence dans l'UE. La période globale de dix ans
peut, dans certains cas, être prolongée d'une année supplémentaire jusqu'à un maximum de 11 ans si, au
cours des huit premières années de ces dix ans, le titulaire de l'AMM obtient une autorisation pour une ou
plusieurs nouvelles indications thérapeutiques qui, au cours de l'évaluation scientifique préalable à leur
autorisation, sont considérées comme apportant un bénéfice clinique significatif par rapport aux thérapies
existantes. Cependant, il n'y a aucune garantie qu'un produit sera considéré par les autorités
réglementaires de l'UE comme une nouvelle entité chimique/biologique, et les produits peuvent ne pas
bénéficier de l'exclusivité des données.
Dans l'UE, il existe un régime spécial pour les biosimilaires, ou les médicaments biologiques qui sont
similaires à un médicament de référence mais qui ne répondent pas à la définition d'un médicament
générique. Pour ces produits, les résultats d'essais précliniques ou cliniques appropriés doivent être
fournis à l'appui d'une demande d'AMM. Les lignes directrices de l'EMA détaillent le type et la quantité
de données supplémentaires à fournir pour différents types de produits biologiques.
Chapitre 1. Présentation du Groupe
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 53|
1.14.2.3MÉDICAMENTS ORPHELINS ET MÉDICAMENTS PÉDIATRIQUES
Médicaments pédiatriques
Dans l'UE, le règlement (CE) n° 1901/2006 prévoit que toutes les AMM de nouveaux médicaments
doivent inclure les résultats d'essais réalisés sur la population pédiatrique, conformément à un plan
d'investigation pédiatrique (PIP), convenu avec le comité pédiatrique de l'EMA (PDCO). Le PIP définit
le calendrier et les mesures proposées pour générer des données permettant de soutenir une indication
pédiatrique du médicament pour lequel l'AMM est demandée. Le PDCO peut accorder un report de
l'obligation de mettre en œuvre tout ou partie des mesures prévues dans le PIP jusqu'à ce qu'il y ait
suffisamment de données pour démontrer l'efficacité et la sécurité du produit chez les adultes. En outre,
l'obligation de fournir des données d'essais cliniques pédiatriques peut être levée par le PDCO lorsque ces
données ne sont pas nécessaires ou appropriées parce que le produit est susceptible d'être inefficace ou
dangereux chez les enfants, que la maladie ou l'affection pour laquelle le produit est destiné ne se
manifeste que chez les populations adultes ou que le produit ne représente pas un avantage thérapeutique
significatif par rapport aux traitements existants pour les patients pédiatriques. Une fois que l'AMM est
obtenue dans tous les États membres de l'UE et que les résultats des études sont inclus dans les
informations sur le produit, même s'ils sont négatifs, le produit peut bénéficier d'une prolongation de six
mois du certificat complémentaire de protection (CCP) s'il est en vigueur au moment de l'autorisation ou,
dans le cas des médicaments orphelins, d'une prolongation de deux ans de l'exclusivité du marché des
médicaments orphelins.
La Société ne sait pas actuellement si ses produits candidats devront être couverts par un PIP.
Médicament Orphelins
Le règlement (CE) n° 141/2000, tel que mis en œuvre par le règlement (CE) n°847/2000 prévoit qu'un
médicament peut être désigné comme médicament orphelin par la Commission européenne si son
promoteur peut établir que (1) le produit est destiné au diagnostic, à la prévention ou au traitement d'une
affection potentiellement mortelle ou peut entraînant une invalidité chronique ; (2) soit (a) cette affection
ne touche pas plus de cinq personnes sur dix mille dans l'UE au moment de la demande, soit (b) le
produit, sans les avantages découlant du statut de médicament orphelin, ne générerait pas de bénéfices
suffisants dans l'UE ; et (3) il n'existe pas de méthode satisfaisante de diagnostic, de prévention ou de
traitement de l'affection en question qui ait été autorisée dans l'UE ou, si une telle méthode existe, le
médicament procurera une supériorité clinique notable aux patients atteins de cette affection.
Dans l'UE, une demande de désignation en tant que produit orphelin peut être faite à tout moment avant le
dépôt de l'AMM. La désignation de médicament orphelin donne droit à des avantages telles que la
réduction ou la suppression de taxes, l'assistance au protocole et l'accès à la procédure centralisée
d'AMM. Une fois l'AMM accordée, les médicaments orphelins bénéficient d'une période d'exclusivité
commerciale de dix ans pour l'indication thérapeutique approuvée, ce qui signifie que l'EMA ne peut pas
accepter une autre AMM, ni accorder une AMM, ni accepter une demande d'extension d'une AMM pour
un produit similaire pour la même indication pendant une période de dix ans. La période d'exclusivité
commerciale est prolongée de deux ans pour les médicaments orphelins qui se sont également conformés
à un PIP convenu. Aucune prolongation d'un certificat complémentaire de protection ne peut être
accordée sur la base d'études pédiatriques pour des indications orphelines. La désignation de médicament
orphelin ne confère aucun avantage et ne raccourcit pas la durée du processus d'examen réglementaire et
d'approbation.
La période d'exclusivité commerciale peut toutefois être réduite à six ans si, à la fin de la cinquième
année, il est établi que le produit ne remplit plus les critères sur la base desquels il a reçu la destination de
Chapitre 1. Présentation du Groupe
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 54|
médicament orphelin, y compris lorsqu'il peut être démontré, sur la base des preuves disponibles, que le
médicament orphelin initial est suffisamment rentable pour ne pas justifier le maintien de l'exclusivité
commerciale ou lorsque la prévalence de l'affection a augmenté au-delà du seuil. En outre, une AMM
peut être accordée à un médicament similaire ayant la même indication orpheline pendant la période de 10
ans: (i) si le demandeur consent à une seconde demande de médicament orphelin original, (ii) si le
fabricant du médicament orphelin original n'est pas en mesure de fournir des quantités suffisantes ; ou (iii)
si le second demandeur peut établir que son produit, bien que similaire, est plus sûr, plus efficace ou
cliniquement supérieur au médicament orphelin original. Une entreprise peut volontairement retirer un
produit du registre des médicaments orphelins.
Exigences post-approbation
Lorsqu'une AMM est accordée pour un médicament dans l'UE, son titulaire est tenu de se conformer à
une série d'exigences réglementaires applicables à la fabrication, au marketing, à la promotion et à la
vente de médicaments. Comme aux États-Unis, les titulaires d'AMM et les fabricants de médicaments
sont soumis à une surveillance réglementaire complète de la part de l'EMA, de la Commission européenne
et/ou des autorités réglementaires compétentes des différents États membres de l'UE. Le titulaire d'une
AMM doit établir et maintenir un système de pharmacovigilance et nommer une personne qualifiée pour
la pharmacovigilance qui est responsable de la surveillance de ce dispositif. Les principales obligations
comprennent la notification rapide des effets indésirables graves présumés et la soumission de rapports
périodiques actualisés sur la sécurité (PSUR).
Toutes les nouvelles AMM doivent inclure un plan de gestion des risques décrivant le système de gestion
des risques que l'entreprise mettra en place et documentant les mesures visant à prévenir ou à minimiser
les risques associés au produit. Les autorités réglementaires peuvent également imposer des obligations
spécifiques comme condition de l'AMM. Ces mesures de minimisation des risques ou ces obligations
post-autorisation peuvent inclure une surveillance supplémentaire de la sécurité, une soumission plus
fréquente des PSUR, ou la conduite d'essais cliniques supplémentaires ou d'études de sécurité post-
autorisation.
Dans l'UE, la publicité et la promotion des médicaments sont soumises aux règlementations de l'UE et des
États membres régissant la promotion des médicaments, les interactions avec les médecins et autres
professionnels de la santé, la publicité trompeuse et comparative et les pratiques commerciales déloyales.
Bien que les exigences générales en matière de publicité et de promotion des médicaments soient établies
par les directives de l'UE, les détails sont régis par les réglementations de chaque État membre et peuvent
différer d'un pays à l'autre. Par exemple, les lois applicables exigent que le matériel promotionnel et la
publicité concernant les médicaments soient conformes au résumé des caractéristiques du produit (RCP)
tel qu'approuvé par les autorités compétentes dans le cadre d'une AMM. Le RCP est le document qui
fournit des informations aux médecins concernant l'utilisation sûre et efficace du produit. Les activités
promotionnelles qui ne sont pas conformes au RCP sont considérées comme non conformes et sont
interdites dans l'UE. La publicité directe auprès des consommateurs pour les médicaments délivrés sur
ordonnance est également interdite dans l'UE.
Si la Société ne se conforme pas aux exigences réglementaires applicables, elle pourrait être soumis, entre
autres, à des amendes, à la suspension ou au retrait des approbations réglementaires, à des rappels de
produits, à la saisie de produits, à des restrictions d'exploitation et à des poursuites pénales.
1.14.3AUTRES QUESTIONS RÉGLEMENTAIRES FRANÇAISES
Chapitre 1. Présentation du Groupe
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 55|
Essais cliniques portant sur des médicaments
Contexte général : dans l’Union européenne, le règlement (UE) n° 536/2014 sur les essais cliniques,
entré en application le 31 janvier 2022, harmonise et rationalise les autorisations d'essais cliniques,
simplifie les procédures de déclaration des effets indésirables, améliore la surveillance des essais
cliniques et accroît leur transparence dans tous les États membres de l'UE, y compris la France.
En France, par exemple, la directive n° 2001/20/CE a été transposée par la loi n° 2004-806 du 9 août 2004
relative à la politique de santé publique et le décret n° 2006-477 du 26 avril 2006 modifiant la section du
code de la santé publique (CSP) relative aux recherches biomédicales. La loi du 9 août 2004 a notamment
été modifiée par la loi n° 2012-300 du 5 mars 2012, ou loi Jardé, relative aux recherches biomédicales
impliquant la personne humaine, et l'ordonnance n° 2016-800 du 16 juin 2016 relative aux essais
cliniques de médicaments à usage humain, qui a adapté le droit français aux nouvelles dispositions du
règlement n° 536/2014 du Parlement européen et du Conseil du 16 avril 2014 relatif aux essais cliniques
de médicaments à usage humain, qui a abrogé la directive 2001/20/CE. La loi Jardé était inapplicable
depuis longtemps, et applicable depuis le 18 novembre 2016, date de son décret d'application. Cette loi
précise les modalités de mise en œuvre des recherches impliquant la personne humaine. Elle précise
notamment les définitions applicables aux différentes catégories de recherches entrant dans son champ
d'application, le fonctionnement des comités de protection des personnes (CPP), les modalités de
demande d'avis du CPP et d'autorisation de l'Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des produits
de santé (ANSM), ainsi que les règles applicables en matière de vigilance.
Dispositions applicables : La loi n° 2012-300 du 5 mars 2012, ou Loi Jardé relative aux recherches
impliquant la personne humaine, et l'ordonnance n° 2016-800 du 16 juin 2016 relative aux recherches
impliquant la personne humaine ont adapté le droit français aux nouvelles dispositions du règlement n°
536/2014. L'article L. 1121-4 et L. 1123-8 du CSP actuellement en vigueur (modifié par la loi 2004-806,
la loi 2012-300 l'ordonnance 2016-800), instaure un régime d'autorisation préalable pour les seuls essais
cliniques interventionnels. Cette autorisation est délivrée par l'ANSM. La réalisation de tout essai clinique
(interventionnel ou non) nécessite également un avis favorable du Comité de protection des personnes
(CPP) compétent.
Avis du Comité de Protection des Personnes : En vertu de l’article L.1123-7 du CSP, le CPP compétent
- sélectionné désormais de manière aléatoire en vertu de l’article L.1123-6 du CSP - doit notamment
rendre son avis sur les conditions de validité de la recherche, tout particulièrement en ce qui concerne la
protection des participants, les informations qui leur sont communiquées et la procédure suivie pour
obtenir leur consentement éclairé, ainsi que la pertinence de la recherche, le caractère satisfaisant de
l’évaluation des bénéfices et des risques attendus, l’adéquation entre les objectifs poursuivis et les moyens
mis en œuvre, les qualifications du ou des investigateurs, les montants et les modalités d’indemnisation
des participants et les modalités de recrutement des participants.
Autorisation de l'ANSM : L'ANSM, après remise du dossier complet contenant les informations sur le
protocole clinique et les données spécifiques du produit et son contrôle qualité, ainsi que les résultats des
études précliniques, peut informer le promoteur qu'elle s'oppose à la mise en œuvre de la recherche. Le
promoteur peut alors modifier le contenu de son projet de recherche et soumettre cette demande modifiée
ou complétée à l'ANSM. Si le promoteur ne modifie pas le contenu de sa demande, celle-ci est considérée
comme rejetée. Selon l'article R. 1123-38 du CSP, la durée maximale d’examen d'une demande
d'autorisation ne peut excéder 60 jours à compter de la réception du dossier complet. Conformément à
l'article L. 1123-11 du CSP, en cas de risque pour la santé publique ou si l'ANSM estime que les
conditions de mise en œuvre de la recherche ne correspondent plus aux conditions indiquées dans la
demande d'autorisation ou ne sont pas conformes aux dispositions du code de la santé publique, elle peut
Chapitre 1. Présentation du Groupe
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 56|
à tout moment demander que des modifications soient apportées aux modalités de réalisation de la
recherche, à tout document relatif à la recherche, ainsi que suspendre ou interdire cette recherche.
La décision de l'ANSM du 24 novembre 2006 fixe les règles de bonnes pratiques cliniques (BPC) dans la
conduite d’essais cliniques portant sur des médicaments à usage humain, prévues à l’article L. 1121-3 du
CSP. L’objectif des BPC consiste à garantir la fiabilité des données issues des essais cliniques et la
protection des participants à ces essais. Les BPC doivent s’appliquer à tous les essais cliniques,
notamment les études pharmacocinétiques, de biodisponibilité et de bioéquivalence menées chez des
volontaires sains ainsi que les essais cliniques de phase 2 à phase 4.
En fonction des traitements de données à caractère personnel effectués lors des essais cliniques et la
nature de ces essais, il pourrait être nécessaire de procéder à des formalités auprès de la Commission
Nationale de l’Informatique et des Libertés (CNIL). Le promoteur de l’essai clinique pourrait être amené
à effectuer un engagement de conformité avec l'une des méthodologies de référence de la CNIL par le
biais d'une procédure de notification simplifiée ou d'effectuer une demande d'autorisation le cas échéant.
Les patients disposent alors dans tous les cas d’un droit d’accès et de rectification de leurs données
personnelles ainsi que de celui de s'opposer à leur collecte/de retirer leur consentement d'exiger leur
effacement ou une limitation du traitement conformément au RGPD.
Les principaux textes législatifs et réglementaires français relatifs à la conduite des essais cliniques ont été
largement codifiés dans le code de la santé publique (les articles L. 1121-1 à L. 1126-12 et les articles R.
1121-1 à R. 1125-26, notamment, régissent les essais cliniques impliquant des êtres humains) et
comprennent :
Règlement n° 536/2014, du Parlement européen et du Conseil du 16 avril 2014 relatif aux essais
cliniques de médicaments à usage humain, qui a abrogé la directive n° 2001/20/CE ;
Loi Jardé, Loi n° 2012-300 du 5 mars 2012 relative aux recherches biomédicales impliquant des
sujets humains ;
Ordonnance n° 2016-800 du 16 juin 2016 relative aux recherches impliquant la personne
humaine ;
Décret n° 2016-1537 du 16 novembre 2016 relatif aux recherches impliquant des êtres humains ;
Décision du 29 décembre 2015 fixant les règles de bonnes pratiques de fabrication, modifiée par
la décision du 26 novembre 2020 ;
Décision du 24 novembre 2006 établissant les règles de bonnes pratiques cliniques ;
Règlement (UE) 2016/679 du Parlement européen et du Conseil du 27 avril 2016 relatif à la
protection des personnes physiques à l'égard du traitement des données à caractère personnel et à
la libre circulation de ces données ;
Loi du 6 janvier 1978 relative à l'informatique, aux fichiers et aux libertés modifiée et ses décrets
d'application ; et
La loi n° 2018-493 du 20 juin 2018 relative à la protection des données personnelles.
Protection des sujets d’essais cliniques
En droit français, conformément à l’article L. 1121-2 du CSP, une recherche impliquant la personne
humaine ne peut être entreprise que si : (i) elle se fonde sur le dernier état des connaissances scientifiques
et sur une expérimentation préclinique suffisante, (ii) le risque prévisible encouru par les sujets est hors de
proportion avec le bénéfice escompté pour ces personnes ou l’intérêt de cette recherche, (iii) elle vise à
étendre la connaissance scientifique de l’être humain et les moyens susceptibles d’améliorer sa condition
et (iv) elle a été conçue pour réduire au minimum la douleur, les désagréments, la peur et tout autre
inconvénient prévisible lié à la maladie ou à la recherche, en tenant compte particulièrement du degré de
maturité des mineurs et de la capacité de compréhension pour les majeurs hors d’état d’exprimer leur
consentement. La recherche ne peut débuter que si l’ensemble de ces conditions sont remplies.
Chapitre 1. Présentation du Groupe
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 57|
Conformément à l'article L. 1121-3 du CSP, une recherche impliquant la personne humaine ne peut être
entreprise que si elle est réalisée dans les conditions suivantes : (a) sous la direction et la surveillance d’un
médecin justifiant d’une expérience appropriée et (b) dans des conditions matérielles et techniques
adaptées à la recherche et compatibles avec les impératifs de rigueur scientifique et de sécurité des
personnes qui se prêtent à ces recherches.
Deux documents doivent être fournis aux sujets de la recherche avant la tenue de l’essai. Tout d’abord, le
sujet de la recherche doit recevoir une fiche d'information du patient qui doit contenir notamment une
description de l'objectif, de la méthodologie et de la période de la recherche, ainsi qu'une description des
traitements alternatifs, le nombre de sujets attendus pour participer à l'étude, les bénéfices attendus, les
contraintes et les risques prévisibles résultant de l'administration des produits faisant l'objet des essais
cliniques et l’avis favorable du comité d’éthique et l’autorisation de l’ANSM ainsi qu'une information sur
le traitement des données personnelles. Les informations communiquées sont résumées dans un document
écrit remis au patient avant toute administration de produits par l'investigateur ou un médecin (article L.
1122-1 CSP). Ensuite, le patient doit confirmer son accord pour participer à l'étude clinique en signant un
formulaire de consentement éclairé (article L. 1122-1-1 CSP). Pour chaque étude, l'information du patient
doit inclure le droit de refuser de participer et de retirer son consentement à tout moment et par tout
moyen sans autre conséquence ni préjudice. Un essai clinique sur un mineur ne peut être entrepris que si,
notamment, le consentement éclairé des parents ou du représentant légal a été obtenu. En outre, un essai
clinique sur des adultes sous tutelle nécessite le consentement éclairé du représentant légal de l'adulte.
Responsabilité du promoteur et obligation d’assurance du promoteur
En vertu de l’article L. 1121-10 du CSP, le promoteur doit assumer l'indemnisation des conséquences
dommageables de la recherche impliquant la personne humaine pour la personne qui s'y prête et celle de
ses ayants droit, sauf preuve à sa charge que le dommage n'est pas imputable à sa faute ou à celle de tout
intervenant sans que puisse être opposé le fait d'un tiers ou le retrait volontaire de la personne qui avait
initialement consenti à se prêter à la recherche.
En vertu de ce même article L. 1121-10 du CSP, le promoteur doit souscrire une assurance couvrant sa
responsabilité civile et celle de toute personne intervenant dans la recherche, pour tout dommage résultant
de l'essai pendant une durée minimale de 10 ans à compter de la fin de l'essai.
En droit français, l'État est chargé d'indemniser le dommage résultant d'un accident médical survenu lors
d'un essai clinique en cas d'absence de faute, c'est à dire dans l'hypothèse d'un accident médical non fautif.
A cet égard, un dispositif prévoit l'indemnisation par l'Office national des accidents médicaux, au titre de
la solidarité nationale.
Exigences de post-commercialisation
Tout produit pharmaceutique distribué en France sera soumis à une réglementation omniprésente et
continue de la part de l'ANSM, y compris, entre autres, les exigences de tenue de dossiers, le signalement
d'expériences indésirables avec le produit, la fourniture d'informations actualisées sur la sécurité et
l'efficacité, les exigences de distribution, le respect des exigences en matière de promotion et de publicité.
La loi française réglemente strictement l'étiquetage, la publicité, la promotion et d'autres types
d'informations sur les produits qui sont mis sur le marché et impose des exigences et des restrictions aux
fabricants de médicaments, telles que celles liées à la publicité directe auprès des consommateurs,
l'interdiction de promouvoir des produits pour des utilisations ou dans des populations de patients qui ne
sont pas décrites dans l'étiquetage approuvé du produit (connu sous le nom d'"utilisation hors indication"),
les activités scientifiques et éducatives parrainées par l'industrie. Le non-respect des exigences
Chapitre 1. Présentation du Groupe
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 58|
réglementaires applicables peut entraîner des restrictions sur la commercialisation d'un produit ou le
retrait du produit du marché, ainsi que d'éventuelles sanctions administratives ou pénales.
Déclarations d’intérêts financiers
Exigences de transparence : Le CSP contient certaines dispositions relatives à la transparence des
honoraires et contreparties perçus par certains professionnels de santé de la part d'industries, c'est-à-dire
d'entreprises fabriquant ou commercialisant des produits de santé, résultant d'une loi n° 2011-2012 du 29
décembre 2011, modifiée par une loi n° 2016-41 du 26 janvier 2016, et des décrets d'application
correspondants. Il résulte de ces dispositions (article L. 1453-1 et D. 1453-1 et suivants CSP) que les
entreprises fabriquant ou commercialisant des produits de santé (médicaments, dispositifs médicaux, etc.)
en France rendent publics (sur un site internet public spécifique disponible à l'adresse suivante : https://
www.entreprises-transparence.sante.gouv.fr) les avantages et honoraires versés aux professionnels de
santé d'un montant égal ou supérieur à 10 euros, ainsi que les conventions conclues avec ces derniers,
avec des informations détaillées sur chaque convention (l'objet précis de la convention, la date de
signature de la convention, sa date de fin, le montant total versé au professionnel de santé, etc.)
Exigences relatives à la loi « anti-cadeaux » : Le CSP contient également des dispositions « anti-
cadeaux » qui prévoient une interdiction générale pour les entreprises qui fabriquent ou commercialisent
des produits de santé d’effectuer des paiements et des avantages envers des professionnels de la santé,
avec des exceptions limitées, et définit strictement les conditions dans lesquelles ces paiements ou
avantages peuvent légalement être accordés. Les dispositions découlant de la Loi n° 2011-2012 ont été
modifiées par l’Ordonnance n° 2017-49 du 19 janvier 2017 ratifiée par la loi 2019-774 du 24 juillet 2019,
laquelle a notamment étendu leur application à un plus large éventail de personnes morales et physiques -
dont les influenceurs sur les médias sociaux, précisé la portée des opérations exclues de l’interdiction et
celles autorisées sous certaines conditions, et prévu un nouveau processus d’autorisation. Les
modifications des règles " anti-cadeaux " avaient pour objectif d'entrer en vigueur à une date prévue par
décret ou, au plus tard, le 1er juillet 2018. En l'absence de textes d'application à ce jour, les nouvelles
dispositions (articles L. 1453-3 à L. 1453-14 CSP) sont entrées en vigueur le 1er juillet 2018. Un décret du
7 août 2020 fixe les montants pour lesquels l'avantage, en fonction de la prestation fournie, est considéré
comme négligeable et ne nécessite pas d'action déclarative. Un second décret du 7 août 2020 définit les
montants au-delà desquels la convention est soumise à un régime d'autorisation, les montants inférieurs
ou égaux à ces montants nécessitant une simple déclaration. Le décret prévoit également le calendrier de
déclaration à l'autorité compétente.
Statut des établissements pharmaceutiques français
La Société a le statut d’établissement pharmaceutique de fabrication l’autorisant à fabriquer les produits
candidats qu’elle développe. Pour obtenir une licence d’établissement pharmaceutique d’exploitation
(distribution) ou de fabrication, il convient de soumettre un dossier de demande auprès de l’ANSM,
différent selon le type de demande. L’ANSM accorde cette autorisation après avoir vérifié que le
laboratoire dispose de locaux adéquats, du personnel nécessaire et des procédures satisfaisantes pour
réaliser les activités pharmaceutiques envisagées.
1.14.4 QUESTIONS LIÉES AU REMBOURSEMENT DES PRODUITS
D’importantes incertitudes existent quant au statut de couverture et au remboursement des produits
candidats qui obtiendront les autorisations de mise sur le marché. La vente des produits dépendra, en
partie, de la mesure dans laquelle, une fois approuvés, ils seront couverts et remboursés par des tiers
payeurs, tels que les programmes de santé gouvernementaux, les assurances commerciales, les caisses de
sécurité sociale et les organismes de gestion intégrée des soins de santé. Ces tiers payeurs réduisent de
Chapitre 1. Présentation du Groupe
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 59|
plus en plus les taux de remboursement des médicaments et services médicaux. Le processus consistant à
déterminer si un tiers payeur assurera la couverture d’un médicament est généralement indépendant du
processus de détermination de son prix ou d’établissement du taux de remboursement qu’un tiers payeur
versera pour ce médicament une fois la couverture approuvée. Les tiers payeurs peuvent limiter la
couverture à des médicaments spécifiques, inclus sur une liste approuvée, également appelée « formulaire
», qui peut ne pas inclure tous les médicaments approuvés pour une indication donnée.
Afin d’assurer la couverture et le remboursement de tout produit candidat dont la mise sur le marché est
susceptible d’être approuvée, il est possible que la Société doive mener des études pharmaco-
économiques coûteuses pour démontrer le besoin médical et la rentabilité du produit candidat, outre les
coûts requis pour obtenir les approbations réglementaires requises. Que la Société mène ou non ces
études, ses produits candidats pourraient ne pas être considérés comme étant des médicaments nécessaires
ou rentables. La décision d’un tiers payeur d’assurer la couverture d’un médicament ne signifie pas qu’un
taux de remboursement adéquat sera approuvé. Par ailleurs, la détermination d’un tiers payeur à assurer la
couverture d’un produit ne garantit nullement la prise d’une décision identique et un remboursement
adéquat du médicament par d’autres tiers payeurs. Le tiers payant peut ne pas être suffisant pour
permettre à la Société de maintenir des prix assez élevés en vue d’un retour sur investissement satisfaisant
en ce qui concerne le développement du produit.
La maîtrise des coûts des soins de santé est devenue l’une des priorités des gouvernements étatiques et
fédéraux qui a focalisé ses efforts sur les prix des médicaments. Le gouvernement américain, les
assemblées législatives des États et les gouvernements d’autres pays ont fait preuve d’un grand intérêt
envers la mise en œuvre de programmes de maîtrise des coûts, notamment le contrôle des prix, les
restrictions en matière de remboursement, la gestion de leur utilisation et les exigences de substitution
générique. L’adoption de mesures de contrôle des prix et de maîtrise des coûts, ainsi que l’adoption de
politiques plus restrictives dans des juridictions dans lesquelles des contrôles et mesures existent déjà,
pourrait limiter les revenus nets et les résultats de la Société. La diminution du remboursement par des
tiers payeurs des produits candidats ou une décision par un tiers payeur de ne pas les couvrir pourrait
réduire le recours à ce produit par les médecins et pourrait avoir un effet négatif considérable sur les
ventes, le résultat d’exploitation et la situation financière de la Société.
Par exemple, l’ACA (Patient Protection and Affordable Care Act) a déjà eu, et devrait avoir
d’importantes répercussions sur l’industrie de la santé. Elle étend la couverture pour les personnes non
assurées, tout en plafonnant les dépenses de santé globales. En ce qui concerne les produits
pharmaceutiques, entre autres, l'ACA étend et accroît les réductions accordées par l’industrie pour les
médicaments couverts par les programmes Medicaid et elle modifie les exigences de couverture en vertu
du programme Medicare Part D. Certains aspects de l'ACA ont fait l'objet de contestations judiciaires et
du Congrès. Par exemple, depuis janvier 2017, l'ancien président des États-Unis Donald Trump avait
signé plusieurs décrets présidentiels (Executive Orders) et d'autres textes visant à retarder la mise en
œuvre de certaines dispositions de l'ACA ou à contourner certaines des exigences en matière d'assurance
maladie imposées par l'ACA. En parallèle, le Congrès a examiné une législation abrogeant, ou abrogeant
et remplaçant l'ACA en tout ou partie. Bien que le Congrès n'ait pas adopté de loi d'abrogation exhaustive,
plusieurs projets de loi affectant la mise en œuvre de certains prélèvements en vertu de l'ACA ont été
promulgués. La loi fiscale comprenait une disposition qui abrogeait, à compter du 1er janvier 2019, le
"paiement de responsabilité partagée" basé sur l'impôt imposé par l'ACA à certains individus qui ne
parviennent pas à maintenir une couverture santé éligible pendant tout ou partie d'une année, qui est
communément appelé le "mandat individuel". Le plan de dépenses fédérales de 2020 a éliminé de façon
permanente, à compter du 1er janvier 2020, la taxe "Cadillac" imposée par l'ACA sur les couvertures de
santé proposées par l'employeur à coût élevé et la taxe sur les appareils médicaux et, à compter du 1er
janvier 2021, élimine également la taxe sur les assureurs de santé. En outre, le Bipartisan Budget Act de
Chapitre 1. Présentation du Groupe
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 60|
2018 (ou BBA) a, entre autres, modifié l'ACA, à compter du 1er janvier 2019, afin d'augmenter de 50 % à
70 % le rabais accordé par les fabricants de produits pharmaceutiques participant au programme Medicare
partie D et en comblant l'écart de couverture existant dans la plupart des régimes de dispositifs médicaux,
communément appelé le « donut hole ». Par exemple, le 17 juin 2021, la Cour suprême des États-Unis a
rejeté une contestation pour des raisons de procédure qui soutenait que l'ACA était inconstitutionnelle
dans son intégralité parce que le "mandat individuel" avait été abrogé par le Congrès. Ainsi, l'ACA restera
en vigueur sous sa forme actuelle. En outre, avant la décision de la Cour suprême des États-Unis, le 28
janvier 2021, le président des Etats-Unis Joe Biden a émis un décret pour mettre en place une période
spécifique d'inscription afin d'obtenir une couverture d'assurance maladie par le biais du marché de
l'ACA. Le décret demande également à certaines agences gouvernementales d'examiner et de reconsidérer
leurs politiques et règles existantes qui limitent l'accès aux soins de santé, y compris, entre autres, le
réexamen des projets de démonstration de Medicaid et des programmes d'exemption qui comprennent des
exigences de travail, et les politiques qui créent des obstacles inutiles à l'obtention d'une couverture
d'assurance maladie par le biais de Medicaid ou de l'ACA. La Société ne peut pas prédire l'impact global
que pourraient avoir ces contestations, la décision de la Cour suprême, d'autres litiges et les mesures de
réforme des soins de santé de l'administration Biden sur l’ACA et sur son activité.
En outre, d'autres modifications législatives ont été proposées et adoptées aux États-Unis depuis la
promulgation de l'ACA. Par exemple, le 2 août 2011, la loi sur le contrôle budgétaire de 2011,
notamment, a créé des mesures de réduction des dépenses par le Congrès. Plus précisément, le Joint
Select Committee on Deficit Reduction a été créé pour recommander au Congrès des propositions de
réduction des dépenses. Le Joint Select Committee on Deficit Reduction n'a pas atteint l'objectif de
réduction du déficit d'au moins 1,2 trillion de dollars pour les années 2012 à 2021, ce qui a déclenché la
réduction automatique de plusieurs programmes gouvernementaux prévue par la loi. Cela comprend des
réductions globales des paiements de Medicare aux fournisseurs allant jusqu'à 2 % par année fiscale, qui
ont commencé en avril 2013 et qui, en raison d'amendements législatifs ultérieurs, resteront en vigueur
jusqu'en 2031, à moins que le Congrès ne prenne des mesures supplémentaires. Cependant, la législation
de soutien à l'allégement COVID-19 a suspendu le séquestre de 2% de Medicare du 1er mai 2020 au 31
mars 2022. En vertu de la législation actuelle, la réduction réelle des paiements Medicare variera de 1 %
en 2022 à jusqu'à 3 % au cours de la dernière année fiscale de ce séquestre. Le 11 mars 2021, le président
Biden a signé la loi sur le plan de sauvetage américain de 2021, qui élimine le plafond légal des remises
sur les médicaments Medicaid, actuellement fixé à 100 % du prix moyen du fabricant d'un médicament,
pour les médicaments à source unique et les médicaments innovateurs à sources multiples, à compter du
1er janvier 2024. De plus, le 2 janvier 2013, le président Obama a promulgué la loi American Taxpayer
Relief Act de 2012, qui, entre autres, a réduit les paiements Medicare à plusieurs fournisseurs, y compris
les hôpitaux, les centres d'imagerie et les centres de traitement du cancer, et a fait passer de trois à cinq
ans le délai de prescription permettant au gouvernement de récupérer les paiements excédentaires aux
fournisseurs.
Récemment, la manière dont les fabricants de médicaments fixent les prix de leurs produits a fait l’objet
d’une surveillance accrue par le gouvernement américain. Cette surveillance s'est traduite par la
réalisation de plusieurs enquêtes du Congrès américain et la proposition et promulgation de lois fédérales
ainsi qu'au niveau des États ayant pour objectifs, entre autres, d’apporter plus de transparence sur les prix
des médicaments, d’examiner les liens entre la fixation du prix et les programmes des fabricants dédiés
aux patients, de réduire le coût des médicaments couverts par Medicare ainsi que de réformer les
méthodes de remboursement des programmes gouvernementaux sur les médicaments. Au niveau fédéral,
l'administration Trump a utilisé plusieurs moyens pour proposer de mettre en œuvre la réforme de la
tarification des médicaments, notamment par le biais de propositions budgétaires fédérales, de décrets et
d'initiatives politiques. Par exemple, le 24 juillet 2020 et le 13 septembre 2020, l'administration Trump a
annoncé plusieurs décrets relatifs à la tarification des médicaments sur ordonnance qui visent à mettre en
Chapitre 1. Présentation du Groupe
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 61|
œuvre plusieurs des propositions de l'administration. En conséquence, la FDA a publié une règle finale et
une orientation le 24 septembre 2020, fournissant des moyens pour les États pour construire et soumettre
des plans d'importation pour les médicaments en provenance du Canada. En outre, le 20 novembre 2020,
le Department of Health and Human Services (HHS) a finalisé un règlement supprimant la protection
Safe Harbor pour les réductions de prix des fabricants de produits pharmaceutiques aux promoteurs de
régimes dans le cadre de la partie D, soit directement, soit par l'intermédiaire de gestionnaires de
prestations pharmaceutiques, à moins que la réduction de prix ne soit requise par la loi.
La mise en œuvre de la mesure a été reportée par l'administration Biden du 1er janvier 2022 au 1er janvier
2023 en raison d'un litige en cours. La mesure crée également un nouvel Safe Harbor pour les réductions
de prix reflétées au point de vente, ainsi qu'un Safe Harbor pour certains accords de frais fixes entre les
gestionnaires de prestations pharmaceutiques et les fabricants dont la mise en œuvre a également été
retardée en attendant l'examen par l'administration Biden jusqu'au 1er janvier 2023. Le 20 novembre 2020,
le Centers for Medicare & Medicaid Services (CMS) a publié une mesure finale provisoire mettant en
œuvre le décret de la nation la plus favorisée du président Trump, qui lierait les paiements de Medicare
Part B pour certains médicaments administrés par des médecins au prix le plus bas payé dans d'autres
pays économiquement avancés. À la suite d'un litige contestant le modèle de la nation la plus favorisée, le
27 décembre 2021, CMS a publié une règle finale qui annule la règle finale provisoire du modèle de la
nation la plus favorisée. En juillet 2021, l'administration Biden a publié un décret intitulé "Promoting
Competition in the American Economy" dont plusieurs dispositions visent les médicaments sur
ordonnance. En réponse au décret de M. Biden, le 9 septembre 2021, le HHS a publié un plan global de
lutte contre le prix élevé des médicaments qui énonce les principes de la réforme de la tarification des
médicaments et présente une variété de politiques législatives potentielles que le Congrès pourrait adopter
pour faire avancer ces principes. Aucune législation ou action administrative n'a été finalisée pour mettre
en œuvre ces principes. En outre, le Congrès examine la question du prix des médicaments dans le cadre
d'autres initiatives de réforme. Au niveau des États, les législatures adoptent de plus en plus de lois et
règlements d'applications visant à contrôler la tarification des produits pharmaceutiques et biologiques,
incluant les exigences de remboursement des patients, réductions, restrictions d'accès à certains produits,
information sur les coûts de commercialisation et certaines mesures de transparence, et, dans certains cas,
visant à encourager les importations en provenance d'autres pays et les achats de masse. Il est prévisible
que d’autres mesures réformatrices du système de santé fédéral seront adoptées à l’avenir, qui pourraient
limiter les sommes que les gouvernements étatiques et fédéraux verseront pour les médicaments et
services médicaux et, à leur tour, réduire considérablement la valeur projetée de certains projets de
développement et la rentabilité de la Société. En outre, il est possible que des mesures supplémentaires
soient prises en réponse à la pandémie de COVID-19.
Par ailleurs, dans certains pays, le prix proposé pour un médicament doit être approuvé avant sa mise sur
le marché en toute légalité. Les exigences régissant la tarification des médicaments varient
considérablement d’un pays à l’autre. Par exemple, l’Union européenne propose différentes options
permettant à ses États membres de restreindre l’éventail de médicaments remboursés par leur système
d’assurance-maladie national et de contrôler les prix des médicaments à usage humain. Un État membre
peut approuver un prix spécifique pour le médicament ou adopter un système de contrôles directs ou
indirects sur la rentabilité du laboratoire mettant le médicament sur le marché. En France, par exemple,
l’accès effectif au marché s’appuiera sur des accords avec les hôpitaux et le remboursement des produits
par la Sécurité sociale. Le prix des médicaments est négocié avec le Comité économique des produits de
santé (CEPS). Il n’existe aucune garantie que tout pays ayant mis en œuvre des contrôles des prix ou des
plafonds de remboursement pour les médicaments de la Société autorisera des accords de tarification et de
remboursement favorables pour l’un de ses produits candidats, quel qu’il soit.
Chapitre 1. Présentation du Groupe
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 62|
Historiquement, les produits lancés dans l’Union européenne ne suivent pas les structures tarifaires
américaines et les prix tendent généralement à être nettement inférieurs. Dans l'UE, certains pays peuvent
exiger la réalisation d'études supplémentaires qui comparent le rapport coût-efficacité d'un produit
médicinal candidat particulier aux thérapies actuellement disponibles. Ce processus d'évaluation des
technologies de la santé (ETS), qui est actuellement régi par les lois nationales de chaque État membre de
l'UE, est la procédure selon laquelle l'évaluation de l'impact sur la santé publique, de l'impact
thérapeutique et de l'impact économique et sociétal de l'utilisation d'un médicament donné dans les
systèmes de santé nationaux de chaque pays est effectuée. Le résultat de l'ETS concernant des
médicaments spécifiques influencera souvent le statut de tarification et de remboursement accordé à ces
médicaments par les autorités compétentes de chaque État membre de l'UE. Le 31 janvier 2018, la
Commission européenne a adopté une proposition de règlement sur l'évaluation des technologies de la
santé. La proposition de règlement vise à stimuler la coopération entre les États membres de l'UE dans
l'évaluation des technologies de la santé, y compris les nouveaux médicaments, et à fournir la base de la
coopération au niveau de l'UE pour les évaluations cliniques conjointes dans ces domaines. En décembre
2021, le règlement ETS a été adopté et est entré en vigueur le 11 janvier 2022. Il sera applicable à partir
de 2025.
Autres lois relatives aux soins de santé et exigences de conformité
Les activités de la Société aux États-Unis et ses accords avec les investigateurs cliniques, les prestataires
de soins, les consultants, les tiers payeurs et les patients peuvent l’exposer à des lois fédérales et étatiques
en matière de fraude et d’abus largement applicables et à d’autres lois relatives aux soins de santé. Ces
lois peuvent affecter, entre autres, la recherche, les propositions de vente, les actions marketing et les
programmes pédagogiques autour de ses produits candidats obtenant une AMM. Les lois susceptibles
d’influer sur la capacité de la Société à mener ses opérations incluent, entre autres :
l’Anti-Kickback Statute (loi fédérale anticorruption) aux États-Unis qui interdit notamment aux
personnes de solliciter, de recevoir, d’offrir ou de verser une rémunération (dont tout pot-de-vin,
tout dessous-de-table ou toute réduction), en toute connaissance de cause et de plein gré,
directement ou indirectement, en espèces ou en nature, pour induire, récompenser ou en retour de
la recommandation d’une personne, ou l’achat, la location, la commande ou la recommandation
d’un article, d’un bien, d’une installation ou d’un service remboursable en vertu d’un programme
fédéral de soins de santé, tel que les programmes Medicare et Medicaid ;
les lois fédérales civiles et pénales relatives aux fausses allégations et les lois civiles relatives aux
sanctions pécuniaires, qui imposent des pénalités et déclenchent des mesures de dénonciation
civile à l’encontre de personnes et d’organisations pour, entre autres, présenter, en toute
connaissance de cause, ou entraîner la présentation d’allégations de paiement de la part de
Medicare, de Medicaid ou d’autres tiers payeurs, qui sont fausses ou frauduleuses, ou faire une
fausse déclaration ou un faux enregistrement pour le paiement d’une fausse allégation ou éviter,
diminuer ou dissimuler une obligation de verser de l’argent au gouvernement fédéral, notamment,
fournir des factures ou des informations de codage inexactes aux clients ou promouvoir un
médicament hors AMM ;
le Health Insurance Portability and Accountability Act (HIPAA, loi fédérale sur la transférabilité
et la redevabilité des régimes d’assurance-maladie) qui a créé de nouvelles lois pénales fédérales
interdisant l’exécution d’un plan visant à frauder tout régime d’assurance-maladie ou à détourner,
en toute connaissance de cause et de plein gré, des fonds des programmes de soins, à entraver, en
toute connaissance de cause et de plein gré, une enquête criminelle relative d’une infraction en
matière de soins, à falsifier, dissimuler ou couvrir, en toute connaissance de cause et de plein gré,
un fait important ou produire de fausses déclarations ou des déclaration frauduleuse concernant le
l’octroi ou le paiement de prestations de santé ;
Chapitre 1. Présentation du Groupe
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 63|
le Physician Payments Sunshine Act (loi fédérale assurant la transparence des rémunérations
perçues par les médecins), promulgué dans le cadre de l’ACA, qui requiert que les fabricants de
médicaments, dispositifs, produits biologiques et fournitures médicales suivent et déclarent, tous
les ans, les rémunérations versées aux CMS et d’autres transferts de valeur en faveur de médecins
ou de CHU et certains intérêts en matière de propriété ou d’investissements détenus par des
médecins ou les membres de leur famille proche ;
l’HIPAA, tel qu’amendé par le Health Information Technology and Clinical Health Act
(HITECH, loi sur l’informatique de la santé au service de la santé économique et clinique) et ses
règlements d’application, qui imposent certaines obligations aux organisations couvertes et à
leurs associés en matière de confidentialité, de sécurité et de transmission des informations de
santé personnellement identifiables ; et
les lois étatiques ou étrangères équivalant à chacune des lois et règlementations fédérales
énumérées ci-dessus, notamment les lois étatiques anticorruption et relatives aux fausses
allégations, qui peuvent s’appliquer à des articles ou services remboursés par tout tiers payeur,
notamment des assureurs commerciaux ; les lois étatiques relatives à la transparence ou à la mise
sur le marché applicables aux fabricants, dont le champ d’application peut s’avérer plus vaste que
les exigences fédérales ; les lois étatiques ou étrangères qui exigent que les entreprises
biopharmaceutiques se conforment aux recommandations de conformité facultatives du secteur
biopharmaceutique et aux recommandations de conformité pertinentes promulguées par le
gouvernement fédéral, ainsi que les lois étatiques régissant la confidentialité et la sécurité des
informations de santé dans certaines circonstances. La plupart de ces lois diffèrent les unes des
autres de manière significative et peuvent ne pas avoir le même effet que l’HIPAA, ce qui rend
les efforts de conformité plus complexes.
L’ACA a élargi le champ d’application des lois fédérales relatives à la fraude et aux abus, entre autres, en
modifiant l’exigence d’intention de l’Anti-Kickback Statute fédéral et les lois pénales fédérales relatives à
la fraude au système de santé applicables. Conformément à cet amendement législatif, il est désormais
inutile qu’une personne ou une organisation ait connaissance de cette loi ou fasse preuve d’une intention
spécifique de l’enfreindre pour la violer. Par ailleurs, l’ACA stipule que le gouvernement peut faire valoir
qu’une déclaration comprenant des articles ou services obtenus à la suite d’une violation de l’Anti-
Kickback Statute fédéral constitue une allégation fausse ou frauduleuse pour l’application du False
Claims Act (loi civile fédérale relative aux fausses allégations) ou de la loi civile sur les sanctions
pécuniaires.
Les efforts à déployer pour garantir la conformité des accords commerciaux que la Société a conclus avec
des tiers aux lois relatives aux soins de santé applicables impliqueront des frais considérables. Il est
possible que les autorités gouvernementales concluent que ses pratiques commerciales peuvent ne pas être
conformes aux lois, aux réglementations ou à la jurisprudence actuelles ou futures, notamment les lois
relatives à la fraude et aux abus et d’autres lois relatives aux soins de santé. S’il était déterminé que les
activités de la Société enfreignaient l’une de ces lois, quelle qu’elle soit, ou tout autre réglementation
gouvernementale pouvant s’appliquer à sa situation, elle pourrait s’exposer à d’importantes pénalités
administratives, civiles ou pénales, à des dommages, à des amendes, à un reversement des bénéfices
réalisés, à des incarcérations individuelles, à l’exclusion des régimes d’assurance-maladie à financement
public, notamment des programmes Medicare et Medicaid, à des exigences de déclaration et de contrôle
additionnelles si la Société était poursuivie pour non-respect de ces lois et était liée par un corporate
integrity agreement (CIA) ou par un accord similaire et à la restriction ou à la restructuration de ses
activités. S’il était découvert que les médecins, d’autres prestataires de soins ou organisations avec
lesquels la Société prévoit de collaborer ne respectaient pas les lois en vigueur, ils pourraient s’exposer à
des sanctions administratives, civiles ou pénales, notamment l’exclusion des régimes d’assurance-maladie
à financement public.
Chapitre 1. Présentation du Groupe
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 64|
CHAPITRE 2. FACTEURS DE RISQUES
2.1
RISQUES OPÉRATIONNELS
2.1.1
LA SOCIÉTÉ EST DÉPENDANTE D’ERYASPASE, SON SEUL
PRODUIT EN DÉVELOPPEMENT CLINIQUE.
2.1.2
RISQUES LIÉS AU CORONAVIRUS COVID-19
2.1.3
LA PRODUCTION DES PRODUITS-CANDIDATS DANS LE
CADRE DES ESSAIS CLINIQUES ET, DANS LE FUTUR, DES
MÉDICAMENTS DE LA SOCIÉTÉ POURRAIT NE PAS ÊTRE
RÉALISÉE DANS LES DÉLAIS ET/OU QUANTITÉ SUFFISANTS.
2.1.4
ERYASPASE, LE PRODUIT PHARE D’ERYTECH, INJECTÉ PAR
VOIE INTRAVEINEUSE, POURRAIT PRÉSENTER CERTAINS
RISQUES SPÉCIFIQUES LIÉS A LA TRANSFUSION SANGUINE
ET A L’ENZYME UTILISÉE.
2.1.5
LES ESSAIS CLINIQUES RÉALISÉS PAR LA SOCIÉTÉ
POURRAIENT ÊTRE RETARDÉS OU NE PAS ABOUTIR (CES
DEUX HYPOTHÈSES POUVANT ENTRAINER DES COUTS
SUPPLÉMENTAIRES).
2.1.6
RISQUES DE DÉPENDANCE VIS-A-VIS DE SOUS-TRAITANTS
ET DE FOURNISSEURS DE MATIÈRES PREMIÈRES-CLEFS
2.1.7
LA SOCIÉTÉ POURSUIT DES PROCESSUS DE DEMANDES DE
COMMERCIALISATION DE SES PRODUITS CANDIDATS. LE
SUCCÈS COMMERCIAL DE SES PRODUITS N’EST PAS
GARANTI.
2.1.8
LA SOCIÉTÉ NE DISPOSE D'AUCUNE ORGANISATION DE LA
VENTE, DE LA COMMERCIALISATION ET DE LA
DISTRIBUTION ET NE PEUT GARANTIR QU'ELLE SERA EN
MESURE DE SIGNER DES CONTRATS DE PARTENARIAT
PERMETTANT DE COMMERCIALISER EFFECTIVEMENT LES
PRODUITS QU'ELLE DÉVELOPPE.
2.2
RISQUES STRATÉGIQUES
2.2.1
DES SOLUTIONS CONCURRENTES DIRECTES OU
INDIRECTES POURRAIENT FREINER LE DÉVELOPPEMENT
DE LA SOCIÉTÉ OU RENDRE OBSOLÈTE SES PRODUITS.
2.2.2
LA SOCIÉTÉ POURRAIT NE PAS RÉUSSIR A IDENTIFIER OU
ACQUÉRIR DE NOUVELLES TECHNOLOGIES OU SOCIÉTÉS
QUI LUI PERMETTRAIENT DE DÉVELOPPER DE NOUVEAUX
PRODUITS CANDIDATS.
2.2.3
LA SOCIÉTÉ POURRAIT PERDRE DES COLLABORATEURS
CLEFS ET NE PAS ÊTRE EN MESURE D’ATTIRER DE
NOUVELLES PERSONNES QUALIFIÉES.
2.3
RISQUES JURIDIQUES ET RÉGLEMENTAIRES
2.3.1
RISQUES LIÉS A L’ENVIRONNEMENT RÉGLEMENTAIRE
2.3.2
RISQUES LIÉS A LA PROPRIÉTÉ INTELLECTUELLE
2.3.3
LES CONDITIONS DE DÉTERMINATION DU PRIX ET DU
TAUX DE REMBOURSEMENT DES PRODUITS DE LA
SOCIÉTÉ POURRAIENT NUIRE AU SUCCÈS
COMMERCIAL DE LA SOCIÉTÉ.
2.3.4
LA RESPONSABILITÉ DE LA SOCIÉTÉ ET/OU DE SA
FILIALE PEUT ÊTRE ENGAGÉE EN CAS DE DOMMAGE
GÉNÉRÉ PAR L’UN DE SES PRODUITS
2.3.5
RISQUES LIÉS AUX EXIGENCES DE CONFORMITÉ A LA
RÉGLEMENTATION AMÉRICAINE EN RAISON DE LA
DOUBLE COTATION DES ACTIONS DE LA SOCIÉTÉ.
2.4
RISQUES FINANCIERS
2.4.1
LE GROUPE AURA BESOIN DE RENFORCER
SUBSTANTIELLEMENT SES FONDS PROPRES OU DE
RECOURIR A DES FINANCEMENTS COMPLÉMENTAIRES
POUR POURSUIVRE SON ACTIVITÉ.
2.4.2
LE GROUPE A UN HISTORIQUE DE PERTES
D’EXPLOITATION, QUI SONT SUSCEPTIBLES DE
PERDURER ET LE GROUPE POURRAIT NE JAMAIS
ATTEINDRE LA RENTABILITÉ.
2.4.3
LES ACTIONNAIRES DE LA SOCIÉTÉ POURRAIENT ETRE
DILUÉS.
2.4.4
RISQUE DE VOLATILITÉ DES ACTIONS DE LA SOCIÉTÉ
2.4.5
RISQUE LIÉ A LA MISE EN PLACE D’UN FINANCEMENT
EN OBLIGATIONS CONVERTIBLES ASSORTIES DE BONS
DE SOUSCRIPTION D’ACTIONS (OCABSA)
2.4.6
LA SOCIÉTÉ EST EXPOSÉE AU RISQUE DE CHANGE
EURO-DOLLAR.
2.4.7
RISQUES LIÉS A LA POTENTIELLE PERTE DE
FINANCEMENT ÉTANT DONNÉ LE DISPOSITIF FISCAL
CIR
2.5
ASSURANCE, COUVERTURE ET GESTION DES
RISQUES
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 65|
Les investisseurs sont invités à prendre en considération l’ensemble des informations figurant dans le
Document d’Enregistrement Universel, y compris les facteurs de risques décrits dans le présent chapitre.
Ces risques sont, à la date du Document d’Enregistrement Universel, ceux dont la Société estime que la
réalisation éventuelle est susceptible d’avoir un effet défavorable significatif sur le Groupe, son activité,
sa situation financière, ses résultats, son développement ou ses perspectives et qui sont importants pour
la prise de décision d’investissement.
La Société attire toutefois l’attention des investisseurs sur le fait que, en application de l’article 16 du
Règlement Prospectus n°2017/1129, seuls les risques les plus significatifs sont cités et donc la liste des
risques présentée dans cette section n’est pas exhaustive et que d’autres risques, actuellement inconnus
ou jugés peu susceptibles, à la date du Document d’Enregistrement Universel, d’avoir un effet
défavorable significatif sur la Société, son activité, ses perspectives, sa situation financière, ses résultats
et son développement, peuvent exister ou pourraient survenir.
La Société a mis en place un dispositif de gestion, d’identification et de cartographie des risques
susceptibles d’avoir un impact défavorable sur son activité, ses perceptives, sa situation financière, ses
résultats ou son développement. Le processus d'identification des risques implique l'identification et la
documentation des risques dans l’intégralité des domaines d’activité de la Société.
Cette politique, en conformité avec les standards internationaux tel que le COSO, a également pour
objectifs de :
reconnaitre la gestion des risques comme un effort collectif;
réduire la probabilité d'échecs et de surcoûts, en appliquant une évaluation et une gestion des
risques efficaces dans la planification et la mise en œuvre des activités et des projets;
réduire la probabilité et les impacts potentiels, y compris le coût financier pour l'entreprise, des
fraudes, des litiges et des plaintes;
encourager l'identification et le signalement des incidents à risque réels ou potentiels;
protéger et promouvoir l'image publique et la réputation de l'entreprise en tant qu'organisation
professionnelle, responsable et éthique.
La cartographie des risques est revue par le comité exécutif et le comité d’audit de façon périodique. Cette
dernière est également complétée par une analyse détaillée des causes et des conséquences en cas
d’occurrence du risque et tient compte des actions et mesures de maitrise mises en place par la Société.
Cette approche permet d’apporter un éclairage sur l’environnement de risque affectant la Société et doit
lui permettre de définir, si nécessaire, le plan d’action pour la gestion des risques et les domaines de
contrôle et d’audit interne.
L’exercice de cartographie des risques a notamment permis à la Société d’identifier les principaux
risques. Le tableau ci-après présente les principaux facteurs de risque identifiés par la Société dans quatre
catégories en fonction de leur nature (risques opérationnels, stratégiques, juridiques et règlementaires et
risques financiers). L'évaluation tient compte de leur probabilité d'occurrence ainsi que leur impact négatif
sur la Société, en tenant compte des mesures de maitrise mises en place à la date du Document
d'Enregistrement Universel, sur la base de critères d'ordre financier, de sécurité des patients et de qualité
des produits, des activités opérationnelles, de réputation de l'entreprise, de juridique, de santé,
d'environnement.
La probabilité d’occurrence est évaluée sur trois niveaux (« faible », « modérée » et « élevée ») et
l’ampleur de leur impact est évaluée sur quatre niveaux (« faible », « modérée », « élevée » et
« critique »). Dans chacune de ces quatre catégories, les risques ont été classés en fonction de cette
Chapitre 2. Facteurs de risques
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 66|
classification, les risques avec la probabilité de survenance la plus élevée et l’impact négatif le plus élevé
étant placés en premier.
L'appréciation de ce niveau d'importance peut être modifiée à tout moment, notamment en raison de la
survenance de faits nouveaux.
2.1. RISQUES OPÉRATIONNELS
2.1.1. La Société est dépendante d’eryaspase, son seul produit en développement
clinique.
Elevée
Critique
2.1.2. Risques liés au Coronavirus COVID-19
Elevée
Elevée
2.1.3. La production des produits-candidats dans le cadre des essais cliniques et,
dans le futur, des médicaments de la Société pourrait ne pas être réalisée dans les
délais et/ou quantité suffisants.
Moyenne
Critique
2.1.4. Eryaspase, le produit phare d’ERYTECH, injecté par voie intraveineuse,
pourrait présenter certains risques spécifiques liés à la transfusion sanguine et à
l’enzyme utilisée.
Moyenne
Critique
2.1.5. Les essais cliniques réalisés par la Société pourraient être retardés ou ne pas
aboutir (ces deux hypothèses pouvant entrainer des coûts supplémentaires).
Moyenne
Critique
2.1.6. Risques de dépendance vis-à-vis de sous-traitants et de fournisseurs de matières premières-clefs
2.1.6.1. L’accès aux matières premières et produits, notamment l’asparaginase et
les Concentrés de Globules Rouges, nécessaires à la réalisation des essais
cliniques et à la fabrication des produits de la Société n’est pas garanti.
Moyenne
Critique
2.1.6.2. La Société est dépendante de ses sous-traitants et de ses partenaires clés.
Moyenne
Elevée
2.1.7. La Société poursuit des processus de demandes de commercialisation de ses
produits candidats. Le succès commercial de ses produits n’est pas garanti.
Moyenne
Elevée
2.1.8. La Société ne dispose d'aucune organisation de la vente, de la
commercialisation et de la distribution et ne peut garantir qu'elle sera en mesure de
signer des contrats de partenariat permettant de commercialiser efficacement les
produits qu'elle développe.
Moyenne
Elevée
2.2. RISQUES STRATÉGIQUES
2.2.1. Des solutions concurrentes directes ou indirectes pourraient freiner le
développement de la Société ou rendre obsolète ses produits.
Moyenne
Elevée
2.2.2. La Société pourrait ne pas réussir à identifier ou acquérir de nouvelles
technologies ou sociétés qui lui permettraient de développer de nouveaux produits
candidats.
Moyenne
Elevée
2.2.3. La Société pourrait perdre des collaborateurs clefs et ne pas être en mesure
d’attirer de nouvelles personnes qualifiées.
Moyenne
Modérée
2.3. RISQUES JURIDIQUES ET RÉGLEMENTAIRES
2.3.1. Risques liés à l’environnement réglementaire
2.3.1.1. La commercialisation des produits-candidats de la Société est subordonnée
à l’obtention des autorisations préalables auprès des autorités administratives
compétentes.
Élevée
Critique
2.3.1.2. La Société pourrait ne pas bénéficier de l’exclusivité de commercialisation
liée au statut de médicament orphelin pour eryaspase ou ses autres produits
candidats ou dans d’autres indications. 
Élevée
Elevée
Facteurs de risque
Probabilité
de
survenance
Elevée
Moyenne
Faible
Ampleur de
l’impact négatif
Critique
Elevée
Modérée
Faible
Chapitre 2. Facteurs de risques
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 67|
2.3.1.3. Le maintien et la mise en conformité de la Société avec de nouvelles
règlementations pourrait s’avérer longue et coûteuse et les conditions de
commercialisation pourraient devenir moins avantageuses.
Moyenne
Élevée
2.3.1.4 Risque lié à l’inclusion des biotechnologies dans la liste des technologies
critiques soumises à la procédure de contrôle des investissements étrangers
Moyenne
Elevée
2.3.1.5. En Europe, eryaspase encapsule une substance active connue ce qui
pourrait affecter l’exclusivité de ses données et de commercialisation ; ce qui
n’impactera pas l’exclusivité de commercialisation spécifique liée au statut de
médicament orphelin d'eryaspase.
Moyenne
Modérée
2.3.2. Risques liés à la propriété intellectuelle
2.3.2.1. Des employés, consultants ou autres tiers pourraient faire valoir des droits
de propriété sur les inventions que la Société développe et utiliser ses informations
confidentielles et/ou son savoir-faire.
Moyenne
Critique
2.3.2.2. La Société ne peut garantir la propriété intellectuelle liée aux technologies
qui appartiennent à des tiers et qu’elle utilise.
Moyenne
Critique
2.3.2.3. La protection offerte par le droit des brevets ou autres droits de propriété
intellectuelle est incertaine.
Moyenne
Modérée
2.3.2.4. La Société ne cherchera pas à protéger ses droits de propriété
intellectuelle dans le monde entier et il se peut qu’elle ne soit pas en mesure de
faire respecter ces droits dans les pays où elle tente de les protéger.
Faible
Modérée
2.3.3. Les conditions de détermination du prix et du taux de remboursement
des produits de la Société pourraient nuire au succès commercial de la Société.
Moyenne
Critique
2.3.4. La responsabilité de la Société et/ou de sa filiale peut être engagée
en cas de dommage généré par l’un de ses produits.
Moyenne
Elevée
2.3.5. Risques liés aux exigences de conformité à la réglementation américaine en
raison de la double cotation des actions de la Société.
Faible
Modérée
2.4. RISQUES FINANCIERS
2.4.1. Le Groupe aura besoin de renforcer substantiellement ses fonds propres ou
de recourir à des financements complémentaires pour poursuivre son activité.
Élevée
Critique
2.4.2. Le Groupe a un historique de pertes d’exploitation, qui sont susceptibles de
perdurer et le Groupe pourrait ne jamais atteindre la rentabilité.
Élevée
Elevée
2.4.3. Les actionnaires de la Société pourraient être dilués.
Elevée
Elevée
2.4.4. Risque de volatilité des actions de la Société
Elevée
Elevée
2.4.5. Risque lié à la mise en place d’un financement en obligations convertibles
assorties de bons de souscription d’actions (OCABSA)
Elevée
Elevée
2.4.6. La Société est exposée au risque de change euro-dollar.
Moyenne
Modérée
2.4.7. Risques liés à la potentielle perte de financement étant donné le dispositif
fiscal CIR
Moyenne
Modérée
Facteurs de risque
Probabilité
de
survenance
Elevée
Moyenne
Faible
Ampleur de
l’impact négatif
Critique
Elevée
Modérée
Faible
Chapitre 2. Facteurs de risques
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 68|
2.1RISQUES OPÉRATIONNELS
2.1.1LA SOCIÉTÉ EST DÉPENDANTE D'ERYASPASE, SON SEUL PRODUIT EN
DÉVELOPPEMENT CLINIQUE
Eryaspase est à ce jour le seul produit candidat de la Société en phase de développement clinique, et la
Société juge sa dépendance vis-à-vis d'Eryaspase comme importante. A la suite des résultats positifs de
l'étude de Phase 2b dans le traitement de seconde ligne des patients atteints du cancer métastatique du
pancréas, la Société a lancé une étude pivot de Phase 3 pour la même indication en Europe (étude
TRYbeCA-1). Les résultats de TRYbeCA-1 ont été publiés le 25 octobre 2021 et le critère d’évaluation
principal de la survie globale n’a pas été atteint. Suite à l'échec de son principal projet de développement,
la société a annoncé en novembre 2021 qu'elle recentrait désormais ses efforts opérationnels sur
l'approbation potentielle d'eryaspase dans la LAL pour les patients hypersensibles à l'asparaginase
pégylée et que sa stratégie reposait désormais sur la recherche d'un ou plusieurs partenaires auxquels
adosser la poursuite de son activité et de ses développements.
La Société a également lancé une étude de Phase 2 de preuve de concept dans le CSTN en Europe (étude
TRYbeCA-2). Suite à l'annonce de l'échec de l'étude TRYbeCA-1, la Société a annoncé l'arrêt du
recrutement de nouveaux patients dans l'étude TRYbeCA-2. La Société prévoit d'annoncer au cours du
premier semestre de 2022 les résultats de TRYbeCA-2 pour les quelques patients recrutés, mais ne peut
garantir que les résultats de cette étude clinique seront positifs ou qu'ils permettront la poursuite des
développements dans cette indication thérapeutique.
Avant que la commercialisation de son produit candidat ne puisse générer des bénéfices, eryaspase pourra
requérir des développements cliniques et non-cliniques supplémentaires, des examens et autorisations
réglementaires dans plusieurs juridictions, des investissements substantiels, un accès à une capacité de
production suffisante et des efforts commerciaux significatifs. En outre, eryaspase étant le produit
candidat le plus avancé et les autres produits candidats étant basés sur la même plateforme technologique
ERYCAPS® que son produit phare, l'avenir de la Société est sous-tendu par la réussite du développement
de son produit phare eryaspase. Si la Société ne parvient pas à développer, à obtenir une AMM et, in fine,
à commercialiser eryaspase dans la LAL et si elle n'arrive pas, en parallèle, à diminuer sa dépendance vis-
à-vis de celui-ci, son activité, ses perspectives, sa situation financière, ses résultats et son développement
pourraient être significativement affectés.
En raison de ses ressources et d'un accès au financement limités, la Société est amenée à hiérarchiser le
développement de ses produits candidats et à déterminer le niveau de ressources à allouer à chacun d'eux.
Ainsi, en fin d'année 2021, la Société a décidé de concentrer ses efforts sur le développement d'eryaspase
dans la LAL et le CSTN, qui a exigé et continuera d'exiger de la Société la mobilisation de multiples
ressources. Ce choix d'allocation des moyens humains et financiers de la Société pourrait ne pas conduire
au développement de médicaments viables et détourner des ressources qui auraient pu être affectées à des
programmes plus prometteurs, ce qui serait susceptible d'avoir un effet défavorable significatif sur la
Société, son activité, ses perspectives, sa situation financière, ses résultats ou son développement.
Chapitre 2. Facteurs de risques
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 69|
2.1.2RISQUES LIÉS AU CORONAVIRUS COVID-19
En décembre 2019, une nouvelle souche de coronavirus, COVID-19, a fait surface à Wuhan, en Chine.
Depuis lors, le coronavirus COVID-19 s’est propagé dans de nombreux pays, dont la France et les États-
Unis, y compris des pays dans lesquels les essais cliniques la Société sont prévus ou en cours. Si le
coronavirus COVID-19 continue de se propager en France et aux États-Unis, la Société pourrait connaître
des perturbations qui seraient susceptibles d'avoir un effet défavorable significatif sur son activité et sur
ses essais cliniques, notamment :
des retards ou difficultés dans le recrutement des patients pour ses essais cliniques ;
des retards ou difficultés dans le lancement de sites cliniques, y compris des difficultés dans le
recrutement d’investigateurs et du personnel des sites cliniques ;
le détournement des ressources de soins de santé de la conduite des essais cliniques,
notamment le détournement des hôpitaux servant de sites pour les essais cliniques de la Société et
du personnel hospitalier soutenant la conduite de ces essais cliniques ;
l’interruption d’activités clés liées aux essais cliniques, telles que la surveillance des sites d’essais
cliniques, en raison des restrictions de voyages imposées ou recommandées par les autorités
fédérales ou étatiques, employeurs ou autres ; et
des limitations dans les ressources humaines qui seraient habituellement concentrées sur la
conduite des essais cliniques de la Société, notamment en raison de la maladie d’employés ou de
membres de leurs familles ou la volonté des employés d’éviter tout contact avec d'importants
groupes de personnes.
La Société n'a pas rencontré de retards dans ses études qui seraient liés aux effets économiques et
sanitaires de la pandémie de COVID-19 en 2021.
Outre les risques listés ci-dessus, et dans le cadre des essais cliniques menés par la Société dans des pays
qui subissent un effet accru du coronavirus COVID-19, la Société pourrait également rencontrer les effets
défavorables suivants :
des retards dans l’obtention d'autorisations de la part des autorités administratives nécessaires au
lancement des essais cliniques prévus par la Société ;
des retards de réception par les sites cliniques des fournitures et du matériel nécessaires à la
réalisation des essais cliniques de la Société ;
l’interruption du commerce mondial qui pourrait affecter le transport des matériaux d'essais
cliniques, tels que les médicaments expérimentaux et les médicaments servant de base de
comparaison utilisés pour les essais cliniques de la Société ;
des changements de réglementations locales en raison des mesures prises au regard de l’épidémie
de coronavirus COVID-19, qui pourraient obliger la Société à modifier les modalités de ses essais
cliniques, pouvant ainsi entrainer des coûts imprévus, voire l’interruption de ces derniers ;
des retards au niveau des interactions nécessaires avec les autorités locales, les comités d’éthique
ou d’autres organismes importants et tiers cocontractants en raison de limitations au niveau des
ressources humaines ou de congés forcés d’employés d’État ; et
le refus de l’EMA ou de la FDA d’accepter les données provenant d'essais cliniques menés dans
ces zones géographiques touchées.
L’épidémie mondiale du coronavirus COVID-19 et l'apparition de nouveaux variants tels qu'Omicron
continuent d’évoluer rapidement. La mesure dans laquelle le coronavirus COVID-19 est susceptible
d’avoir un effet sur l'activité et les essais cliniques de la Société dépendra des développements futurs, qui
ne peuvent être prédits avec certitude, tels que la répartition géographique finale de la maladie, sa durée,
Chapitre 2. Facteurs de risques
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 70|
les restrictions sur les voyages et les mesures de distanciation sociale dans l’Union Européenne, les États-
Unis et dans d'autres pays, les fermetures ou perturbations d’entreprises et l’efficacité des mesures prises
dans ces pays pour contenir et traiter la maladie, telles que les différentes mesures de confinement mises
en place sur le territoire national depuis le début de l'épidémie. De plus, l’ampleur de l’impact négatif de
cette épidémie sur les marchés financiers et sur le cours de l’action de la Société est inconnue à ce jour. A
la date du Document d'Enregistrement Universel, l'économie mondiale est fortement impactée par
l'épidémie. La Société estime que les variants du coronavirus COVID-19 qui sont apparus récemment ne
sont pas de nature à modifier les risques tels que décrits ci-dessus.
2.1.3LA PRODUCTION DES PRODUITS-CANDIDATS DANS LE CADRE DES
ESSAIS CLINIQUES ET, DANS LE FUTUR, DES MÉDICAMENTS DE LA
SOCIÉTÉ POURRAIT NE PAS ÊTRE RÉALISÉE DANS LES DÉLAIS ET/OU
QUANTITÉ SUFFISANTS
Dans le cadre des essais cliniques, la Société et ses partenaires produisent selon les bonnes pratiques de
fabrication (cGMP) applicables aux médicaments pour les essais cliniques et conformément aux
spécifications approuvées par les autorités de tutelle (EMA et FDA). Seuls les produits répondant à ces
normes sont libérés pour administration aux patients dans le cadre des essais cliniques. Si un produit
s’avérait non-conforme au regard de ces standards, du fait notamment d'un problème matériel dans la
production (contamination, erreur logistique etc.), ERYTECH se verrait obligé de produire à nouveau
sous peine de sanctions pénales, financières, ou de la suspension des essais cliniques, ce qui pourrait
entraîner un surcoût et pourrait empêcher de délivrer le produit dans les temps aux patients. La Société
n’a pas rencontré à ce jour de problèmes significatifs de non-conformité.
Bien que la Société ait augmenté ses capacités d'approvisionnement en eryaspase avec l'extension de son
site français à Lyon et la conclusion d'un accord d'approvisionnement provisoire avec Catalent pour
l'approvisionnement d'eryaspase aux États-Unis pour les besoins de ses études cliniques actuelles et un
lancement commercial potentiel (voir section 1.7 du Document d’Enregistrement Universel), la capacité
de production de la Société pourrait s’avérer insuffisante pour accompagner de futures études cliniques et
son développement commercial en Europe et aux États-Unis.
Il se pourrait également que la Société n’évalue pas correctement les capacités de production requises en
Europe et aux États-Unis ou que Catalent ou les tiers par lesquels elle se fournit en matériels et matériaux
ne soient pas capables de les délivrer à temps et de satisfaire ses besoins en production, en tout ou partie.
En outre, investir dans l'accroissement de la capacité de production pourrait générer des besoins de
financement importants ou nécessiter de conclure des accords de sous-traitance afin d’externaliser une
partie plus importante de la production. Il n’existe cependant aucune garantie que ces contrats soient
conclus ou qu’ils le soient à des conditions commerciales favorables pour la Société.
De tels événements pourraient avoir un effet défavorable significatif sur l’activité, les perspectives, les
résultats, la situation financière, la réputation et le développement de la Société.
Chapitre 2. Facteurs de risques
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 71|
2.1.4ERYASPASE, LE PRODUIT PHARE D’ERYTECH, INJECTÉ PAR VOIE
INTRAVEINEUSE, POURRAIT PRÉSENTER CERTAINS RISQUES
SPÉCIFIQUES LIES A LA TRANSFUSION SANGUINE ET A L’ENZYME
UTILISÉE.
Eryaspase doit être injecté au patient par voie intraveineuse en respectant les règles liées à
l’administration de globules rouges (transfusion) et notamment la compatibilité vis-à-vis du donneur
(groupe sanguin). Les globules rouges utilisés lors de la fabrication d’eryaspase proviennent de dons de
sang préparés et qualifiés par des banques de sang selon un processus strict validé par les autorités de
santé, notamment l’Établissement Français du Sang (EFS), la Croix-Rouge Allemande, l’American Red
Cross et le New York Blood Center, réputés pour leurs hauts standards de qualité et de sécurité, (voir
section 1.9.2 du Document d’Enregistrement Universel).
Toutefois, eryaspase pourrait présenter certains risques qui existent dans le cadre d’une transfusion
sanguine. Les risques de transmission d’agents infectieux viraux, bactériens, parasitaires et de prions ainsi
que les risques liés aux globules rouges (immunologique et de réaction allo-immunologique du greffon
contre l’hôte post-transfusionnelle et purpura post-transfusionnel) demeurent rares mais possibles.
Les risques liés aux molécules encapsulées dans les globules rouges peuvent être de natures variées et
vont dépendre de sa toxicité connue (cas de l’asparaginase native ou recombinante utilisées pour
eryaspase) ou inconnue. Par exemple les molécules biologiques de type enzyme (comme l’asparaginase)
sont immunogènes chez l’Homme et favorise le développement d’anticorps et les réactions allergiques,
pouvant entrainer un choc anaphylactique et le décès du patient. Le niveau de connaissance des risques de
l’asparaginase encapsulée qui ne bénéficie pas du statut d’AMM est réduit par rapport à un produit utilisé
couramment chez l’Homme.
De tels événements pourraient avoir un effet défavorable significatif sur l’activité, les perspectives, les
résultats, la situation financière, la réputation et le développement de la Société.
2.1.5LES ESSAIS CLINIQUES RÉALISÉS PAR LA SOCIÉTÉ POURRAIENT ÊTRE
RETARDÉS OU NE PAS ABOUTIR (CES DEUX HYPOTHÈSES POUVANT
ENTRAINER DES COUTS SUPPLÉMENTAIRES)
La Société doit conduire des études précliniques et cliniques afin de démontrer la sécurité et l’efficacité
d’un produit candidat et obtenir les autorisations réglementaires nécessaires à sa commercialisation. Ces
études représentent des coûts élevés. La tendance de ces dépenses pourrait évoluer à la hausse avec le
développement de la Société et la multiplication des produits candidats développés par la Société. Si les
résultats de ces études ne sont pas satisfaisants ou concluants, la Société peut être amenée à devoir choisir
entre l’abandon du programme, entraînant la perte de l’investissement en temps et en argent
correspondant, ou sa poursuite, sans garantie que les dépenses supplémentaires ainsi engagées permettent
d’aboutir.
Par exemple, suite aux résultats de l'étude TRYbeCA-1, communiqués en octobre 2021, la Société a
décidé en novembre 2021 l'arrêt du recrutement de nouveaux patients dans l'étude TRYbeCA-2.
Les coûts de recherche et développement encourus par la Société se sont respectivement élevés à 52 193
k€, 57 580 k€ et 45 100 k€ au cours des exercices 2019, 2020 et 2021.
Chapitre 2. Facteurs de risques
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 72|
De nombreux facteurs sont susceptibles d’avoir un effet significatif défavorable sur le déroulement des
essais cliniques de la Société :
le recrutement des patients aux essais pourrait être affecté par de nombreux facteurs, notamment :
la taille de la population de patients et la procédure pour les identifier, les critères d’éligibilité et
d’exclusion aux essais cliniques, les risques et bénéfices perçus des produits candidats de la
Société, la gravité de la maladie étudiée, la proximité et l’accessibilité des sites d’essais cliniques,
la capacité d’obtenir et de garder le consentement des patients, l’abandon de patients avant la fin
de l’essai clinique, les pratiques médicales des patients ou encore la capacité à contrôler de façon
adéquate les patients pendant et après le traitement ou encore la pandémie de COVID-19 (voir le
risque 2.1.2 du Document d'Enregistrement Universel).
    En outre, dans les pays étrangers, notamment aux États-Unis où la Société opère, de nombreux
autres facteurs entrent en jeu, tels que la difficulté d’établir et de gérer les relations avec les
Contract Research Organizations ou « CROs » et les médecins, les différents standards de
conduite des essais cliniques, l’incapacité à trouver les consultants, médecins et partenaires
locaux qualifiés et la possibilité d’avoir à respecter plusieurs droits étrangers, standards médicaux
et exigences réglementaires (comme la réglementation des produits pharmaceutiques et de
biotechnologie et le traitement). Si le recrutement des patients aux essais présentait des
difficultés, cela pourrait avoir pour effet de retarder le début de l’étude, allonger sa durée, limiter
sa portée en raison du faible nombre de patients ; ou empêcher la Société de terminer un essai
clinique. Ce risque s'était produit en 2016 dans le cadre de l'étude de Phase 1b dans la LAL aux
États-Unis pour laquelle le recrutement des patients avait été plus long que prévu ;
les patients inclus dans l’essai peuvent, à tout moment et sans avoir à se justifier, interrompre leur
participation ; si trop de patients se retiraient, l’étude pourrait être interrompue pour non
faisabilité ;
des difficultés d’approvisionnement, notamment auprès de Catalent, en matières premières
impactant la production des lots cliniques pourraient retarder ou interrompre un essai clinique en
cours ou projeté ;
des résultats négatifs en Phase 1 pourraient conduire à l’abandon du programme d’essais ; et lors
des phases ultérieures, des problèmes de tolérance et de sécurité ou des effets secondaires nocifs
pourraient se manifester et retarder ou interrompre les essais ;
les patients pourraient être exposés à des risques imprévus et graves ou de non efficacité clinique
(perte de chance). Des décès et d’autres événements indésirables pourraient se produire pendant
un essai clinique en raison de problèmes médicaux, pouvant être liés ou non au traitement faisant
l’objet de l’essai, et imposer à la Société de retarder ou interrompre l’essai ; et
le résultat des essais cliniques est imprévisible et comporte un risque important d’échec. Aucune
garantie ne peut être donnée quant aux résultats positifs des études précliniques et cliniques. Les
résultats favorables lors d’études précliniques et d’essais cliniques préliminaires ne sont pas
toujours confirmés pendant les essais cliniques ultérieurs. Les résultats des essais cliniques
peuvent différer en fonction des critères de recrutement et des combinaisons avec d’autres
traitements. Si les essais cliniques de la Société ne parvenaient pas à démontrer un profil de
sécurité satisfaisant et une efficacité suffisante auprès de l’EMA, de la FDA et/ou d’autres
autorités de santé, la Société pourrait devoir investir des fonds et du temps additionnel pour
parachever leur développement et même ne pas parvenir à terminer le développement ou assurer
la commercialisation de ces produits candidats.
De nombreuses sociétés du secteur pharmaceutique, y compris celles disposant de ressources et d’une
expérience significatives, ont ainsi connu des échecs importants dans le cadre d’essais cliniques de phase
3 et à d’autres étapes du développement clinique, alors qu’elles avaient obtenu des résultats prometteurs
lors d’essais cliniques antérieurs. Des résultats positifs dans un essai clinique et/ou l’obtention d’une
Chapitre 2. Facteurs de risques
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 73|
AMM d’un produit dans une indication donnée peuvent ne pas être suffisants pour obtenir une AMM
dans cette indication et ne préjugent pas de l’efficacité, de la sécurité d’emploi et de l’obtention d’une
AMM pour une autre indication, même si celle-ci peut être connexe ou reliée par un rationnel
scientifique. Les données précliniques et cliniques sont souvent sujettes à diverses interprétations et
analyses et de nombreuses sociétés qui pensaient que leurs produits candidats avaient obtenu des résultats
satisfaisants dans les études précliniques et cliniques n'ont toutefois pas réussi à obtenir l’approbation de
la FDA ou de l’EMA.
Ces différents facteurs pourraient entrainer un retard ou stopper les essais précliniques et cliniques de la
Société, ce qui aurait un effet défavorable significatif sur les activités, la situation financière, les résultats
ou le développement de la Société.
2.1.6RISQUES DE DÉPENDANCE VIS-A-VIS DE SOUS-TRAITANTS ET DE
FOURNISSEURS DE MATIÈRES PREMIÈRES-CLEFS
2.1.6.1L’ACCÈS AUX MATIÈRES PREMIÈRES ET PRODUITS, NOTAMMENT
L’ASPARAGINASE ET LES CONCENTRÉS DE GLOBULES ROUGES,
NÉCESSAIRES A LA RÉALISATION DES ESSAIS CLINIQUES ET A LA
FABRICATION DES PRODUITS DE LA SOCIÉTÉ N’EST PAS GARANTI
La Société se fournit, notamment, en asparaginase et en Concentrés de Globules Rouges (CGR).
Le marché de l’asparaginase est un marché fermé, avec peu d’acteurs internationaux et de multiples
exclusivités de commercialisation entre les acteurs et les zones géographiques. ERYTECH se fournit
auprès d’une société (Medac GmbH) avec laquelle elle a signé un contrat long terme de fourniture
d’asparaginase (voir également la section 1.9.2.5 du Document d’Enregistrement Universel). La Société
n’ayant qu’un seul fournisseur en asparaginase et compte tenu des caractéristiques de ce marché, si le
contrat avec Medac GmbH venait à être résilié ou si ce fournisseur devait rencontrer des difficultés
mettant en péril ses capacités d’approvisionnement, la Société pourrait ne pas réussir à se fournir en
asparaginase dans des délais et/ou des quantités suffisantes, ce qui aurait un effet défavorable significatif
sur son activité et son développement.
Concernant la fourniture de CGR, ERYTECH est sous contrat d’approvisionnement auprès de l’EFS en
France, de la Croix-Rouge Allemande en Allemagne (voir également les sections 1.9.2.2 et 1.9.2.3 du
Document d’Enregistrement Universel) ainsi qu'auprès de l’ARC et du NYBC aux États-Unis (voir
également les sections 1.9.2.1 et 1.9.2.4 du Document d’Enregistrement Universel) dans le cadre de ses
essais cliniques en cours et en vue d’une autorisation temporaire d’utilisation et de commercialisation de
ses produits. La collecte et la distribution de sang sont organisées en France par l’EFS, établissement
public en situation de monopole, et aux États-Unis par l’ARC. L’EFS est l’unique opérateur sur son
territoire de la transfusion sanguine chargé de satisfaire les besoins nationaux en produits sanguins, qu’il
doit fournir en quantité suffisante et en qualité optimale. Afin d'élargir sa base d'approvisionnement en
produits de globules rouges, la Société a conclu avec le NYBC un partenariat stratégique en novembre
2018 et en février 2020 avec la Croix-Rouge Allemande pour l’approvisionnement et la recherche sur les
globules rouges. Dans le cas où l’approvisionnement par l’ARC, le NYBC, la Croix-Rouge Allemande et
l’EFS se trouvait diminué ou interrompu, ou en cas de crise majeure et/ou internationale impactant
l’activité des banques de sang et la pratique des dons, il se pourrait que la Société ne puisse plus
s’approvisionner de manière suffisante en CGR et répondre aux essais cliniques et/ou aux marchés, ce qui
pourrait avoir un effet défavorable significatif sur la Société, son activité, sa situation financière, ses
résultats et son développement.
Chapitre 2. Facteurs de risques
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 74|
2.1.6.2LA SOCIÉTÉ EST DÉPENDANTE DE SES SOUS-TRAITANTS ET DE SES
PARTENAIRES CLÉS
Dans le cadre du développement de ses produits candidats, la Société a recours à des sous-traitants pour :
la fabrication des équipements nécessaires à l’exploitation de son procédé de fabrication ;
la gestion de ses essais cliniques à des entreprises spécialisées (CROs) ;
la réalisation de certaines études de recherche et développement ; et
le transport de ses produits.
A la date du Document d'Enregistrement Universel, les principaux sous-traitants et partenaires clés de la
Société sont SQZ Biotechnologies, dans le cadre d'une licence mondiale exclusive consentie par la
Société le 24 juin 2019 pour le développement de thérapies immunomodulatrices spécifiques aux
antigènes et utilisant des approches basées sur les GR, l'Établissement Français du Sang, American Red
Cross, le New York Blood Center, la Croix-Rouge Allemande, Medac GmbH ou encore Catalent, dans le
cadre de divers contrats d'approvisionnement et/ou de recherche (voir la section 1.9 du Document
d'Enregistrement Universel).
Ainsi, la réalisation des activités de développement ou les essais cliniques dépendent des sous-traitants de
la Société et peuvent être retardés, suspendus ou terminés si la Société est contrainte de procéder au
remplacement d’un sous-traitant, si ces derniers ne consacrent pas suffisamment de temps ou d’effort aux
activités de la Société ou ne parviennent pas à satisfaire leurs obligations contractuelles et réglementaires
ou encore à satisfaire les délais attendus. Par ailleurs, la qualité ou l’exactitude des données obtenues par
ces derniers pourrait être remise en cause, par exemple en cas de non-respect des protocoles cliniques ou
des exigences réglementaires.
De façon générale, la Société n’est pas en mesure de contrôler les performances des tiers dans la conduite
de leurs activités de développement.
De plus, les contrats conclus par la Société avec ses sous-traitants et/ou fournisseurs-clefs contiennent
habituellement des clauses limitatives de responsabilité en leur faveur, ce qui signifie que la Société ne
pourra pas obtenir un dédommagement complet des pertes éventuelles qu’elle risquerait de subir en cas de
défaillance.
Afin de réduire sa dépendance envers ces entreprises, la Société prévoit, lorsque cela est possible dans les
contrats, une longue période de préavis avant toute résiliation ou arrêt d’activité, le dédoublement de ses
sous-traitants dans le cadre de sa politique d’achats et met en place un suivi de ceux-ci grâce à des audits
gérés par le département Assurance Qualité de la Société. Par ailleurs, les sous-traitants de la Société sont
généralement soumis à un cahier des charges précis, ce qui ne garantit toutefois pas le respect des
directives de la Société.
Si des produits fournis ou fabriqués par des entreprises tierces s’avéraient non conformes aux normes
réglementaires, des sanctions telles que des amendes, des injonctions, le refus des instances
réglementaires de laisser la Société poursuivre ses essais cliniques, des retards, la suspension ou le retrait
des autorisations, la saisie ou le rappel de ses produits et des poursuites pénales, pourraient être imposées
à la Société. Dans la mesure où la Société se verrait obligée de changer de fournisseurs clefs ou de sous-
traitants pour ses prestations, il lui serait demandé de démontrer que le changement n’a pas d’impact sur
la qualité des produits fabriqués. Cette vérification pourrait être coûteuse, consommatrice de temps
(réalisation d’études, approbation des autorités de tutelle, etc.), et pourrait requérir l’attention des
personnels les plus qualifiés.
Chapitre 2. Facteurs de risques
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 75|
De plus, la Société s’appuie, et entend continuer à s’appuyer, sur des collaborations et des partenariats
notamment avec des instituts de recherche publics et privés par des accords de financements de
programmes de recherches ou par des accords de développement industriel, pour mener une part
importante de ses activités de découverte (voir la section 1.9 du Document d’Enregistrement Universel).
Ces accords conditionnent le versement de royalties, financements publics, à l’atteinte d’objectifs de type
commerciaux, industriels, preuves de concepts ou autres. Si l’une de ces collaborations venait à ne pas
respecter ou à résilier son contrat avec la Société ou venait, de toute autre façon, à ne plus travailler
efficacement avec la Société, la recherche, le développement ou la commercialisation des produits
envisagés dans le cadre de cette collaboration pourraient être retardés ou résiliés et cela aurait un effet
défavorable significatif sur ses activités, sa situation financière, ses résultats ou son développement.
En outre, en cas de défaillance, de faillite ou d’arrêt d’exploitation de ses partenaires ou de mésentente
avec ces derniers, il se pourrait alors que la Société ne soit pas en mesure de conclure de nouveaux
contrats à des conditions commercialement acceptables et les activités de la Société pourraient ainsi être
retardées voir pénalisées.
2.1.7LA SOCIÉTÉ POURSUIT DES PROCESSUS DE DEMANDES DE
COMMERCIALISATION DE SES PRODUITS CANDIDATS. LE SUCCÈS
COMMERCIAL DE SES PRODUITS N’EST PAS GARANTI.
À ce jour, aucun produit développé par la Société n'a obtenu d'AMM. Même si la Société réussissait à
obtenir une AMM lui permettant de commercialiser ses produits candidats, un certain nombre de facteurs
pourraient ralentir ou suspendre ses efforts de développement, notamment son positionnement
concurrentiel, des restrictions d’utilisation par les autorités de santé, le développement par des tiers
d’autres produits autant ou plus innovants, des réclamations relatives à des droits de propriété
intellectuelle de tiers, etc. (voir les sections 2.2 « Risques stratégiques » et 2.3 « Risques juridiques et
réglementaires » du Document d'Enregistrement Universel).
Le degré d’acceptation de chaque produit de la Société par le marché dépendra de plusieurs facteurs, et
notamment :
de la perception du bénéfice thérapeutique du produit par les prescripteurs et de son prix de
marché, notamment au regard des traitements alternatifs (voir les sections 2.2.1 et 2.3.3 du
Document d'Enregistrement Universel) ;
de la démonstration de l’efficacité et de la sécurité du produit, notamment auprès de la
communauté médicale (voir la section 2.1.4 du Document d'Enregistrement Universel) ;
de la survenance éventuelle d’effets indésirables une fois l’AMM obtenue (voir la section 2.3.4
du Document d'Enregistrement Universel) ;
de la facilité d’intégration du produit dans le processus de soins actuels, et notamment à son mode
d’administration ;
des politiques de remboursement gouvernementales et commerciales des tiers payants (voir la
section 2.3.3 du Document d'Enregistrement Universel) ;
de la mise en œuvre efficace d’une stratégie de publication scientifique ; ou
du soutien des leaders d’opinion.
Plus généralement, le potentiel commercial des produits candidats et les tendances dans l’industrie
pharmaceutique pourraient être mal appréciés par la Société.
Chapitre 2. Facteurs de risques
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 76|
Ces facteurs pourraient limiter ou freiner l’acceptation des produits de la Société par le marché, ce qui
aurait un effet défavorable significatif sur les activités, la situation financière, les résultats ou le
développement de la Société.
2.1.8LA SOCIÉTÉ NE DISPOSE D'AUCUNE ORGANISATION DE LA VENTE, DE
LA COMMERCIALISATION ET DE LA DISTRIBUTION ET NE PEUT
GARANTIR QU'ELLE SERA EN MESURE DE SIGNER DES CONTRATS DE
PARTENARIAT PERMETTANT DE COMMERCIALISER EFFICACEMENT
LES PRODUITS QU'ELLE DÉVELOPPE.
La Société n’a, jusqu’à présent, pas investi dans les domaines de la vente, du marketing et de la
distribution. Pour la commercialisation d’eryaspase dans le traitement du CSTN et de la LAL, notamment
au regard de la demande d'approbation qui devrait être soumise au troisième trimestre 2022, la Société ne
dispose pas de capacités de marketing et de vente suffisantes, et privilégie désormais la recherche d'un
partenariat de commercialisation notamment dans la LAL. Le développement de la Société et sa capacité
à générer des revenus pourront donc dépendre de sa capacité à signer des partenariats pour
commercialiser ses produits à des conditions satisfaisantes.
La conclusion d’un partenariat de commercialisation comporte des risques liés :
au contrat : risque de ne pas conclure d’accords à des conditions économiquement raisonnables
(par exemple, la Société pourrait être tenue de continuer le développement d'un candidat
médicament sans que la contrepartie reçue par la Société au titre du contrat de partenariat ne soit
suffisante pour couvrir ses frais) ou risque que le partenariat soit remis en cause ; ou
au partenaire : risques relatifs à la mise en cause des droits de propriété intellectuelle de la
Société, à l’obtention des autorisations réglementaires par le partenaire, au fait que le partenaire
rencontre des difficultés ou ne mette pas en œuvre toutes les ressources nécessaires au succès
commercial des produits de la Société ou que des conflits surviennent entre la Société et certains
de ses partenaires. En particulier, la Société ne peut garantir qu’aucun de ses partenaires ne
concevra ou ne cherchera à mettre en œuvre une activité à caractère commercial utilisant des
produits concurrents de ceux de la Société.
Tout échec, retard ou défaillance dû au partenaire dans la commercialisation d'eryaspase notamment dans
la LAL, aurait un effet défavorable sur les revenus que la Société pourrait percevoir dans le cadre du
partenariat.
Si la Société ne parvient pas à trouver de partenaires industriels afin d'obtenir des financements et de
bénéficier d'expertises et de structures commerciales déjà installées, la commercialisation d'eryaspase
dans la LAL sera difficile ou compromise, malgré une éventuelle approbation. Elle aura par conséquent
besoin d’engager des dépenses supplémentaires, de mobiliser des ressources de gestion, de recruter du
personnel spécifique, de faire appel à de nouvelles compétences et de prendre le temps nécessaire pour
mettre en place l’organisation et la structure appropriées pour accompagner le développement du produit,
conformément à la législation en vigueur et, plus généralement, optimiser ses efforts de
commercialisation. Rien ne garantit que la Société sera en mesure d'établir ou conserver des relations avec
des tiers pour commercialiser ses produits. De tels événements pourraient avoir un effet défavorable
significatif sur l’activité, les perspectives, les résultats, la situation financière et le développement de la
Société.
Chapitre 2. Facteurs de risques
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 77|
2.2RISQUES STRATÉGIQUES
2.2.1DES SOLUTIONS CONCURRENTES DIRECTES OU INDIRECTES
POURRAIENT FREINER LE DÉVELOPPEMENT DE LA SOCIÉTÉ OU
RENDRE OBSOLÈTE SES PRODUITS.
Les marchés sur lesquels intervient la Société sont bien définis, très concurrentiels et connaissent une
évolution rapide. Les produits ou produits candidats développés par la Société pourraient entrer en
compétition avec des produits ou produits candidats en cours de développement dans des grands groupes
pharmaceutiques et des sociétés de biotechnologie, ayant une expérience industrielle et commerciale et/ou
disposant de ressources financières et technologiques nettement supérieures à la Société.
Les concurrents existants (sociétés et organismes publics et privés, voir la section 1.11 du Document
d’Enregistrement Universel) pourraient réaliser des investissements importants ou fusionner, conclure des
partenariats ou des alliances afin de mettre au jour et développer rapidement des solutions thérapeutiques
ou de nouveaux composants qui pourraient rendre les produits de la Société obsolètes ou non rentables.
Outre le développement de produits plus sûrs, plus efficaces ou moins onéreux que ceux développés par
la Société, ses concurrents pourraient fabriquer et commercialiser leurs produits dans de meilleures
conditions.
La L-asparaginase est actuellement disponible sous plusieurs formes, notamment la L-asparaginase
native, la L-asparaginase recombinante, la PEG-asparaginase dérivée d'Escherichia coli (E. coli) et des
préparations dérivées d’Erwinia chrysanthemi dont une L-asparaginase recombinante d'Erwinia
approuvée par la FDA en 2021. Le marché actuel comprend principalement plusieurs produits
commercialisés par de grands groupes pharmaceutiques et notamment Jazz Pharmaceuticals Plc, Servier
et Clinigen Group PLC. À la connaissance de la Société, la L-asparaginase non encapsulée n’est pas
utilisée dans le développement d’un traitement potentiel du cancer du pancréas ou d’autres tumeurs
solides. Cependant, cette situation pourrait évoluer et les entreprises commercialisant actuellement des
produits à base d’asparaginase (comme Jazz Pharmaceuticals PLC et Servier) pourraient essayer
d’étendre leurs indications à celles développées par la Société. En outre, plusieurs concurrents travaillent
et continuent de développer des solutions thérapeutiques dans les indications visées par la Société en
utilisant d’autres procédés que l’encapsulation d’asparaginase et pourraient parvenir à commercialiser des
traitements concurrents à ceux de la Société.
Si la Société venait à commercialiser un produit alors qu’un produit concurrent était déjà approuvé, la
Société devrait démontrer des avantages convaincants en termes d’efficacité, de commodité, de tolérance,
de sécurité et de coût (notamment au regard des produits génériques) pour être commercialisé avec
succès.
En conséquence, la Société ne peut garantir que ses produits thérapeutiques :
atteindront les marchés visés plus rapidement que ceux de ses concurrents actuels et futurs ;
seront concurrentiels face à d’autres produits développés ou en cours de développement qui
s’avéreraient plus sûrs, plus efficaces ou moins onéreux ;
s’adapteront assez rapidement à l’apparition et au développement de nouvelles technologies et
aux avancées scientifiques ;
seront acceptés par les centres médicaux, les médecins ou les patients au lieu et place des
traitements existants ; et
Chapitre 2. Facteurs de risques
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 78|
seront effectivement compétitifs par rapport aux autres produits pour traiter les mêmes
indications.
Enfin, la Société ne peut garantir que ses partenaires et/ou employés ne préfèreront pas, à court, moyen ou
long terme, rejoindre ou travailler avec des structures concurrentes. De tels événements pourraient avoir
un effet défavorable significatif sur l’activité de la Société, ses résultats, sa situation financière et ses
perspectives de développement.
2.2.2LA SOCIÉTÉ POURRAIT NE PAS RÉUSSIR A IDENTIFIER OU ACQUÉRIR
DE NOUVELLES TECHNOLOGIES OU SOCIÉTÉS QUI LUI
PERMETTRAIENT DE DÉVELOPPER DE NOUVEAUX PRODUITS
CANDIDATS
À la date du Document d'Enregistrement Universel, la Société n’a jamais réalisé d’opération de
croissance externe. Dans le cadre de la mise en œuvre de sa stratégie d’extension de son portefeuille de
produits candidats (voir la section 1.3 du Document d'Enregistrement Universel), la Société pourrait être
amenée, si de telles opportunités se présentaient, à réaliser des acquisitions sélectives de technologies, de
sociétés et/ou d’activités complémentaires lui facilitant ou lui permettant l’accès à de nouveaux projets de
recherches, ou à de nouvelles zones géographiques, ou présentant des synergies avec ses activités
existantes. La réussite de cette stratégie dépendrait, en partie, de la capacité de la Société à sélectionner en
amont des nouveaux produits ou domaines de développement pertinents, identifier des cibles attractives et
à réaliser ces acquisitions à des conditions satisfaisantes et à les intégrer avec succès dans ses opérations
ou sa technologie, en réalisant les économies de coûts ou les synergies escomptées. La Société pourrait
rencontrer des difficultés variées lors du développement, de la production et de la commercialisation de
ses nouveaux produits résultant d’une alliance stratégique ou d’une acquisition, ce qui pourrait entrainer
des délais ou empêcher la Société de réaliser les profits escomptés ou de renforcer son activité. La Société
ne peut garantir qu’une acquisition permettra d’obtenir les synergies espérées et justifiant cette
acquisition.
La croissance externe de la Société dépendra également de sa capacité à identifier, développer et conclure
de nouveaux partenariats afin d’être en mesure d’acquérir, de développer et de commercialiser, à terme,
de nouveaux produits thérapeutiques. Pour identifier de nouveaux produits candidats, la Société pourrait
avoir besoin de ressources additionnelles techniques, humaines et financières substantielles.
En raison de ses capacités financières limitées, la Société pourrait se voir contrainte de renoncer à
poursuivre le développement de certains nouveaux produits candidats qui auraient pu avoir un succès
commercial. Toute difficulté rencontrée par la Société dans l’intégration d’autres sociétés, activités ou
technologies ou le développement de nouveaux produits candidats est susceptible d’avoir un effet
défavorable significatif sur l'activité de la Société, ses perspectives, sa situation financière, ses résultats et
son développement.
2.2.3LA SOCIÉTÉ POURRAIT PERDRE DES COLLABORATEURS CLEFS ET NE
PAS ÊTRE EN MESURE D’ATTIRER DE NOUVELLES PERSONNES
QUALIFIÉES
Le succès de la Société dépend en grande partie des actions et des efforts entrepris par ses dirigeants et
son personnel occupant des postes clefs, en particulier le Président du Conseil d’administration Jean-Paul
Kress, le Directeur Général Gil Beyen, le Directeur Général Délégué et le Directeur des Opérations
Pharmaceutiques Jérôme Bailly, le Directeur Général Délégué et Directeur Financier et Directeur des
Chapitre 2. Facteurs de risques
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 79|
Opérations Eric Soyer, la Directrice Médicale Iman El-Hariry, la Directrice des Opérations de Recherche
et Développement Françoise Horand, la Directrice des Ressources Humaines Anne-Cécile Fumey, le
Directeur Juridique Brian Schwab et le Directeur Technique Stewart Craig dont les services sont
indispensables à la bonne mise en œuvre des stratégies d'acquisition, de développement et réglementaires
des produits candidats de la Société. Bien que la Société bénéficie d’une police d’assurance « Hommes-
clef », (décrite en section 2.5 du Document d'Enregistrement Universel), pour Gil Beyen, celle-ci pourrait
s’avérer insuffisante pour compenser les préjudices subis.
En outre, la Société a mis en place une politique de rémunération des dirigeants incluant une
rémunération variable basée sur la performance ainsi que des plans d'instruments dilutifs dont bénéficient
les collaborateurs clés de la Société (voir le facteur de risque 2.4.3 ainsi que la section 3.1.2 du Document
d'Enregistrement Universel), la Société ne peut cependant garantir que cette politique s'avèrera suffisante
pour retenir ces collaborateurs clés. Enfin, en raison de son environnement concurrentiel, la Société ne
peut garantir sa capacité à recruter et à fidéliser du personnel qualifié à des conditions économiquement
acceptables. Les administrateurs de la Société pourraient également devoir se retirer en cas de conflit
d’intérêts amoindrissant leur indépendance intellectuelle et leur objectivité.
La perte ou l’invalidité d’un ou plusieurs membres clés de la Société et le décalage d’un recrutement ou la
perte d’un employé clé pourrait entraîner des pertes de savoir-faire, la fragilisation de certaines activités et
empêcher la Société d’atteindre ses objectifs et en conséquence avoir un impact négatif sur ses activités.
En outre, le recrutement et la fidélisation de son personnel pourrait mobiliser de manière excessive les
ressources internes de la Société au détriment de la gestion de son activité opérationnelle et pourrait ainsi
avoir un effet défavorable significatif sur les activités, la situation financière, les résultats et le
développement de la Société.
2.3RISQUES JURIDIQUES ET RÉGLEMENTAIRES
2.3.1.RISQUES LIES A L’ENVIRONNEMENT RÉGLEMENTAIRE
2.3.1.1LA COMMERCIALISATION DES PRODUITS-CANDIDATS DE LA SOCIÉTÉ EST
SUBORDONNÉE A L’OBTENTION DES AUTORISATIONS PRÉALABLES AUPRÈS
DES AUTORITÉS ADMINISTRATIVES COMPÉTENTES
À ce jour, aucun des produits de la Société, y compris son produit candidat le plus avancé eryaspase, n’a
encore reçu d’AMM de la part d’une quelconque autorité administrative (pour plus d’informations sur la
réglementation relative au processus d’approbation, voir la section 1.14 du Document d’Enregistrement
Universel). La Société ne peut être assurée qu’elle recevra les autorisations nécessaires pour
commercialiser l’un de ses produits. La Société ainsi que ses produits sont soumis à de nombreuses
dispositions législatives ou réglementaires très rigoureuses, et sujettes à modification, ainsi qu'à des
contrôles de la part des autorités administratives compétentes, notamment de l’ANSM en France, de la
FDA aux États-Unis et de l’EMA pour l’Europe. Tout manquement aux lois et règlements applicables et
aux bonnes pratiques de production peut entraîner des sanctions, y compris des amendes, ordonnances,
sanctions civiles, refus d’AMM, retards, suspensions ou retraits d’autorisations, saisies ou rappels de
produits, restrictions d’emploi et poursuites pénales.
Une autorisation de commercialisation s'obtient par la démonstration que l’utilisation de ses produits est
sans danger pour l’homme et efficace grâce à de longs et multiples essais cliniques coûteux et à l’issue
incertaine. Si la Société n’était pas en mesure de respecter son calendrier de développement ou si elle ne
parvenait pas à mener à bien les essais cliniques de ses produits dans les délais prévus, ses activités, sa
situation financière, ses résultats et son développement pourraient en être affectés défavorablement de
Chapitre 2. Facteurs de risques
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 80|
manière significative. La capacité de la Société à obtenir une autorisation de commercialisation pour ses
produits dépendra de plusieurs facteurs, parmi lesquels :
la possibilité de poursuivre le développement de ses produits qui, à l’exception d’eryaspase, sont
actuellement en développement préclinique ;
le fait que seule ou avec des partenaires éventuels, elle parvienne à mener à bien, et dans les
délais impartis, les essais cliniques, avec les ressources et dans les conditions prévues
initialement ;
le fait que les essais de la Société démontrent l’innocuité et l’efficacité de ses produits ainsi qu’un
rapport bénéfice/risque positif pour le patient ;
l’obtention de résultats cliniques plus prometteurs que ceux de ses concurrents ;
les résultats des essais cliniques, bien que positifs, ne répondent pas aux critères réglementaires
applicables ;
la Société ne peut pas faire valoir auprès de l’autorité compétente sur un territoire les résultats
d’essais cliniques conduits dans un autre pays ou sur d’autres produits candidats ;
la Société est contrainte d’effectuer des essais cliniques supplémentaires demandés par les
autorités réglementaires ;
les concurrents de la Société annoncent les résultats d’essais cliniques ayant pour conséquence la
modification des critères d’évaluation utilisés par les autorités réglementaires compétentes ;
la capacité de la Société à obtenir les autorisations d’essais cliniques dans les territoires concernés
dans les délais prévus dans le plan de développement ; et
la capacité de la Société à répondre (notamment dans les délais) aux questions des autorités
compétentes pendant le processus d’AMM.
Ce processus est complexe et la Société ne peut pas garantir qu'elle obtiendra une AMM pour eryaspase
ou tout autre produit candidat. Par exemple, en septembre 2015, la Société a fait une demande d'AMM
devant l'EMA pour eryaspase dans la LAL. Cependant, elle a retiré sa demande en novembre 2016 avant
d'en soumettre une nouvelle en octobre 2017 avec des données complémentaires puis d'annoncer le retrait
de toute demande d'AMM pour eryaspase en juin 2018. Par ailleurs, malgré le stade avancé de son étude
clinique de Phase 3 TRYbeCA-1, le critère d'évaluation principal de la survie globale n'ayant pas été
atteint, la Société ne soumettra pas de demande d'approbation pour cette indication et a au contraire
décidé de concentrer ses efforts sur son programme avancé dans la LAL en vue de soumettre une
demande d'approbation pour cette indication au troisième trimestre 2022.
De plus, si des produits de la Société déjà approuvés se révélaient peu sûrs ou produisaient des effets dans
le temps différents de ceux initialement prévus, les autorités réglementaires pourraient contraindre la
Société à les retirer du marché, ce qui pourrait limiter ou rendre impossible leur commercialisation.
Pour obtenir l’autorisation de commercialiser ses produits sur un territoire donné, la Société doit
démontrer qu’ils répondent aux critères de qualité, de sécurité et d’efficacité définis par les autorités
compétentes dans les indications ciblées.
Par exemple, les formulations du produit eryaspase utilisées en Europe et aux États-Unis diffèrent,
notamment en ce qui concerne leur composition, leur processus de fabrication ainsi que leurs spécificités
de libération. À la suite de retours de la FDA et de l'EMA, la Société a conduit des études comparatives in
vitro et de stabilité pour harmoniser sa formulation d'eryaspase. Même à la suite de ces études
complémentaires, les autorités réglementaires pourraient ne pas accepter les données fournies pour
l’utilisation d’une formulation alternative d’eryaspase. Cela pourrait obliger la Société à refaire des études
cliniques et non cliniques de façon à obtenir l’approbation dans chaque juridiction où la Société souhaite
commercialiser eryaspase.
Chapitre 2. Facteurs de risques
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 81|
Si la Société n’obtient pas l’autorisation de commercialisation d’un produit sur un territoire donné, elle ne
pourra pas vendre le produit en question pour l’indication ciblée dans le territoire concerné, ce qui
pourrait avoir une influence négative sur l’autorité en charge de délivrer les autorisations de mise sur le
marché dans un autre territoire clef et aurait ainsi un effet défavorable significatif sur ses activités, sa
situation financière, ses résultats ou son développement.
2.3.1.2LA SOCIÉTÉ POURRAIT NE PAS BÉNÉFICIER DE L’EXCLUSIVITÉ DE
COMMERCIALISATION LIÉE AU STATUT DE MÉDICAMENT ORPHELIN POUR
ERYASPASE OU SES AUTRES PRODUITS CANDIDATS OU DANS D’AUTRES
INDICATIONS
La Société a obtenu le statut de médicament orphelin pour eryaspase dans le traitement du cancer du
pancréas, de la LAL et de la LAM auprès de l’EMA en Europe ainsi que pour eryaspase pour les mêmes
indications auprès de la FDA aux États-Unis. Par ailleurs, la Société pourrait demander le statut de
médicament orphelin pour certains de ses autres produits ou pour d’autres indications.
De façon générale, tout médicament désigné comme orphelin qui obtient une AMM en Europe ou aux
États-Unis bénéficie d’une exclusivité commerciale dans l’indication orpheline concernée de, selon le cas,
dix ans dans l’Union Européenne et de sept ans aux États-Unis. Durant cette période, les autorités
règlementaires en Europe ou aux États-Unis devront s’abstenir de délivrer une AMM à un médicament
similaire. Aucun autre médicament directement concurrent ne peut donc être mis sur le marché durant
cette période. Néanmoins, les autorités règlementaires concernées peuvent retirer ce statut de médicament
orphelin si elles considèrent qu’il ne remplit plus les critères de désignation. La période d’exclusivité en
Europe pourra être réduite à six ans dans certaines conditions ou être perdue dans certains cas, tels que
l’incapacité du fabriquant à assurer des quantités suffisantes du médicament pour répondre aux besoins
des patients. Même après l’obtention d’une AMM pour un produit candidat et même si la Société obtenait
l’exclusivité de commercialisation liée au statut de médicament orphelin pour un produit candidat (voir la
section 1.14.2.3 du Document d’Enregistrement Universel), cette exclusivité pourrait ne pas protéger
efficacement le produit candidat, dans la mesure où des produits concurrents pourraient être approuvés
dans les mêmes indications.
Même après l’obtention d’une AMM pour un produit candidat, les autorités règlementaires concernées
peuvent aussi octroyer une AMM à un produit directement concurrent dans la même indication si elles
considèrent que ce nouveau médicament est cliniquement supérieur en termes de sécurité, d’efficacité ou
s’il apporte une contribution majeure pour le soin des patients.
Par ailleurs, si des concurrents de la Société arrivent à obtenir une exclusivité de marché pour leurs
médicaments orphelins dans les mêmes indications que celles visées par les produits candidats de la
Société, cela pourrait l’empêcher d’obtenir une AMM pendant une période de temps significative.
La survenance de tels événements pourrait avoir un effet défavorable significatif sur l’activité de la
Société, ses résultats, sa situation financière et ses perspectives de développement.
2.3.1.3LE MAINTIEN ET LA MISE EN CONFORMITÉ DE LA SOCIÉTÉ AVEC DE
NOUVELLES RÉGLEMENTATIONS POURRAIT S’AVÉRER LONGUE ET
COUTEUSE ET LES CONDITIONS DE COMMERCIALISATION POURRAIENT
DEVENIR MOINS AVANTAGEUSES
Dans le cadre de son activité, la Société doit se conformer à des règlementations complexes en France et à
l'étranger et susceptibles d’évolutions. D’une part, la Société doit se soumettre aux règlementations
relatives à l’environnement, la santé et la sécurité notamment concernant les procédures de laboratoires,
Chapitre 2. Facteurs de risques
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 82|
les activités de décontamination et la manutention, le transport, l'utilisation, le stockage, l'assainissement,
le traitement et l'élimination des matières et déchets dangereux.
D'autre part, la Société doit respecter les règlementations relatives à la collecte d’échantillons humains,
notamment l’obtention, dans certains cas, de l’accord du patient, la confidentialité de son identité, la
délivrance de certaines autorisations réglementaires. Néanmoins, si la Société venait à manquer à ses
obligations ou si les règlementations en question venaient à être modifiées, elle pourrait être amenée à
engager des dépenses significatives afin de se plier aux législations et règlementations futures et voir ses
activités de recherche et de développement pénalisées.
La Société doit également démontrer qu’elle répond aux critères de qualité et de sécurité définis par les
autorités compétentes pour maintenir le statut d’« Établissement Pharmaceutique de Fabrication ». Si la
Société ne maintenait pas ce statut, elle ne pourrait pas fabriquer ses produits dans le territoire concerné.
Dans le cas où la Société obtiendrait l'AMM de ses produits, elle devrait alors aussi répondre aux critères
définis par les autorités compétentes pour obtenir et maintenir le statut d’« Établissement Pharmaceutique
d’Exploitation ». Si la Société n'obtenait pas ce statut, elle ne pourrait pas commercialiser ses produits sur
le territoire concerné.
De plus, alors qu’il devient de plus en plus difficile d’obtenir des autorisations de commercialisation, les
autorités gouvernementales cherchent à faciliter l’entrée de médicaments génériques sur le marché des
produits déjà commercialisés par le biais de nouvelles réglementations visant à modifier le droit des
brevets et les règles d’exclusivité des données sur les principaux marchés.
Concernant la législation fiscale et sociale, certains pouvoirs publics pourraient introduire ou augmenter
les taxes sur les activités des entreprises exploitant des médicaments, afin de combler le déficit de certains
systèmes nationaux de mutualisation et de prise en charge du coût des médicaments.
De nouvelles réglementations entraîneraient une augmentation des coûts d’obtention et de maintien des
autorisations de commercialisation des produits ou limiteraient la valeur économique d’un nouveau
produit pour son inventeur, les perspectives de croissance de l'industrie pharmaceutique et de la Société
pourraient s'en trouver réduites.
Si la Société ou ses fournisseurs clés ne parvenaient pas à se conformer à de telles réglementations ou
évolutions du cadre réglementaire, elle pourrait se voir imposer des sanctions.
En outre, les produits commercialisés font l’objet d’une réévaluation régulière du rapport bénéfice/risque
après l’octroi de leur AMM. La découverte tardive de problèmes non décelés au stade de la recherche
peut conduire à des restrictions de commercialisation, à la suspension ou au retrait du produit et à un
risque de contentieux accru.
La réalisation de l’un ou de plusieurs de ces risques pourrait avoir un effet défavorable significatif sur la
Société, sa réputation, son activité, ses perspectives, sa situation financière, ses résultats ou son
développement.
2.3.1.4RISQUE LIÉ A L'INCLUSION DES BIOTECHNOLOGIES DANS LA LISTE DES
TECHNOLOGIES CRITIQUES SOUMISES A LA PROCÉDURE DE CONTROLE DES
INVESTISSEMENTS ÉTRANGERS
Suite à la mise en œuvre du Règlement (UE) 2019/452 du Parlement européen et du Conseil du 19 mars
2019, établissant un cadre pour le filtrage des investissements directs étrangers dans l'Union, la liste des
secteurs d'activité qui font l'objet d'un contrôle par les autorités françaises a été étendue pour couvrir les
investissements étrangers dans des secteurs économiques supplémentaires. L'autorisation préalable du
Chapitre 2. Facteurs de risques
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 83|
ministre chargé de l'économie est requise pour les investissements effectués dans (i) des activités
participant en France, même à titre occasionnel, à l'exercice de l'autorité publique (ii) des activités de
nature à porter atteinte à l'ordre public, à la sécurité publique ou aux intérêts de la défense nationale, ainsi
que (iii) des activités de recherche, de production ou de commerce d'armes, de munitions, de poudres et
substances explosives.
Constitue un investissement étranger soumis à autorisation le fait (i) d’acquérir le contrôle, au sens de
l'article L. 233-3 du Code de commerce, d'une entité de droit français (ii) d’acquérir tout ou partie d'une
branche d'activité d'une entité de droit français (iii) de franchir, directement ou indirectement, seul ou de
concert, le seuil de 25 % de détention des droits de vote d'une entité de droit français.
Le Gouvernement français a porté adaptation de la procédure de contrôle des investissements étrangers en
France dans le contexte de l’épidémie actuelle de COVID-19 autour de deux axes: (i) en incluant, par un
arrêté du 27 avril 2020, les biotechnologies dans la liste des technologies dites critiques et (ii) en ajoutant,
par un décret du 22 juillet 2020 tel que modifié par le décret n°2020-1729 en date du 28 décembre 2020 le
seuil de détention de 10 % des droits de vote d'une société de droit français dont les actions sont admises
aux négociations sur un marché réglementé comme déclenchant la procédure de contrôle.
Le décret du 22 juillet 2020, tel que prorogé par le décret du 22 décembre 2021, prévoit actuellement que
ce nouveau seuil de 10 % soit en vigueur jusqu’au 31 décembre 2022.
Si un investissement dans la Société nécessitant l'autorisation préalable est réalisé sans que cette
autorisation ait été accordée, le ministre pourra enjoindre sous astreinte à l'investisseur de (i) déposer une
demande d'autorisation, (ii) rétablir la situation antérieure ou (iii) modifier l'investissement. En outre, s'il
estime que les conditions posées à son autorisation n'ont pas été respectées, le ministre pourra également
retirer celle-ci ou enjoindre sous astreinte à l'investisseur de s'y conformer. Dans ces deux cas, le ministre
pourra aussi prendre des mesures conservatoires.
Par ailleurs, l'investisseur qui aura réalisé une opération sans autorisation préalable ou qui n'aura pas
respecté les injonctions ou mesures conservatoires prononcées par le ministre français de l’économie
encourra une sanction pécuniaire d'un montant maximal fixé à la plus élevée des sommes suivantes : (i) le
double du montant de l'investissement non autorisé, (ii) 10 % du chiffre d'affaires HT de l'entreprise
visée, (iii) cinq millions d'euros pour les personnes morales et (iv) un million d'euros pour les personnes
physiques.
L’inclusion des biotechnologies dans la liste des secteurs soumises à la procédure de contrôle des
investissements étrangers pourrait décourager les investissements étrangers dans les titres de la Société
limitant ainsi l’accès à des sources de financements d’origine étrangère. Si des investisseurs intéressés
n'ont ou ne peuvent pas obtenir cette autorisation, leur investissement pourrait être annulé et soumis à des
frais supplémentaires et/ou à des sanctions pécuniaires.
2.3.1.5EN EUROPE, ERYASPASE ENCAPSULE UNE SUBSTANCE ACTIVE CONNUE CE
QUI POURRAIT AFFECTER L’EXCLUSIVITÉ DE SES DONNÉES ET DE
COMMERCIALISATION ; CE QUI N’IMPACTERA PAS L’EXCLUSIVITÉ DE
COMMERCIALISATION SPÉCIFIQUE LIÉE AU STATUT DE MÉDICAMENT
ORPHELIN D'ERYASPASE
En Europe, les produits contenant une nouvelle substance active bénéficient d’une période d’exclusivité
des données et de commercialisation d’une durée totale de dix ans et permettant d’empêcher une autre
société d’utiliser les données présentées en support de la demande d’AMM du produit pour appuyer sa
Chapitre 2. Facteurs de risques
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 84|
propre demande d’AMM (exclusivité des données) et de placer sur le marché certains produits similaires,
comme des médicaments génériques, hybrides ou bio-similaires (exclusivité de commercialisation).
La substance active contenue dans eryaspase n’étant pas une nouvelle substance active, la Société ne peut
bénéficier de cette période d’exclusivité de dix ans.
Ainsi, si eryaspase obtenait une AMM de l’Union Européenne, un concurrent pourrait également obtenir
une AMM de l’Union Européenne pour un produit concurrent dans les dix années de l’AMM pour
eryaspase.
Cependant, si la Société conserve le statut de médicament orphelin pour eryaspase dans le traitement du
cancer du pancréas, de la LAL et de la LAM au moment de l’obtention de l’AMM dans ces indications, la
Société bénéficiera d’une exclusivité de commercialisation d’une période de dix années dans l’Union
Européenne à compter de l’obtention de l’AMM, ladite exclusivité étant distincte et indépendante du
bénéfice de l'exclusivité de commercialisation spécifique accordée en cas de nouvelle substance active
décrite ci-dessus (voir le risque 2.3.1.2 du Document d’Enregistrement Universel).
2.3.2.RISQUES LIES A LA PROPRIÉTÉ INTELLECTUELLE
2.3.2.1DES EMPLOYÉS, CONSULTANTS OU AUTRES TIERS POURRAIENT FAIRE
VALOIR DES DROITS DE PROPRIÉTÉ SUR LES INVENTIONS QUE LA SOCIÉTÉ
DÉVELOPPE ET UTILISER SES INFORMATIONS CONFIDENTIELLES ET/OU
SON SAVOIR-FAIRE
La propriété intellectuelle de la Société pourrait être revendiquée dans le futur par des collaborateurs ou
des partenaires tiers du fait d'une invention découverte dans le cadre d’une mission réalisée par la Société.
En effet, la Société a conclu avec ses collaborateurs et ses partenaires tiers des contrats prévoyant
l'attribution à la Société ou la négociation des droits de propriété intellectuelle dans le cas où les
collaborateurs ou partenaires tiers de la Société produiraient des inventions dans le cadre de leur mission
ou en cas d’inventions conjointes. Cependant, il se pourrait que dans certains cas, les clauses ou les
conditions prévues par ces contrats soient contestées ou ne permettent pas d’identifier qui de la Société ou
du collaborateur / partenaires tiers est propriétaire de l’invention. Si la Société ne parvenait pas à négocier
avec succès la titularité des droits de propriété intellectuelle sur ces inventions, ou si des litiges
survenaient quant à ces droits de propriété intellectuelle, la capacité de la Société à exploiter ces
inventions serait limitée. La Société compte également sur sa technologie, ses procédés de fabrication,
son savoir-faire et ses données confidentielles non brevetées, qu’elle protège par le biais d’engagements
de confidentialité signés par ses employés, ses consultants, certains de ses sous-traitants et par tout tiers
cocontractant, notamment dans le cadre de ces contrats de collaboration. En effet, les technologies,
procédés, savoir-faire et données propres non brevetés et/ou non brevetables sont considérés comme des
secrets commerciaux que la Société tente de protéger. La Société ne peut cependant garantir que ces
engagements seront toujours respectés, que la Société disposera de voies de recours en cas de rupture de
tels engagements ou que lesdites informations confidentielles ne seront pas divulguées à des tiers ou
développées de façon indépendante par des concurrents.
Par ailleurs, bien que la Société essaie de s’assurer que ses salariés et consultants, qui ont pu travailler au
sein d'entreprises concurrentes ou potentiellement concurrentes, n’utilisent pas les informations ou le
savoir-faire de ces précédentes entreprises ou institutions et bien qu’aucune poursuite ne soit actuellement
en cours contre la Société, cette dernière pourrait faire l’objet de réclamations ou de poursuites par un
ancien employeur ou un tiers, au motif que la Société, ou ses salariés, consultants ou travailleurs
indépendants ont utilisé ou divulgué des droits de propriété intellectuelle, notamment des secrets
Chapitre 2. Facteurs de risques
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 85|
industriels leur appartenant et pourrait alors devoir se défendre judiciairement. Des litiges relatifs à la
propriété des droits de propriété intellectuelle développés par la Société pourraient entraver la capacité de
la Société à tirer parti de leur valeur commerciale. Si elle voyait sa responsabilité engagée, la Société
pourrait, en sus du paiement de dommages et intérêts, perdre de précieux droits de propriété intellectuelle
ou du personnel clé. Même si la responsabilité de la Société était écartée, ces litiges pourraient entrainer
des coûts substantiels pour la Société et détourner de leur mission la direction et les autres salariés. Ces
deux situations pourraient avoir un impact défavorable significatif sur la Société, son activité, sa situation
financière, ses résultats ou sa capacité et son développement.
2.3.2.2LA SOCIÉTÉ NE PEUT GARANTIR LA PROPRIÉTÉ INTELLECTUELLE LIÉE
AUX TECHNOLOGIES QUI APPARTIENNENT A DES TIERS ET QU’ELLE
UTILISE
La Société a conclu des contrats avec des chercheurs travaillant pour des entités publiques et/ou privées
(voir la section 1.9 du Document d'Enregistrement Universel). Les contrats conclus avec ces entités
contiennent des clauses relatives aux droits de propriété intellectuelle et des engagements de
confidentialité qui pourraient ne pas assurer la protection recherchée ou ne pas être respectés par les
cocontractants de la Société.
La Société est également dépendante des modalités commerciales de licences qui lui seront, le cas
échéant, conférées sur les résultats des expériences couvertes par de tels contrats. Elle ne peut pas garantir
que les entités avec lesquelles elle contracte disposent de tous les droits d’exploitation sur les
technologies et qu’elles pourront donc octroyer à la Société des licences portant sur de tels droits.
Lorsque la Société obtient une licence de brevet auprès de tiers (voir la section 1.10 du Document
d'Enregistrement Universel), la Société s’oblige à respecter certaines conditions afin de maintenir ses
droits sur le brevet, telles que la réalisation d’efforts de développement pour transformer le brevet en
produit commercial, le paiement de redevances lors de la réalisation d’étapes prédéfinies et le paiement de
redevances annuelles assises sur le chiffre d’affaires généré par le brevet.
Toute défaillance de la Société peut aboutir à une perte de droit ou d’exclusivité sur le brevet. Si la
Société devait perdre ses droits sur ce brevet obtenus sous licence ou si elle ne pouvait pas obtenir de
nouveaux droits similaires à des conditions raisonnables, cette situation pourrait constituer un obstacle au
développement, à la fabrication ou à la vente de ses produits.
2.3.2.3LA PROTECTION OFFERTE PAR LE DROIT DES BREVETS OU AUTRES DROITS
DE PROPRIÉTÉ INTELLECTUELLE EST INCERTAINE
Le succès de la Société dépend de sa capacité à obtenir, à conserver et à protéger ses brevets et ses autres
droits de propriété intellectuelle. Si un ou plusieurs marques ou brevets couvrant une technologie, le
procédé de fabrication ou un produit devai(en)t être invalidé(s) ou jugé(s) inapplicable(s), le
développement et la commercialisation d’une telle technologie ou d’un tel produit pourraient être
directement affectés ou interrompus. A la date du Document d'Enregistrement Universel, aucun brevet n’a
été invalidé.
Dans le secteur pharmaceutique dans lequel la Société opère, le droit des brevets varie en fonction du
pays et est en constante évolution. Il existe donc beaucoup d’incertitudes juridiques dans ce domaine. Par
conséquent, la Société ne peut pas garantir la délivrance, la validité ou la portée des brevets qu'elle
dépose, ni que ces brevets ne seront pas contestés ou contournés par des tiers, ou encore que ces brevets
ne violent aucun droit de propriété intellectuelle de tiers.
Chapitre 2. Facteurs de risques
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 86|
Les demandes de brevet en Europe et aux États-Unis ne sont généralement publiées que 18 mois après la
date de priorité figurant sur la demande. En outre, aux États-Unis, certaines demandes ne sont pas
publiées avant l’octroi d’un brevet. De plus, aux États-Unis le droit au brevet appartient au premier
inventeur déposant. La Société ne peut donc pas garantir que des tiers ne seront pas considérés comme
premier inventeur déposant d’une invention couverte par ses brevets américains et ses demandes de brevet
en instance aux États-Unis. Si tel est le cas, la Société pourrait devoir conclure des contrats de licences
avec des tiers (sous réserve que ces licences soient elles-mêmes disponibles), modifier certaines de ses
activités ou certains de ses procédés de fabrication, ou développer ou acquérir des technologies
différentes.
Les litiges en matière de propriété intellectuelle sont fréquemment longs, coûteux et complexes. Certains
des concurrents de la Société disposent de ressources plus importantes et peuvent être plus à même de
mener de telles procédures. Une décision judiciaire défavorable pourrait affecter sérieusement la capacité
de la Société à poursuivre son activité, et, plus précisément, pourrait contraindre la Société à cesser de
vendre ou d’utiliser certains de ses produits ; à acquérir le droit d’utiliser les droits de propriété
intellectuelle à des conditions onéreuses ; ou à changer la conception, retarder le lancement ou même
abandonner certains de ses produits.
La Société est confrontée à des risques similaires pour ses marques commerciales. La survenance de l’une
de ces situations concernant l’un des brevets ou droits de propriété intellectuelle de la Société pourrait
avoir un effet défavorable significatif sur les activités, la situation financière, les résultats ou le
développement de la Société.
2.3.2.4LA SOCIÉTÉ NE CHERCHERA PAS A PROTÉGER SES DROITS DE PROPRIÉTÉ
INTELLECTUELLE DANS LE MONDE ENTIER ET IL SE PEUT QU’ELLE NE SOIT
PAS EN MESURE DE FAIRE RESPECTER CES DROITS DANS LES PAYS OU ELLE
TENTE DE LES PROTÉGER
Le dépôt, le traitement et la défense des brevets associés aux produits candidats de la Société dans les
pays et les juridictions du monde entier coûteraient extrêmement cher et ses droits de propriété
intellectuelle dans certains territoires autres que l’Union Européenne et les États-Unis pourraient être
moins étendus qu'en France. De plus, la législation de certains pays étrangers ne protège pas les droits de
propriété intellectuelle de la même manière que le droit français, la législation de l’Union Européenne, le
droit fédéral et le droit des états aux États-Unis. De nombreuses entreprises ont en outre rencontré de
graves problèmes concernant la protection et la défense des droits de propriété intellectuelle dans
certaines juridictions étrangères. Les systèmes juridiques de certains pays, en particulier les pays en
développement, ne sont pas favorables à l’exécution des brevets et autres protections de propriété
intellectuelle, en particulier celles liées aux produits biopharmaceutiques ou aux biotechnologies. Par
conséquent, la Société ne pourra peut-être pas empêcher des tiers d’utiliser ses inventions dans des
territoires autres que les États-Unis ou l’Union Européenne ou de vendre ou d’importer des produits
fabriqués à partir de ses inventions en Europe et aux États-Unis ou dans d’autres juridictions. De plus, des
pays limitent l’applicabilité des brevets à l’égard de tiers, notamment d’agences gouvernementales ou de
promoteurs gouvernementaux. Dans ces pays, les brevets peuvent avoir un avantage limité, voire
inexistant.
La protection par brevet doit par conséquent être envisagée pays par pays, ce qui constitue un processus
onéreux et chronophage dont les résultats sont incertains. Il se peut que la Société ne demande pas de
protection par brevet dans certains pays et elle ne pourra donc pas bénéficier de la protection par brevet
dans ces pays.
Chapitre 2. Facteurs de risques
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 87|
Les procédures judiciaires engagées pour l’exécution de droits de brevet de la Société dans des
juridictions étrangères pourraient ne pas aboutir ou se résoudre en dommages et intérêts non significatifs,
entraîner des dépenses considérables et détourner ses efforts et son attention d’autres aspects de son
activité, entraîner l’invalidité ou l’interprétation stricte de ses brevets, empêcher ses demandes de brevet
d’aboutir et faire que des tiers formulent des réclamations à son encontre. Par conséquent, les efforts
déployés par la Société pour l’exécution de ses droits de propriété intellectuelle dans le monde entier
peuvent se révéler mal adaptés pour l’obtention d’un avantage commercial significatif à partir de la
propriété intellectuelle qu’elle développe ou licencie.
La survenance de l’une de ces situations concernant l’un des brevets ou droits de propriété intellectuelle
de la Société pourrait avoir un effet défavorable significatif sur les activités, la situation financière, les
résultats ou le développement de la Société.
2.3.3.LES CONDITIONS DE DÉTERMINATION DU PRIX ET DU TAUX DE
REMBOURSEMENT DES PRODUITS DE LA SOCIÉTÉ POURRAIENT NUIRE
AU SUCCÈS COMMERCIAL DE LA SOCIÉTÉ.
Le succès commercial de la Société dépendra, en partie, du niveau de remboursement de ses produits par
les organismes de santé publique, les assureurs privés, les organismes de gestion intégrée des soins de
santé et tout autre organisme. Dans le contexte actuel de maîtrise des dépenses de santé, la pression sur les
prix de vente et le niveau de remboursement s’intensifie du fait notamment du contrôle des prix mis en
place dans de nombreux États, du déremboursement croissant de certains produits dans le cadre des
politiques budgétaires et de la difficulté accrue à obtenir et à maintenir pour les médicaments un taux de
remboursement satisfaisant.
Ainsi, aucune garantie n’existe sur le taux et les modalités de remboursement qui seront appliqués aux
produits de la Société. Si le taux de remboursement n’était pas suffisant, les produits de la Société
pourraient ne pas être acceptés par le marché. À l’inverse, des prix faibles, résultant par exemple de
mesures législatives ou réglementaires visant à maitriser ou réduire les dépenses de santé ou à réformer
les programmes de soins de santé, affecteraient la capacité de la Société à générer un chiffre d’affaires en
ligne avec le potentiel des produits, tel qu’aujourd’hui estimé par la Société.
2.3.4.LA RESPONSABILITÉ DE LA SOCIÉTÉ ET/OU DE SA FILIALE PEUT ÊTRE
ENGAGÉE EN CAS DE DOMMAGE GÉNÉRÉ PAR L’UN DE SES PRODUITS
Bien que la Société se conforme aux exigences en matière de Bonnes Pratiques de Fabrication et de
Bonnes Pratiques Cliniques, la Société ne peut exclure des actions en responsabilité liées à d’éventuels
effets indésirables de ses produits ou à l’usage à bon ou à mauvais escient de ses produits lors d’études de
faisabilité, d’essais cliniques, de la vente, la promotion ou l’utilisation de produits futurs y afférents. Par
exemple, la Société a reporté des évènements indésirables dans le cadre de l'étude de Phase 2b dans le
traitement en seconde ligne des patients atteints du cancer métastatique du pancréas en comparaison avec
la chimiothérapie seule : le pourcentage de patients avec au moins un événement indésirable de grade 3
ou 4 (à savoir le plus souvent, l'augmentation de la gamma glutamyl transférase, la neutropénie, la
dégradation de l’état de santé général et l'anémie) était de 79% dans le bras de traitement eryaspase,
contre 86% dans le bras contrôle, et le pourcentage des patients avec au moins un événement indésirable
grave (à savoir le plus souvent, la dégradation de l’état de santé général et l'hémorragie gastro-intestinale)
était de 45% dans le bras de traitement eryaspase, contre 50% dans le bras contrôle (voir la section
1.5.3.1.1 du Document d’Enregistrement Universel).
Chapitre 2. Facteurs de risques
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 88|
Des plaintes peuvent ainsi être déposées et des poursuites judiciaires peuvent être intentées contre la
Société et/ou sa filiale par des patients, des autorités règlementaires, des laboratoires pharmaceutiques,
des partenaires, licenciés ou sous-traitants ou d’autres tiers utilisant ou vendant des produits de la Société.
La Société ne peut pas garantir que ses polices d’assurances en vigueur seront suffisantes pour protéger la
Société et/ou sa filiale contre de telles poursuites (voir la section 2.5 du Document d’Enregistrement
Universel). Si la Société et/ou sa filiale, ses sous-traitants ou ses autres partenaires devaient faire face à ce
type de problématiques, cela pourrait affecter significativement le développement et, à un stade ultérieur,
la commercialisation des produits de la Société et avoir un effet défavorable significatif sur les activités,
la situation financière, les résultats, la réputation ou le développement de la Société.
2.3.5.RISQUES LIÉS AUX EXIGENCES DE CONFORMITÉ A LA
RÉGLEMENTATION AMÉRICAINE EN RAISON DE LA DOUBLE COTATION
DES ACTIONS DE LA SOCIÉTÉ
En raison de la cotation de ses actions, sous forme d’American Depositary Shares (ADS), aux États-Unis
sur le Nasdaq, la Société est assujettie à un ensemble de normes et réglementations, notamment aux
obligations de déclaration du Securities Exchange Act (loi américaine sur les bourses de valeurs
mobilières) de 1934, ou de l’Exchange Act (loi sur les échanges), du Sarbanes-Oxley Act (loi Sarbanes-
Oxley), du Dodd-Frank Wall Street Reform and Consumer Protection Act (loi Dodd-Frank sur la réforme
de Wall Street et la protection du consommateur), aux critères de cotation sur le marché Nasdaq Global
Select Market et autres lois et règlements sur les valeurs mobilières.
La conformité à ces lois et règlements nécessite la mise en place de processus de mise en conformité
coûteux et complexes accroissant la pression sur les systèmes de contrôle interne, de contrôle de
l’information financière et sur les ressources de la Société et pouvant détourner l’attention de la direction
des autres préoccupations de la Société.
Par ailleurs, la Société ne peut garantir que ses procédures de contrôle interne soient suffisantes au regard
des exigences de la loi Sarbanes-Oxley. Au 31 décembre 2021, la Société a identifié un risque de
déficience majeure dans les procédures de contrôle interne de l’information financière dans le suivi des
projets de recherches et développement en général et plus particulièrement le contrôle destiné à
réconcilier les coûts facturés aux coûts provisionnés au titre de la provision pour coûts hospitaliers
associés aux essais cliniques sponsorisés par la Société (voir la section 5.4 du Document
d’Enregistrement Universel). La réalisation de ce risque pourrait se traduire par des erreurs dans les états
financiers. Par voie de conséquence, la Société pourrait procéder au retraitement de ses résultats
opérationnels et ses commissaires aux comptes pourraient faire état de réserves dans leurs rapports
d'audit.
Par ailleurs, la double cotation des actions de la Société sur le marché réglementé d'Euronext à Paris et sur
le marché Nasdaq aux États-Unis, oblige au respect des deux réglementations et implique ainsi un
accroissement des exigences légales applicables à la Société, notamment en termes de publication
réglementée. La Société pourrait ne pas parvenir à assurer un niveau d’information équivalent entre les
documentations publiées sur les deux places de cotation. Cette situation peut générer des incertitudes
quant à la détermination des règles applicables et des coûts plus élevés liés notamment à la mise en œuvre
des bonnes pratiques en matière de publication d’informations et de gouvernance d’entreprise.
Des actions en justice seraient susceptibles d’être introduites par des concurrents ou des tiers sur la base
de ces informations. Si ces demandes aboutissaient, l’activité et le résultat opérationnel de la Société
pourraient être affectés. Quand bien même de telles actions en justice ne donneraient pas lieu à
condamnation au détriment de la Société, ces procédures, le temps et les ressources nécessaires à leur
Chapitre 2. Facteurs de risques
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 89|
résolution, peuvent contraindre la Société à utiliser des ressources qui auraient dû être affectées à
l’activité de la Société. Cela aurait un effet défavorable significatif sur les activités, la situation financière,
les résultats, la réputation ou le développement de la Société.
2.4RISQUES FINANCIERS
2.4.1LE GROUPE AURA BESOIN DE RENFORCER SUBSTANTIELLEMENT SES
FONDS PROPRES OU DE RECOURIR A DES FINANCEMENTS
COMPLÉMENTAIRES POUR POURSUIVRE SON ACTIVITÉ
Le Groupe est structurellement déficitaire depuis sa création. Les flux de trésorerie nets utilisés par les
activités opérationnelles du Groupe sont de 43,3 millions d’euros en 2019, 51,7 millions d’euros en 2020
et 56,8 millions en 2021 (voir la section 5.2.2.1 du Document d'Enregistrement Universel pour plus
d’informations). La trésorerie et les équivalents de trésorerie s’élevaient à 33,7 millions au 31 décembre
2021 contre 44,4 millions d’euros au 31 décembre 2020, soit une consommation annuelle nette de
trésorerie de (10,7) millions d’euros.
La Société a réalisé une revue spécifique de son risque de liquidité et a mis en place des mesures de
préservation de la trésorerie à la suite des résultats négatifs de l'étude TRYbeCA-1. ERYTECH va
désormais concentrer ses efforts sur son programme de stade avancé avec eryaspase chez les patients
atteints de leucémie aiguë lymphoblastique (LAL) hypersensible et confirme son intention de déposer une
demande de licence pour un produit biologique (BLA) aux Etats-Unis.
Compte tenu de ses plans actuels de développement, elle estime que la trésorerie et les équivalents de
trésorerie dont elle disposait au 31 décembre 2021, soit 33,7 millions d’euros, ainsi que le produit de la
cession à Catalent de l'unité de production américaine, dont la finalisation est intervenue le 22 avril 2022,
pour un montant brut de 44,5 millions de dollars (41,1 millions d'euros) et les économies associées lui
permettront de couvrir ses besoins de trésorerie jusqu'à mi-2024.
(Le détail de cette cession est exposé dans le chapitre 1 présentation du Groupe, section 1.7 production
industrielle et approvisionnement)
Afin d'assurer la continuité de ses activités au delà de cette date, la Société devra trouver des fonds
supplémentaires substantiels ; diverses sources de financement sont actuellement envisagées. Elles
s’inscrivent dans la poursuite de l’évaluation par la Société de ses alternatives stratégiques et de ses
possibilités de partenariat (comme exposé dans le chapitre 1 présentation du Groupe, section 1.2 stratégie
du Groupe).
Financement par le renforcement de ses fonds propres
Le Groupe a historiquement financé sa croissance par un renforcement de ses fonds propres sous forme
d’augmentations de capital et d’émissions d’obligations convertibles en actions (dont le Contrat
OCABSA). Les augmentations de capital liées réalisées jusqu'à la date du Document d'Enregistrement
Universel, dont notamment l’introduction en bourse sur Euronext Paris en mai 2013 et l’introduction en
bourse sur le Nasdaq en novembre 2017 ont permis au Groupe de renforcer ses fonds propres. Le Groupe
Chapitre 2. Facteurs de risques
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 90|
a perçu un total brut de 353,3 millions d’euros au titre de ces tours de financement successifs (voir la
section 5.1 du Document d'Enregistrement Universel).
Le Groupe pourrait avoir besoin de lever de façon anticipée des fonds supplémentaires en raison de divers
facteurs, tels que :
des délais plus longs qu'anticipés pour l’obtention des autorisations réglementaires indispensables
à la commercialisation d'eryaspase ;
des coûts plus élevés que prévus pour le lancement de la commercialisation et la fabrication
d'eryaspase en phase commerciale, si les autorisations réglementaires sont obtenues ;
des coûts plus élevés et des progrès plus lents que ceux escomptés pour la recherche et le 
développement de nouveaux produits candidats ;
des interruptions ou des retards dans les études précliniques et cliniques ;
des coûts imprévus pour déposer, maintenir et défendre des brevets et autres droits de propriété
intellectuelle ;
des coûts plus élevés qu'anticipés pour répondre aux développements technologiques et du
marché, pour conclure et maintenir en vigueur des accords de collaboration ; et
des opportunités imprévues de développement de nouveaux produits prometteurs ou d’acquisition
de technologies ou d’autres activités.
Dans l’hypothèse où la Société lèverait des capitaux par émission d’actions nouvelles, la participation de
ses actionnaires pourrait être diluée. Le financement par endettement, dans la mesure où il serait
disponible, pourrait par ailleurs comprendre des conditions restrictives pour la Société et ses actionnaires.
Enfin, la Société pourrait devoir accorder des licences sur ses technologies à des partenaires ou des tiers,
ou conclure de nouveaux accords de collaboration à des conditions moins favorables pour elle que celles
qu’elle aurait pu obtenir dans un contexte différent.
En outre, la recherche de financements supplémentaires pourrait détourner la direction de ses activités
courantes, ce qui pourrait limiter sa capacité à développer et commercialiser ses produits candidats.
La réalisation de l’un ou de plusieurs de ces risques pourrait avoir un effet défavorable significatif sur la
Société, son activité, sa situation financière, ses résultats, son développement et ses perspectives.
Recours à des financements publics
Le Groupe a également eu recours à des financements publics. La Société a notamment perçu, depuis sa
création jusqu’à la date du Document d'Enregistrement Universel, 2,4 millions d'euros de subventions non
remboursables et 5,0 millions d’euros d'avances conditionnées. A la date du Document d'Enregistrement
Universel, le programme TEDAC est le seul programme en cours de la Société financé par des
subventions et des avances conditionnées.
Si la Société ne respecte pas ses obligations contractuelles au titre des accords de financements de
programmes de recherches applicables, et notamment si la Société procède à des opérations de fusion,
scission, cession de contrôle ou cession d'actif, cette dernière pourrait être obligée de rembourser les
avances conditionnées plus rapidement que prévu (s'élevant à 4,2 millions d'euros à la date du Document
d'Enregistrement Universel). Un tel remboursement anticipé pourrait avoir un impact négatif sur la
capacité de financement de ses projets de recherches et de développement.
2.4.2LE GROUPE A UN HISTORIQUE DE PERTES D’EXPLOITATION QUI SONT
SUSCEPTIBLES DE PERDURER ET LE GROUPE POURRAIT NE JAMAIS
ATTEINDRE LA RENTABILITÉ
Chapitre 2. Facteurs de risques
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 91|
À la date du Document d'Enregistrement Universel, ni eryaspase, ni aucun autre de ses produits n’ont
généré de chiffre d’affaires. Le Groupe a enregistré des pertes comptables depuis le début de ses activités
en 2004. La perte nette a été de 62,7 millions d'euros au 31 décembre 2019, 73,3 millions d'euros au 31
décembre 2020 et 54 millions d'euros au 31 décembre 2021. Ces pertes, qui résultent principalement
d’investissements dans des frais de recherche et dans des coûts de développement pour la réalisation des
études précliniques et des essais cliniques, ont impacté négativement les capitaux propres revenant aux
actionnaires et les actifs nets. Le Groupe anticipe de nouvelles pertes d’exploitation substantielles pour les
prochaines années au fur et à mesure qu'il avancera sur ses activités de pré-commercialisation et de
lancement commercial potentiel d'eryaspase dans le traitement de la LAL, ainsi que sur ses activités de
recherche et développement, d'études précliniques et d'essais cliniques. Les capitaux propres consolidés
en normes IFRS s’élevaient à 22,8 millions d’euros au 31 décembre 2021 contre 26,5 millions d'euros au
31 décembre 2020.
La Société anticipe une augmentation substantielle de ses dépenses à mesure qu’elle : effectuera
l'ensemble des recherches de nouveaux produits candidats, des essais cliniques et des démarches en vue
de l’obtention des autorisations de mises sur le marché d'eryaspase dans le traitement de la LAL, sous
réserve de l'achèvement de toute la documentation exigée pour le dépôt du dossier ainsi que des
interactions avec la FDA ; effectuera la recherche et le développement de nouveaux produits candidats,
acquerra ou obtiendra la licence d’autres produits candidats ou technologies ; maintiendra, protègera et
étendra son portefeuille de droits de propriété intellectuelle.
La rentabilité du Groupe dépendra de sa capacité à développer, produire et commercialiser avec succès
ses produits. Les ressources financières propres du Groupe proviendront des premières ventes d’eryaspase
envisagées au cours de l'année 2023, sauf en cas d’absence ou de retard conséquent d’AMM sur ce
produit, de versements effectués par ses partenaires dans le cadre d’accords de distribution en place ou
d’accords de licence liés au développement de nouveaux produits, de l’utilisation de la plateforme de
recherche et/ou à de possibles financements complémentaires par subventions publiques ou via des
associations privées, ainsi que des accords et/ou partenariats résultant des alternatives stratégiques en
cours de revue (comme exposé dans le chapitre 1 présentation du Groupe, section 1.2 stratégie du
Groupe).
2.4.3LES ACTIONNAIRES DE LA SOCIÉTÉ POURRAIENT ÊTRE DILUÉS
Dans le cadre de sa politique de motivation de ses dirigeants, employés et administrateurs, le Groupe a
émis et attribué des bons de souscription d’actions, des bons de souscription de parts de créateurs
d’entreprise, des actions gratuites et des options (stock-options).
La Société a également mis en place un Contrat OCABSA avec European High Growth Opportunities
Fund (voir la section 4.6.6.1 du Document d'Enregistrement Universel), un Programme At the Market
(ATM) aux États-Unis (voir la section 5.2.1.1. du Document d'Enregistrement Universel) et a émis des
actions assorties de bons de souscription d’actions (ABSA) (voir la section 4.6.6.2 du Document
d'Enregistrement Universel), étant précisé que le nombre total d'actions nouvelles pouvant être émises
dans le cadre de ces deux instruments est plafonné à 20 % du nombre d'actions admises aux négociations
sur le marché Euronext Paris, en ce compris les actions admises sans prospectus durant les douze derniers
mois précédant leur émission.
A la date du Document d'Enregistrement Universel, un actionnaire détenant 1% du capital social de la
Société détiendrait 0,38% du capital social en cas d'exercice de tous les instruments dilutifs attribués et
non encore exercés et l'émission potentielle d'actions liées au contrat OCABSA, au programme ATM et
aux ABSA sur la base d'un cours de bourse de 1,28€ (cours de bourse de clôture la veille de la date du
Chapitre 2. Facteurs de risques
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 92|
Document d'Enregistrement Universel). Cette estimation tient compte du nombre maximum d'actions
pouvant être émises en cas de conversion des OCA en circulation, d'exercice des BSA en circulation et
d'utilisation de l'ensemble des montants restant sur le Contrat OCABSA (33 millions d'euros) et sur le
programme ATM (22,0 millions de dollars convertis au taux de change la veille de la date du Document
d'Enregistrement Universel), étant précisé que cette estimation, supérieure au seuil réglementaire de 20%,
nécessiterait des autorisations supplémentaires.
Dans le cadre de sa politique de motivation de ses dirigeants, administrateurs et employés et afin d'attirer
des capitaux supplémentaires, la Société pourrait procéder à des attributions ou émissions
complémentaires d’actions ou autres instruments financiers donnant accès au capital pouvant entraîner
une dilution supplémentaire, potentiellement significative, pour les actionnaires actuels et futurs de la
Société.
2.4.4RISQUE DE VOLATILITÉ DES ACTIONS DE LA SOCIÉTÉ
Le cours des actions des sociétés de biotechnologie et des sociétés biopharmaceutiques sont
particulièrement volatiles et il est possible que cette situation perdure.
Le cours de l’action de la Société est susceptible d’être affecté de manière significative par des
événements tels qu'une évolution défavorable des conditions de marché propres au secteur d’activité du
Groupe, des annonces de la part du Groupe, de ses concurrents ou d’autres sociétés ayant des activités
similaires et/ou concernant le marché des biotechnologies portant notamment sur leur performance ou
résultats, leur actionnariat et gouvernance, des variations de leurs prévisions ou de leurs perspectives
d’une période à l’autre, des évolutions concernant leurs brevets ou droits de propriété intellectuelle ou
encore par l’évolution du contexte politique, économique et monétaire international.
À titre d’exemple, lors de l’annonce en mars 2017 de résultats positifs de Phase 2b avec eryaspase dans le
cancer métastatique du pancréas, le cours de la Société a augmenté de 71 % comparé à la moyenne des 20
cours précédents. Lors de l’annonce en octobre 2021 des résultats négatifs de l'étude clinique de phase 3
TRYbeCA-1, le cours a chuté de 39 % comparé à la moyenne des 20 cours précédents. Une baisse
significative du cours de l’action de la Société pourrait avoir un effet défavorable significatif sur sa
situation financière, sa réputation et ses perspectives.
En outre, les ADS de la Société sont cotées sur le Nasdaq et les actions ordinaires de la Société sont
cotées sur Euronext Paris. La Société ne peut prévoir l’effet de cette double cotation sur la valeur des
ADS et des actions ordinaires, tels que la dilution de la liquidité et de la volatilité de ces titres sur l’un ou
ces deux marchés et affecter les échanges ou le prix des ADS et des actions de la Société. Par ailleurs, les
marchés boursiers connaissent d’importantes fluctuations qui ne sont pas toujours en rapport avec les
résultats et les perspectives des sociétés dont les actions y sont négociées et qui pourraient affecter de
manière significative le prix de marché des actions de la Société.
2.4.5RISQUE LIE A LA MISE EN PLACE D'UN FINANCEMENT EN OBLIGATIONS
CONVERTIBLES ASSORTIES DE BONS DE SOUSCRIPTION D'ACTIONS
(OCABSA)
Dans le cadre du Contrat OCABSA (tel que ce terme est défini à la section 4.6.6.1 du Document
d'Enregistrement Universel), la Société a émis 5 072 591 actions nouvelles à la date du Document
d'Enregistrement Universel et pourrait décider d’émettre des tranches supplémentaires jusqu’à un
maximum contractuel de 33,0 millions d’euros jusqu’en juin 2022, sous réserve de la limite règlementaire
de 20 % de dilution (voir la section 4.6.6.1 du Document d'Enregistrement Universel).
Chapitre 2. Facteurs de risques
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 93|
En recourant à ce programme de financement, la Société est susceptible de rencontrer les effets
défavorables suivants :
la cession rapide et systématique des actions nouvelles résultant de la conversion des OCA et de
l’exercice des BSA par l’investisseur est susceptible d'avoir un impact défavorable sur le cours
des actions de la Société ;
le montant total des souscriptions des OCA et des BSA peut dépendre de certaines autorisations
réglementaires rendant le financement incertain dans son montant ;
dans la mesure où le cours de bourse de la Société a une incidence sur le nombre d’actions issues
de la conversion des OCA et sur l’exercice des BSA, le nombre d’actions issues de la conversion
des OCA et de l’exercice des BSA est incertain et pourrait fluctuer significativement au cours de
la vie du programme de financement ; et
la conversion en actions ordinaires de tout ou partie des OCA et l'exercice de tout ou partie des
BSA aurait un effet dilutif, potentiellement significatif, pour les actionnaires de la Société.
À titre d'exemple, un actionnaire détenant 1% du capital social de la Société à la date du Document
d'Enregistrement Universel détiendrait 0,55% du capital social en cas de conversion des OCA en
circulation, d'exercice des BSA en circulation et d'utilisation de l'ensemble des montants restant sur le
Contrat OCABSA (33 millions d'euros) avec un cours de bourse de 1,28€ (cours de bourse de clôture la
veille de la date du Document d'Enregistrement Universel), sous réserve de l'obtention des autorisations
supplémentaires y afférentes le cas échéant.
Cette dilution ne préjuge pas du nombre final d'actions à émettre (voir la section 4.6.6.1 pour le nombre
d'actions émises dans le cadre de ce contrat à la date du Document d'Enregistrement Universel).
2.4.6LA SOCIÉTÉ EST EXPOSÉE AU RISQUE DE CHANGE EURO-DOLLAR
La Société utilise l’euro comme devise de référence dans le cadre de ses activités d’information et de
communication financière. Cependant, une part importante de ses dépenses opérationnelles, actifs et
passifs financiers est libellée en dollars américains et exposée aux variations de taux de change. La
Société a également signé un contrat de licence avec SQZ Biotechnologies en 2019 et les revenus
potentiels prévu à ce contrat seront réalisés en dollars américains.
À ce jour, la Société n’a pas opté pour des techniques actives de couverture, et n’a pas eu recours à des
instruments financiers dérivés à cette fin. A titre d'exemple, une détérioration du dollar américain par
rapport à l'euro pourrait impacter la trésorerie et les équivalents de trésorerie de la Société au 31 décembre
2021 de -221 K€, -1 063 K€ et -2 030 K€ en cas de variation de + 1 %, + 5 % et + 10 %.
La Société pourrait également faire face à une plus grande exposition du risque de change avec le
développement de ses études cliniques aux États-Unis et en cas de commercialisation sur ce marché.
Des fluctuations de change défavorables entre l’euro et le dollar difficilement prévisibles pourraient
affecter la situation financière de la Société.
2.4.7RISQUES LIES A LA POTENTIELLE PERTE DE FINANCEMENT ÉTANT
DONNE LE DISPOSITIF FISCAL CIR
La Société bénéficie de financements publics auxquels l’ensemble des entreprises innovantes ont accès,
en particulier le crédit d’impôt-recherche (« CIR »). Les dépenses de recherche éligibles au CIR incluent
notamment des salaires et traitements, des consommables, des prestations de services sous-traitées à des
organismes de recherche agréés (publics ou privés), et des frais de propriété intellectuelle. Seuls les
Chapitre 2. Facteurs de risques
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 94|
projets de recherche (et les dépenses associées) remplissant les critères d’éligibilité au crédit d’impôt
recherche au sens de l’article 244 quater B du Code général des Impôts (CGI) ouvrent droit au dispositif
de CIR. Le CIR s'est élevé à 3,9 millions d'euros en 2019, 3,4 millions en 2020 et 3,7 millions en 2021.
Il ne peut cependant être exclu que les services fiscaux remettent en cause les modes du calcul des
dépenses de recherche et développement retenus par la Société ou que le CIR soit remis en cause par un
changement de réglementation ou par une contestation des services fiscaux. Le CIR représentant la
majeure partie des produits opérationnels de la Société (92% des produits au cours de l’exercice clos le 31
décembre 2020 et plus de 90 % au cours de exercices clos le 31 décembre 2019 et le 31 décembre 2021),
si une telle situation devait se produire, elle pourrait remettre en cause et/ou freiner le développement de
la Société.
2.5ASSURANCE, COUVERTURE ET GESTION DES RISQUES
La Société a mis en place une politique de couverture des principaux risques assurables avec des montants
de garantie qu’elle estime compatibles avec ses impératifs de consommation de trésorerie et ses activités.
Le montant des charges encourues par la Société au titre de l’ensemble des polices d’assurances de la
Société s’est élevé à 2 686 K€ au cours de l’exercice clos le 31 décembre 2021, 1 277 K€ au cours de
l’exercice clos le 31 décembre 2020 et 747 K€ au cours de l’exercice clos le 31 décembre 2019.
L’augmentation des primes versées résultent de l’assurance pour les dirigeants et mandataires sociaux
prises aux États-Unis suite à la cotation de la Société au Nasdaq ainsi que par le lancement de deux
nouvelles études cliniques. Compte tenu de l’absence de chiffre d’affaires de la Société, cette dernière n’a
pas encore souscrit des polices d’assurance couvrant les risques de perte d’exploitation.
La Société ne peut garantir qu’elle sera toujours en mesure de conserver, et le cas échéant d’obtenir, des
couvertures d’assurance similaires à un coût acceptable, ce qui pourrait la conduire, notamment au fur et à
mesure de son développement, à accepter des polices d’assurance plus onéreuses et à assumer un niveau
de risque plus élevé. Par ailleurs, l’occurrence d’un ou de plusieurs sinistres importants, même s’ils sont
couverts par ces polices d’assurances, pourrait sérieusement affecter l’activité de la Société et sa situation
financière compte tenu de l’interruption de ses activités pouvant résulter d’un tel sinistre, des délais de
remboursement par les compagnies d’assurance en cas de dépassement des limites fixées dans les polices
et enfin en raison du renchérissement des primes qui s’en suivrait.
La réalisation de l’un ou de plusieurs de ces risques pourrait avoir un effet défavorable significatif sur
l’activité, les perspectives, la situation financière, les résultats ou le développement de la Société. Compte
tenu des perspectives de la Société, et notamment des activités aux États-Unis en cours et à venir, telles
que décrites à la section 1.3 du Document d'Enregistrement Universel, la Société anticipe que le montant
de ses primes d’assurances devrait croître tout en restant peu significatif par rapport au montant de ses
dépenses de recherche et développement, de ses pertes annuelles et de la valeur de ses actifs.
Par ailleurs, la Société a mis en place un dispositif de gestion des risques qui prévoit notamment, des
analyses de risques (identification, analyse et traitement du risque) sur les activités de production ainsi
que sur la sécurité physique et des systèmes d’informations et les actifs et la réputation de la Société (voir
également la section 5.4 du Document d’Enregistrement Universel).
Chapitre 2. Facteurs de risques
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 95|
CHAPITRE 3. GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE
3.1
RAPPORT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION SUR
LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE
3.1.1
GOUVERNANCE DE LA SOCIÉTÉ
3.1.2
RÉMUNÉRATIONS ET AVANTAGES
3.1.3
PROCÉDURE D’ÉVALUATION DES CONVENTIONS
COURANTES
3.2
OPÉRATIONS AVEC LES APPARENTÉS
3.2.1
OPÉRATIONS INTRA-GROUPE
3.2.2
OPÉRATIONS AVEC LES APPARENTÉS : RAPPORT
SPÉCIAL DU COMMISSAIRE AUX COMPTES SUR
LES CONVENTIONS RÉGLEMENTÉES – EXERCICE
CLOS LE 31 DÉCEMBRE 2021
3.3
PARTICIPATION DES SALARIÉS NON
MANDATAIRES SOCIAUX DE LA SOCIÉTÉ
3.4
DISPOSITIONS STATUTAIRES RELATIVES A
LA GOUVERNANCE DE LA SOCIÉTÉ
3.4.1
CONSEIL D’ADMINISTRATION
3.4.2
ORGANISATION DU CONSEIL
3.4.3
DÉLIBÉRATIONS DU CONSEIL
3.4.4
POUVOIRS DU CONSEIL D’ADMINISTRATION
3.4.5
DIRECTION GÉNÉRALE
3.4.6
RÉMUNÉRATION DES ADMINISTRATEURS
3.4.7
CUMUL DES MANDATS
3.4.8
CONVENTIONS RÉGLEMENTÉES
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 96|
3.1RAPPORT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION SUR LE
GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE
Le présent rapport du Conseil d’administration sur le gouvernement d’entreprise a été adopté le Conseil
d’administration lors de sa séance du 26 avril 2022.
3.1.1.GOUVERNANCE DE LA SOCIÉTÉ
3.1.1.1.LA MISE EN ŒUVRE DU CODE MIDDLENEXT PAR LA SOCIÉTÉ
Dans sa séance du 6 mai 2013, le Conseil d’administration a décidé d’adopter un règlement intérieur qui
précise que la Société se conforme au Code Middlenext en tant que Code de gouvernement d’entreprise
de la Société. Le Code Middlenext peut être consulté sur le site suivant : http://www.middlenext.com/.
Recommandation du Code Middlenext
Adoptée
Sera adoptée
Le pouvoir de "surveillance"
R1 : Déontologie des membres du conseil
x
R2 : Conflit d'intérêts
x
R3 : Composition du conseil - Présence des membres indépendants au sein
du conseil
x
R4 : Information des membres du conseil
x
R5 : Formation des membres du conseil
x(1)
R6 : Organisation des réunions du conseil et des comités
x
R7 : Mise en place des comités
x
R8 : Mise en place d'un comité spécialisé sur la responsabilité sociale/
sociétale et environnemental des entreprises (RSE)
x(2)
R9 : Mise en place d'un règlement intérieur du conseil
x
R10 : Choix de chaque administrateur
x
R11 : Durée des mandats des membres du conseil
x
R12 : Rémunération de l'administrateur
x
R13 : Mise en place d'une évaluation des travaux du conseil
x
R14 : Relation avec les actionnaires
x
Le pouvoir exécutif
R15 : Politique de diversité et d'équité au sein de l'entreprise
x
R16 : Définition et transparence de la rémunération des dirigeants
mandataires sociaux
x
R17 : Préparation de la succession des "dirigeants"
x
R18 : Cumul contrat de travail et mandat social
x
R19 : Indemnités de départ
x
R20 : Régimes de retraite supplémentaires
x
R21 : Stock-options et attribution gratuite d'actions
x
R22 : Revue des points de vigilance
x
(1)Le règlement intérieur du Conseil d'administration sera modifié lors d'une prochaine réunion du Conseil d'administration afin de prévoir un
plan de formation triennal destiné aux administrateurs.
(2)Lors d'une prochaine réunion du Conseil d'administration de la Société seront désignés les administrateurs qui composeront le comité
spécialisé sur la responsabilité sociale/sociétale et environnemental des entreprises (RSE), dont un administrateur indépendant qui le
présidera. Par ailleurs, le règlement intérieur du Conseil d'administration sera modifié en conséquence pour tenir compte de la création de ce
nouveau comité.
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 97|
3.1.1.2.ORGANES D’ADMINISTRATION ET DE DIRECTION
3.1.1.2.1.LE MODE DE GOUVERNANCE
Le Conseil d’administration en date du 21 juin 2019, a décidé de dissocier les fonctions de Président du
Conseil d’administration et de Directeur Général et a nommé M. Jean-Paul Kress en qualité de Président
du Conseil d’Administration. M. Gil Beyen conserve sa fonction de Directeur Général.
3.1.1.2.2.COMPOSITION DE LA DIRECTION GÉNÉRALE ET DU CONSEIL D’ADMINISTRATION
3.1.1.2.2.1COMPOSITION DE LA DIRECTION GÉNÉRALE
Le Directeur Général de la Société est Monsieur Gil Beyen. Aucune limitation n’a été apportée aux
pouvoirs de Monsieur Gil Beyen en tant que Directeur Général.
A la date du Document d’Enregistrement Universel, la Société possède deux Directeurs Généraux
Délégués :
Monsieur Eric Soyer, Directeur financier et Directeur des Opérations, et
Monsieur Jérôme Bailly, Pharmacien Responsable et Directeur des Opérations Pharmaceutiques.
Le Conseil d’administration en date du 6 mai 2013 a précisé que les attributions de Monsieur Jérôme
Bailly sont fixées conformément à l’article R. 5124-36 du Code de la Santé Publique. Le Conseil
d’administration en date du 6 janvier 2019 a précisé les attributions de Monsieur Eric Soyer qui, dans la
limite de la matrice des délégations de pouvoirs en vigueur dans la Société, concernent les activités de
Business Development, de Développement Clinique, d’Affaires réglementaires et Médicales, de
Production/ Chaîne d’approvisionnement et de Stratégie Commerciale. Les biographies des directeurs
généraux sont présentées ci-dessous dans la section 3.1.1.2.3. Ensemble ces personnes forment la
direction générale de la Société.
3.1.1.2.2.2COMPOSITION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION
Composition du Conseil d’administration à la date du Document d’Enregistrement Universel
A la date du Document d’Enregistrement Universel, les administrateurs de la Société sont les suivants :
Chapitre 3. Gouvernement d’entreprise
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 98|
Jean-Paul Kress
Français
Président du Conseil
d’administration
56 ans
50 Gray Street Boston
MA 02116 (États-
Unis)
Assemblée Générale
du 21 juin 2019
(administrateur) et
Conseil
d’administration du
21 juin 2019
Assemblée
Générale ordinaire
statuant en 2022
sur les comptes de
l’exercice clos le
31 décembre 2021.
Oui
NA
NA
Membre
L’expérience des
administrateurs
est présentée dans
la section
3.1.1.2.3 du
Document
d’Enregistrement
Universel
Gil Beyen
Belge
Administrateur et
Directeur Général
60 ans
96 South ST #4,
Boston, MA 02111
(États-Unis)
Assemblée Générale
du 2 avril 2013
(celui-ci ayant été
Président du Conseil
de surveillance depuis
2012)
Assemblée
Générale ordinaire
statuant en 2022
sur les comptes de
l’exercice clos le
31 décembre 2021.
Non
NA
NA
NA
Sven Andréasson
Suédois
Administrateur
69 ans
3528 Reservoir Road
NW, Washington D.C
20007 (Etats-Unis)
Cooptation lors du
Conseil
d’administration du 4
janvier 2022
(Président du Conseil
de Surveillance de
2009 à 2011,
Vice-Président du
Conseil de
surveillance depuis
2011)
Assemble Générale
statuant en 2022
sur les comptes de
l’exercice clos le
31 décembre 2021.
Oui
Membre
NA
Membre
Philippe Archinard
Français
Administrateur             
62 ans
47 rue Professeur
Deperet, 69160
Tassin-la-Demi-Lune
(France)
Assemblée Générale
du 2 avril 2013
(Membre du Conseil
de surveillance depuis
2005)
Assemblée
Générale statuant
en 2022 sur les
comptes de
l’exercice clos le
31 décembre 2021.
Oui
Membre
Membre
Membre et
Président
Martine Ortin
George
Française
Administrateur             
73 ans
201 Albert way, apt
2415 Princeton, NJ
08540 (Etats-Unis)
Assemblée Générale
du 17 juin 2014
Assemblée
Générale statuant
en 2023 sur
les comptes de
l’exercice clos le
31 décembre 2022.
Oui
NA
Membre et
Président
NA
Hilde Windels BV
représentée par Hilde
Windels
Belge
Administrateur,             
56 ans
Kasteellaan 89
9000 Gent, (Belgique)
Assemblée Générale
du 27 juin 2017
Assemblée
Générale statuant
en 2023 sur
les comptes de
l’exercice clos le
31 décembre 2022.
Oui
Membre et
Président
NA
NA
Luc Dochez
Belge
Administrateur
47 ans
8 Klein
Vilvoordestraat 3078
Meerbeek (Belgique)
Cooptation lors du
Conseil
d’administration du
26 mars 2015 ratifiée
par l’Assemblée
Générale du 23 juin
2015
Assemblée
Générale statuant
en 2022 sur les
comptes de
l’exercice clos le
31 décembre 2021.
Oui
NA
Membre
NA
Melanie Rolli
Allemande
Administrateur
49 ans
Gotthardstrasse 37,
CH 4054 Basel
(Suisse)
Cooptation lors du
Conseil
d’administration du
12 mars 2020 ratifiée 
par l’Assemblée
Générale du 26 juin
2020
Assemblée
Générale statuant
en 2023 sur
les comptes de
l’exercice clos le
31 décembre 2022.
Oui
NA
Membre
NA
Nom, prénom,
nationalité, fonction,
âge, adresse
1ère nomination
Échéance du
mandat
Adm.
indépendant
(1)
Comité
d’audit
Comité de
Stratégie
Clinique
Comité des
Rémunérations
et Nomination
Expérience des
administrateurs
Chapitre 3. Gouvernement d’entreprise
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 99|
(1)Membre indépendant au sens du Code de gouvernement d’entreprise Middlenext (cf. section 3.1.1.2.5.1 du Document
d’Enregistrement Universel).
Aucune de ces personnes, au cours des cinq dernières années, n’a fait l’objet de condamnation pour
fraude ; n’a été associée en sa qualité de dirigeant ou administrateur à une faillite, mise sous séquestre ou
liquidation ; n’a été empêchée par un tribunal d’agir en qualité de membre d’un organe d’administration,
de direction ou de surveillance d’un émetteur ou d’intervenir dans la gestion ou la conduite des affaires
d’un émetteur, et n’a fait l’objet d’une interdiction de gérer ; et n’a fait l’objet d’incriminations ou de
sanctions publiques officielles prononcées par des autorités statutaires ou réglementaires, y compris des
organismes professionnels désignés ; n’a de lien familial avec un mandataire social ou avec un autre
membre du Conseil d’Administration de la Société.
Composition du Conseil d’administration au regard du principe de représentation équilibrée des
femmes et des hommes au sein du Conseil
À la date du Document d’Enregistrement Universel, le Conseil d’administration de la Société est composé
de cinq hommes et de trois femmes.
3.1.1.2.2.3.AUTRES MANDATS SOCIAUX
Les dirigeants et administrateurs de la Société lors de l’exercice clos au 31 décembre 2021 exercent ou
ont également exercé les mandats et/ou fonctions suivants :
Chapitre 3. Gouvernement d’entreprise
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 100|
Nom
Autres mandats et fonctions des mandataires sociaux
durant l’exercice clos au 31 décembre 2021
Autres mandats et fonctions exercés en dehors de la
Société au cours des cinq dernières années et ayant cessé à
ce jour
Jean-Paul Kress
Directeur Général de MorphoSys
Président et Directeur Général de Syntimmune Inc.
Vice-président exécutif en charge des opérations
thérapeutiques mondiales chez Biogen Inc                 
Vice-Président senior, responsable de l'Amérique du Nord
chez Sanofi Genzyme                               
Administrateur de Sarepta Therapeutics
Administrateur de Quantum Genomics
Gil Beyen
Gérant de AXXIS V&C BV
Administrateur chez Novadip SA
Président d’ERYTECH Pharma Inc.
Gérant de Gil Beyen BVBA
Administrateur chez Waterleau NV
Sven Andréasson
Vice-Président Senior et Directeur des Affaires
Commerciales de Novavax, Inc
Administrateur de Cellastra Inc
Administrateur et Président du Comité d'audit de
Immunicum AB(1)
Président de Cantargia AB(1)
Président de OIL AB
Philippe
Archinard
Directeur général délégué à l’Institut Mérieux
Administrateur de Transgene(1)
Représentant permanent de TSGH au conseil d’ABL Inc
Directeur Général de TSGH
Administrateur de BioMérieux(1)
Président de BioAster
Administrateur de NH Theraguix
Représentant permanent au Conseil d’administration de
Synergie Lyon Cancer pour Lyonbiopôle
Président de Lyonbiopôle                                   
Administrateur de CPE Lyon, représentant de FPUL
Président Directeur Général de Transgene
Martine Ortin
George
Consultant senior pour Global Development, Associates,
Inc.
Administrateur de MaaT Pharma
Administrateur de GamaMabs Pharma Inc
Hilde Windels BV
Administrateur et membre du comité d'audit MDx Health
NV(1)
Administrateur et membre du comité d'audit et de
rémunération de Celyad NV
Consultant Antelope Dx
Consultant Anacura Group Belgium
Administrateur de Biocartis NV
Directrice Administratif et Financier Biocartis Group NV
Administrateur de ABLYNX NV
Présidente du Conseil d'administration et co Directrice
Générale de  Mycartis NV
Administrateur de Antelope Dx BV
Administrateur de BioCartis Group NV
Administrateur VIB
Directeur Général de Antelope Dx BV
Melanie Rolli
Directrice Générale de PIQUR Therapeutics AG
Administrateur de MN Consulting LLC
CMO de PIQUR Therapeutics AG
COO de PIQUR Therapeutics AG
Global Head of Medical Safety de Novartis Pharma AG
Luc Dochez
Président exécutif et administrateur de Primix Bioventures
BV
Directeur Général et administrateur de Primix Invest
CommV
Managing Partner DROIA Genetic Diseases Fund
Partner DROIA Oncology Ventures
Administrateur de Medilabon CommV
Administrateur de Cascador Health BV
Administrateur de Volastra Inc.
Président exécutif de Vico International BV
Administrateur de Vico Holding & Therapeutics BV
Président exécutif de K5 Therapeutics BV
Président et administrateur de Montis Biosciences BV
Administrateur et membre du comité de rémunération de
Quaralis Inc
Administrateur et membre du comité de rémunération de
Muna Therapeutics
Administrateur de Alesta TX
Observer Mahzi Therapeutics
Président Directeur Général de Tusk Therapeutics SA &
Tusk Therapeutics Ltd
Administrateur de Pharvaris BV
Directeur exécutif de Vico Holding BV
Jérôme Bailly
Gérant de GELFRUIT SARL
NA
Eric Soyer
Administrateur de Lyonbiopôle
NA
(1)Société cotée sur un marché réglementé
Chapitre 3. Gouvernement d’entreprise
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 101|
3.1.1.2.3.EXPÉRIENCE DES ORGANES D’ADMINISTRATION ET DE DIRECTION
L’expérience de chacun des administrateurs,
dirigeants mandataires sociaux de la Société est
décrite ci-dessous.
Gil Beyen, Directeur Général
Gil Beyen exerce les fonctions de Directeur
Général de la Société depuis mai 2013 et de
Président du Conseil d’administration de la
Société entre mai 2013 et juin 2019. Avant sa
nomination au poste de Directeur Général, Gil
Beyen a assisté la Société depuis 2012 en tant
que consultant et a aussi occupé le poste de
Président du Conseil de Surveillance
d’août 2012 à mai 2013. Gil Beyen a été co-
fondateur et Directeur Général (CEO) de
TiGenix (NYSE Euronext : TIG BB) pendant 12
ans. Avant de créer TiGenix, il était responsable
du pôle Sciences de la Vie d’Arthur D. Little,
société internationale de conseil en gestion, à
Bruxelles. Gil Beyen est titulaire d’un Master en
Bio-ingénierie de l’Université de Louvain
(Belgique) et d’un MBA de l’Université de
Chicago (USA).
Eric Soyer, Directeur Général Délégué
Eric Soyer exerce les fonctions de Directeur
financier et Directeur des Opérations depuis
septembre 2015. En janvier 2019, il a été
nommé Directeur Général Délégué de la Société.
Eric Soyer compte plus de 20 années
d’expérience à des postes de direction dans les
fonctions financières et opérationnelles de
sociétés publiques et privées, notamment
Directeur financier de la société EDAP-TMS et
Directeur général de la filiale française du
groupe, Directeur financier d’un leader français
des maisons de retraite et des établissements de
soins de suite, et Directeur financier et Directeur
juridique d’une grande société d’assurances
française. Il a débuté sa carrière en qualité de
contrôleur financier au sein du groupe Michelin.
Eric Soyer a obtenu un Executive M.B.A. à HEC
Paris, un M.B.A. de l’Université du Kansas aux
États-Unis et est diplômé de l’ESC Clermont en
France.
Jérôme Bailly, Directeur Général Délégué 
Jérôme Bailly occupe la fonction de Pharmacien
Responsable au sein de la Société depuis
décembre 2011, la fonction de Directeur Général
Délégué depuis 2017 et la fonction de Directeur
Qualité depuis novembre 2020. Avant sa
nomination en tant que Directeur Qualité, il
occupait la fonction de Directeur des Opérations
Pharmaceutiques depuis 2007. Avant de
rejoindre la Société en 2007, Jérôme Bailly était
Responsable AQ/ Production au sein de
Skyepharma et du Laboratoire Aguettant.
Jérôme Bailly est Docteur en Pharmacie et
titulaire d’un diplôme d’Ingénieur Chimique
option Génie Biopharmaceutique et Production
Cellulaire de l’École Polytechnique de Montréal
(Canada).
Jean-Paul Kress, Président du Conseil
d’Administration 
Dr. Jean-Paul Kress est Président du Conseil
d’administration de la Société depuis juin 2019.
Le Dr. Kress est le Directeur Général de
MorphoSys depuis septembre 2019. Il était
Président et Directeur Général de Syntimmune
Inc. (Cambridge Etats-Unis) de janvier 2018 à
novembre 2018. Avant de rejoindre
Syntimmune, Dr. Kress était Vice-président
exécutif en charge des opérations thérapeutiques
mondiales chez Biogen Inc de juin 2017 à
janvier 2018. Il a précédemment servi en tant
que membre du conseil d'administration de
Sarepta Therapeutics, Inc. de septembre 2015 à
juin 2017. Auparavant, De septembre 2015 à
juin 2017, Dr Kress a occupé le poste de vice-
président senior, responsable de l'Amérique du
Nord chez Sanofi Genzyme. De juillet 2011 à
septembre 2015, il a été Président-Directeur
Général de Sanofi Pasteur MSD, l'un des
principaux fabricants européens de vaccins.
Avant cela, le Dr. Kress a travaillé chez Gilead,
Abbvie et Eli Lilly, où il a occupé des postes de
direction du développement commercial et des
affaires aux États-Unis et en Europe. Dr. Kress
est docteur en médecine, diplômé de la Faculté
de médecine Necker-Enfants Malades à Paris et
Chapitre 3. Gouvernement d’entreprise
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 102|
est titulaire d’un diplôme d’études avancées en
pharmacologie et immunologie de l’Ecole
normale supérieure de Paris.
Sven Andréasson, administrateur
Sven Andréasson est administrateur depuis
2013, en qualité de représentant permanent de
Galenos SPRL et en son nom propre depuis
janvier 2022. Depuis juin 2014, M. Andréasson
occupe le poste de Vice-Président Senior et
Directeur des Affaires Commerciales chez
Novavax, Inc., (Etats-Unis) une société
pharmaceutique. De 2012 à 2013 il occupait la
fonction de Président Directeur Général
d’Isconova AB (Suède), une société
internationale de premier plan en matière
d'adjuvants de vaccins acquise par Novavax en
2013 (aujourd’hui Novavax AB). Précédemment
à ce poste, il a occupé la fonction de Directeur
Général de Beta-Cell N.V. (Bruxelles, Belgique)
de 2008 à 2012, et la fonction de Directeur
Général d'Active Biotech AB (Lund, Suède) de
1999 à 2008. Pendant de nombreuses années, M.
Andréasson a occupé différentes fonctions au
sein de plusieurs sociétés du groupe Pharmacia
(ayant fusionné avec Pfizer Inc.), notamment
Président de Pharmacia SA, France, Président de
KabiPharmacia International et Président de
Pharmacia Arzneimittel GmbH. Il a une grande
expérience dans les sociétés de biotechnologie
internationales et en industrie pharmaceutique.
M. Andréasson est titulaire d’un Bachelor en
sciences et administration des entreprises et en
Finance de Stockholm School of Economics and
Business Administration (Suède).
Philippe Archinard, administrateur
Philippe Archinard est administrateur de la
Société depuis 2013 et était auparavant membre
du Conseil de surveillance de 2007 à 2013. Dr.
Archinard est Directeur Général Délégué
Innovation Technologique et Partenariats
Scientifiques de l'Institut Mérieux depuis le 1er
janvier 2021. Dr. Archinard a été Président
Directeur Général de Transgene de 2004
jusqu'en décembre 2020, après 15 années
passées au sein de bioMérieux, une société de
biotechnologie internationale, dans différentes
fonctions dont la direction de la filiale
américaine. Avant de rejoindre Transgene, il a
été directeur général d'Innogenetics N.V., de
2000 à 2004. Il occupe le poste d'administrateur
de bioMérieux depuis 2005. Dr. Archinard est
ingénieur en chimie et titulaire d’un Doctorat en
biochimie de l’Université de Lyon, complété par
le programme de management PMD de la
Harvard Business School (Etats-Unis).
Martine Ortin George, administrateur
Martine Ortin George est administrateur de la
Société depuis 2014. Docteur en médecine,
Martine George possède une large expérience
aux Etats-Unis dans la recherche clinique, les
affaires médicales et les questions
réglementaires, acquise au sein de sociétés,
petites et grandes, spécialisées en oncologie.
Elle assiste en tant que consultant senior en
sciences de la vie pour Global Development Inc.
De 2010 à 2015, Dr.George était Vice-
Présidente en charge des Affaires Médicales
Mondiales pour l’oncologie chez Pfizer à New
York. Auparavant, elle a exercé les fonctions de
Directrice Générale et Directrice Médicale chez
GPC Biotech à Princeton et de Directeur
Général Senior et Responsable du département
d’oncologie chez Johnson & Johnson dans le
New Jersey. Dr.George est gynécologue et
médecin-oncologue diplômée, formée en France
et à Montréal. Elle a commencé sa carrière en
qualité de Chef de service à l’Institut Gustave
Roussy en France et en tant que professeur
invité au Memorial Sloan Kettering Cancer
Center de New York, et a exercé différents
postes à responsabilité croissante au sein de
Lederle Laboratories (société ayant précédé
Pfizer Inc.), Sandoz (désormais une division de
Novartis AG) et Rhône-Poulenc Rorer (faisant
aujourd'hui partie de Sanofi).
Hilde WINDELS BV, représentée par Hilde
Windels, administrateur 
Hilde Windels est administratrice depuis 2014 et
représentante permanente de Hilde Windels BV
au sein du Conseil d'administration depuis 2017.
Elle a plus de 20 ans d’expérience dans le
financement des entreprises, les marchés de
Chapitre 3. Gouvernement d’entreprise
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 103|
capitaux et les initiatives stratégiques. Elle siège
actuellement au Conseil d'Administration de
MDx Health NV et Celyad SA et a occupé le
poste de Directrice Générale de Antelope Dx BV
jusqu'en 2021. Hilde Windels était auparavant
Présidente du Conseil d'administration et co
Directrice Générale de Mycartis NV, une société
de solutions de diagnostic moléculaire et
d’immuno-diagnostic, basée en Belgique et un
spin-out de Biocartis Group NV. En août 2011,
elle a rejoint Biocartis en qualité de Directeur
Financier jusqu'à 2015, lorsqu'elle a été nommée
co-Directeur Général jusqu'en 2017. Entre le
début de l’année 2009 et le milieu de 2011, elle
a travaillé en qualité de Directrice financière
indépendante pour des sociétés privées
spécialisées dans les biotechnologies. Hilde
Windels a également occupé la fonction de
Directrice financière de Devgen de 1999 à 2008
et de membre du Conseil d’administration de
Devgen de 2001 à 2008. Elle est diplômée
d’économie de l’Université de Louvain
(Belgique).
Luc Dochez, administrateur
Luc Dochez est membre du Conseil
d'administration de la Société depuis 2015. M.
Dochez est actuellement président exécutif chez
Vico International BV, K5 Therapeutics et
Primix Bioventures BV. Il est également
Managing Partner chez DROIA N.V. depuis
octobre 2018. Auparavant, il a occupé la
fonction de Directeur Général de Tusk
Therapeutics Ltd, une société axée sur le
développement de nouveaux produits d'immuno-
oncologie, de mars 2015 jusqu'à son acquisition
par Roche en septembre 2018. M. Dochez a plus
de 15 ans d'expérience dans l'industrie des
biotechnologies. Il était Chief Business Officer et
Senior Vice-Président du Business Development
chez Prosensa Holding N.V., une société de
biotechnologie de novembre 2008 jusqu’à son
acquisition par Biomarin Pharmaceutical Inc. en
janvier 2015. M. Dochez a été Vice-Président
Business Development chez TiGenix, Director
Business Development chez Methexis Genomics
et consultant chez Arthur D. Little. M. Dochez a
été administrateur de Pharvaris BV, une société
néerlandaise se concentrant sur les maladies
rares, ainsi que de Bioncotech Therapeutics SL,
une société espagnole dans le domaine de
l'oncologie. Il est titulaire d'un Doctorat en
Pharmacie, d'un diplôme d’économie de
l’Université de Louvain (Belgique) et d'un
M.B.A. de la Vlerick Management School
(Belgique).
Melanie Rolli, administrateur
Melanie Rolli, MD est membre du Conseil
d'administration de la Société depuis mars 2020.
Dr. Rolli est Directrice Générale de PIQUR
Therapeutics AG, une société de biotechnologie
basée à Bâle en Suisse et spécialisée dans le
développement de thérapies ciblées dans
diverses indications oncologiques et
dermatologiques depuis mai 2019. Elle a rejoint
PIQUR en 2017 en qualité de Directrice
Médicale puis a obtenu davantage de
responsabilités en devenant Directrice des
opérations en 2018. Avant de rejoindre PIQUR,
le Dr. Rolli a travaillé chez Novartis
Pharmaceuticals AG de 2003 à 2017, où elle a
occupé des postes à responsabilités croissantes
dans les domaines du développement de
médicaments, de la sécurité et des affaires
médicales. Avant de rejoindre Novartis, elle a
travaillé comme médecin de recherche post-
doctorale en cancérologie au SCRIPPS Research
Institute for Molecular and Experimental
Medicine à La Jolla, en Californie, ainsi que
comme clinicienne et chercheuse en Allemagne.
Le Dr. Rolli a obtenu un doctorat en médecine et
en pharmacologie à l'Université de Heidelberg
(Allemagne).
3.1.1.2.4.CONFLITS D’INTÉRÊTS POTENTIELS ET ACCORDS
Il existe des conventions conclues entre apparentées décrites à la section 3.2.2 du Document
d’Enregistrement Universel.
À la connaissance de la Société, il n’existe aucun conflit d’intérêt actuel ou potentiel entre les devoirs, à
l’égard de la Société, et les intérêts privés et/ou devoirs des personnes composant les organes
Chapitre 3. Gouvernement d’entreprise
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 104|
d’administration, de direction, et de la direction générale, telles que visées à la section 3.1.1.2.2.2
« Composition du Conseil d’administration » ci-dessus.
À la connaissance de la Société, il existe une convention visée à l'article L. 225-37-4 2° du Code de
commerce à savoir un contrat de travail executive employment agreement entre Gil Beyen et ERYTECH
Pharma, Inc. effectif au 1er avril 2019 prévoyant les conditions de ses fonctions et de sa rémunération en
tant que Président de Erytech Pharma Inc. (voir la section 3.1.2 du Document d’Enregistrement
Universel).
Par ailleurs, à la connaissance de la Société, il n’existe pas de pacte ou accord quelconque conclu avec des
actionnaires, clients, fournisseurs ou autres aux termes duquel l’un des administrateurs ou des dirigeants
de la Société a été nommé.
A la date du Document d’Enregistrement Universel, il n’existe aucun contrat de service liant les membres
du Conseil d’administration à la Société ou à sa filiale, ERYTECH Pharma, Inc. Les deux directeurs
généraux délégués, M. Eric Soyer et M. Jérôme Bailly, ont un contrat de travail avec la Société pour les
activités opérationnelles indépendantes de leur mandat social.
3.1.1.2.5.FONCTIONNEMENT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION
La Société dispose d’un Conseil d’administration, d’un comité de Direction, d’un Comité des
Rémunérations, d’un Comité d’audit et d’un Comité de Stratégie Clinique.
3.1.1.2.5.1.CONDITIONS DE PRÉPARATION ET D’ORGANISATION DES TRAVAUX DU CONSEIL
D’ADMINISTRATION
La dernière mise à jour du règlement intérieur adopté par le Conseil d’administration est en date du 3 mai
2021. Ce règlement intérieur est disponible pour consultation sur le site internet de la Société. Il précise,
notamment, le rôle et la composition du Conseil, les principes de conduite et les obligations des membres
du Conseil d’administration de la Société et les modalités du fonctionnement du Conseil d’administration
et des comités, les règles de détermination de la rémunération de leurs membres et les règles de
transparence relatives aux transactions effectuées par les personnes exerçant des responsabilités
dirigeantes. Chaque membre du Conseil d’administration s’engage à consacrer à ses fonctions le temps et
l’attention nécessaires. Il informe le Conseil des situations de conflit d’intérêt auxquelles il pourrait se
trouver confronté. En outre, le règlement intérieur rappelle la réglementation relative à la diffusion et à
l’utilisation d’informations privilégiées en vigueur et précise que ses membres doivent s’abstenir
d’effectuer des opérations sur les titres de la Société lorsqu’ils disposent d’informations privilégiées.
Chaque membre du Conseil d’administration est tenu de déclarer à la Société, à l’AMF et auprès de la
SEC les opérations sur les titres de la Société qu’il effectue directement ou indirectement.
3.1.1.2.5.1.1COMPOSITION DU CONSEIL
Se référer également à la section 3.1.1.2.2.2 du Document d’Enregistrement Universel « Composition du
Conseil d’administration ».
En vertu des dispositions légales et statutaires, le Conseil d’administration est composé de trois
administrateurs au moins et de dix-huit au plus. Les administrateurs sont nommés, renouvelés dans leur
fonction ou révoqués par l’assemblée générale ordinaire de la Société. La durée de leurs mandats,
conformément à l’article 17 des statuts, est de 3 ans.
Ces administrateurs ont été nommés au Conseil d’administration du fait de leur connaissance de l’activité
de la Société, de leurs compétences techniques et générales ainsi que de leur aptitude à remplir les
fonctions d’administration requises au sein dudit Conseil.
Chapitre 3. Gouvernement d’entreprise
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 105|
Conformément au Code Middlenext, le Conseil d’administration comprend sept administrateurs
indépendants.
Les critères précisés par le Code Middlenext permettent de justifier l’indépendance des membres du
Conseil, qui se caractérise par l’absence de relation financière, contractuelle ou familiale significative
susceptible d’altérer l’indépendance du jugement, à savoir :
Ne pas être salarié ou mandataire social dirigeant de la Société, ou d’une société de son groupe, et
ne pas l’avoir été au cours des cinq dernières années.
Ne pas avoir été, au cours des deux dernières années, et ne pas être en relation d’affaires
significative avec la société ou son groupe (client, fournisseur, concurrent, prestataire, créancier,
banquier, etc.).
Ne pas être actionnaire de référence de la Société ou détenir un pourcentage de droit de vote
significatif.
Ne pas avoir de relation de proximité ou de lien familial proche avec un mandataire social ou un
actionnaire de référence.
Ne pas avoir été commissaire aux comptes de la Société au cours des six dernières années.
La liste des administrateurs de la Société incluant les fonctions exercées dans d’autres sociétés figure à la
section 3.1.1.2.2.3 du Document d’Enregistrement Universel.
Lors de l’Assemblée Générale Mixte de la Société en date du 26 juin 2020, la somme fixe globale
annuelle allouée aux administrateurs a été fixée à 425 000 euros et ce, pour l’exercice 2021 ainsi que pour
les exercices suivants jusqu’à nouvelle décision.
Le Conseil d’administration en date du 20 janvier 2022 a confirmé la répartition de la rémunération des
administrateurs (voir section 3.1.2.1.2 du Document d'Enregistrement Universel) en fonction de
l’assiduité des administrateurs et du temps qu’ils ont consacré à leur fonction pendant l’exercice clos
2021, conformément aux recommandations du Comité des Rémunérations et des Nominations.
3.1.1.2.5.1.2FRÉQUENCE DES RÉUNIONS
L'article 9 des statuts prévoit que le Conseil d'administration se réunit aussi souvent que l'intérêt de la
Société l'exige.
13 REUNIONS DU
D'ADMINISTRATION
EN 2021
Le nombre de réunion du Conseil d’administration au cours
de l’exercice clos au 31 décembre 2021 est conforme à la
recommandation du Code Middlenext qui prévoit un
minimum de quatre réunions annuelles. 
L’ordre du jour des réunions du Conseil d’administration au cours de cet exercice figure ci-après au
paragraphe 6.
Le taux de présence des membres du Conseil d’administration au cours de l’exercice clos au 31 décembre
2021 a été de 90% (le taux était de 100 % au cours de l’exercice clos le 31 décembre 2020).
3.1.1.2.5.1.3CONVOCATIONS DES ADMINISTRATEURS
Chapitre 3. Gouvernement d’entreprise
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 106|
Les administrateurs ont été convoqués conformément à l’article 19 des statuts et avec un délai
raisonnable.
Conformément à l’article L. 225-238 du Code de commerce, les Commissaires aux comptes ont été
convoqués aux réunions du Conseil qui ont examiné et arrêté les comptes intermédiaires (comptes
semestriels) ainsi que les comptes annuels.
3.1.1.2.5.1.4INFORMATION DES ADMINISTRATEURS
Tous les documents et informations nécessaires à la mission des administrateurs leur ont été
communiqués en même temps que la convocation ou remis au début de chaque réunion du Conseil
d’administration.
Le Conseil d’administration est assisté de quatre comités permanents dont les attributions et le mode de
fonctionnement sont précisés par le règlement intérieur : le Comité d’audit, le Comité des Rémunérations
et Nominations et le Comité de Stratégie Clinique.
3.1.1.2.5.1.5TENUE DES RÉUNIONS
Les réunions du Conseil d’administration se déroulent au siège social ou en tout autre lieu indiqué sur la
convocation, conformément à l’article 19 des statuts.
3.1.1.2.5.1.6DÉCISIONS ADOPTÉES
Au cours de l’exercice écoulé, ont été notamment traités les principaux sujets ci-après par le Conseil
d’administration :
la définition des objectifs annuels de la Société ;
les conditions de rémunérations des dirigeants ;
l’approbation du budget annuel ; et
les comptes annuels/semestriels et le rapport financier annuel/semestriel.
3.1.1.2.5.1.7PROCÉS-VERBAUX DES RÉUNIONS
Les procès-verbaux des réunions du Conseil d’administration sont établis à l’issue de chaque réunion et
communiqués sans délai à tous les administrateurs. Ils sont approuvés au début de la séance du conseil
suivant.
3.1.1.2.5.1.8PLAN DE SUCCESSION DU DIRIGEANT
Le Conseil d’administration aborde ou suit le sujet de la succession du dirigeant en exercice et, au besoin,
à la seule discrétion du Conseil d’administration, d’un autre membre clé du personnel, en l’inscrivant
régulièrement à son ordre du jour.
3.1.1.2.5.2LES COMITES SPÉCIALISÉS
La Société poursuit une politique d’information relative au Gouvernement d’entreprise, ainsi qu’à la
transparence des rémunérations de l’ensemble de ses principaux dirigeants.
Dans ce cadre, ont été constitués, en 2008, un Comité d’audit, et un Comité des Rémunérations et
Nominations et en mars 2017 un Comité de Stratégie Clinique pour assister le Conseil de Surveillance
puis le Conseil d’administration, dans sa réflexion et ses décisions. Ces comités sont décrits dans le
règlement intérieur dont la dernière mise à jour date du Conseil d’administration du 3 mai 2021.
Chapitre 3. Gouvernement d’entreprise
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 107|
Le Conseil d’administration fixe la composition et les attributions des comités qui exercent leurs activités
sous sa responsabilité. Ces attributions ne peuvent avoir pour objet de déléguer à un Comité les pouvoirs
qui lui sont expressément attribués par la loi ou par les statuts ou tout autre accord d’actionnaires
opposable à la Société.
Ces Comités ont un caractère purement interne à la Société. Ils ne disposent d’aucun pouvoir propre et
notamment d’aucun pouvoir délibératif. Ils ont un rôle strictement consultatif.
Chaque Comité rend compte de ses missions au Conseil d’administration.
Le Conseil d’administration apprécie souverainement les suites qu’il entend donner aux conclusions
présentées par les Comités. Chaque administrateur reste libre de voter comme il l’entend sans être tenu
par les études, investigations ou rapports des Comités, ni de leurs éventuelles recommandations.
Chaque Comité comprendra au minimum deux membres (ou trois membres dans le cas du Comité
d’audit) et au maximum dix membres. Les membres sont désignés à titre personnel par le Conseil
d’administration en fonction de leur expérience et ne peuvent se faire représenter. Les Comités doivent
être composés exclusivement d’administrateurs. La composition de ces Comités peut être modifiée à tout
moment par décision du Conseil d’administration.
La durée du mandat des membres des Comités coïncide avec celle de leur mandat de membre du Conseil
d’administration. Le mandat de membre du Comité peut faire l’objet d’un renouvellement en même temps
que celui d’administrateur.
Les réunions des Comités se tiennent au siège social de la Société ou en tout autre lieu décidé par le
Président du Comité. Toutefois, les réunions des Comités peuvent se tenir, si nécessaire, par
téléconférence ou visioconférence.
Pour le bon fonctionnement des Comités et de leur tenue administrative, le Président de chaque Comité :
établit l’ordre du jour de chaque réunion répondant aux besoins exprimés par le Conseil
d’administration ;
convoque les membres formellement ; et
dirige les débats.
Le Président désigne au sein du Comité une personne qui sera chargée de dresser un compte-rendu à
l’issue de chaque réunion. Celui-ci sera transmis au Président du Conseil d’administration. Les comptes
rendus seront conservés par la Société. Le compte-rendu des travaux et recommandations de chaque
Comité seront présentés par le Président au Conseil d’administration.
Dans son domaine de compétence, chaque Comité émet des recommandations, des propositions et des
avis.
Confidentialité :
Les informations communiquées aux Comités ou auxquelles les membres des Comités auraient accès à
l’occasion de leur mission ayant un caractère confidentiel, les membres du Comité sont tenus envers tout
tiers au Conseil d’administration à la plus stricte confidentialité, identique à celle applicable aux
administrateurs. Cette disposition est également applicable aux personnes extérieures qui seraient
invitées, à assister à toute réunion du Conseil d’administration ou d’un des Comités.
3.1.1.2.5.2.1COMITE D’AUDIT
Chapitre 3. Gouvernement d’entreprise
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 108|
Le Comité d’audit est composé, à ce jour, de trois membres nommés pour la durée de leur mandat
d’administrateur.
Au cours de l’exercice clos au 31 décembre 2021, le Comité d’audit s’est réuni quatre fois: le 4 mars, le 3
mai, le 15 septembre et le 12 novembre.
La mission du Comité d’audit est d’évaluer en permanence l’existence et l’efficacité des procédures de
contrôle financier et de contrôle des risques de la Société. Le Conseil d’administration a spécifiquement
assigné les fonctions suivantes au Comité d’audit :
l’examen des états financiers consolidés et des comptes sociaux annuels et semestriels ;
la validation de la pertinence des choix et méthodes comptables de la Société ;
la vérification de la pertinence des informations financières publiées par la Société ;
la garantie de la mise en place des procédures de contrôle interne ;
la vérification du le bon fonctionnement du contrôle interne avec le concours de l’audit qualité
interne ;
l’examen du programme des travaux des audits internes et externes ;
l’examen de tout sujet susceptible d’avoir une incidence significative, financière et comptable ;
l’examen de l’état des contentieux importants ;
l’examen des risques et engagements hors bilan ;
l’examen de la pertinence des procédures de suivi des risques ;
l’établissement et la supervision des procédures pour le traitement des plaintes ou des
observations identifiant les préoccupations concernant la comptabilité, les contrôles comptables
internes ou les questions d’audit ;
l’examen des conventions réglementées ainsi que le suivi des conventions portant sur des
opérations courantes et conclues à des conditions normales ;
le pilotage de la sélection des Commissaires aux comptes, leur rémunération et la garantie de leur
indépendance ;
la garantie de la bonne exécution de la mission des Commissaires aux comptes ; et
la fixation des règles de recours aux Commissaires aux comptes pour les travaux autres que le
contrôle des comptes et la vérification de leur bonne exécution.
Le Comité d’audit peut procéder à des visites ou à l’audition des responsables d’entités opérationnelles ou
fonctionnelles utiles à la réalisation de leur mission. Il peut également entendre les commissaires aux
comptes, même en – dehors de la présence des dirigeants. Il peut recourir à des experts extérieurs avec
l’accord préalable du Conseil d’administration.
À ce jour, les membres du Comité d’audit sont :
Madame Hilde Windels, Présidente et membre indépendant ;
Monsieur Sven Andreasson membre indépendant (voir également la section 3.1.1.2.5.1 ci-
dessus) ; et
Monsieur Philippe Archinard, membre indépendant.
L’expérience des membres du Comité d’audit est présentée dans la section 3.1.1.2.3 du Document
d’Enregistrement Universel.
Il est précisé que ces trois membres disposent de compétences spécifiques en matière financière et
comptable du fait de leur expérience de près de 25 ans dans l’industrie pharmaceutique et des postes de
direction générale qu’ils ont tenus et tiennent encore.
Parmi les points abordés lors de ces réunions :
les comptes annuels et le rapport de l’exercice clos le 31 décembre 2021 ; et
Chapitre 3. Gouvernement d’entreprise
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 109|
les comptes semestriels et le rapport financier semestriel.
3.1.1.2.5.2.2COMITE DES RÉMUNÉRATIONS ET NOMINATIONS
Le Comité des Rémunérations et Nominations est composé de trois membres indépendants conformément
aux dispositions du règlement intérieur :
Monsieur Philippe Archinard, Président et membre indépendant ;
Monsieur Sven Andreasson, membre indépendant ; et
Monsieur Jean-Paul Kress, membre indépendant.
Au cours de l’exercice clos au 31 décembre 2021, le Comité des Rémunérations et Nominations s’est
réuni trois fois: le 14 janvier, le 27 avril et le 18 juin.
L’expérience des membres du Comité des Rémunérations et Nominations est présentée dans la section
3.1.1.2.3 du Document d’Enregistrement Universel.
Ce comité entend les administrateurs sur l’évaluation de la performance de la Société par rapport aux
objectifs définis. Le comité exerce en outre, et notamment, les missions suivantes :
formuler des recommandations et propositions concernant (i) les différents éléments de la
rémunération, des régimes de retraite et d’assurance santé des dirigeants et administrateurs, (ii)
les procédures visant à établir les modalités de fixation de la part variable de leurs rémunérations ;
et (iii) une politique générale d’attribution des BSA, des BSPCE, des stock-options et des
attributions gratuites d’actions ;
examiner le montant annuel de la rémunération des administrateurs et le système de répartition
dudit montant entre les administrateurs en tenant compte de leur assiduité et des tâches
accomplies au sein du Conseil d’administration ;
conseiller, et assister le Conseil d’administration, au besoin, dans la sélection des cadres
dirigeants et la fixation de leur rémunération ;
évaluer tout capital réservé aux salariés ;
assister le Conseil d’administration dans la sélection et le recrutement des nouveaux
administrateurs ;
assurer la mise en place de structures et de procédures permettant l’application de bonnes
pratiques de gouvernance au sein de la Société ;
prévenir les conflits d’intérêts au sein du Conseil d’administration ; et
mettre en œuvre la procédure d’évaluation du Conseil d’administration.
Parmi les points abordés lors de ces réunions :
les conditions de rémunérations des dirigeants ;
la mise en place d’un nouveau plan d’intéressement au capital ; et
la nomination d’un nouvel administrateur.
3.1.1.2.5.2.3COMITE DE STRATÉGIE CLINIQUE
Le Comité de Stratégie Clinique est composé de quatre membres indépendants conformément aux
dispositions du règlement intérieur :
Madame Martine George, président et membre indépendant ;
Monsieur Luc Dochez, membre indépendant ;
Madame Melanie Rolli, membre indépendant et
Monsieur Philippe Archinard, membre indépendant.
Au cours de l’exercice clos au 31 décembre 2021, le Comité de Stratégie Clinique s’est réuni cinq fois: le
4 mars, le 30 avril, le 23 juin, le 13 septembre, et le 8 décembre 2021.
Chapitre 3. Gouvernement d’entreprise
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 110|
L’expérience des membres du Comité de Stratégie Clinique est présentée dans la section 3.1.1.2.3 du
Document d’Enregistrement Universel.
Le Comité de Stratégie Clinique est chargé d’analyser et revoir la stratégie clinique et réglementaire de la
Société. Il se réunit, au moins une fois par an et fait des recommandations au Conseil d’administration en
ce qui concerne la stratégie de développement clinique et réglementaire de la Société.
Le Comité de Stratégie Clinique exerce notamment les missions suivantes :
l’analyse et la revue des axes de développement clinique ; et
l’analyse et la revue des stratégies d’enregistrement des produits de la Société.
3.1.1.2.5.3ÉVALUATION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION ET DE SES COMITÉS
Le Président invite, une fois par an, les administrateurs à émettre un avis motivé en complétant un
questionnaire sur le fonctionnement et sur la préparation des travaux du Conseil.
3.1.1.2.6.MODALITÉS DE PARTICIPATION A L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DES ACTIONNAIRES OU
DISPOSITIONS DES STATUTS QUI PRÉVOIENT CES MODALITÉS
Il n’y a pas de modalités particulières relatives à la participation des actionnaires à l’assemblée générale
des actionnaires en dehors de celles prévues à l’article 27 des statuts.
3.1.1.2.7.INFORMATIONS RELATIVES AUX ÉLÉMENTS SUSCEPTIBLES D’AVOIR UNE INCIDENCE EN CAS
D’OFFRE PUBLIQUE
En application de l’article L. 22-10-11 du Code de commerce, sont précisés ci-dessous les éléments
susceptibles d’avoir une incidence en cas d’offre publique :
La structure du capital de la Société : voir la section 4 du Document d’Enregistrement
Universel
Les restrictions statutaires à l’exercice des droits de vote et aux transferts d’actions ou les
clauses portées à la connaissance de la Société en application de l’article L. 233-11 du Code
de commerce : voir la section 4.3 du Document d’Enregistrement Universel
Les participations directes ou indirectes dans le capital de la Société dont elle
a connaissance en vertu des articles L. 233-7 et L. 233-12 du Code de commerce : voir la
section 4 du Document d’Enregistrement Universel
La liste des détenteurs de tout titre comportant des droits de contrôle spéciaux et la
description de ceux-ci : néant
Les mécanismes de contrôle prévus dans un éventuel système d’actionnariat du personnel,
quand les droits de contrôle ne sont pas exercés par ce dernier : néant
Les accords entre actionnaires dont la Société a connaissance et qui peuvent entraîner des
restrictions aux transferts d’actions et à l’exercice des droits de vote : néant
Les règles applicables à la nomination et au remplacement des membres du Conseil
d’administration ainsi qu’à la modification des statuts : les règles applicables en cette matière
sont statutaires et sont conformes à la loi.
Les pouvoirs du Conseil d’administration, en particulier l’émission ou le rachat d’actions :
l’Assemblée Générale de la Société du 25 juin 2021 a autorisé le Conseil d’administration à :
émettre des actions par voie d’augmentations de capital en application des résolutions n° 13, 14,
15, 16, 17, 18, 19, 20, 21, 23, 24 et 25 de l’Assemblée Générale Mixte du 25 juin 2021 (voir la
section 3.1.1.2.8 du Document d’Enregistrement Universel) ; et
Chapitre 3. Gouvernement d’entreprise
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 111|
mettre en œuvre un programme de rachat des actions de la Société dans le cadre des dispositions
des articles L. 22-10-62 et suivants du code de commerce et des dispositions de la réglementation
applicable aux abus de marché et aux articles 241-1 et suivants du Règlement général de
l’Autorité des marchés financiers (voir la section 4.6.4 du Document d’Enregistrement
Universel).
Les accords conclus par la Société qui sont modifiés ou prennent fin en cas de changement de contrôle de
la Société :
les caractéristiques des plans de BSA, BSPCE, et de Stock-Options contiennent des modalités
d’exercice anticipé, sous certaines conditions, en cas de changement de contrôle de la Société ;
le remboursement anticipé de l’Avance Remboursable du programme TEDAC pourra être exigé
par Bpifrance (anciennement Oséo), notamment dans l’hypothèse d’une cession de contrôle de la
Société ;
la résiliation anticipée de l’accord avec Teva pourra être demandée par une partie dans
l’hypothèse d’une cession de contrôle de l’autre partie ;
voir également la section ci-dessous concernant les indemnités en cas de changement de contrôle
pour les dirigeants mandataires sociaux et les salariés ;
les accords prévoyant des indemnités pour les membres du Conseil d’administration ou les
salariés, s’ils démissionnent ou sont licenciés sans cause réelle ou sérieuse ou si leur emploi prend
fin en raison d’une offre publique
Conformément à la loi « TEPA » et au Code de gouvernement d’entreprise Middlenext, les Conseils
d’administration du 23 mai 2014, du 31 août 2015 et du 8 mars 2019, ont fixé les termes d’indemnités de
départ et en cas de changement de contrôle consenties à Messieurs Gil Beyen et Jérôme Bailly. Les
termes d’indemnités de départ et en cas de changement de contrôle consenties à Monsieur Eric Soyer sont
fixés dans son contrat de travail.
Ces engagements prévoient :
qu’en cas de départ de Monsieur Gil Beyen de la Société, c’est-à-dire en cas :
d’expiration du mandat (sauf renouvellement refusé par l’intéressé) ou
de révocation (sauf révocation pour faute grave ou faute lourde tel que ce terme s’entend au
regard de la jurisprudence de la chambre sociale de la Cour de cassation),
l’intéressé pourra prétendre à une indemnité égale à douze fois la moyenne mensuelle des
rémunérations (primes comprises) effectivement perçues au cours des 12 mois précédant la
décision de révocation ou l’expiration du mandat, étant précisé que cette indemnité sera versée
par :
la Société en cas de décision de révocation ou d’expiration du mandat de M. Gil Beyen au
sein de la Société (au prorata de la rémunération payée par la Société) ;
ERYTECH Pharma Inc. en cas de décision de révocation ou d’expiration du mandat de M.
Gil Beyen au sein d’ERYTECH Pharma Inc. (au prorata de la rémunération payée par
ERYTECH Pharma Inc.) (voir la section 3.1.2 du Document d’Enregistrement Universel).
qu’en cas de licenciement de Monsieur Jérôme Bailly pour quelque motif que soit, sauf faute
grave ou lourde, l’intéressé pourra prétendre à une indemnité de licenciement égale à 6 mois de
salaire fixe, augmentée de trois mois de salaire fixe supplémentaire par année de présence dans
l’entreprise, dans la limite de 12 mois de salaire fixe, et sous réserve de dispositions
conventionnelles plus favorables.
En outre, ces engagements prévoient que si dans les 12 mois suivant le changement de contrôle de la
Société (caractérisé par l’acquisition de plus de 50 % des droits de vote) :
Chapitre 3. Gouvernement d’entreprise
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 112|
Monsieur Gil Beyen :
est révoqué, (sauf révocation pour faute grave ou faute lourde telle que ce terme s’entend au
regard de la jurisprudence de la chambre sociale de la Cour de cassation),
démissionne, à condition que cette démission résulte d’un refus de sa part d’une proposition
par la Société, par son acquéreur ou par l’une de ses filiales d’une fonction avec moins de
responsabilités et/ou moins de rémunération par rapport à la fonction exercée avant le
changement de contrôle ;
Monsieur Jérôme Bailly :
est licencié, sous réserve d’une faute grave ou lourde, bénéficie d’une rupture conventionnelle
homologuée de son contrat de travail que l’initiative soit celle de la Société ou du salarié ;
démissionne, à condition que cette démission résulte d’une rétrogradation par la Société, par
son acquéreur ou par l’une de ses filiales ou d’un refus de sa part d’une proposition d’emploi
avec moins de responsabilités et/ou moins de rémunération par rapport à l’emploi exercé
avant le changement de contrôle ;
Le dit intéressé pourra prétendre à une indemnité forfaitaire égale à 12 fois sa rémunération mensuelle
moyenne calculée sur la base des rémunérations effectivement perçues (rémunération variable comprise)
pendant les 12 mois précédents son départ étant précisé que cette indemnité sera versée par :
la Société en cas de décision de révocation ou démission du mandat de M. Gil Beyen au sein de la
Société (au prorata de la rémunération payée par la Société);
ERYTECH Pharma Inc. en cas de décision de révocation ou de démission du mandat de M. Gil
Beyen au sein d’ERYTECH Pharma Inc. (au prorata de la rémunération payée ERYTECH
Pharma Inc.).
Les décisions du Conseil d’administration du 31 août 2015 et du 8 mars 2019 prises dans le cadre de la
procédure des conventions et engagements réglementés prévue par la loi « TEPA » ont été publiées dans
leur intégralité sur le site Internet de la Société, conformément à l’article L. 225-42-1 du Code de
commerce, aujourd’hui abrogé par l’Ordonnance n°2019-1234 du 27 novembre 2019. Les engagements
seront approuvés par l’Assemblée Générale des actionnaires dans le cadre d’une résolution spécifique
relative à chacun des dirigeants mandataires sociaux (voir la section 3.1.2 du Document d’Enregistrement
Universel).
Le Conseil d’administration a décidé que le versement des indemnités de départ et des indemnités en cas
de changement de contrôle était subordonné au respect, dûment constaté par le Conseil d’administration
au moment où après la cessation des fonctions, de conditions liées aux performances de l’intéressé
appréciées au regard de celles de la Société, définies à ce jour comme suit :
respect du budget de dépenses de la Société ; et
au moins l’une des deux conditions suivantes :
au moins un accord de collaboration ou de licence en cours ;
au moins un produit en phase active de développement clinique par la Société.
Certains autres membres du comité exécutif (à savoir Monsieur Eric Soyer, Madame Iman El-Hariry et
Monsieur Stewart Craig) bénéficient de la même indemnité que Monsieur Jérôme Bailly dans leur contrat
de travail, à la différence que contrairement à ce dernier, son versement n’est pas soumis au respect de
conditions de performance.
Chapitre 3. Gouvernement d’entreprise
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 113|
En outre, le Conseil d’administration du 2 novembre 2016 a fixé une indemnité spécifique au bénéfice de
Gil Beyen et Jérôme Bailly en cas de changement de contrôle intervenant dans les deux ans de
l’attribution gratuite d’actions.
3.1.1.2.8.TABLEAU RÉCAPITULATIF DES DÉLÉGATIONS EN COURS DE VALIDITÉ ACCORDÉES PAR
L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE EN MATIÈRE D’AUGMENTATION DE CAPITAL
L’Assemblée Générale des actionnaires en date du 25 juin 2021 a délégué au Conseil d’administration de
la Société, la compétence à l’effet d’émettre des titres dans les proportions et pour les montants résumés
dans le tableau page suivante.
Chapitre 3. Gouvernement d’entreprise
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 114|
25/06/2021
Augmentation de capital par émission d’actions
ordinaires et/ou de valeurs mobilières donnant
accès à des actions ordinaires avec maintien du
droit préférentiel de souscription (13ème
résolution)
2.000.000 €
150.000.000 € (titres de
créances)
2.000.000 € *
150 000 000 €
(titres de
créance)
26 mois
25/08/2023
Néant
2.000.000 €
150.000.000 € (titres de créances)
25/06/2021
Augmentation de capital par émission d’actions
ordinaires et/ou de valeurs mobilières donnant
accès à des actions ordinaires, avec suppression
du droit préférentiel de souscription par offre au
public autre que les offres au public visées au 1°
de l’article L. 411-2 du Code monétaire et
financier (14ème résolution)
1.500.000 € **
150.000.000 € (titres de
créances)
26 mois
25/08/2023
Néant
1 192 156,80 €
150.000.000 € (titres de créances)
25/06/2021
Augmentation de capital par émission d’actions
ordinaires et/ou de valeurs mobilières donnant
accès à des actions ordinaires, avec suppression
du droit préférentiel de souscription par offre au
public visée au 1° de l’article L. 411‑2 du Code
monétaire et financier (15ème résolution)
20 % du capital social (par
période de 12 mois) dans la
limite de 1.500.000 €**
150.000.000 € (titres de
créances)
26 mois
25/08/2023
Néant
20 % du capital social (par période de 12
mois) dans la limite de 1 192 156,80 €
150.000.000 € (titres de créances)
25/06/2021
Autorisation de fixer le prix, en cas d’émission
avec suppression du droit préférentiel de
souscription par offre au public, d’actions
ordinaires et/ou de valeurs mobilières donnant
accès à des actions ordinaires (16ème résolution)
10 % capital social par an
26 mois
25/08/2023
Néant
N/A
25/06/2021
Autorisation d’augmenter le nombre de titres à
émettre en cas d’augmentation de capital avec
ou sans suppression du droit préférentiel de
souscription (17ème résolution)
15 % de l’émission initiale
dans la limite du plafond
prévu dans la résolution en
application de laquelle
l’émission est décidée
26 mois
25/08/2023
Néant
N/A
25/06/2021
Augmentation de capital avec suppression du
droit préférentiel de souscription au profit de
catégories de personnes**** (18ème résolution)
1.500.000 € **
150.000.000 € (titres de
créances)
18 mois
25/12/2022
307 843,20 € (Décision
du Directeur Général du
14 décembre 2021)
1 192 156,80 €
150.000.000 € (titres de créances)
25/06/2021
Émission d’actions ordinaires et/ou de valeurs
mobilières donnant accès à des actions
ordinaires en cas d’offre publique d’échange
initiée par la Société, avec suppression du droit
préférentiel de souscription** (19ème résolution)
1.500.000 € **
150.000.000 € (titres de
créances)
26 mois
25/08/2023
Néant
1 192 156,80  €
150.000.000 € (titres de créances)
25/06/2021
Émission d’actions ordinaires et/ou de valeurs
mobilières donnant accès à des actions
ordinaires, en vue de rémunérer des apports en
nature consentis à la société et constitués de
titres de capital ou de valeurs mobilières
donnant accès au capital (20ème résolution)
10 % du capital de la société,
dans la limite de 1.500.000 €
**
150.000.000 € (titres de
créances)
26 mois
25/08/2023
Néant
1 192 156,80 €
150.000.000 € (titres de créances)
25/06/2021
Augmentation de capital par incorporation de
réserves, bénéfices ou primes (21ème résolution)
1.300.000 € ***
26 mois
25/08/2023
Néant
1.300.000 €
Date de
l’Assemblée
Générale
Nature de l’autorisation
Montant maximum nominal
de l’augmentation de capital
ou de l’émission de valeurs
Plafond
cumulé
Durée
Utilisation à la date du
Document
d'Enregistrement
Universel
Montant maximal nominal restant
Chapitre 3. Gouvernement d’entreprise
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 115|
25/06/2021
Augmentations de capital réservées aux
adhérents à un plan d'épargne du groupe Erytech
Pharma, avec suppression du droit préférentiel
de souscription (22ème résolution)
3% du capital de la
Société***
12 mois
25/06/2022
Néant
N/A
25/06/2021
Autorisation donnée au Conseil d’administration
à l’effet de procéder à l’attribution gratuite
d’actions existantes ou à émettre, avec
suppression du droit préférentiel de
souscription, en faveur de mandataires sociaux
ou de salariés de la Société ou du groupe
Erytech Pharma (23ème résolution)
400.000 actions
900.000
(90,000 €)
38 mois
25/08/2024
231.000 actions (Conseil
d'administration du 27
juillet 2021)
93.331 actions (décision
du Directeur Général du
16 décembre 2021)
103.469 actions
(10.346,9€)*****
65.869
actions
(6.586,90€)
25/06/2021
Autorisation donnée au Conseil d’administration
à l'effet de consentir des options de souscription
et/ou d'achat d'actions aux mandataires sociaux
et salariés de la Société ou du groupe Erytech
Pharma (24ème résolution)
700.000 actions
38 mois
25/08/2024
377.550 actions (Conseil
d'administration du 27
juillet 2021)
149.000 actions (Décision
du Directeur Général du
16 décembre 2021)
237.650 actions
(23.765€)******
25/06/2021
Autorisation donnée au Conseil d’administration
à l'effet d’émettre des bons de souscription
d’actions autonomes avec suppression du droit
préférentiel de souscription, au profit des
mandataires sociaux et salariés de la Société ou
du groupe Erytech Pharma (25ème résolution)
100.000 actions
18 mois
25/12/2022
75.250 actions (Conseil
d'administration du 27
juillet 2021)
24.750 actions (2.475€)
Date de
l’Assemblée
Générale
Nature de l’autorisation
Montant maximum nominal
de l’augmentation de capital
ou de l’émission de valeurs
Plafond
cumulé
Durée
Utilisation à la date du
Document
d'Enregistrement
Universel
Montant maximal nominal restant
* Plafond global de 2 000 000 euros commun aux 13ème à 20ème résolutions de l'Assemblée générale du 25 juin 2021.
** Plafond de 1 500 000 euros commun fixé à la 14ème résolution de l’Assemblée générale du 25 juin 2021.
*** Plafond indépendant du plafond global de 2 000 000 euros applicables aux autres délégations financières.
****Les catégories de personnes visées à la 18ème résolution de l'Assemblée Générale sont les suivantes:
i.des personnes physiques ou morales, en ce compris des sociétés, trusts ou fonds d’investissement ou autres véhicules de placement quelle que soit leur forme, de droit français ou étranger, investissant
à titre habituel dans le secteur pharmaceutique, biotechnologique, ou des technologies médicales ; et/ou
ii. des sociétés, institutions ou entités quelle que soit leur forme, françaises ou étrangères, exerçant une part significative de leurs activités dans le domaine pharmaceutique, cosmétique, chimique ou
des dispositifs et/ou technologies médicaux ou de la recherche dans ces domaines ; et/ou
iii. des prestataires de services d'investissements français ou étranger, ou tout établissement étranger ayant un statut équivalent, susceptibles de garantir la réalisation d’une émission destinée à être
placée auprès des personnes visées au (i) et/ou (ii) ci-dessus et, dans ce cadre, de souscrire aux titres émis.
*****Déduction faite de 27 800 titres déclarés caducs suite aux départs de salariés
******Déduction faite de 64.200 titres déclarés caducs suite aux départs de salariés
Chapitre 3. Gouvernement d’entreprise
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 116|
3.1.2.RÉMUNÉRATIONS ET AVANTAGES
À la suite de l'entrée en vigueur de la loi Sapin 2 (loi n° 2016-1691 du 9 décembre 2016), il est proposé,
lors de chaque assemblée générale depuis l'Assemblée Générale pour l'exercice clos le 31 décembre 2017,
de voter (i) la politique de rémunération des mandataires sociaux (voir la section 3.1.2.2. pour l’exercice
2022) et (ii) l’enveloppe de rémunération versée ou attribuée aux mandataires sociaux au cours de
l'exercice écoulé (voir la section 3.1.2.1 pour l’exercice clos le 31 décembre 2021).
3.1.2.1.RÉMUNÉRATIONS ET AVANTAGES EN NATURE VERSÉS OU ATTRIBUÉS POUR
LE DERNIER EXERCICE CLOS AUX MANDATAIRES SOCIAUX
Conformément à l’article L. 22-10-34 I et II du Code de commerce, l’Assemblée Générale ordinaire
annuelle statuant sur les comptes clos au 31 décembre 2021 statuera sur :
(a)les informations relatives aux rémunérations des mandataires sociaux mentionnées au I de l'article
L. 22-10-9 du Code de commerce (vote ex post général) ; et sur
(b)les éléments fixes, variables et exceptionnels composant la rémunération totale et les avantages de
toute nature versés ou attribués au titre de l’exercice antérieur par des résolutions distinctes pour
les dirigeants mandataires sociaux. L’Assemblée Générale doit approuver explicitement le
versement des éléments de rémunération variables ou exceptionnels (vote ex post spécifique).
Il est précisé, concernant les dirigeants mandataires dirigeants (à savoir le Président du Conseil
d’administration, le Directeur Général et les Directeurs Généraux Délégués) que depuis l’exercice 2017,
le versement des éléments de rémunération variables et exceptionnels est conditionné à l’approbation par
l’Assemblée Générale des éléments de rémunération du dirigeant concerné. Seules les résolutions
relatives aux rémunérations de Gil Beyen et Jean-Paul Kress au titre de l’exercice clos le 31 décembre
2021 seront soumises au vote ex post spécifique à la prochaine Assemblée Générale, Jérôme Bailly et Eric
Soyer n’étant pas rémunérés au titre de leur mandat social mais au titre de leur contrat de travail
(respectivement en leur qualité de Pharmacien Responsable et Directeur des Opérations Pharmaceutiques
et de Directeur financier).
À compter de l’exercice 2020, le versement de la somme allouée aux administrateurs (ex « jetons de
présence ») sera suspendu en cas de non-approbation par l’Assemblée Générale des informations relatives
aux rémunérations des mandataires sociaux mentionnées au I de l'article L. 22-10-9 du Code de
commerce jusqu’à l’approbation à une prochaine Assemblée Générale d’une politique de rémunération
révisée soumise par le Conseil d’administration.
3.1.2.1.1.ÉLÉMENTS DE LA RÉMUNÉRATION VERSÉE EN 2021 OU ATTRIBUÉE AU TITRE DE CE MÊME
EXERCICE AUX DIRIGEANTS MANDATAIRES SOCIAUX SOUMIS A L’APPROBATION DE LA
PROCHAINE ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DES ACTIONNAIRES (VOTE « EX POST » SPÉCIFIQUE)
Conformément aux dispositions de l’article L. 22-10-34 II du Code de commerce, la prochaine Assemblée
Générale ordinaire sera appelée à voter sur un projet de résolution relatif aux éléments de rémunération
attribués en 2021 au Directeur Général, M. Gil Beyen et au Président du Conseil d’administration, M.
Jean-Paul Kress.
Chapitre 3. Gouvernement d’entreprise
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 117|
Gil Beyen (Directeur Général)
Éléments de rémunération
pour l’exercice 2021
Montant
Observations
Rémunération fixe
398 779
Rémunération fixe brute au titre de l’exercice 2021
fixée par le Conseil au titre de sa réunion du 21
janvier 2021.
dont
$341,296 (équivalent à
288,379 €) au titre de la
rémunération attribuée par
Erytech Pharma Inc. au
titre de sa fonction de
Président de Erytech
Pharma Inc.)
Rémunération variable
129 605
Rémunération variable brute due au titre de
l’exercice 2021 telle qu’approuvée par le Conseil
d’administration en date du 20 janvier 2022 et
correspondant à 50 % de la rémunération fixe
annuelle suite à l’atteinte de 65 % des objectifs fixés
pour l’exercice 2021 telle que constatée par le
Conseil en date du 20 janvier 2022 dont le
versement est conditionné à l’approbation par la
prochaine Assemblée Générale.
dont $110,900 (équivalent
à 93 705 €) au titre de la
rémunération attribuée par
Erytech Pharma Inc. au
titre de sa fonction de
Président de Erytech
Pharma Inc.)2
169 446
Rémunération variable versée en 2021 au titre de
l’exercice 2020 et approuvée par l’Assemblée
Générale du 25 juin 2021.
dont $145,010 (équivalent à
125 526 €) au titre de la
rémunération versée par
Erytech Pharma Inc. au
titre de sa fonction de
Président de Erytech
Pharma Inc.)
Valorisation des options de
souscription ou d’achat
d’actions attribués en 2021
151 926
Attribution le 27 juillet 2021 et le 16 décembre
2021 (cf. tableau n°4 ci-dessous)
Valorisation des actions
attribuées gratuitement en
2021
62 945
Attribution le 27 juillet 2021 et le 16 décembre
2021 (cf. tableau 6 ci-dessous)
Avantages en nature
7 923
Bénéfice d’une voiture de fonction
Autres éléments de
rémunération attribuable à
raison du mandat :
5 000 €
Prestations d’assistance fiscale : Augmentation du
montant autorisé par le Conseil d’administration en
date du 6 janvier 2019 à 5 000 € (cf. tableau n°11
ci-dessous).
Chapitre 3. Gouvernement d’entreprise
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 118|
2 Les équivalents en euros sont donnés à titre informatif uniquement et calculés sur la base du taux de change moyen de la
période concernée.
J. P Kress (Président du Conseil d’administration)
Éléments de rémunération pour
l’exercice 2021
Montant
Observations
Rémunération du mandat de Président
du Conseil d’Administration
72 000
Décision du Conseil d’administration du 20
janvier 2022
Rémunération au titre des fonctions de
membre du Comité des Rémunérations
et Nominations
7 500
Décision du Conseil d’administration du 20
janvier 2022
Valorisation des options de souscription
ou d’achat d’actions attribués en 2021
38 127
Attribution le 27 juillet 2021 (cf. tableau n°4
ci-dessous)
Eric Soyer et Jérôme Bailly n’étant rémunérés qu’au titre de leur contrat de travail respectif, les éléments
composant leur rémunération ainsi que les avantages en natures leur étant attribués sont présentés ici à
titre purement indicatifs.
Eric Soyer, Directeur Général Délégué et Directeur Financier et Directeur des Opérations
Éléments de rémunération pour
l’exercice 2021
Montant
Observations
Rémunération fixe
268 151
Rémunération fixe brute au titre de l’exercice 2021
versée au titre de son contrat de travail de Directeur
Financier et de Directeur des Opérations
Rémunération variable
77 400
Rémunération variable brute au titre de l’exercice 2021
due au titre de son contrat de travail de Directeur
Financier et de Directeur des Opérations
77 350
Rémunération variable brute versée au titre de l’exercice
2020
Valorisation des actions
attribuées gratuitement en 2021
119 146
Attribution le 27 juillet 2021 et le 16 décembre 2021 (cf.
tableau n°6 ci-dessous)
Avantages en nature
5 797€
Bénéfice d’une voiture de fonction
Indemnité de départ à la retraite
14 060€
Coût des services rendus et coût financier de l’exercice
calculé selon la norme IAS 19 à verser lors du départ en
retraite au titre de son contrat de travail (cf. tableau n°11
ci-dessous)
Chapitre 3. Gouvernement d’entreprise
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 119|
Jérôme Bailly, Directeur Général Délégué et Directeur des Opérations Pharmaceutiques
Éléments de rémunération pour
l’exercice 2021
Montant
Observations
Rémunération fixe
174 108
Rémunération fixe brute au titre de l’exercice 2021
versée au titre de son contrat de travail de Directeur
des Opérations Pharmaceutiques.
Rémunération variable
38 700
Rémunération variable brute au titre de l’exercice
2021 versée au titre de son contrat de travail de
Directeur des opérations pharmaceutiques.
43 350
Rémunération variable brute versée au titre de
l’exercice 2020
Valorisation des actions attribuées
gratuitement en 2021
59 573
Attribution le 27 juillet 2021 et le 16 décembre
2021 (cf. tableau n°6 ci-dessous)
Avantages en nature
3 834€
Bénéfice d’une voiture de fonction
Indemnité de départ à la retraite
8 277€
Coût des services rendus et coût financier de
l’exercice calculé selon la norme IAS 19 à verser
lors du départ en retraite au titre de son contrat de
travail (cf. tableau n°11 ci-dessous)
3.1.2.1.2.INFORMATIONS SUR LES RÉMUNÉRATIONS OCTROYÉES AU COURS DE L’EXERCICE CLOS AU 31
DÉCEMBRE 2021 AUX MANDATAIRES SOCIAUX ET SOUMISES A L’APPROBATION DE
L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE EN APPLICATION DE L’ARTICLE L. 22-10-34 I DU CODE DE COMMERCE
(VOTE « EX POST » GÉNÉRAL)
La présente section présente, pour chaque mandataire social de la Société, l'ensemble des informations
mentionnées à l'article L. 22-10-9 I du Code de commerce relatives à leur rémunération au titre de
l'exercice 2021.
Conformément aux dispositions de l'article L. 22-10-34 I du Code de commerce, les actionnaires de la
Société seront invités à statuer sur ces informations dans le cadre d'une résolution soumise à la prochaine
Assemblée Générale.
3.1.2.1.2.1 INFORMATIONS SUR LES RÉMUNÉRATIONS OCTROYÉES AUX DIRIGEANTS MANDATAIRES
SOCIAUX AU TITRE DE L’EXERCICE CLOS LE 31 DÉCEMBRE 2021
La rémunération totale et les avantages de toute nature dus au Directeur Général, au Président du Conseil
d’administration et aux Directeurs Généraux Délégués au cours de l'exercice écoulé sont présentés dans
les tableaux n°1 et n°2 de la nomenclature AMF figurant en section 3.1.2.1.3 ci-dessous qui distinguent
les éléments fixes, variables et exceptionnels de ces rémunérations.
La proportion relative de la rémunération fixe et variable dans la rémunération totale due aux dirigeants
mandataires sociaux au cours de l'exercice 2021 est approximativement la suivante :
(a)Pour M. Gil Beyen, Directeur Général, la rémunération fixe représente 74% et la rémunération
variable 24% de la rémunération totale,
(b)Pour M. Jean-Paul Kress, Président du Conseil d’administration, la rémunération fixe représente
100% de la rémunération totale,
(c)à titre indicatif, pour Jérôme Bailly, Directeur Général Délégué, la rémunération fixe représente 77%
et la rémunération variable 17% de la rémunération totale versée au titre de son contrat de travail ; et
Chapitre 3. Gouvernement d’entreprise
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 120|
(d)à titre indicatif pour Eric Soyer, Directeur Général Délégué, la rémunération fixe représente 73% et la
rémunération variable 21% de la rémunération totale versée au titre de son contrat de travail.
Le montant des rémunérations variables est fixé par le Comité des Rémunérations et des Nominations et
sur la base de l’atteinte d’objectifs stratégiques relatifs à (i) la bonne exécution du plan de développement
d'eryaspase dans l'indication du cancer du pancréas en traitement de deuxième ligne (ii) la poursuite du
plan de développement des autres études cliniques en cours pour le traitement dans d'autres indications
oncologiques et (iii) la sécurisation des financements de la Société. Pour l'année 2021, le Comité des
Rémunérations et des Nominations a jugé que 65% des objectifs avaient été remplis.
Le versement des éléments de rémunération variables et exceptionnels est conditionné et suspendu
jusqu’à l’approbation par l’Assemblée Générale des éléments de rémunération du dirigeant concerné. Dès
lors, la Société ne prévoit pas de possibilité de demander la restitution d’une rémunération variable.
Les engagements pris par la Société et correspondant à des éléments de rémunération, des indemnités ou
des avantages dus ou susceptibles d'être dus à raison de la prise, de la cessation ou du changement des
fonctions ou postérieurement à l'exercice de celles-ci, sont présentés dans le Tableau n°11 de la
nomenclature AMF figurant en section 3.1.2.1.3 ci-dessous.
Gil Beyen est rémunéré par la filiale Erytech Pharma Inc. par un contrat de travail en sa qualité de
Président de Erytech Pharma Inc. A ce titre, il lui a été attribué une rémunération fixe de ($341,296
(équivalent à 288,379 €)3 et une rémunération variable de $110,900 (équivalent à 93 705 €) au cours de
l’exercice 2021.
Conformément à l’article L. 22-10-9-I-8° du Code de commerce, il est précisé que la rémunération de
chaque dirigeant mandataire social de la Société au titre de l’exercice 2021 telle que présentée dans le
présent rapport respecte les principes et critères de rémunération de la Société adoptés pour ledit exercice.
La contribution aux performances à long terme de la Société est assurée par la recherche permanente d’un
équilibre entre les intérêts de la Société, la prise en compte de la performance des dirigeants et la
continuité des pratiques de rémunération.
La dernière Assemblée Générale en date du 25 juin 2021 dans sa cinquième résolution a, conformément à
la loi alors en vigueur, approuvé les principes et critères de détermination, de répartition et d’attribution
des éléments fixes, variables et exceptionnels composant la rémunération totale et les avantages de toute
nature attribuables aux dirigeants mandataires sociaux au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2020.
La Société n’a pas fait d’écart par rapport à la procédure de mise en œuvre de la politique de rémunération
ni pratiqué de dérogation à cette politique.
3.1.2.1.2.2 INFORMATIONS SUR LES RÉMUNÉRATIONS OCTROYÉES AUX ADMINISTRATEURS AU TITRE DE
L’EXERCICE CLOS LE 31 DÉCEMBRE 2021
L'ensemble des rémunérations perçues par les administrateurs à raison de leur mandat au cours de
l'exercice écoulé sont présentées dans le Tableau n°3 de la nomenclature AMF figurant en 3.1.2.1.3 ci-
dessous.
Si le Conseil d'administration devait, à la suite d'une modification de sa composition actuelle, ne plus être
composé conformément au premier alinéa de l'article L. 225-18-1 du Code de commerce, le versement de
la rémunération des administrateurs au titre de leur participation aux travaux du Conseil serait suspendu.
Chapitre 3. Gouvernement d’entreprise
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 121|
3 Les équivalents en euros sont donnés à titre informatif uniquement et calculés sur la base du taux de change moyen de la
période concernée.
Le versement serait rétabli lorsque la composition du Conseil d'administration redeviendrait régulière,
incluant l'arriéré depuis la suspension.
3.1.2.1.2.3RATIO D’ÉQUITÉ ENTRE LE NIVEAU DE LA RÉMUNÉRATION DES DIRIGEANTS ET LA
RÉMUNÉRATION MOYENNE ET MÉDIANE DES SALARIÉS DE LA SOCIÉTÉ ET ÉVOLUTION
ANNUELLE DE LA RÉMUNÉRATION, DE LA PERFORMANCE DE LA SOCIÉTÉ ET DES RATIOS
D’ÉQUITÉ
Les ratios d’équité sont présentés pour les cinq derniers exercices conformément aux 6° et 7° de l’article
L. 22-10-9 I du Code de Commerce et incluent les rémunérations brutes annuelles versées au cours de
chaque exercice telles que présentées au tableau n°2 ainsi que la valorisation des options et actions
attribuées telles que présentées au tableau n°1.
Ratio d'équité par exercice
2017
2018
2019
2020
2021
J.P Kress - Président du Conseil
d’administration
Rémunération brute annuelle (1)
n/a
n/a
152 011 €
154 000 €
117 627 €
Ratio avec rémunération moyenne (2)
n/a
n/a
3
3
2
Ratio avec rémunération médiane (2)
n/a
n/a
4
4
3
Gil Beyen - Directeur Général
Rémunération brute annuelle (1)
520 458 €
553 173 €
764 406 €
911 469 €
791 019 €
Ratio avec rémunération moyenne (2)
9
10
16
18
15
Ratio avec rémunération médiane (2)
12
14
21
23
19
Jérôme Bailly - Directeur Général Délégué
Rémunération brute annuelle (1)
280 949 €
310 383 €
275 584 €
296 520 €
280 865 €
Ratio avec rémunération moyenne (2)
5
6
6
6
5
Ratio avec rémunération médiane (2)
7
8
8
8
7
Eric Soyer - Directeur Général Délégué
Rémunération brute annuelle (1)
n/a
n/a
435 336 €
495 896 €
470 444 €
Ratio avec rémunération moyenne (2)
n/a
n/a
9
10
9
Ratio avec rémunération médiane (2)
n/a
n/a
12
13
11
Évolution de la rémunération moyenne des
salariés autres que les dirigeants sociaux en %
13%
-5%
-15%
4%
5%
(1)Se référer au tableau 2 de la section 3.1.2.1.3 "Tableaux standardisés des rémunérations des dirigeants et mandataires
sociaux".
(2)Calculé sur une base équivalent temps plein des salariés de la Société
Compte tenu de son activité, la Société estime qu’aucun élément financier n’est pertinent pour qualifier sa
performance sur les cinq dernières années.
3.1.2.1.3.TABLEAUX STANDARDISES DES RÉMUNÉRATIONS DES MANDATAIRES SOCIAUX
Les tableaux des rémunérations et avantages relatifs à l’exercice 2021 et aux exercices antérieurs sont
présentés ci-après conformément au Code de gouvernement d’entreprise Middlenext et validé en tant que
code de référence par l’AMF à la Position - recommandation AMF n°2014-14 du 2 décembre 2014.
Chapitre 3. Gouvernement d’entreprise
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 122|
Tableau n° 1 : Synthèse des rémunérations et des options et actions attribuées à chaque dirigeant
mandataire social :
Exercice 2020
Exercice 2021
Jean Paul KRESS - Président du Conseil d'administration
 
 
Rémunérations attribuées au titre de l’exercice (détaillées au tableau 2)
79 500 €
79 500 €
Valorisation des rémunérations variables pluriannuelles attribuées au cours de
l’exercice
— €
— €
Valorisation des options et bons attribués au cours de l’exercice (détaillés aux
tableaux 4 et 8)
76 300 €
38 127 €
Valorisation des actions attribuées gratuitement au cours de l’exercice
(détaillées au tableau 6)
— €
— €
Valorisation des autres plans de rémunérations de long terme
— €
— €
TOTAL
155 800 €
117 627 €
Gil BEYEN – Directeur Général
Rémunérations attribuées au titre de l’exercice (détaillées au tableau 2)
591 350 €
536 307 €
Valorisation des rémunérations variables pluriannuelles attribuées au cours de
l’exercice
— €
— €
Valorisation des options et bons attribués au cours de l’exercice (détaillés aux
tableaux 4 et 8)
267 050 €
151 926 €
Valorisation des actions attribuées gratuitement au cours de l’exercice
(détaillées au tableau 6)
98 653 €
62 945 €
Valorisation des autres plans de rémunérations de long terme
— €
— €
TOTAL
957 053 €
751 178 €
Jérôme BAILLY – Directeur Général Délégué (1)
Rémunérations attribuées au titre de l’exercice (détaillées au tableau 2)
228 900 €
224 919 €
Valorisation des rémunérations variables pluriannuelles attribuées au cours de
l’exercice
— €
— €
Valorisation des options et bons attribués au cours de l’exercice (détaillés aux
tableaux 4 et 8)
— €
— €
Valorisation des actions attribuées gratuitement au cours de l’exercice
(détaillées au tableau 6)
82 218 €
59 573 €
Valorisation des autres plans de rémunérations de long terme
— €
— €
TOTAL
311 118 €
284 492 €
Eric SOYER – Directeur Général Délégué (1)
Rémunérations attribuées au titre de l’exercice (détaillées au tableau 2)
363 833 €
365 408 €
Valorisation des rémunérations variables pluriannuelles attribuées au cours de
l’exercice
— €
— €
Valorisation des options et bons attribués au cours de l’exercice (détaillés aux
tableaux 4 et 8)
— €
— €
Valorisation des actions attribuées gratuitement au cours de l’exercice
(détaillées au tableau 6)
164 418 €
119 146 €
Valorisation des autres plans de rémunérations de long terme
— €
— €
TOTAL
528 251 €
484 554 €
(1)Les éléments composant les rémunérations de Jérôme Bailly et Eric Soyer indiqués dans ce tableau sont fournis à titre
purement indicatif dans la mesure où ces éléments ont été versés au titre de leur contrat de travail et non de leur mandat
respectif de Directeur Général Délégué.
Chapitre 3. Gouvernement d’entreprise
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 123|
Tableau n° 2 : Récapitulatif des rémunérations de chaque dirigeant mandataire social :
Exercice 2020
Exercice 2021
Montants
attribués
Montants
versés
Montants
attribués
Montants
versés
Jean Paul KRESS - Président du Conseil d'administration
Rémunération fixe
79 500 €
77 700 €
79 500 €
79 500 €
Rémunération variable annuelle
— €
— €
— €
— €
Rémunération variable pluriannuelle
— €
— €
— €
— €
Rémunération exceptionnelle
— €
— €
— €
— €
Rémunération allouée à raison du mandat d’administrateur
— €
— €
— €
— €
Avantages en nature
— €
— €
— €
— €
TOTAL
79 500 €
77 700 €
79 500 €
79 500 €
Gil BEYEN –Directeur Général
Rémunération fixe (1) (2)
409 442 €
409 442 €
398 779 €
398 779 €
Rémunération variable annuelle (1) (3) (4)
173 985 €
128 401 €
129 605 €
169 446 €
Rémunération variable pluriannuelle
— €
— €
— €
— €
Rémunération exceptionnelle (1)
— €
— €
— €
— €
Rémunération allouée à raison du mandat d’administrateur
— €
— €
— €
— €
Avantages en nature (5)
7 923 €
7 923 €
7 923 €
7 923 €
TOTAL
591 350 €
545 766 €
536 307 €
576 148 €
Jérôme BAILLY - Directeur Général Délégué(7)
Rémunération fixe (1)
174 258 €
174 258 €
174 108 €
174 108 €
Rémunération variable annuelle (1) (3)
43 350 €
36 210 €
38 700 €
43 350 €
Rémunération variable pluriannuelle
— €
— €
— €
— €
Rémunération exceptionnelle (1)
— €
— €
— €
— €
Rémunération allouée à raison du mandat d’administrateur
— €
— €
— €
— €
Avantages en nature (5)
3 834 €
3 834 €
3 834 €
3 834 €
Indemnité de départ à la retraite (6)
7 458 €
— €
8 277 €
— €
TOTAL
228 900 €
214 302 €
224 919 €
221 292 €
Eric SOYER - Directeur Général Délégué (7)
Rémunération fixe (1)
266 531 €
266 531 €
268 151 €
268 151 €
Rémunération variable annuelle (1)
77 350 €
59 150 €
77 400 €
77 350 €
Rémunération variable pluriannuelle
— €
— €
— €
— €
Rémunération exceptionnelle (1)
— €
— €
— €
— €
Rémunération allouée à raison du mandat d’administrateur
— €
— €
— €
— €
Avantages en nature (5)
5 797 €
5 797 €
5 797 €
5 797 €
Indemnité de départ à la retraite (6)
14 155 €
— €
14 060 €
— €
TOTAL
363 833 €
331 478 €
365 408 €
351 298 €
(1)Rémunération brute avant taxes
(2)Dont $341,296 (équivalent à 229 042 €)4 en 2020 et $341,296 (équivalent à 288,379 €) en 2021 au titre du contrat de travail
avec Erytech Pharma Inc.
(3)Rémunérations variables fixées par le Comité des Rémunérations et Nominations et sur la base de l’atteinte d’objectifs
stratégiques relatifs à (i) la bonne exécution du plan de développement d'eryaspase dans l'indication du cancer du pancréas
Chapitre 3. Gouvernement d’entreprise
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 124|
4 Les équivalents en euros sont donnés à titre informatif uniquement et calculés sur la base du taux de change moyen de la
période concernée.
en traitement de deuxième ligne, (ii) la poursuite du plan de développement des autres études cliniques en cours pour le
traitement dans d'autres indications oncologiques et (iii) la sécurisation des financements de la Société
(4)Dont $145,010 (équivalent à 127 057 €) en 2020 et $110,900 (équivalent à 93 705 €) attribué en 2021 au titre du contrat de
travail avec Erytech Pharma Inc.
(5)Avantages en nature correspondant à des locations de véhicules
(6)Coût des services rendus et coût financier de l’exercice calculé selon la norme IAS 19. Cette montant serait à verser par la
Société lors du départ en retraite, dans le cadre des contrats de travail de Jérôme Bailly et Eric Soyer, et ce conformément au
Code du travail français.
(7)Montants fournis à titre purement indicatifs dans la mesure où les éléments composant la rémunération de Jérôme Bailly et
d’Eric Soyer sont liés à leur contrat de travail et non à leur mandat respectif de Directeur Général Délégué.
Tableau n° 3 : Récapitulatif sur les rémunérations des mandataires sociaux non dirigeants :
 
Exercice 2020
Exercice 2021
Montants
attribués
Montants
versés
Montants
attribués
Montants
versés
Luc DOCHEZ
Rémunération fixe (ex Jetons de présence)
43 500 €
50 125 €
43 500 €
43 500 €
Autres rémunérations (1)
— €
— €
— €
— €
GALENOS sprl (représenté par Mr Sven ANDREASSON)
Rémunération fixe (ex Jetons de présence)
51 000 €
54 250 €
51 000 €
51 000 €
Autres rémunérations (1)
— €
— €
— €
— €
Philippe ARCHINARD
Rémunération fixe (ex Jetons de présence)
66 000 €
68 500 €
66 000 €
66 000 €
Autres rémunérations (1)
— €
— €
— €
— €
Martine ORTIN GEORGE
Rémunération fixe (ex Jetons de présence)
51 000 €
53 750 €
51 000 €
51 000 €
Autres rémunérations (1)
— €
— €
— €
— €
Hilde WINDELS BV
Rémunération fixe (ex Jetons de présence)
51 000 €
55 250 €
51 000 €
51 000 €
Autres rémunérations (1)
— €
— €
— €
— €
Melanie ROLLI
Rémunération fixe (ex Jetons de présence)
37 125 €
26 250 €
43 500 €
43 500 €
Autres rémunérations (1)
— €
— €
— €
— €
TOTAL
299 625 €
308 125 €
306 000 €
306 000 €
(1)Au cours des exercices présentés, les administrateurs n’ont reçu aucune rémunération liée à des BSA attribués, ceux-ci
aillant été souscrits à leur juste valeur (voir note 3.3.3 de l’annexe aux comptes consolidés présente en section 5.3 du
Document d’Enregistrement Universel).
Chapitre 3. Gouvernement d’entreprise
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 125|
Tableau n° 4 : Options de souscription ou d’achat d’actions attribuées durant l’exercice 2021 à
chaque dirigeant mandataire social par l’émetteur et par toute société du groupe
Nom du
dirigeant
mandataire
social
N° et date du
plan
Nature des
options
(achat ou
souscription)
Valorisation
des options
selon la
méthode
retenue pour
les comptes
consolidés(1)
Nombre
d’options
attribuées
durant
l’exercice
Prix
d'exercice
Période d'exercice -
Date de disponibilité
Jean-Paul
Kress
N°: SOP2021
Date: 27 juillet
2021
Souscription
38 127 €
27 000
3,71 €
Deux tiers (2/3) des
Options2021 : 27/07/2023
Un tiers (1/3) des
Options2021 : 27/07/2024
Gil Beyen
N°: SOP2021
Date: 27 juillet
2021
Souscription
133 446 €
94 500
3,71 €
Deux tiers (2/3) des
Options2021 : 27/07/2023
Un tiers (1/3) des
Options2021 : 27/07/2024
N°: SOP2021
Date: 16
décembre 2021
Souscription
18 480 €
21 000
2,14 €
Deux tiers (2/3) des
Options2021 : 16/12/2023
Un tiers (1/3) des
Options2021 : 16/12/2024
TOTAL
142 500
(1)Les options de souscription d'actions sont valorisées selon le modèle Black & Scholes.
Tableau n° 5 : Options de souscription ou d’achat d’actions levées durant l’exercice par chaque
dirigeant mandataire social
Aucune option de souscription ou d'achat d'actions n’a été levée par un dirigeant mandataire social durant
l’exercice 2021.
Chapitre 3. Gouvernement d’entreprise
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 126|
Tableau n° 6 : Actions attribuées gratuitement à chaque mandataire social durant l’exercice 2021
Gil Beyen
N°:
AGA2021
Date: 27 juillet
2021
Date
d’attribution:
27 juillet 2021
27 000 actions
divisé en cinq
tranches, de  8
640 actions pour
les tranches 1,2 et
3 et de 540
actions pour les
tranches 4 et 5.
54 402 €
Tranche 1 :
27/07/2022
Tranche 2 :
27/07/2023
Tranche 3 :
27/07/2024
Tranche 4
27/07/2025
Tranche 5 :
27/07/2026
Tranche 1 :
27/07/2023
10% des actions
définitivement
attribuées au titre
de chaque tranche
sont incessibles
jusqu’à la
cessation de
fonctions
Objectif de
performance basé
sur la progression
du cours de
l’action de la
Société entre la
date
d’attribution et la
date d’acquisition
N°:
AGA2021
Date: 16 
décembre 2021
Date
d’attribution:
16 décembre
2021
6 000 actions
divisé en cinq
tranches, de  1
920 actions pour
les tranches 1,2 et
3 et de 120
actions pour les
tranches 4 et 5.
8 543 €
Tranche 1 :
16/12/2022
Tranche 2 :
16/12/2023
Tranche 3 :
16/12/2024
Tranche 4
16/12/2025
Tranche 5 :
16/12/2026
Tranche 1 :
16/12/2023
10% des actions
définitivement
attribuées au titre
de chaque tranche
sont incessibles
jusqu’à la
cessation de
fonctions
Jérôme Bailly(1)
N°:
AGA2021
Date: 27 juillet
2021
Date
d’attribution:
27 juillet 2021
22 500 actions
divisé en cinq
tranches, de 7 200
actions pour les
tranches 1,2 et 3,
et de 450 actions
pour les tranches
4 et 5.
45 335 €
Tranche 1 :
27/07/2022
Tranche 2 :
27/07/2023
Tranche 3 :
27/07/2024
Tranche 4
27/07/2025
Tranche 5 :
27/07/2026
Tranche 1 :
27/07/2023
10% des actions
définitivement
attribuées au titre
de chaque tranche
sont incessibles
jusqu’à la
cessation de
fonctions
N°:
AGA2021
Date: 16 
décembre 2021
Date
d’attribution:
16 décembre
2021
10 000 actions
divisé en cinq
tranches, de 3 200
actions pour les
tranches 1,2 et 3
et de 200 actions
pour les tranches
4 et 5.
14 238 €
Tranche 1 :
16/12/2022
Tranche 2 :
16/12/2023
Tranche 3 :
16/12/2024
Tranche 4
16/12/2025
Tranche 5 :
16/12/2026
Tranche 1 :
16/12/2023
10% des actions
définitivement
attribuées au titre
de chaque tranche
sont incessibles
jusqu’à la
cessation de
fonctions
Actions
attribuées
gratuitement
durant l’exercice
à chaque
mandataire social
par l’émetteur et
par toute société
du groupe (liste
nominative)
N° et date
du plan
Nombre
d’actions
attribuées
durant
l’exercice
Valorisation
des
actions selon
la
méthode
retenue
pour les
comptes
consolidés (2)
Date
d’acquisition
Date de
disponibilité
Conditions de
Performance
Chapitre 3. Gouvernement d’entreprise
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 127|
Eric Soyer(1)
N°:
AGA2021
Date: 27 juillet
2021
Date
d’attribution:
27 juillet 2021
45 000 actions
divisé en cinq
tranches de 14
400 actions pour
les tranches 1,2 et
3, de 900 actions
pour les tranches
4 et 5.
90 670 €
Tranche 1 :
27/07/2022
Tranche 2 :
27/07/2023
Tranche 3 :
27/07/2024
Tranche 4
27/07/2025
Tranche 5 :
27/07/2026
Tranche 1 :
27/07/2023
10% des actions
définitivement
attribuées au titre
de chaque tranche
sont incessibles
jusqu’à la
cessation de
fonctions
Objectif de
performance basé
sur la progression
du cours de
l’action de la
Société entre la
date
d’attribution et la
date d’acquisition
N°:
AGA2021
Date: 16 
décembre 2021
Date
d’attribution:
16 décembre
2021
20 000 actions
divisé en cinq
tranches de 6 400
actions pour les
tranches 1,2 et 3,
de 400 actions
pour les tranches
4 et 5.
28 476 €
Tranche 1 :
16/12/2022
Tranche 2 :
16/12/2023
Tranche 3 :
16/12/2024
Tranche 4
16/12/2025
Tranche 5 :
16/12/2026
Tranche 1 :
16/12/2023
10% des actions
définitivement
attribuées au titre
de chaque tranche
sont incessibles
jusqu’à la
cessation de
fonctions
TOTAL
130 500
241 664 €
Actions
attribuées
gratuitement
durant l’exercice
à chaque
mandataire social
par l’émetteur et
par toute société
du groupe (liste
nominative)
N° et date
du plan
Nombre
d’actions
attribuées
durant
l’exercice
Valorisation
des
actions selon
la
méthode
retenue
pour les
comptes
consolidés (2)
Date
d’acquisition
Date de
disponibilité
Conditions de
Performance
(1)Les actions gratuites attribuées aux Directeurs Généraux Délégués sont indiquées à titre purement informatif dans la
mesure où elles ont été attribuées au titre de leur contrat de travail et non de leur mandat de Directeur Général Délégué.
(2)Les actions gratuites sont valorisées selon le modèle Monte Carlo
Tableau n° 7 : Actions attribuées gratuitement devenues disponibles pour chaque mandataire social
durant l’exercice 2021
Actions attribuées
gratuitement devenues
disponibles pour chaque
mandataire social(1)
N° et date
du plan
Nombre d'actions
devenues disponibles
durant l'exercice 2021
Conditions d'acquisition
Gil Beyen
N°: AGA2019
Date: 9 octobre 2019
Date d'attribution: 9 octobre 2019
3 294
A compter de l'Attribution
Définitive des Actions, le
Bénéficiaire doit conserver la
totalité des Actions
définitivement attribuées au titre
de la Tranche 1 pendant une
Période de Conservation d'une
durée d'un (1) an
Jérôme Bailly
N°: AGA2019
Date: 9 octobre 2019
Date d'attribution: 9 octobre 2019
2 745
Eric Soyer
N°: AGA2019
Date: 9 octobre 2019
Date d'attribution: 9 octobre 2019
5 491
(1)    Sous réserve de la limite de 10% des actions définitivement attribuées restantes incessibles jusqu’à la cessation de fonctions
Chapitre 3. Gouvernement d’entreprise
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 128|
Tableau n°8 : Historique des attributions d’options de souscription ou d’achat d’actions, des bons
de souscription de parts de créateur d’entreprise (BSPCE) et des bons de souscription d’actions
(BSA)
Les tableaux ci-dessous sont présentés au 31 décembre 2021.
1.Historique des bons de souscription de parts de créateur d’entreprise (« BSPCE ») et des bons
de souscription d’actions (« BSA »)
Date de l’Assemblée Générale
21-mai-12
02-avr-13
21-mai-12
02-avr-13
Date d’attribution (Conseil d’administration ou décision du Directeur
Général)
31-mai-12
18-juil.-13
17-juil.-14
22-janv.-14
23-juin-15
6-mai-16
31-mai-12
3-août-12
18-juil.-13
17-juil.-14
29-avr.-15
31-août-15
4-déc.-14
23-juin-15
Nombre total d'actions pouvant être souscrites ou achetées, dont le
nombre pouvant être souscrites ou achetées par les mandataires
sociaux(1) :
169 100
29 000
Jérôme BAILLY
24 000
Gil BEYEN
60 000
Jean Paul KRESS
Eric SOYER(2)
20 000
Philippe ARCHINARD
Hilde WINDELS BV, représentée par Hilde WINDELS
Luc DOCHEZ
GALENOS, représentée par Sven ANDREASSON
Martine GEORGE
Melanie ROLLI
Point de départ d'exercice des bons
Date d'expiration
20-mai-20
22-janv-24
20-mai-20
22-janv-24
Prix de souscription ou d'achat
€0.00
Prix d’exercice par action nouvelle souscrite
€7,36
€12,25
€7,36
€12,25
Modalités d'exercice (lorsque le plan comporte plusieurs tranches)
__(3)
__(4)
Nombre d'actions souscrites au 31 décembre 2021
184 190
15 000
67 420
1 000
Nombre cumulé de bons annulés ou caducs
15 368
1 090
4 018
Bons restants en fin d’exercice
16 910
2 900
Types de titres
BSPCE2012
BSPCE2014
BSA2012
BSA2014
(1)La parité pour les BSA2012, BSPCE2012, BSA2014 et BSPCE2014 est de 1 bon pour 10 actions
(2)Ce tableau prend en compte tous les titres attribués à Eric Soyer, Directeur Général Délégué, qu'ils lui aient été attribués en
sa qualité de salarié (avant sa nomination en janvier 2019) ou de mandataire social
(3)Les BSPCE2014 pourront être exercés en une seule fois sauf en cas d’opération de M&A, au maximum quatre (4) fois par an,
et pour l’exercice d’un minimum de 50 BSPCE2014
(4)Les BSA2014 pourront être exercés en une seule fois sauf en cas d’opération de M&A, au maximum quatre (4) fois par an, et
pour l’exercice d’un minimum de 50 BSA2014
Chapitre 3. Gouvernement d’entreprise
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 129|
Types de titres
BSA2016(1)
BSA2017(1)
BSA2018(1)
BSA2016-031016
BSA2016-080117
BSA2017-270617
BSA2017-070118
BSA2018-120419
Date de l’Assemblée Générale
24-juin-16
27-juin-17
28-juin-18
Date d’attribution (Conseil
d’administration ou décision du
Directeur Général)
03-oct.-16
08-janv.-17
27-juin-17
07-janv.-18
12-avril.-19
Nombre total d'actions pouvant être
souscrites ou achetées, dont le nombre
pouvant être souscrites ou achetées
dont par les mandataires sociaux: :
45 000
47 500
33 750
Jérôme BAILLY
Gil BEYEN
Jean Paul KRESS
Eric SOYER
Philippe ARCHINARD
9 000
9 500
6 750
Hilde WINDELS BV, représentée par
Hilde WINDELS
9 000
9 500
6 750
Luc DOCHEZ
9 000
9 500
6 750
GALENOS, représentée par Sven
Andréasson
9 000
9 500
6 750
Martine GEORGE
9 000
9 500
6 750
Melanie ROLLI
Point de départ d'exercice des bons
03-oct.-17
08-janv.-18
27-juin-18
07-janv.-19
12-avril.-20
Date d'expiration
03-oct-21
08-janv-22
27-juin-22
07-janv.-23
12-avril.-24
Prix de souscription ou d'achat
€0.00
€2,15(4)
Prix d’exercice par action nouvelle
souscrite
€18,52
€13,60
€26,47
€18,00
€6,82
Modalités d'exercice
Exerçables en
deux tranches
de douze mois
Exerçables en trois tranches de douze mois
Nombre d'actions souscrites au 31
décembre 2021
Nombre cumulé de bons annulés ou
caducs
15 000(2)
7 500(2)
6 750(2)
25 998(3)
Bons restants en fin d’exercice
45 000(5)
47 500
33 750
(1)Conditions générales d’exercice des BSA2016, BSA2017 et BSA2018 : Le titulaire doit (i) soit exercer une fonction de
mandataire social non soumis au régime fiscal et social des salariés de la Société ou de l’une de ses filiales, (ii) soit exercer
une fonction de membre de tout comité spécifique créé par le Conseil d’administration de la Société ou de l’une de ses
filiales et ne pas être salarié de la Société ou de l’une de ses filiales par ailleurs ou (iii) soit être lié par un contrat de
consultant conclu avec la Société ou l’une de ses filiales, au jour de l’exercice des bons.
(2)Suite à la démission d’Allene Diaz avec effet au 30 septembre 2019, les 12 000 BSA souscrits par elle et non encore acquis
ont été déclarés caduques par le Conseil d’administration en date du 9 octobre 2019. Allene Diaz avait jusqu’au 30
décembre 2019 pour exercer les 17 250 BSA qui avaient été acquis. Ces bons ont été constatés caduques par le Conseil
d’administration en date du 12 mars 2020.
(3)Les 25 998 BSA2018 attribués le 12 avril 2019 aux administrateurs de la Société ont été constatés caduques par le Conseil
d’administration en date du 9 octobre 2019.
(4)Le prix de souscription des BSA2018 est déterminé sur la base de leur juste valeur de marché par le Conseil d'administration.
(5)45 000 BSA2016 attribués le 3 octobre 2016 aux administrateurs de la Société ont été constatés caduques par le Conseil
d’administration en date du 20 janvier 2022.
Chapitre 3. Gouvernement d’entreprise
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 130|
Types de titres
BSA2019(1)
BSA2020(1)
BSA2021(1)
BSA2019-09102019
BSA2020-28072020
BSA2021-27072021
Date de l’Assemblée Générale
21-juin-19
26-juin-20
25-juin-21
Date d’attribution (Conseil d’administration ou
décision du Directeur Général)
09-oct.-19
28-juil.-20
27-juil.-21
Nombre total d'actions pouvant être souscrites ou
achetées, dont le nombre pouvant être souscrites ou
achetées dont par les mandataires sociaux:
75 000
75 250
Jérôme BAILLY
Gil BEYEN
Jean Paul KRESS
Eric SOYER
Philippe ARCHINARD
15 000
13 500
Hilde WINDELS BV, représentée par Hilde WINDELS
15 000
13 500
Luc DOCHEZ
15 000
13 500
GALENOS, représentée par Sven ANDREASSON
15 000
13 500
Martine GEORGE
15 000
7 750
Melanie ROLLI
13 500
Point de départ d'exercice des bons
09-oct.-21
28-juil.-22
27-juil.-23
Date d'expiration
09-oct.-22
28-juil.-23
27-juil.-24
Prix de souscription ou d'achat
€0,79(3)
€1,63(3)
€1,09(3)
Prix d’exercice par action nouvelle souscrite
3,71€
6,97€
3,82€
Modalités d'exercice
Exerçables en totalité à l’expiration d’une période de 24 mois à
compter de leur date d’attribution.
Nombre d'actions souscrites au 31 décembre 2021
Nombre cumulé de bons annulés ou caducs
15 000(2)
_(4)
Bons restants en fin d’exercice
75 000
75 250
(1)Conditions générales d’exercice des BSA2019, des BSA2020 et des BSA2021: Le titulaire doit (i) soit exercer une fonction de
mandataire social non soumis au régime fiscal et social des salariés de la Société ou de l’une de ses filiales, (ii) soit exercer
une fonction de membre du Conseil d’administration ou de tout comité spécifique créé par le Conseil d’administration de la
Société ou de l’une de ses filiales et ne pas être salarié de la Société ou de l’une de ses filiales par ailleurs.
(2)Les 15 000 BSA2020 attribués le 28 juillet 2020 à Melanie Rolli ont été constatés caduques par le Conseil d’administration en
date du 4 novembre 2020.
(3)Le prix de souscription des BSA2019, BSA2020 et BSA2021 est déterminé sur la base de leur juste valeur de marché par le
Conseil d'administration.
(4)61 750 BSA2021 attribués le 27 juillet 2021 aux administrateurs de la Société ont été constatés caduques par le Conseil
d’administration en date du 20 janvier 2022.
Chapitre 3. Gouvernement d’entreprise
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 131|
2. Historique des attributions d’options de souscription ou d’achat d’actions
SOP2016-031016
SOP2016-080117
SOP2016-270617
SOP2016-031017
Date de l’Assemblée Générale
24-juin-16
Date d’attribution (Conseil d’administration ou décision du
Directeur Général)
03-oct.-16
08-janv.-17
27-juin-17
03-oct.-17
Nombre total d'actions pouvant être souscrites ou achetées,
dont le nombre pouvant être souscrites ou achetées dont par
les mandataires sociaux:
30 999
18 000
9 000
Jérôme BAILLY
Gil BEYEN
Jean Paul KRESS
Eric SOYER
Point de départ d'exercice des options
03-oct.-18
08-janv.-19
27-juin-19
03-oct.-19
Date d'expiration
03-oct-26
08-janv-27
27-juin-27
03-oct-27
Prix de souscription ou d'achat
0,00 euro
Prix d’exercice par action nouvelle souscrite
€18,52
€15,65
€26,47
€23,59
Modalités d'exercice(1)
Les options peuvent être exercées pour deux tiers deux ans après
leur attribution et pour la totalité trois ans après leur attribution.
Nombre d'actions souscrites au 31 décembre 2021
Nombre cumulé d’options de souscription ou d'achat
d’actions annulées ou caduques(2)
13 500
3 000
21 000
Options de souscription ou d'achat d'actions restantes en fin
d’exercice
30 999
18 000
9 000(3)
Types de titres
SOP2016
(1)Conditions générales d’exercice: Le titulaire doit (i) soit exercer une fonction de mandataire social non soumis au régime fiscal
et social des salariés de la Société ou de l’une de ses filiales, (ii) soit exercer une fonction de membre de tout comité spécifique
créé par le Conseil d’administration de la Société ou de l’une de ses filiales et ne soit pas salarié de la Société ou de l’une de ses
filiales par ailleurs ou (iii) soit être lié par un contrat de consultant conclu avec la Société ou l’une de ses filiales, au jour de
l’exercice des options.
(2) Certaines options sont devenues caduques suite au départ de salariés.
(3)Le 6 janvier 2022, le Directeur Général a constaté la caducité de 9.000 options suite au départ de salariés.
Chapitre 3. Gouvernement d’entreprise
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 132|
Types de titres
SOP2017
SOP2018
SOP2017-270617
SOP2017-070118
SOP2018-070918
SOP2018-060119
SOP2018-120419
Date de l’Assemblée Générale
27-juin-17
28-juin-2018
Date d’attribution (Conseil d’administration ou
décision du Directeur Général)
27-juin-17
07-janv.-18
07-sept.-18
06-janv.-19
12-avril.-19
Nombre total d'actions pouvant être souscrites ou
achetées, dont le nombre pouvant être souscrites ou
achetées dont par les mandataires sociaux:
15 600
71 889
18 525
68 325
Jérôme BAILLY
Gil BEYEN
18 200
Jean Paul KRESS
Eric SOYER
Point de départ d'exercice des options
27-juin-19
07-janv.-20
07-sept.-20
06-janv.-21
12-avril.-21
Date d'expiration
27-juin-27
07-janv.-28
07-sept.-28
06-janv.-29
12-avril.-29
Prix de souscription ou d'achat
Prix d’exercice par action nouvelle souscrite
€26,47
€18,00
€9,26
€6,38
€7,20
Modalités d'exercice(1)
Les options peuvent être exercées pour deux tiers deux ans après leur attribution
et pour la totalité trois ans après leur attribution.
Nombre d'actions souscrites au 31 décembre 2021
Nombre cumulé d’options de souscription ou
d'achat d’actions annulées ou caduques(2)
6 600
25 314
24 000
19 500
8 580
Options de souscription ou d'achat d'actions
restantes en fin d’exercice
15 600
71 889(3)
18 525(4)
68 325(5)
(1)Conditions générales d’exercice: Le titulaire doit (i) soit exercer une fonction de mandataire social non soumis au régime fiscal
et social des salariés de la Société ou de l’une de ses filiales, (ii) soit exercer une fonction de membre de tout comité spécifique
créé par le Conseil d’administration de la Société ou de l’une de ses filiales et ne soit pas salarié de la Société ou de l’une de ses
filiales par ailleurs ou (iii) soit être lié par un contrat de consultant conclu avec la Société ou l’une de ses filiales, au jour de
l’exercice des options.
(2) Certaines options sont devenues caduques suite au départ de salariés.
(3)Le 6 janvier 2022, le Directeur Général a constaté la caducité de 26.325 options suite au départ de salariés.
(4)Le 6 janvier 2022, le Directeur Général a constaté la caducité de 3.900 options suite au départ de salariés.
(5)Le 6 janvier 2022, le Directeur Général a constaté la caducité de 16.900 options suite au départ de salariés.
Chapitre 3. Gouvernement d’entreprise
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 133|
Types de titres
SOP2019
SOP2020
SOP2019-31072019
SOP2019-091019
SOP2019-25022020
SOP2020-28072020
SOP2020-13112020
SOP2020-04062021
Date de l’Assemblée
Générale
21 juin 2019
26 juin 2020
Date d’attribution (Conseil
d’administration ou
décision du Directeur
Général)
31-juil.-19
09-oct.-19
25-fev.-20
28-juil.-20
13-nov.-20
04-juin.-21
Nombre total d'actions
pouvant être souscrites ou
achetées, dont le nombre
pouvant être souscrites ou
achetées dont par les
mandataires sociaux:
59 123
288 500
37 700
351 500
75 000
57 000
Jérôme BAILLY
Gil BEYEN
105 000
105 000
Jean Paul KRESS
59 123
30 000
Eric SOYER
Point de départ d'exercice
des options
31-juil.-21
09-oct.-21
25-fev.-22
28-juil.-22
13-nov.-22
04-juin.-23
Date d'expiration
31-juil.-29
09-oct.-29
25-fev.-30
28-juil.-30
13-nov.-30
04-juin.-31
Prix de souscription ou
d'achat
Prix d’exercice par action
nouvelle souscrite
€5,78
€4,25
€5,87
€6,88
€6,14
€4,78
Modalités d'exercice(1)
Les options peuvent être exercées pour deux tiers deux ans après leur attribution et pour la totalité trois ans
après leur attribution.
Nombre d'actions souscrites
au 31 décembre 2021
Nombre cumulé d’options
de souscription ou d'achat
d’actions annulées ou
caduques(2)
58 750
4 250
22 500
Options de souscription ou
d'achat d'actions restantes
en fin d’exercice
59 123
288 500(3)
37 700(4)
351 500(5)
75 000
57 000(6)
(1)Conditions générales d’exercice: Le titulaire doit (i) soit exercer une fonction de mandataire social non soumis au régime fiscal
et social des salariés de la Société ou de l’une de ses filiales, (ii) soit exercer une fonction de membre de tout comité spécifique
créé par le Conseil d’administration de la Société ou de l’une de ses filiales et ne soit pas salarié de la Société ou de l’une de ses
filiales par ailleurs ou (iii) soit être lié par un contrat de consultant conclu avec la Société ou l’une de ses filiales, au jour de
l’exercice des options.
(2) Certaines options sont devenues caduques suite au départ de salariés.
(3)Le 6 janvier 2022, le Directeur Général a constaté la caducité de 49.000 options suite au départ de salariés.
(4)Le Directeur Général a constaté la caducité de 4.650 options le 6 janvier 2022 et de 1.000 options le 25 février 2022 suite au
départ de salariés.
(5)Le 6 janvier 2022, le Directeur Général a constaté la caducité de 51.500 options suite au départ de salariés.
(6)Le Directeur Général a constaté la caducité de 5.000 options le 6 janvier 2022 et de 5.000 options le 25 février 2022 suite au
départ de salariés.
Chapitre 3. Gouvernement d’entreprise
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 134|
Types de titres
SOP2021
SOP2021-27072021
SOP2021-16122021
Date de l’Assemblée Générale
25-juin-21
Date d’attribution (Conseil d’administration ou
décision du Directeur Général)
27-juil.-21
16-dec.-21
Nombre total d'actions pouvant être souscrites ou
achetées, dont le nombre pouvant être souscrites
ou achetées dont par les mandataires sociaux:
377 550
149 000
Jérôme BAILLY
Gil BEYEN
94 500
21 000
Jean Paul KRESS
27 000
Eric SOYER
Point de départ d'exercice des options
27-juil.-23
16-dec.-23
Date d'expiration
27-juil.-31
16-dec.-31
Prix de souscription ou d'achat
Prix d’exercice par action nouvelle souscrite
€3,71
€2,14
Modalités d'exercice(1)
Les options peuvent être exercées pour deux tiers deux ans après leur
attribution et pour la totalité trois ans après leur attribution.
Nombre d'actions souscrites au 31 décembre 2021
Nombre cumulé d’options de souscription ou
d'achat d’actions annulées ou caduques(2)
Options de souscription ou d'achat d'actions
restantes en fin d’exercice
377 550(3)
149,000(4)
(1)Conditions générales d’exercice: Le titulaire doit (i) soit exercer une fonction de mandataire social non soumis au régime fiscal
et social des salariés de la Société ou de l’une de ses filiales, (ii) soit exercer une fonction de membre de tout comité spécifique
créé par le Conseil d’administration de la Société ou de l’une de ses filiales et ne soit pas salarié de la Société ou de l’une de ses
filiales par ailleurs ou (iii) soit être lié par un contrat de consultant conclu avec la Société ou l’une de ses filiales, au jour de
l’exercice des options.
(2) Certaines options sont devenues caduques suite au départ de salariés.
(3)Le Directeur Général a constaté la caducité de 46.800 options le 6 janvier 2022 et de 9.900 options le 25 février 2022 suite au
départ de salariés.
(4)Le Directeur Général a constaté la caducité de 7.500 options le 25 février 2022 suite au départ de salariés.
Chapitre 3. Gouvernement d’entreprise
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 135|
Tableau n° 9 : Options de souscription ou d’achat d’actions et autres instruments financiers donnant accès au capital consentis aux dix
premiers salariés non mandataires sociaux attributaires et options levées par ces derniers
Options de souscription ou d’achat d’actions
et bons consentis aux dix premiers salaries
non mandataires sociaux attributaires et
options levées par ces derniers
Nombre total d’options et
bons attribuées/d’actions
souscrites ou achetées
Prix moyen
pondéré
Plan
S.OP2020-04062021
Plan
S.OP2021-27072021
Plan
S.OP2021-16122021
Options et bons consentis, durant l’exercice,
par l’émetteur et toute société comprise dans le
périmètre d’attribution des options, aux dix
salariés de l’émetteur et de toute société
comprise dans ce périmètre, dont le nombre
d’options/bons ainsi consentis est le plus élevé
(information globale)
317 250
€3,45
35 000
182 250
100 000
Options et bons détenus sur l’émetteur et les
sociétés visées précédemment, levés, durant
l’exercice, par les dix salariés de l’émetteur et
de ces sociétés, dont le nombre d'options et de
bons ainsi achetés ou souscrits est le plus élevé
(information globale)
Aucunes options ni bons n’ont été levés durant l’exercice clos le 31 décembre 2021
Chapitre 3. Gouvernement d’entreprise
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 136|
Tableau n° 10 : Historique des attributions gratuites d’actions au 31 décembre 2021
1.Plan d'attribution d'actions gratuites 2016
Date d’assemblée
Assemblée Générale Mixte du 24 juin 2016
Date d’attribution (Conseil
d’administration ou décision
du Directeur Général)
03-oct.-16
08-janv.-17
27-juin-17
03-oct.-17
07-janv.-18
Nombre total d’actions
attribuées gratuitement
111 261
15 000
8 652
16 650
40 500
Nombre total d'actions
attribuées aux mandataires
sociaux :
Gil Beyen
21 999
27 000
Jérôme Bailly
11 001
13 500
Eric Soyer(1)
11 001
Date d’acquisition des
actions(2)
Tranche 1:
03/10/2017
Tranche 1:
08/01/2018
Tranche 1:
27/06/2018
Tranche 1:
03/10/2018
Tranche 1:
07/01/2019
Tranche 2:
03/10/2018
Tranche 2:
08/01/2019
Tranche 2:
27/06/2019
Tranche 2:
03/10/2019
Tranche 2:
07/01/2020
Tranche 3:
03/10/2019
Tranche 3:
08/01/2020
Tranche 3:
27/06/2020
Tranche 3:
03/10/2020
Tranche 3:
07/01/2021
Date de fin de période de
conservation(3)
Tranche 1:
03/10/2018
Tranche 1:
08/01/2019
Tranche 1:
27/06/2019
Tranche 1:
03/10/2019
Tranche 1:
07/01/2020
Tranche 2:
03/10/2018
Tranche 2:
08/01/2019
Tranche 2:
27/06/2019
Tranche 2:
03/10/2019
Tranche 2:
07/01/2020
Tranche 3:
03/10/2019
Tranche 3:
08/01/2020
Tranche 3:
27/06/2020
Tranche 3:
03/10/2020
Tranche 3:
07/01/2021
Nombre d’actions
définitivement attribuées(4) au
31 décembre 2021
7 574
2 476
Nombre cumulé d’actions
annulées ou caduques au 31
décembre 2021
103 687
12 524
8 652
16 650
40 500
Actions attribuées gratuitement
restantes au 31 décembre
2021(5)
Plan AGA2016
AGA2016-031016
AGA2016-080117
AGA2016-270617
AGA2016-031017
AGA2016-010718
(1)Ce tableau prend en compte tous les titres attribués à Eric Soyer, Directeur Général Délégué, qu'ils lui aient été
attribués en sa qualité de salarié (avant sa nomination en janvier 2019) ou de mandataire social.
(2)Condition de performance : la condition de performance à l’acquisition des actions gratuites est basée sur la progression
du cours de l’action de la Société entre la date d’attribution des actions gratuites et la date d’acquisition.
(3)Période de conservation des AGA2016 : la totalité des actions de la Tranche 1 pendant 1 an à compter de leur attribution
définitive et, si le bénéficiaire est mandataire social, 10 % des actions attribuées au titre de chacune des tranches
jusqu’à la cessation des fonctions.
(4)Actions attribuées, souscrites et acquises.
(5)Correspond aux actions gratuites attribuées moins les actions définitivement acquises moins les actions caduques à la
suite du départ de plusieurs salariés.
Chapitre 3. Gouvernement d’entreprise
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 137|
2. Plans d'attribution d'actions gratuites 2017 et 2018
Date d’assemblée
Assemblée Générale Mixte du 27 juin 2017
Assemblée Générale Mixte du 28 juin 2018
Date d’attribution (Conseil
d’administration ou décision
du Directeur Général)
27-juin-17
07-janv.-18
06-janv.-19
12-avril.-19
Nombre total d’actions
attribuées gratuitement
74 475
113 940
36 150
94 200
Nombre total d'actions
attribuées aux mandataires
sociaux :
Gil Beyen
15 000
6 000
Jérôme Bailly
7 500
10 000
Eric Soyer(1)
7 500
13 500
10 000
Date d’acquisition des
actions(2)
Tranche 1 : 27/06/2018
Tranche 1 : 07/01/2019
Tranche 1 : 06/01/2020
Tranche 1 : 12/04/2020
Tranche 2 : 27/06/2019
Tranche 2 :07/01/2020
Tranche 2 : 06/01/2021
Tranche 2 : 12/04/2021
Tranche 3 : 27/06/2020
Tranche 3 : 07/01/2021
Tranche 3 : 06/01/2022
Tranche 3 : 12/04/2022
Date de fin de période de
conservation(3)
Tranche 1 : 27/06/2019
Tranche 1 : 07/01/2020
Tranche 1 : 06/01/2021
Tranche 1 : 12/04/2021
Tranche 2 : 27/06/2019
Tranche 2 : 07/01/2020
Tranche 2 : 06/01/2021
Tranche 2 : 12/04/2021
Tranche 3 : 27/06/2020
Tranche 3 : 07/01/2021
Tranche 3 : 06/01/2022
Tranche 3 : 12/04/2022
Nombre d’actions
définitivement attribuées(4) au
31 décembre 2021
1 699
Nombre cumulé d’actions
annulées ou caduques au 31
décembre 2021
74 475
113 940
7 667
23 750
Actions attribuées
gratuitement restantes au 31
décembre 2021(5)
26 784
70 450(6)
Plan AGA2017
Plan AGA2018
AGA2017-270617
AGA2017-070118
AGA2018-060119
AGA2018-12042019
(1)Ce tableau prend en compte tous les titres attribués à Eric Soyer, Directeur Général Délégué, qu'ils lui aient été attribués en
sa qualité de salarié (avant sa nomination en janvier 2019) ou de mandataire social.
(2)Condition de performance : la condition de performance à l’acquisition des actions gratuites est basée sur la progression du
cours de l’action de la Société entre la date d’attribution des actions gratuites et la date d’acquisition.
(3)Période de conservation des AGA2017 et AGA2018: la totalité des actions de la Tranche 1 pendant 1 an à compter de leur
attribution définitive et, si le bénéficiaire est mandataire social, 10 % des actions attribuées au titre de chacune des tranches
jusqu’à la cessation des fonctions.
(4)Actions attribuées, souscrites et acquises.
(5)Correspond aux actions gratuites attribuées moins les actions définitivement acquises moins les actions caduques à la suite
du départ de plusieurs salariés.
(6)Le Directeur Général a constaté la caducité de 2.050 actions gratuites le 6 janvier 2022 et de 6.100 actions gratuites le 25
février 2022 suite au départ de salariés.
Chapitre 3. Gouvernement d’entreprise
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 138|
3. Plans d'attribution d'actions gratuites 2019 et 2020
Date d’assemblée
Assemblée Générale Mixte du 21 juin 2019
Assemblée Générale Mixte du 26 juin 2020
Date d’attribution (Conseil
d’administration ou décision
du Directeur Général)
09-oct.-19
25-fev.-20
28-juil.-20
04-juin.-21
Nombre total d’actions
attribuées gratuitement
300 941
50 037
250 012
50 831
Nombre total d'actions
attribuées aux mandataires
sociaux :
Gil Beyen
34 615
28 125
Jérôme Bailly
28 846
23 438
Eric Soyer
57 692
46 875
Date d’acquisition des
actions(1)
Tranche 1 : 09/10/2020
Tranche 1 : 25/02/2021
Tranche 1 : 28/07/2021
Tranche 1 : 04/06/2022
Tranche 2 : 09/10/2021
Tranche 2 : 25/02/2022
Tranche 2 : 28/07/2022
Tranche 2 : 04/06/2023
Tranche 3 : 09/10/2022
Tranche 3 : 25/02/2023
Tranche 3 : 28/07/2023
Tranche 3 : 04/06/2024
Tranche 4 : 09/10/2023
Tranche 4 : 25/02/2024
Tranche 4 : 28/07/2024
Tranche 4 : 04/06/2025
Tranche 5 : 09/10/2024
Tranche 5 : 25/02/2025
Tranche 5 : 28/07/2025
Tranche 5 : 04/06/2026
Date de fin de période de
conservation(2)
Tranche 1 : 09/10/2021
Tranche 1 : 25/02/2022
Tranche 1 : 28/07/2022
Tranche 1 : 04/06/2023
Tranche 2 : 09/10/2021
Tranche 2 : 25/02/2022
Tranche 2 : 28/07/2022
Tranche 2 : 04/06/2023
Tranche 3 : 09/10/2022
Tranche 3 : 25/02/2023
Tranche 3 : 28/07/2023
Tranche 3 : 04/06/2024
Tranche 4 : 09/10/2023
Tranche 4 : 25/02/2024
Tranche 4 : 28/07/2024
Tranche 4 : 04/06/2025
Tranche 5 : 09/10/2024
Tranche 5 : 25/02/2025
Tranche 5 : 28/07/2025
Tranche 5 : 04/06/2026
Nombre d’actions
définitivement attribuées(3) au
31 décembre 2021
23 327
4 256
Nombre cumulé d’actions
annulées ou caduques au 31
décembre 2021
57 570
2 745
11 407
2 000
Actions attribuées
gratuitement restantes au 31
décembre 2021(4)
220 044(5)
43 036(6)
238,605(7)
48 831(8)
Plan AGA2019
Plan AGA2020
AGA2019-091019
AGA2019-25022020
AGA2020-28072020
AGA2020-04062021
(1)Condition de performance : la condition de performance à l’acquisition des actions gratuites est basée sur la progression du
cours de l’action de la Société entre la date d’attribution des actions gratuites et la date d’acquisition.
(2)Période de conservation des AGA2019 et AGA2020 : la totalité des actions de la Tranche 1 pendant 1 an à compter de leur
attribution définitive et, si le bénéficiaire est mandataire social, 10 % des actions attribuées au titre de chacune des tranches
jusqu’à la cessation des fonctions.
(3)Actions attribuées, souscrites et acquises.
(4)Correspond aux actions gratuites attribuées moins les actions définitivement acquises moins les actions caduques à la suite
du départ de plusieurs salariés.
(5)Le Directeur Général a constaté la caducité de 3.659 actions gratuites le 6 janvier 2022 et de 11.845 actions gratuites le 25
février 2022 suite au départ de salariés.
(6)Le Directeur Général a constaté la caducité de 11.191 actions gratuites le 25 février 2022 suite au départ de salariés.
(7)Le Directeur Général a constaté la caducité de 3.751 actions gratuites le 6 janvier 2022 et de 21.251 actions gratuites le 25
février 2022 suite au départ de salariés.
(8)Le Directeur Général a constaté la caducité de 1.000 actions gratuites le 6 janvier 2022 et de 6.666 actions gratuites le 25
février 2022 suite au départ de salariés.
Chapitre 3. Gouvernement d’entreprise
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 139|
4. Plan d'attribution d'actions gratuites 2021
Plan AGA2021
AGA2021-27072021
AGA2021-16122021
Date d’assemblée
Assemblée Générale Mixte du 25 juin 2021
Date d’attribution (Conseil d’administration ou
décision du Directeur Général)
27-juil.-21
16-dec.-21
Nombre total d’actions attribuées gratuitement
231 000
93 331
Nombre total d'actions attribuées aux mandataires
sociaux :
Gil Beyen
27 000
6 000
Jérôme Bailly
22 500
10 000
Eric Soyer
45 000
20 000
Date d’acquisition des actions(1)
Tranche 1 : 27/07/2022
Tranche 1 : 16/12/2022
Tranche 2 : 27/07/2023
Tranche 2 : 16/12/2023
Tranche 3 : 27/07/2024
Tranche 3 : 16/12/2024
Tranche 4 : 27/07/2025
Tranche 4 : 16/12/2025
Tranche 5 : 27/07/2026
Tranche 5 : 16/12/2026
Date de fin de période de conservation(2)
Tranche 1 : 27/07/2023
Tranche 1 : 16/12/2023
Tranche 2 : 27/07/2023
Tranche 2 : 16/12/2023
Tranche 3 : 27/07/2024
Tranche 3 : 16/12/2024
Tranche 4 : 27/07/2025
Tranche 4 : 16/12/2025
Tranche 5 : 27/07/2026
Tranche 5 : 16/12/2026
Nombre d’actions définitivement attribuées(3) au
31 décembre 2021
Nombre cumulé d’actions annulées ou caduques au
31 décembre 2021
3 000
Actions attribuées gratuitement restantes au 31
décembre 2021(4)
228 000(5)
93 331(6)
(1)    Condition de performance : la condition de performance à l’acquisition des actions gratuites est basée sur la progression du
cours de l’action de la Société entre la date d’attribution des actions gratuites et la date d’acquisition.
(2)    Période de conservation des AGA2021 : la totalité des actions de la Tranche 1 pendant 1 an à compter de leur attribution
définitive et, si le bénéficiaire est mandataire social, 10 % des actions attribuées au titre de chacune des tranches jusqu’à la
cessation des fonctions.
(3)      Actions attribuées, souscrites et acquises.
(4)  Correspond aux actions gratuites attribuées moins les actions définitivement acquises moins les actions caduques à la suite du
départ de plusieurs salariés.
(5)    Le Directeur Général a constaté la caducité de 3.000 actions gratuites le 6 janvier 2022 et de 16.800 actions gratuites le 25
février 2022 suite au départ de salariés.
(6)    Le Directeur Général a constaté la caducité de 5.000 actions gratuites le 25 février 2022 suite au départ de salariés.
Chapitre 3. Gouvernement d’entreprise
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 140|
Tableau n°11 : Conditions de rémunération et autres avantages consentis aux seuls dirigeants
mandataires sociaux
Dirigeants Mandataires Sociaux
Contrat de
Travail
Régime de
retraite
supplémentaire
Indemnités ou
avantages dus
ou susceptibles
d’être dus à
raison de la
cessation ou
du
changement de
fonctions
Indemnités
relatives à une
clause de non
concurrence
Assistance
fiscale
Convention
de formation
Oui (1)
Non
Oui (2)
Non
Oui (3)
Non
Oui (4)
Non
Oui(5)
Non
Oui
Non
Jean-Paul KRESS
Président du Conseil d’administration
1ère nomination : juin 2019
Fin de mandat : AGO 2022
X
X
X
X
X
X
Gil BEYEN
Directeur Général
1ère nomination : avril 2013
Fin de mandat : AGO 2022
X
X
X
X
X
X
Jérôme BAILLY
Directeur Général Délégué
1ère nomination : décembre 2012
Fin de mandat : AGO 2022
X
X
X
X
X
X(6)
Eric SOYER
Directeur Général Délégué
1ère nomination : janvier 2019
Fin de mandat : AGO 2024
X
X
X
X
X
X
(1)M. Jérôme Bailly et M. Eric Soyer bénéficiaient d’un contrat de travail avant leur première nomination en qualité de
mandataire social. Il a été considéré par le Conseil d’administration de maintenir ces contrats de travail après les dites-
nominations dans la mesure où ces contrats couvrent des missions distinctes de leurs mandats.
(2)Souscription au régime de retraite supplémentaire à cotisations définies, dans le cadre d’un contrat de retraite collective
souscrit par la Société auprès d’AXA. Investissement des comptes individuels alimenté par les cotisations de retraite de
5 % des salaires bruts sous déductions de 2,50 % de frais, sur des FCP « Horizon » gérés par AXA. Estimation de la
rente annuelle à 65 ans (hors option) à fin février 2022 :
Gil Beyen : 3 K€
Jérôme Bailly 4 K€
Eric Soyer : 2 K€
(3)Indemnité d’un montant égal à un an de rémunération uniquement pour Messieurs Beyen, Soyer et Bailly (voir la
section 3.1.1.2.7 du Document d’Enregistrement Universel).
(4)Indemnité égale au 1/3 de la moyenne mensuelle du salaire brut perçu au cours des trois derniers mois de présence dans
la Société pendant 18 mois pour Monsieur Bailly et 1/3 de la moyenne mensuelle du salaire perçu au cours des douze
derniers mois de présence dans la Société pendant 18 mois pour Monsieur Soyer.
(5)M. Gil Beyen bénéficie d’une assistance fiscale pour un montant maximum de 5.000 € par an
(6)La convention de formation de M. Jérôme Bailly a pris fin le 31 juillet 2021.
Par ailleurs, les dirigeants mandataires sociaux bénéficient également d’un régime complémentaire de
frais de santé et de prévoyance et de l’intéressement (voir également la section 3.1.2.2.5 du Document
d’Enregistrement Universel). Au 31 décembre 2021, le montant provisionné par la Société aux fins de
versement de pensions, retraites et autres avantages au profit des mandataires sociaux et/ou dirigeants
mandataires sociaux s’élève à 150 445€.
Les dirigeants mandataires sociaux n’ont pas bénéficié de prime de départ ou d’arrivée au sein de la
Société.
Chapitre 3. Gouvernement d’entreprise
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 141|
3.1.2.2.POLITIQUE DE RÉMUNÉRATION DES MANDATAIRES SOCIAUX POUR
L’EXERCICE 2022
Conformément à l’article L. 22-10-8 du Code de commerce, ce rapport expose la politique de
rémunération des mandataires sociaux qui fait l’objet d’un projet de résolution soumis à l’approbation de
l’Assemblée Générale devant statuer sur les comptes pour l'exercice 2021.
Si l’Assemblée Générale n’approuve pas la ou les résolutions ayant cet objet, la rémunération sera
déterminée conformément à la rémunération attribuée au titre de l’exercice précédent.
À la date du présent rapport, la Société compte quatre dirigeants mandataires sociaux : Jean-Paul Kress,
Président du Conseil d’administration, Gil Beyen, Directeur Général, Eric Soyer, Directeur Financier,
Directeur des Opérations et Directeur Général Délégué et Jérôme Bailly, Directeur des Opérations
Pharmaceutiques, Pharmacien Responsable, et Directeur Général Délégué et 8 administrateurs parmi
lesquels Jean-Paul Kress et Gil Beyen.
Gil Beyen est rémunéré par la Société au titre de son mandat social et par la filiale de la Société
ERYTECH Inc au titre d’un contrat de travail amendé en juin 2019.
Eric Soyer et Jérôme Bailly, directeur généraux délégués sont rémunérés au titre de leur contrat de travail,
et non de leur mandat social.
Jean Paul Kress et les administrateurs de la Société sont rémunérés au titre d’une somme fixe annuelle (ex
jetons de présence) attribuée par le Conseil d’administration.
3.1.2.2.1.POLITIQUE DE RÉMUNÉRATION RELATIVE A L’ENSEMBLE DES MANDATAIRES SOCIAUX
3.1.2.2.1.1PRINCIPES GÉNÉRAUX
Le Comité des Rémunérations et de Nominations, dont le rôle, le fonctionnement et les attributions sont
rappelés à la section 3.1.1.2.5.2, se réunit au moins deux fois par an avant le Conseil d’administration qui
procède à l’examen des rémunérations fixes, variables et exceptionnelles, et des avantages au profit des
dirigeants mandataires sociaux, ou qui arrête l’ordre du jour d’une assemblée générale appelée à statuer
sur les projets de résolution relatifs aux questions relevant de son domaine de compétence.
Sur proposition du Comité des Rémunérations et de Nominations, le Conseil d’administration arrête la
politique de rémunération des dirigeants mandataires sociaux et les rémunérations de chacun d’entre eux.
Cette politique porte de façon exhaustive sur les rémunérations fixes, variables et exceptionnelles
auxquelles s’ajoutent les avantages de toute nature consentis par la Société en raison de leur mandat (tels
que retraites, indemnité de départ etc.).
Le niveau et les modalités de rémunération des dirigeants mandataires sociaux en raison de leur mandat
sont notamment fondés sur l’équilibre nécessaire entre la motivation de l’équipe dirigeante et l’intérêt
général du Groupe, et sur une comparaison avec les niveaux de rémunération des dirigeants mandataires
sociaux de sociétés comparables.
Dans l’élaboration de cette politique, le Conseil d’administration s’assure que celle-ci soit conforme à
l’intérêt social de la Société, contribue à sa pérennité et à sa stratégie commerciale. Les travaux du Comité
des Rémunérations et de Nominations consistent à cet effet à procéder à une étude de marché en
considération du poste occupé par les mandataires sociaux dans des sociétés comparables. Cette étude de
marché est ajustée en fonction de la situation du Groupe et de la cohérence avec les rémunérations des
autres dirigeants salariés et des salariés du Groupe. Cette politique de rémunération est établie dans le
respect des mesures mises en place par la Société pour prévenir les conflits d'intérêts. Ainsi, seuls des
Chapitre 3. Gouvernement d’entreprise
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 142|
membres indépendants sont membres du Comité des Rémunérations et de Nominations. Le Comité des
Rémunérations et de Nominations et le Conseil d’administration opèrent donc un juste équilibre entre
l’intérêt général du Groupe, les pratiques du marché et la motivation des mandataires sociaux.
En cas de nomination d'un nouveau mandataire social, la politique de rémunération applicable à son
prédécesseur lui sera applicable mutatis mutandis dans l'attente, le cas échéant, de modifications décidées
par l'Assemblée générale. En cas de renouvellement du mandat d'un mandataire social, la politique de
rémunération qui lui était applicable préalablement au renouvellement sera poursuivie dans l'attente, le
cas échéant, de modifications décidées par l'Assemblée générale.
3.1.2.2.1.2POLITIQUE DE RÉMUNÉRATION DES DIRIGEANTS MANDATAIRES SOCIAUX
La rémunération globale des dirigeants mandataires sociaux se compose de ce qui suit :
une part de rémunération fixe ;
des éléments de rémunération variable, au titre de leur contribution à la performance collective
annuelle ;
un intéressement à long terme sous forme d'attribution d'options de souscription et/ou d’achat
d’actions ou d'actions gratuites ;
d'autres avantages, y compris un régime de retraite complémentaire et des avantages en nature.
Ces composantes sont définies de manière précise par le Conseil d’administration mais ne sont pas
intégralement rendues publiques pour des raisons de confidentialité.
La rémunération des dirigeants mandataires sociaux peut être payée, en totalité ou en partie, dans le cadre
de leur mandat social ; elle peut également être versée dans le cadre d’un contrat de travail sans versement
d’une rémunération au titre d’un mandat social.
ÉLÉMENTS FIXES DE LA RÉMUNÉRATION DES DIRIGEANTS MANDATAIRES SOCIAUX
La part fixe de la rémunération des dirigeants mandataires sociaux est déterminée en tenant compte du
niveau et de la difficulté de leurs responsabilités, de leur expérience de la fonction, de leur ancienneté
dans l'entreprise et des pratiques constatées dans des sociétés comparables, comme rappelé ci-dessus.
Le Conseil d’administration arrête la partie fixe de la rémunération des dirigeants mandataires sociaux sur
base annuelle. Cette rémunération est payable mensuellement.
ÉLÉMENTS VARIABLES ET EXCEPTIONNELS DE LA RÉMUNÉRATION DES DIRIGEANTS MANDATAIRES
SOCIAUX
Sur proposition du Comité des Rémunérations et de Nomination, le Conseil d’administration arrête la part
de rémunération annuelle variable de chaque dirigeant mandataire social en fonction du niveau de la
réalisation de certains critères financiers quantitatifs et de certains critères de performance qualitatifs, tels
que définis au début de chaque exercice par le Conseil d'administration en lien avec la stratégie et les
priorités du Groupe, telles qu'annoncées à ses actionnaires (à titre d’exemple, l’obtention de résultats
positifs en matière d’essais cliniques, le respect de certaines dates butoirs, l’obtention de certaines
autorisations, le lancement d’une nouvelle étude clinique, la signature d’un accord de partenariat,
l’obtention d’un appel d’offre ou un niveau de trésorerie déterminé pour la fin de l’exercice).
Pour 2022, le Conseil d’administration du 20 janvier 2022 a fixé trois objectifs clés 2022 portant sur
l'approbation et le lancement réussi de GRASPA® dans la leucémie aiguë lymphoblastique (LAL),
l'extension du champ d'indications d'eryaspase et l'élargissement du pipeline de produits, ainsi que la
continuité de la Société par un partenariat et/ou un financement.
Chacun des objectifs fait l’objet d’une pondération, reflet de la priorité stratégique qui est la sienne, et son
degré de réalisation est évalué sur une échelle de 0 % à 150 %, où 0 % signifie que l’objectif n'est pas
Chapitre 3. Gouvernement d’entreprise
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 143|
atteint, n’importe quel autre pourcentage signifie un niveau de réalisation partielle et 100 % signifie que
l'objectif est intégralement atteint. Un degré de réalisation de 150 % est envisageable en cas de
performance exceptionnelle ou de dépassement d’objectif.
La rémunération variable peut être versée en tout ou en partie :
en numéraire et dans ce cas ira jusqu’à 35% de la rémunération fixe de Eric Soyer et Jérôme Bailly
perçue du Groupe au titre de leur contrat de travail respectif pendant l’année en cours et jusqu'à 50 %
de la rémunération fixe de Gil Beyen perçue du Groupe pendant l’année en cours (en cas de
réalisation des objectifs à 100%), et/ou
en tout et en partie sous forme d'options de souscription et/ou d’achat d’actions et/ou d'actions
gratuites assorties de critères de performance.
Une rémunération exceptionnelle peut être accordée en cas de fusion-acquisition aboutie, de plan de
financement réussi ou de performances individuelles exceptionnelles.
Postérieurement à la clôture de l’exercice, le Comité des Rémunérations et de Nomination apprécie la
réalisation desdits objectifs et sur la base de cet examen, le Conseil d’administration décide d’allouer aux
dirigeants mandataires sociaux tout ou partie de la part variable, dont le versement est subordonné au vote
positif à la prochaine Assemblée Générale.
Le potentiel de rémunération variable des dirigeants mandataires sociaux dépend ainsi de la réalisation de
critères de performance préétablis et/ou exceptionnels, notamment en lien avec les jalons clés de la
Société tels qu'indiqués dans le Chapitre 1 du Document d’Enregistrement Universel (notamment la
section 1.5) et déterminés par le Conseil d'administration lors du premier trimestre de chaque exercice.
INTÉRESSEMENTS SOUS FORME D’ACTIONS
En vue d'intéresser ses dirigeants mandataires sociaux aux résultats à long terme du Groupe, de les
conserver et d'aligner leurs intérêts sur les intérêts des actionnaires, la Société procède régulièrement à
l'octroi d'intéressements sous forme d'options de souscription et/ou d’achat d’actions et d'actions gratuites
assorties de critères de performance (AGA) à ses dirigeants mandataires sociaux.
Le Groupe a inscrit sa politique de rémunération long terme dans une stratégie globale de fidélisation et
de motivation de ses dirigeants et collaborateurs qui se veut compétitive au regard des pratiques de
marché dans le secteur de l’industrie pharmaceutique.
La politique de rémunération long terme mis en place pour les dirigeants mandataires sociaux est basée
sur l’attribution en tout en en partie d’actions gratuites et/ou d'options de souscription et/ou d’achat
d’actions assorties d’une condition de présence et, pour les actions gratuites, d’une condition de
performance basée sur la progression du cours de l’action. Ces conditions s’appliquent de la même
manière à tous les dirigeants bénéficiaires de telles attributions ainsi que les conditions d’acquisition
définitive et de présence, les périodes d’acquisition et de détention.
L’acquisition définitive de tout ou partie des actions gratuites et/ou l’exercice de tout ou partie des options
attribuées aux dirigeants mandataires sociaux est soumise à la constatation par le Conseil de la
satisfaction des conditions de présence et, le cas échéant, de conditions de performance fixées par le
Conseil au moment de l’attribution/l’exercice.
La cession des actions définitivement acquises par les dirigeants mandataires sociaux n’est pas possible
pendant les périodes d’abstention, conformément aux dispositions légales et réglementaires applicables.
Chapitre 3. Gouvernement d’entreprise
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 144|
Politique d'attribution et d'acquisition
Lors de ses réunions du 27 juillet 2021 et du 16 décembre 2021, le Conseil d'administration a décidé, sur
recommandation du Comité des Rémunérations, d'attribuer aux salariés et aux dirigeants mandataires
sociaux (Gil Beyen, Jérôme Bailly et Eric Soyer) des actions gratuites assorties de conditions de
performance (AGA).
Participant de l’intérêt long terme du participant, le Conseil d’administration a mis en place en 2019 et
reconduit en 2020 et en 2021 un plan d’attribution d’actions gratuites sur cinq ans (contre trois ans
précédemment).
Lors de sa réunion en date du 27 juillet 2021, des options de souscription d’actions ont été attribués à Jean
Paul Kress et Gil Beyen. et lors de sa réunion du 16 décembre 2021 des options de souscription d’actions
ont été attribués à Gil Beyen.
Politique de conservation
Par ailleurs, les dirigeants mandataires sociaux sont, conformément à la loi et selon les modalités adoptées
périodiquement par le Conseil d’administration, soumis à une obligation de conservation d’un nombre
significatif d’actions.
En matière d’attribution d’actions gratuites et d’options sur actions, le Conseil a ainsi décidé de fixer à
10% la quantité d’actions et d’options attribuées gratuitement devant être conservées au nominatif par les
dirigeants mandataires sociaux jusqu’à la cessation de leurs fonctions.
INDEMNITÉS, AVANTAGES ET RÉMUNÉRATIONS ACCORDÉS AUX DIRIGEANTS MANDATAIRES SOCIAUX A
RAISON DE LA CESSATION OU DU CHANGEMENT DE LEURS FONCTIONS
Conformément à la loi « TEPA » et au Code de gouvernement d’entreprise Middlenext, les Conseil
d’administration du 24 mai 2013, du 31 août 2015, du 2 novembre 2016 et du 8 mars 2019 ont fixé les
termes d’indemnités de départ et en cas de changement de contrôle consenties à M. Gil Beyen et M.
Jérôme Bailly en raison de leur mandat. Pour M. Eric Soyer, les termes d’indemnités de départ et en cas
de changement de contrôle consenties sont fixés dans son contrat de travail. Ainsi, l’indemnité de départ
n’excèdera pas un an de rémunération fixe et variable perçue du Groupe et le Groupe exclut tout
versement d’indemnité de départ à un dirigeant mandataire social qui quitte à son initiative la Société
pour exercer de nouvelles fonctions ou change de fonctions à l’intérieur du Groupe.
Le Conseil d’administration du 2 novembre 2016 a également prévu une indemnité spécifique pour Gil
Beyen en cas de changement de contrôle se produisant dans les deux ans suivant une attribution gratuite
d’actions.
Le détail de ces indemnités est précisé à la section 3.1.1.2.7 du Document d’Enregistrement Universel à la
rubrique « accords prévoyant des indemnités pour les membres du Conseil d’administration ou les
salariés, s’ils démissionnent ou sont licenciés sans cause réelle ou sérieuse ou si leur emploi prend fin en
raison d’une offre publique ».
PRESTATIONS SOCIALES COMPLÉMENTAIRES
Le Conseil d’administration a approuvé la souscription par le Groupe à des prestations sociales
complémentaires (Santé, Prévoyance, Retraite) au profit des dirigeants mandataires sociaux dans les
mêmes conditions que les autres salariés de même catégorie. À titre d’exemple, la Société a souscrit
auprès d’AXA à un régime de retraite complémentaire à cotisations définies, dans le cadre d’un contrat de
retraite collective. L’investissement des comptes individuels provient des cotisations de retraite de 5 %
Chapitre 3. Gouvernement d’entreprise
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 145|
des salaires bruts, plafonné à quatre fois le plafond annuel de la sécurité sociale (se référer au Tableau n
° 11 de la section 3.1.2.1.3).
AVANTAGES EN NATURE
Les avantages en nature sont notamment constitués de la location d’un véhicule (incluant les frais
d’entretien, d’utilisation et d’assurance). Le détail de ces avantages en nature figure au Tableau n° 2 de la
section 3.1.2.1.3 du Document d’Enregistrement Universel.
AUTRES AVANTAGES
M. Jérôme Bailly bénéficie d’une convention de formation autorisée par l’assemblée générale du 27 juin
2017. Cette convention de formation a pris fin le 31 juillet 2021.
Depuis le 24 juin 2016, M. Gil Beyen bénéficie d’une prestation d’accompagnement fiscal de 2000 euros
hors taxe par an. Le Conseil d’administration du 6 janvier 2019 a décidé d’autoriser la modification de
prestation d’augmentation fiscale à 5000 euros par an conformément à la procédure des conventions
réglementées alors applicable.
3.1.2.2.2.POLITIQUE DE RÉMUNÉRATION DE CHAQUE DIRIGEANT MANDATAIRE SOCIAL
Politique de rémunération de Gil Beyen
Le mandat de Directeur Général de Gil Beyen a été renouvelé par le Conseil d’administration en date du
21 juin 2019, pour une durée de trois années qui prendra fin à l’issue de la réunion de l’assemblée
générale ordinaire à tenir en 2022 pour statuer sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2021.
Rémunération du mandat
d’administrateur
Aucune.
Rémunération fixe annuelle
110 400 € au titre de son mandat de Directeur général d’Erytech SA
$341 200 au titre de son contrat de travail avec Erytech Inc.
Compte tenu de la croissance de la Société et de la taille de l’actionnariat aux
États-Unis, le conseil d’administration du 8 mars 2019 a approuvé le transfert
aux États-Unis de Gil Beyen sous réserve que le coût total pour le Groupe ne
soit pas supérieur au coût actuel et qu’une présence suffisance soit assurée à
Lyon et en France par Gil Beyen.
Dans ce cadre, le conseil d’administration du 8 mars 2019 a décidé que la
rémunération mensuelle brute fixe à compter du 1er avril 2019 de M. Gil
Beyen serait de 9 200 euros par mois. Pour 2022, le Conseil d'administration du
20 janvier 2022 a décidé que la rémunération fixe annuelle reste inchangée par
rapport à 2021.
Éléments de rémunération pour
l’exercice 2022
M. Gil Beyen
Directeur Général
Chapitre 3. Gouvernement d’entreprise
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 146|
Rémunération variable annuelle
50% de la rémunération fixe annuelle au titre de 2022 (hors avantage en nature)
en cas d’atteinte de 100 % des objectifs fixés pour 2022. Cette rémunération
n’est versée qu’après approbation par la prochaine Assemblée Générale.
La rémunération variable est déterminée chaque année en fonction de l’atteinte
d’objectifs fixés en début d’exercice par le Conseil d’administration, au regard
des recommandations formulées par le Comité des Rémunérations et de
Nomination. Pour 2022, ces critères portent sur l'approbation et le lancement
réussi de GRASPA® dans la leucémie aiguë lymphoblastique (LAL),
l'extension du champ d'indications d'eryaspase et l'élargissement du pipeline de
produits, ainsi que la continuité de la Société par un partenariat et/ou un
financement.
Rémunérations exceptionnelles
Une rémunération exceptionnelle peut être accordée en cas de fusion-
acquisition aboutie, de plan de financement réussi ou de performances
individuelles exceptionnelles
Attributions d’options de
souscription ou d’achat
d’actions
Attribution d’options de souscription sous condition de présence, acquise par
tranche d’un tiers sur trois ans
Attributions gratuites d’actions
Attribution d’actions gratuites sous condition de performance basée sur la
progression du cours de l’action
Période acquisition : sur cinq ans, par tranches de 32% les trois premières
années et de 2% les deux dernières années.
Période de conservation : un an pour la première tranche et 10 % des actions
attribuées incessibles jusqu’à la fin des fonctions
Indemnités ou avantages relatifs
à la cessation ou au changement
de fonctions
Indemnité d’un montant égal à un an de rémunération (voir la section 3.1.1.2.7 du
Document d’Enregistrement Universel)
Engagements et droits
conditionnels
N/A
Indemnités relatives à une
clause de non-concurrence
N/A
Éléments de rémunération pour
l’exercice 2022
M. Gil Beyen
Directeur Général
Chapitre 3. Gouvernement d’entreprise
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 147|
Avantages de toute nature
Notamment :
Voiture de fonction pour 660 € par mois (Conseil d’administration du 8
mars 2019)
Prestation d’assistance fiscale pour maximum 5 000 € par an
Tout autre élément de
rémunération attribuable à
raison du mandat
Gil Beyen bénéficie également d’autres avantages, dans les mêmes conditions
que celles applicables aux salariés de la Société et d’Erytech Pharma Inc., mais
au prorata de la rémunération accordée soit par la Société (30%) soit par
Erytech Pharma Inc. (70 %).
Gil Beyen perçoit ainsi de la Société :
une pension complémentaire : la Société couvre le coût total des
cotisations correspondant au contrat de pension complémentaire, qui
équivalent à 5 % de la rémunération brute versée par la Société à Gil
Beyen, plafonnée à quatre fois le plafond annuel de la sécurité
sociale ;
une assurance médicale et contre les risques obligatoires : la
Société couvre un coût équivalent à 60 % des primes à payer dans le
cadre des polices d’assurance maladie et contre les risques obligatoires
(décès, incapacité longue durée) ; et
une assurance vie complémentaire : la Société couvre le coût total
des primes correspondant à la police d’assurance-vie complémentaire
souscrite en faveur de M. Gil Beyen, qui équivalent à 1% de la
rémunération brute versée par la Société à M. Gil Beyen, plafonnée à
quatre fois le plafond annuel de la sécurité sociale.
Gil Beyen perçoit de Erytech Pharma Inc. :
un plan d’épargne retraite (plan 401(k)) : Erytech Pharma
Inc. contribue à hauteur de 3 % de sa rémunération brute au plan 401
(k) de la Société
autres avantages : Erytech Pharma Inc. couvre certains coûts relatifs
aux assurances suivantes : assurance maladie (67 %), soins dentaires
(50 %), incapacité de courte durée, incapacité de longue durée,
assurance vie, mort accidentelle, accidents de voyage, assistance
voyage et vision (100 %).
Éléments de rémunération pour
l’exercice 2022
M. Gil Beyen
Directeur Général
Politique de rémunération de J.P Kress
Le Conseil d’administration du 8 mars 2019 a proposé la nomination de Jean Paul Kress en qualité de
président du Conseil d’administration et a fixé la politique de rémunération qui s'applique à lui depuis sa
désignation comme administrateur par l'assemblée générale du 21 juin 2019.
L’Assemblée générale du 21 juin 2019 a nommé Jean-Paul Kress administrateur et le Conseil
d’administration du 21 juin 2019 a décidé de dissocier les fonctions de Président et de Directeur Général
et de nommer Jean-Paul Kress Président du Conseil d’administration pour la durée de ses fonctions
d’administrateur, soit une pour une durée de trois années, qui prendra fin à l’issue de la réunion de
l’assemblée générale ordinaire à tenir dans l’année 2022 pour statuer sur les comptes de l’exercice clos le
31 décembre 2021.
Chapitre 3. Gouvernement d’entreprise
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 148|
Éléments de rémunération
pour l’exercice 2022
M. Jean-Paul Kress
Président du Conseil d’administration
Rémunération fixe au titre de
son mandat de Président du
Conseil d’administration
72 000 € (équivalent à environ $ 80 000)
Rémunération variable
N/A
Rémunération au titre de ses
fonctions de membre de comités
7.500 €. Cette rémunération est déterminée par le conseil d’administration, sous
réserve de l'approbation du montant global des honoraires annuels des
administrateurs à chaque assemblée générale annuelle
Attributions d’options de
souscription ou d’achat
d’actions
Attribution d’options de souscription sous condition de présence, acquise par
tranche d’un tiers sur trois ans
Indemnités ou avantages relatifs
à la cessation ou au changement
de fonctions
N/A
Engagements et droits
conditionnels
N/A
Indemnités relatives à une
clause de non-concurrence
N/A
Tout autre élément de
rémunération attribuable à
raison du mandat
Notamment :
Remboursement des frais juridiques éventuellement engagés jusqu’à
concurrence de 5000 USD
Remboursement des frais raisonnables et nécessaires encourus dans le
cadre de l’exercice de ses fonctions de président
Protection et indemnisation en cas de réclamations et si sa responsabilité était
engagée en raison de son mandat d'administrateur et de président de la Société
dans toute la mesure permise par les statuts de la Société
Directeurs Généraux Délégués Eric Soyer et Jérôme Bailly
Jérôme Bailly
Le mandat de Directeur Général Délégué de Jérôme Bailly a été renouvelé par le Conseil d’administration
du 21 juin 2019 pour une durée de trois années qui prendra fin à l’issue de la réunion de l’assemblée
générale ordinaire à tenir dans l’année 2022 pour statuer sur les comptes de l’exercice clos le 31
décembre 2021.
Jérôme Bailly n’est pas rémunéré au titre de son mandat de Directeur Général Délégué mais au titre de
son contrat de travail à durée indéterminée. S’agissant des périodes de préavis et des conditions de
révocation ou de résiliation applicables, le contrat de travail prévoit que ce dernier est résiliable par l’une
ou l’autre des parties, sous réserve d’un délai de préavis de trois mois en applicable des dispositions
légales et conventionnelles.
Le Conseil d’administration du 6 janvier 2019 a autorisé, conformément à la procédure des conventions
réglementée alors applicable, le projet de modification du contrat de travail de M. Jérôme Bailly portant
sa rémunération annuelle brute fixe à 170 000 euros, payable sur 12 mois.
Chapitre 3. Gouvernement d’entreprise
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 149|
Eric Soyer
Le mandat de Directeur Général Délégué d'Eric Soyer a été renouvelé par le Conseil d’administration du
25 juin 2021 pour une durée de trois ans, soit jusqu’à l’issue de l’Assemblée Générale ordinaire appelée à
statuer sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2023.
Le conseil du 6 janvier 2019 a décidé qu’indépendamment du remboursement sur justification des frais de
représentation et de déplacement, le Directeur Général Délégué ne bénéficiera pas de rémunération au
titre de son mandat.
Eric Soyer est rémunéré au titre de son contrat de travail à durée indéterminée. S’agissant des périodes de
préavis et des conditions de révocation ou de résiliation applicables, le contrat de travail prévoit qu’Eric
Soyer et à la Société peuvent rompre l’un et l’autre le contrat de travail en respectant les dispositions
légales et conventionnelles en vigueur.
3.1.2.2.3 POLITIQUE DE RÉMUNÉRATION DES ADMINISTRATEURS
La durée des fonctions des administrateurs est de trois (3) ans ; elles prennent fin à l’issue de la réunion
de l’Assemblée Générale Ordinaire appelée à statuer sur les comptes de l’exercice écoulé et tenue dans
l’année au cours de laquelle expire leur mandat.
Processus de décision suivi pour sa détermination, sa révision et sa mise en œuvre
Le montant de l’enveloppe annuelle est octroyé par l’Assemblée générale des actionnaires, la  décision de
l'Assemblée générale des actionnaires en date du 26 juin 2020 a fixé ce montant à 425 000 euros, à
compter de l'exercice 2020. Cette décision s'applique pour les exercices suivants jusqu'à nouvelle
décision.
Les règles de répartition de cette enveloppe entre les administrateurs sont décidées, révisées et mises en
œuvre par décision du Conseil d'administration sur la base des recommandations du Comité des
Rémunérations et de Nomination.
Critères de répartition de la somme fixe annuelle allouée par l’Assemblée Générale aux
administrateurs
Conformément aux règles adoptées par le Conseil d’administration du 6 janvier 2019 sur la base des
recommandations du Comité des Rémunérations et de Nomination, les rémunérations sont calculées en
prenant en compte (i) la participation de chaque membre aux Conseil d’administration et (ii) le temps
consacré par chacun à ses fonctions.
Pour l’année 2022, le Conseil d'administration du 20 janvier 2022, sur recommandation du Comité des
rémunérations du 18 janvier 2022 a réparti le montant global des rémunérations de la même manière que
pour l'année 2021, à savoir :
Rémunérations annuelles fixes et cumulatives :
Président du Conseil d’administration : 72 000 €
Membres du Conseil d’administration : 36 000 €
Président de comité : 15 000 €
Membre de comité : 7 500 €
Indemnité additionnelle versée pour chaque déplacement transatlantique d’un administrateur : 2 500 €
Indemnité annuelle versée en cas de participation à plus de 6 réunions en 2022 : 2 000 €
Chapitre 3. Gouvernement d’entreprise
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 150|
Attribution de bons de souscription d’actions
Dans le cadre de la politique de rémunération de la Société, les administrateurs se voient attribuer des
bons de souscription, dont le prix de souscription correspondant à la juste valeur de marché.
Pour l’exercice 2021, le Conseil d’administration a attribué un total de 75 250 BSA aux administrateurs à
un prix unitaire de souscription de 1,09 euros et à un prix d’exercice unitaire de 3,82 euros.
Pour l’exercice 2022, la Société souhaite continuer à attribuer des bons de souscription d’actions à ses
administrateurs dans le cadre de sa politique d’intéressement de ses mandataires sociaux
3.1.3PROCÉDURE D’EVALUATION DES CONVENTIONS COURANTES
Conformément aux nouvelles obligations issues de la loi Pacte, le Conseil d’administration a, lors de sa
séance du 12 mars 2020, mis à jour sa Politique interne relative aux transactions avec personne liée pour
mettre en place une procédure permettant d'évaluer régulièrement si les conventions portant sur des
opérations courantes et conclues à des conditions normales remplissent bien ces conditions.
Cette procédure repose sur l’évaluation menée par le Responsable Juridique de la Société et fait l’objet
d’un suivi au moins une fois par an par le Comité d’audit de la Société.
Conformément aux dispositions de l’article L. 22-10-12 du Code de commerce, les personnes directement
ou indirectement intéressées à la convention en question ne participeront pas à son examen.
3.2.OPÉRATIONS AVEC LES APPARENTÉS
Les conventions réglementées existant à ce jour sont mentionnées dans les rapports spéciaux du
commissaire aux comptes présentés ci-dessous.
Depuis la clôture de l’exercice clos le 31 décembre 2021, le Conseil d’administration n’a pas autorisé de
nouvelles conventions réglementées.
La note 5 de l’annexe des comptes consolidés en normes IFRS détaille les parties liées de la section 5.3
du Document d’Enregistrement Universel.
3.2.1.OPÉRATIONS INTRA-GROUPE
Durant l’exercice clos le 31 décembre 2021, la Société n'a pas conclu de nouvelles conventions avec sa
filiale ERYTECH Pharma Inc.
Les conventions suivantes continuent d'être en vigueur en 2021:
Convention de services « Services Agreement » en date du 17 décembre 2019 avec effet au 1er
janvier 2019 pour la fourniture au profit d’ERYTECH Pharma Inc de prestations de services
support (Informatique, ressources humaines et management) ;
Convention de services « Business Services » en date du 17 décembre 2019 avec effet au 1er
janvier 2019 pour la fourniture au profit de la Société de prestations de services opérationnels
(incluant notamment les services de développement clinique) ;
Chapitre 3. Gouvernement d’entreprise
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 151|
Convention de fourniture de matières premières « Supply Agreement » en date du 17 décembre
2019 avec effet au 1er janvier 2019 pour la fourniture au profit d’ERYTECH Pharma Inc de
matières premières ;
Convention de fourniture de matières premières « Supply Agreement » en date du 17 décembre
2019 avec effet au 1er janvier 2019 pour la fourniture au profit de la Société de matières
premières ; et
Convention de prêt « Loan Agreement » en date du 17 décembre 2019 avec effet au 1er octobre
2019 pour un prêt au profit d’ERYTECH Pharma Inc.
3.2.2.OPÉRATIONS AVEC LES APPARENTÉS : RAPPORT SPÉCIAL DU
COMMISSAIRE AUX COMPTES SUR LES CONVENTIONS RÉGLEMENTÉES
– EXERCICE CLOS LE 31 DÉCEMBRE 2021
RAPPORT SPÉCIAL
DES COMMISSAIRES AUX COMPTES
SUR LES CONVENTIONS RÉGLEMENTÉES
ASSEMBLÉE GÉNÉRALE D’APPROBATION DES COMPTES
DE L’EXERCICE CLOS LE 31 DÉCEMBRE 2021
A l’assemblée générale de la société Erytech Pharma S.A.,
En notre qualité de commissaires aux comptes de votre société, nous vous présentons notre rapport sur les
conventions réglementées.
Il nous appartient de vous communiquer, sur la base des informations qui nous ont été données, les
caractéristiques, les modalités essentielles ainsi que les motifs justifiant de l’intérêt pour la société des
conventions dont nous avons été avisés ou que nous aurions découvertes à l’occasion de notre mission,
sans avoir à nous prononcer sur leur utilité et leur bien-fondé ni à rechercher l'existence d’autres
Chapitre 3. Gouvernement d’entreprise
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 152|
conventions. Il vous appartient, selon les termes de l’article R225-31 du code de commerce, d'apprécier
l'intérêt qui s'attachait à la conclusion de ces conventions en vue de leur approbation.
Par ailleurs, il nous appartient, le cas échéant, de vous communiquer les informations prévues à l’article
R225-31 du code de commerce relatives à l’exécution, au cours de l’exercice écoulé, des conventions déjà
approuvées par l’assemblée générale.
Nous avons mis en œuvre les diligences que nous avons estimé nécessaires au regard de la doctrine
professionnelle de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes relative à cette mission. Ces
diligences ont consisté à vérifier la concordance des informations qui nous ont été données avec les
documents de base dont elles sont issues.
CONVENTIONS SOUMISES A L’APPROBATION DE L’ASSEMBLEE GENERALE
Conventions autorisées et conclues au cours de l’exercice écoulé
Nous vous informons qu’il ne nous a été donné avis d’aucune convention autorisée et conclue au cours de
l’exercice écoulé à soumettre à l’approbation de l’assemblée générale en application des dispositions de
l’article 225-38 du code de commerce
CONVENTIONS DEJA APPROUVEES PAR L’ASSEMBLEE GENERALE
Conventions approuvées au cours d’exercices antérieurs
A) Dont l’exécution s’est poursuivie au cours de l’exercice écoulé
En application de l’article R225-30 du code de commerce, nous avons été informés que l’exécution des
conventions suivantes, déjà approuvées par l’assemblée générale au cours d’exercices antérieurs, s’est
poursuivie au cours de l’exercice écoulé.
a) Prestations et frais
Personne concernée :
Monsieur Jérôme BAILLY, Directeur Général Délégué de la Société
Nature et objet :
Votre Conseil de surveillance en date 24 janvier 2013 et votre Conseil d’Administration en date du 24
mai 2013 ont autorisé la prise en charge par la société de certaines prestations et frais au bénéfice de
Monsieur Jérôme BAILLY, selon le tableau ci-après, exprimé en euros.
Le Conseil d’Administration du 21 janvier 2021 a décidé de conserver l’autorisation préalablement
consentie.
Modalités :
Charges supportées sur l'exercice 2021 (en euros)
Jérôme BAILLY
Prévoyance professionnelle conventionnelle APGIS (PRC)
1 925
Prévoyance complémentaire (VIVENS)
1 398
Retraite supplémentaire (AXA)
8 227
Chapitre 3. Gouvernement d’entreprise
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 153|
b) Assurance de la responsabilité civile des administrateurs et des dirigeants (D&O)
Personnes concernées :
Monsieur Gil BEYEN, Directeur Général administrateur de la Société
Monsieur Jérôme BAILLY, Directeur Général Délégué de la Société
Monsieur Eric SOYER, Directeur Général Délégué de la Société
Monsieur Philippe ARCHINARD, administrateur de la Société
Madame Martine GEORGE, administratrice de la Société
Monsieur Luc DOCHEZ, administrateur de la société
Madame Hilde WINDELS, représentante de BVBA Hilde WINDELS, administratrice de de la
Société
Monsieur Sven ANDREASSON, représentant de GALENOS Sprl, administrateur de la Société
Monsieur Jean-Paul KRESS, président du Conseil d’Administration
Madame Mélanie ROLLI, administratrice de la Société.
Nature et objet :
La société a mis en place à partir du 23 octobre 2017 auprès de la société AON, chef de file, un contrat
d’assurance de la responsabilité civile des administrateurs et des dirigeants (D&O), autorisé par le Conseil
d’administration le 12 mars 2020 pour Mélanie Rolli et le 7 septembre 2017 pour les autres personnes. Ce
contrat a été renégocié au cours de l’exercice clos le 31 décembre 2018.
Le Conseil d’Administration du 21 janvier 2021 a décidé de conserver l’autorisation préalablement
consentie.
Modalités :
La charge supportée au titre de l’exercice 2021 ne peut être divisée individuellement entre chaque
dirigeant et/ou administrateur et le montant mentionné correspond à l’intégralité de la police d’assurance
soit un montant de 2 540 027 euros, pour Monsieur Jérôme BAILLY, Monsieur Eric SOYER et Monsieur
Gilles BEYEN et un montant de 2 528 729 euros pour Monsieur Philippe Archinard, Madame Martine
George, Monsieur Luc Dochez, Madame Hilde Windels, Monsieur Sven Andreasson, Monsieur Jean-Paul
Kress et Madame Mélanie Rolli.
c)  Rémunération
Personnes concernées :
Monsieur Jérôme BAILLY, Directeur Général Délégué de la Société.
Nature et objet :
Modification de la rémunération annuelle brute fixe dans le cadre du contrat de travail de Monsieur
Jérôme BAILLY à compter du 1er janvier 2019. Cette convention a été autorisée par le Conseil
d’administration du 6 janvier 2019.
Le Conseil d’Administration du 21 janvier 2021 a décidé de conserver l’autorisation préalablement
consentie.
Modalités :
Les charges encourues par la Société au titre de la rémunération de Monsieur Jérôme BAILLY pour
l’exercice 2021 s’élèvent à 221 292 euros.
Chapitre 3. Gouvernement d’entreprise
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 154|
d) Assistance fiscale
Personne concernée :
Monsieur Gil BEYEN, Directeur Général de la Société.
Nature et objet :
Modification du montant de la prestation d’accompagnement fiscal autorisée par le Conseil
d’administration du 6 janvier 2019. Ce contrat avait été souscrit auprès du cabinet d’avocats Delsol au
profit de Monsieur Gil BEYEN et autorisé par le Conseil d’administration du 24 juin 2016.
Le Conseil d’Administration du 21 janvier 2021 a décidé de conserver l’autorisation préalablement
consentie.
Modalités :
Le montant des charges réelles encourues sur l’exercice est nul.
e) Contrat de travail avec ERYTECH PHARMA inc
Personne concernée :
Monsieur Gil BEYEN, Directeur Général de la Société
Nature et objet :
Contrat de travail avec Erytech Pharma inc. autorisé par le Conseil d’Administration du 3 mai 2019.
Le Conseil d’Administration du 21 janvier 2021 a décidé de conserver l’autorisation préalablement
consentie.
Modalités :
La rémunération annuelle relative au contrat de travail avec Erytech Pharma inc. s’élève à 594 614 euros
au titre de l’exercice 2021.
f) Plan Epargne retraite (401-K) (GIL BEYEN)
Personne concernée :
Monsieur Gil BEYEN, Directeur Général de la Société
Nature et objet :
Contribution de votre société fille Erytech inc. à hauteur de 3% de la rémunération brute de Monsieur Gil
BEYEN, au plan épargne retraite (401-K€) de la société, autorisée par le Conseil d’Administration du 8
mars 2019.
Le Conseil d’Administration du 21 janvier 2021 a décidé de conserver l’autorisation préalablement
consentie.
Modalités :
La charge supportée au titre de l’exercice 2021 s’élève à 7 612 euros (8 700 dollars).
g) Prestations et frais
Personnes concernées :
Chapitre 3. Gouvernement d’entreprise
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 155|
Monsieur Gil BEYEN, Directeur Général de la Société
Nature et objet :
Votre Conseil d’Administration du 8 mars 2019 a autorisé la prise en charge par la société de certaines
prestations et frais au bénéfice Monsieur Gil BEYEN selon le tableau ci-après, exprimé en euros.
Le Conseil d’Administration du 21 janvier 2021 a décidé de conserver l’autorisation préalablement
consentie.
Modalités :
Charges supportées sur l'exercice 2021 (en euros)
Gil BEYEN
Prévoyance professionnelle conventionnelle APGIS (PRC)
1 437
Prévoyance complémentaire (VIVENS)
1 399
Retraite supplémentaire (AXA)
8 227
h) Autres avantages
Personne concernée :
Monsieur Gil BEYEN, Directeur Général de la Société
Nature et objet :
Autorisation du Conseil d’Administration du 8 mars 2019 pour la prise en charge par ERYTECH Pharma
inc. de certains coûts d’assurance maladie, soins dentaires, incapacité de courte durée, incapacité de
longue durée, assurance vie, mort accidentelle, accidents de voyage, assistance voyage et vision.
Le Conseil d’Administration du 21 janvier 2021 a décidé de conserver l’autorisation préalablement
consentie.
Modalités :
Le montant des charges supportées par la Société au titre de cette convention pour l’exercice 2021 s’élève
à 18 646 euros (21 309 dollars).
i) Rémunération
Personne concernée :
Monsieur Eric SOYER, Directeur Général Délégué
Nature et objet :
Rémunération annuelle brute fixe dans le cadre du contrat de travail de Monsieur Eric SOYER à compter
du 1er janvier 2019, incluant la prévoyance professionnelle conventionnelle APGIS et la retraite
complémentaire AXA.
Modalités :
Le montant des charges brutes supportées par la Société au titre de cette convention pour l’exercice 2021
s’élève 362 388,17 euros.
Circonstances en raison desquelles la procédure d’autorisation n’avait pas été suivie :
Chapitre 3. Gouvernement d’entreprise
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 156|
La procédure d’autorisation préalable n’avait pas été suivie du fait que Monsieur Eric Soyer, n’était pas
encore Directeur Général Délégué au moment de la signature de l’avenant augmentant sa rémunération.
B) sans exécution au cours de l’exercice écoulé
Par ailleurs, nous avons été informés de la poursuite des conventions suivantes, déjà approuvées par
l’assemblée générale au cours d’exercices antérieurs, qui n’ont pas donné lieu à exécution au cours de
l’exercice écoulé.
a) Conventions d’indemnisations (contrat de garantie)
Personnes concernées :
Monsieur Gil BEYEN, Directeur Général Administrateur de la Société
Monsieur Eric SOYER, Directeur Général Délégué de la Société
Monsieur Jérôme BAILLY, Directeur Général Délégué de la Société
Monsieur Philippe ARCHINARD, administrateur de la Société
Madame Martine GEORGE, administratrice de la Société
Monsieur Luc DOCHEZ, administrateur de la société
Madame Hilde WINDELS, représentante de BVBA Hilde WINDELS, administratrice de de la
Société
Monsieur Sven ANDREASSON, représentant de GALENOS Sprl, administrateur de la Société
Monsieur Jean-Paul KRESS, président du Conseil d’Administration
Madame Mélanie ROLLI, administratrice de la Société.
Nature et objet :
Convention d’indemnisation autorisée par le Conseil d’administration du 12 mars 2020 pour Madame
ROLLI, le 6 janvier 2019 pour Monsieur SOYER et 6 novembre 2017 pour les autres personnes.
Le contrat permet de fournir aux administrateurs et aux dirigeants, une couverture au titre des
responsabilités et des avances de frais en rapport avec toute affaire découlant de l’exécution de leurs
fonctions au service de la Société.
Le Conseil d’Administration du 21 janvier 2021 a décidé de conserver l’autorisation préalablement
consentie.
Modalités :
Aucune charge n’a été comptabilisée à ce titre par votre société au cours de l’exercice 2021.
b) Indemnité en cas de changement de contrôle
Personne concernée :
Monsieur Jérôme BAILLY, Directeur Général Délégué de la Société.
Nature et objet :
Indemnité en cas de changement de contrôle autorisée par le Conseil d’Administration du 31 août 2015.
Il est précisé que cette indemnité n’est pas cumulative avec la convention d’indemnité de départ autorisée
par le Conseil d’administration le 31 août 2015.
Chapitre 3. Gouvernement d’entreprise
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 157|
Monsieur Jérôme BAILLY percevra une indemnité forfaitaire égale à 12 fois sa rémunération mensuelle
moyenne calculée sur la base des rémunérations perçues (rémunération variable comprise) pendant les 12
mois précédents son départ, si dans les 12 mois suivant le changement de contrôle de votre société,
caractérisé par l'acquisition de plus de 50 % des droits de vote, Monsieur Jérôme BAILLY :
Est licencié, sous réserve d'une faute grave ou lourde,
Bénéficie d'une rupture conventionnelle homologuée de son contrat de travail que l'initiative soit
celle de la société ou du salarié,
Démissionne, à condition que cette démission résulte d'une rétrogradation par la Société, par son
acquéreur ou par l'une de ses filiales ou d'un refus de sa part d'une proposition d'emploi avec
moins de responsabilités et/ou moins de rémunération par rapport à l'emploi exercé avant le
changement de contrôle.
Le versement de cette indemnité serait subordonné à la constatation des conditions de performance
suivantes :
Respect du budget de dépenses de la Société et
Au moins l'une des deux conditions suivantes :
au moins un accord de collaboration ou de licence en cours ;
au moins un produit en phase active de développement clinique par la Société.
Le Conseil d’Administration du 21 janvier 2021 a décidé de conserver l’autorisation préalablement
consentie.
Modalités :
Aucune charge n’a été comptabilisée à ce titre par votre société au cours de l’exercice 2021.
c) Indemnité spécifique versée en cas de changement de contrôle intervenant dans les deux ans de
l’attribution d’actions gratuites
Personne concernée :
Monsieur Jérôme BAILLY, Directeur Général Délégué de la Société
Nature et objet :
Indemnité spécifique en cas de changement de contrôle intervenant dans les deux ans de l’attribution
d’actions gratuites au profit de Jérôme BAILLY autorisée par le Conseil d’Administration du 2 novembre
2016.
Cette indemnité a été mis en place en vue de compenser, en cas de fusion acquisition intervenant dans les
24 mois de l’attribution des actions gratuites, l’éventuelle perte de rémunération en cas d’annulation des
actions gratuites attribuées ou l’éventuelle perte d’un traitement fiscal de faveur sur la cession des dites
actions.
Le Conseil d’Administration du 21 janvier 2021 a décidé de conserver l’autorisation préalablement
consentie.
Modalités :
Aucune charge n’a été comptabilisée à ce titre par votre société au cours de l’exercice 2021
Chapitre 3. Gouvernement d’entreprise
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 158|
d) Indemnité de départ
Personne concernée :
Monsieur Jérôme BAILLY, Directeur Général Délégué de la Société.
Nature et objet :
Indemnité de départ, autorisée par le Conseil d’Administration du 31 août 2015 (Jérôme BAILLY), en cas
de licenciement pour quelque motif que ce soit, sauf faute grave ou lourde.
Monsieur Jérôme BAILLY pourra prétendre à une indemnité de licenciement égale à 6 mois de salaire
fixe, augmentée de 3 mois de salaire fixe supplémentaire par année de présence dans l’entreprise, dans la
limite de 12 mois de salaire fixe, et sous réserve de dispositions conventionnelles plus favorables.
Le versement de cette indemnité serait subordonné à la constatation des conditions de performance
suivantes :
respect du budget de dépenses de la Société et,
au moins l'une des deux conditions suivantes :
un accord de collaboration ou de licence en cours,
un produit en phase active de développement clinique par la Société.
Le Conseil d’Administration du 21 janvier 2021 a décidé de conserver l’autorisation préalablement
consentie.
Modalités :
Aucune charge n’a été comptabilisée à ce titre par votre société au cours de l’exercice 2021.
e) Indemnité de départ
Personne concernée :
Monsieur Gil BEYEN, Directeur Général de la Société
Nature et objet :
Indemnité de départ, autorisée par le Conseil d’Administration du 8 mars 2019 faisant suite à l’accord
autorisé par le Conseil d’Administration du 24 mai 2013 qui définissait les indemnités qui seraient
versées à Monsieur Gil BEYEN en cas de départ.
Dans les cas suivants,
d'expiration du mandat (sauf renouvellement refusé par l’intéressé),
de licenciement (sauf licenciement pour faute grave ou inconduite au sens de la jurisprudence de
la chambre sociale de la Cour de cassation),
Monsieur Gil BEYEN pourra prétendre à une indemnité égale à :
douze fois la moyenne mensuelle des rémunérations (primes comprises) effectivement perçues au
cours des douze mois précédant la décision de révocation ou l’expiration du mandat ou,
la rémunération fixe annuelle définie par le Conseil d’Administration, en cas de révocation
décidée dans les douze mois suivant la nomination de Monsieur Gil BEYEN.
Chapitre 3. Gouvernement d’entreprise
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 159|
Le versement de cette indemnité serait subordonné à la constatation des conditions de performance
suivantes :
respect du budget de dépenses de la Société et,
au moins l'une des deux conditions suivantes :
un accord de collaboration ou de licence en cours,
au moins un produit en phase active de développement clinique par la Société.
Cette indemnité sera quand même payée par la Société en cas d’expiration du terme ou de suppression de
poste.
Cette indemnité sera également versée par ERYTECH Pharma inc. en cas d’expiration du terme ou de
suppression du poste de Monsieur Gil Beyen au sein d’ERYTECH Pharma inc.. (au prorata de la
rémunération versée par ERYTECH Pharma inc.).
Le Conseil d’Administration du 21 janvier 2021 a décidé de conserver l’autorisation préalablement
consentie.
Modalités :
Aucune charge n’a été comptabilisée à ce titre par votre société au cours de l’exercice 2021.
f) Indemnité en cas de changement de contrôle
Personne concernée :
Monsieur Gil BEYEN, Directeur Général de la Société
Nature et objet :
Indemnité en cas de changement de contrôle autorisée par le Conseil d’Administration du 8 mars 2019,
faisant suite à l’accord autorisé par le Conseil d’Administration du 31 aout 2015 qui définissait les
indemnités qui seraient versées à Monsieur Gil BEYEN en cas de changement de contrôle.
Monsieur Gil BEYEN percevra une indemnité forfaitaire égale à 12 fois sa rémunération mensuelle
moyenne calculée sur la base des rémunérations perçues (rémunération variable comprise) pendant les 12
mois précédents son départ, si dans les 12 mois suivant le changement de contrôle de votre société,
caractérisé par l'acquisition de plus de 50 % des droits de vote, Monsieur Gil BEYEN :
est remercié, (sauf révocation pour faute grave ou faute lourde telle que ce terme s’entend au
regard de la jurisprudence de la chambre sociale de la Cour de cassation),
démissionne, à condition que cette démission résulte d'une rétrogradation par la Société, par son
acquéreur ou par l'une de ses filiales ou d'un refus de sa part d'une proposition d'emploi avec moins de
responsabilités et/ou moins de rémunération par rapport à l'emploi exercé avant le changement de
contrôle.
Le versement de cette indemnité serait subordonné à la constatation des mêmes conditions de
performance que celles subordonnant le versement de l’indemnité de départ autorisée par le Conseil
d’Administration en date du 24 mai 2013, à savoir :
Respect du budget de dépenses de la Société et
Au moins l'une des deux conditions suivantes :
au moins un accord de collaboration ou de licence en cours ;
Chapitre 3. Gouvernement d’entreprise
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 160|
au moins un produit en phase active de développement clinique par la Société.
Cette indemnité serait quand même payée en cas de démission de Monsieur Gil BEYEN ou de la
suppression de son poste.
Cette indemnité sera également versée par ERYTECH Pharma inc. en cas d’expiration du terme ou de
suppression du poste de Monsieur Gil BEYEN au sein d’ERYTECH Pharma inc. (au prorata de la
rémunération versée par ERYTECH Pharma inc.).
Le Conseil d’Administration du 21 janvier 2021 a décidé de conserver l’autorisation préalablement
consentie.
Modalités :
Aucune charge n’a été comptabilisée à ce titre par votre société au cours de l’exercice 2021.
g) Indemnité spécifique versée en cas de changement de contrôle intervenant dans les deux ans de
l’attribution d’actions gratuites
Personne concernée :
Monsieur Gil BEYEN, Directeur Général de la Société
Nature et objet :
Indemnité spécifique en cas de changement de contrôle intervenant dans les deux ans de l’attribution
d’actions gratuites au profit de Gil BEYEN, autorisée par le Conseil d’Administration du 8 mars 2019.
Cette indemnité a été mise en place en vue de compenser, en cas de fusion acquisition intervenant dans
les 24 mois de l’attribution des actions gratuites, l’éventuelle perte de rémunération en cas d’annulation
des actions gratuites attribuées ou l’éventuelle perte d’un traitement fiscal de faveur sur la cession des
dites actions.
Si dans les 24 mois suivants l’attribution des actions gratuites, il est procédé à une opération par laquelle
au moins 50 % des droits de vote de la Société reviennent à une seule personne ou à un groupe de
personnes agissant de concert, alors :
si les actions gratuites attribuées à Monsieur Gil BEYEN étaient annulées en vertu du
changement de contrôle, Monsieur Gil BEYEN percevrait une indemnité forfaitaire dont le montant serait
déterminé de telle sorte que le montant net après déductions des cotisations sociales et impôts (à un taux
fixe de 35%) soit égal au montant net après déduction des charges de sécurité sociale et de l’impôt sur le
revenu (à un taux fixe de 35%) qu’il aurait perçu s’il avait vendu lesdites actions à la date de changement
de contrôle et bénéficié du régime de sécurité sociale et de traitement fiscal applicable aux plus-values sur
la vente d’actions ;
si les actions gratuites attribuées à Monsieur Gil BEYEN devaient être cédées, alors Monsieur Gil
BEYEN percevrait une indemnité forfaitaire dont le montant serait égal à la différence entre le montant
net d’impôt que Monsieur Gil BEYEN aurait perçu s’il avait bénéficié, à la date de la cession des dites
actions, du régime social et fiscal plus favorable et le montant net d’impôt effectivement perçu par
Monsieur Gil BEYEN sur la cession des dites actions gratuites (considérant un taux effectif d’impôt sur le
revenu de 35%).
Le Conseil d’Administration du 21 janvier 2021 a décidé de conserver l’autorisation préalablement
consentie.
Chapitre 3. Gouvernement d’entreprise
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 161|
Modalités :
Aucune charge n’a été supportée sur l’exercice clos le 31 décembre 2021 au titre de cette convention.
h) Convention de formation
Personne concernée :
Monsieur Jérôme BAILLY, Directeur Général Délégué de la Société
Nature et objet :
Convention de formation au bénéfice de Monsieur Jérôme BAILLY autorisée par l’assemblée générale du
27 juin 2017.
Le Conseil d’Administration du 21 janvier 2021 a décidé de conserver l’autorisation préalablement
consentie.
Modalités :
Aucune charge n’a été comptabilisée à ce titre par votre société au cours de l’exercice 2021.
Les commissaires aux comptes
Lyon, le 27 avril 2022
Pour KPMG Audit, département de KPMG S.A.
Stéphane Devin
Associé
Pour RSM Paris
Jean-Charles Boucher
Associé
3.3.PARTICIPATION DES SALARIÉS NON MANDATAIRES SOCIAUX
DE LA SOCIÉTÉ
Les salariés de la Société ne détiennent pas d’actions dans le cadre de dispositifs mentionnés à l’article L.
225-102 du Code de commerce.
Sur la base de la composition du capital et des éléments dilutifs existants à la date de l’exercice clos le 31
décembre 2021, les participations détenues par les salariés non mandataires sociaux à titre personnel et
individuel peuvent être résumées comme suit :
Actions ordinaires détenues au
nominatif
24 710
AGA
982 888
353 658
24 710
604 520
AGA2016
107 562
100 604
6 958
AGA2016-03102016
67 260
62 778
4 482
AGA2016-01082017
15 000
12 524
2 476
Types de titres détenus par les
salariés non mandataires
sociaux(1)
Nombre de titres
attribués à
l'origine
Nombre d’actions
gratuites perdues
(caducité)
Options levées /
Bons Exercés
Actions AGA
acquises
définitivement
Nombre de titres
dilutifs restants
(dilution totale)
Chapitre 3. Gouvernement d’entreprise
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 162|
AGA2016-27062017
8 652
8 652
AGA2016-03102017
16 650
16 650
AGA2017
144 915
144 915
AGA2017-01072018
100 440
100 440
AGA2017-27062017
44 475
44 475
AGA2018
104 350
31 417
1 699
71 234
AGA2018-01062019
36 150
7 667
1 699
26 784
AGA2018-12042019
68 200
23 750
44 450
AGA2019
229 825
60 315
16 053
153 457
AGA2019-09102019
179 788
57 570
11 797
110 421
AGA2019-25022020
50 037
2 745
4 256
43 036
AGA2020
202 405
13 407
188 998
AGA2020-28072020
151 574
11 407
140 167
AGA2020-04062021
50 831
2 000
48 831
AGA2021
193 831
3 000
190 831
AGA2021-27072021
136 500
3 000
133 500
AGA2021-16122021
57 331
57 331
BSA(2)
30 000
1 000
29 000
BSA2014(2)
30 000
1 000
29 000
BSPCE(2)
301 660
82 950
153 610
65 100
BSPCE2012(2)
210 660
72 050
138 610
BSPCE2014(2)
91 000
10 900
15 000
65 100
S.OP
1 374 882
206 994
1 167 888
S.OP2016
95 499
37 500
57 999
S.OP2016-100316
44 499
13 500
30 999
S.OP2016-010817
3 000
3 000
S.OP2016-170627
18 000
18 000
S.OP2016-100317
30 000
21 000
9 000
S.OP2017
119 403
31 914
87 489
S.OP2017-170627
22 200
6 600
15 600
S.OP2017-180107
97 203
25 314
71 889
S.OP2018
120 730
52 080
68 650
S.OP2018-07092018
24 000
24 000
S.OP2018-06012019
38 025
19 500
18 525
S.OP2018-04122019
58 705
8 580
50 125
S.OP2019
284 200
63 000
221 200
S.OP2019-09102019
242 250
58 750
183 500
S.OP2019-25022020
41 950
4 250
37 700
S.OP2020
371 000
22 500
348 500
S.OP2020-28072020
239 000
22 500
216 500
S.OP2020-13112020
75 000
75 000
S.OP2020-04062021
57 000
57 000
S.OP2021
384 050
384 050
S.OP2021-27072021
256 050
256 050
S.OP2021-16122021
128 000
128 000
Total général
2 689 430
643 602
154 610
24 710
1 866 508
Types de titres détenus par les
salariés non mandataires
sociaux(1)
Nombre de titres
attribués à
l'origine
Nombre d’actions
gratuites perdues
(caducité)
Options levées /
Bons Exercés
Actions AGA
acquises
définitivement
Nombre de titres
dilutifs restants
(dilution totale)
(1)Ce tableau ne prend pas en compte les titres attribués à Eric Soyer, Directeur Général Délégué, qu'ils lui aient été
attribués en sa qualité de salarié (avant sa nomination en janvier 2019) ou de mandataire social.
(2)Les chiffres sont présentés pour ces instruments en nombres d’actions et non en nombre de bons. Chaque bon exercé
donne droit à 10 actions ordinaires de la Société.
Chapitre 3. Gouvernement d’entreprise
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 163|
3.4.DISPOSITIONS STATUTAIRES RELATIVES A LA GOUVERNANCE
DE LA SOCIÉTÉ
3.4.1.CONSEIL D’ADMINISTRATION
3.4.1.1.NOMINATION/RÉVOCATION DES ADMINISTRATEURS
La Société est administrée par un Conseil d'Administration composé de trois membres au moins et de dix-
huit membres au plus, sous réserve de la dérogation prévue par la loi en cas de fusion.
Le Conseil d’Administration est composé en recherchant une représentation équilibrée des femmes et des
hommes.
En cours de vie sociale, les administrateurs sont nommés, renouvelés ou révoqués par l'Assemblée
Générale Ordinaire. Ils sont toujours rééligibles.
La durée des fonctions des administrateurs est de trois (3) ans ; elles prennent fin à l'issue de la réunion de
l'Assemblée Générale Ordinaire appelée à statuer sur les comptes de l'exercice écoulé et tenue dans
l'année au cours de laquelle expire leur mandat.
Nul ne peut être nommé administrateur si, ayant dépassé l'âge de soixante-quinze ans, sa nomination a
pour effet de porter à plus du tiers des membres du Conseil le nombre d'administrateurs ayant dépassé cet
âge. Lorsque cette limite est dépassée, l'administrateur le plus âgé est réputé démissionnaire d'office.
L’administrateur placé en tutelle est également réputé démissionnaire d’office.
Les administrateurs peuvent être actionnaires ou non de la Société.
Un salarié de la Société ne peut être nommé administrateur que si son contrat de travail correspond à un
emploi effectif. Le nombre des administrateurs liés à la Société par un contrat de travail ne peut dépasser
le tiers des administrateurs en fonction.
3.4.1.2.ADMINISTRATEUR PERSONNE MORALE
Les administrateurs peuvent être des personnes physiques ou des personnes morales. Dans ce dernier cas,
lors de sa nomination, la personne morale est tenue de désigner un représentant permanent qui est soumis
aux mêmes conditions et obligations et qui encourt les mêmes responsabilités civile et pénale que s’il était
administrateur en son nom propre, sans préjudice de la responsabilité solidaire de la personne morale qu’il
représente. Le représentant permanent d’une personne morale administrateur est soumis aux conditions
d’âge qui concernent les administrateurs personnes physiques.
Le mandat du représentant permanent désigné par la personne morale nommée administrateur lui est
donné pour la durée du mandat de cette dernière.
Si la personne morale révoque le mandat de son représentant permanent, elle est tenue de notifier sans
délai à la Société, par lettre recommandée, cette révocation ainsi que l’identité de son nouveau
représentant permanent. Il en est de même en cas de décès ou de démission du représentant permanent.
La désignation du représentant permanent ainsi que la cessation de son mandat sont soumises aux mêmes
formalités de publicité que s’il était administrateur en son nom propre.
3.4.1.3.VACANCE, DÉCÈS, DÉMISSION
Chapitre 3. Gouvernement d’entreprise
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 164|
En cas de vacance par décès ou par démission d’un ou plusieurs sièges d’administrateur, le Conseil
d’administration peut, entre deux assemblées générales, procéder à des nominations à titre provisoire.
Lorsque le nombre des administrateurs est devenu inférieur au minimum légal, les administrateurs
restants doivent convoquer immédiatement l’Assemblée Générale Ordinaire en vue de compléter l’effectif
du conseil.
Les nominations provisoires effectuées par le conseil sont soumises à ratification de la plus prochaine
Assemblée Générale Ordinaire. A défaut de ratification, les délibérations prises et les actes accomplis
antérieurement par le conseil n’en demeurent pas moins valables.
En cas d’absence à plus de quatre réunions consécutives d’un administrateur aux réunions du Conseil
d’administration, ce dernier sera considéré démissionnaire d’office.
3.4.2.ORGANISATION DU CONSEIL
Le Conseil d'Administration élit parmi ses membres un Président qui est, à peine de nullité de la
nomination, une personne physique. Il détermine sa rémunération.
Nul ne peut être nommé Président s'il est âgé de plus de soixante-quinze ans. Si le Président en fonction
vient à dépasser cet âge, il est réputé démissionnaire d'office. Le président placé en tutelle est également
réputé démissionnaire d’office.
Le Président est nommé pour une durée qui ne peut excéder celle de son mandat d’administrateur. Il est
rééligible. Le Conseil d’Administration peut le révoquer à tout moment.
Le Conseil peut également nommer, parmi ses membres personnes physiques, un vice-président, lequel
préside les réunions du Conseil en l’absence du Président.
Le Conseil peut désigner, dans la limite maximum de deux, un ou plusieurs censeur(s), personne(s)
physique(s), administrateur(s) ou non, âgées de 65 ans au plus au jour de sa (leur) nomination.
Les censeurs sont nommés pour une durée de deux ans.
Les fonctions de censeurs sont gratuites. Les Censeurs sont convoqués à toutes les séances du Conseil
d’administration et prennent part aux délibérations avec voix consultative. Les Censeurs exercent, auprès
du Conseil d’administration une mission générale de conseil et de surveillance.
3.4.3.DÉLIBÉRATIONS DU CONSEIL
Le Conseil d'Administration se réunit aussi souvent que l'intérêt de la Société l'exige, sur la convocation
de son Président ou du Directeur Général. Lorsque le Conseil ne s'est pas réuni depuis plus de deux mois,
un tiers au moins des administrateurs, peuvent demander au Président, qui est lié par cette demande, de
convoquer le Conseil d'Administration sur un ordre du jour déterminé.
Les convocations sont faites par tous moyens et même verbalement. La réunion a lieu soit au siège social,
soit en tout autre endroit indiqué dans la convocation.
Le Conseil ne délibère valablement que si la moitié au moins des administrateurs sont présents. Les
décisions sont prises à la majorité des membres présents ou représentés. En cas de partage, la voix du
Président de séance est prépondérante.
Chapitre 3. Gouvernement d’entreprise
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 165|
Conformément aux dispositions du règlement intérieur établi par le Conseil d'Administration, sont réputés
présents pour le calcul du quorum et de la majorité, les administrateurs qui participent à la réunion du
Conseil par des moyens de visioconférence ou d'autres moyens de télécommunication permettant
l'identification des participants et garantissant leur participation effective, conformément à la
réglementation en vigueur.
Cette disposition n'est pas applicable pour l'arrêté des comptes annuels, des comptes consolidés et
l'établissement du rapport de gestion et du rapport sur la gestion du groupe. Le Conseil d’Administration
pourra également prendre des décisions par consultation écrite des administrateurs dans les conditions
prévues par la loi.
3.4.4.POUVOIRS DU CONSEIL D’ADMINISTRATION
Le Conseil d'Administration détermine les orientations de l'activité de la Société et veille à leur mise en
œuvre, conformément à son intérêt social, en prenant en considération les enjeux sociaux et
environnementaux de son activité. Sous réserve des pouvoirs expressément attribués par la loi aux
assemblées d'actionnaires et dans la limite de l'objet social, il se saisit de toute question intéressant la
bonne marche de la Société et règle par ses délibérations les affaires qui la concernent.
Dans les rapports avec les tiers, la Société est engagée même par les actes du Conseil d'Administration qui
ne relèvent pas de l'objet social, à moins qu'elle ne prouve que le tiers savait que l'acte dépassait cet objet
ou qu'il ne pouvait l'ignorer compte tenu des circonstances, étant exclu que la seule publication des statuts
suffise à constituer cette preuve.
Le Conseil d'Administration procède aux contrôles et vérifications qu'il juge opportuns. Chaque
administrateur peut se faire communiquer tous les documents et informations nécessaires à
l'accomplissement de sa mission.
Le Conseil d’Administration peut décider la création de comité d’études chargés d’étudier les questions
que le Conseil d’Administration ou son Président lui soumet.
Le Conseil d’administration peut également apporter toutes les modifications aux statuts à l’effet de les
mettre en conformité avec les dispositions législatives et réglementaires, sous réserve de ratification de
ces modifications par la prochaine Assemblée Générale.
3.4.5.DIRECTION GÉNÉRALE
3.4.5.1.MODALITÉS D’EXERCICE
La direction générale est assumée sous sa responsabilité, par une personne physique nommée par le
Conseil d’administration et portant le titre de Directeur Général. Cette personne physique peut être le
Président du Conseil d’administration.
Le Conseil d’administration choisit entre ces deux modalités d’exercice de la direction générale.
La délibération du Conseil relative au choix de la modalité d’exercice de la direction générale est prise à
la majorité des administrateurs présents ou représentés. Les actionnaires et les tiers sont informés de ce
choix dans les conditions prévues par la réglementation en vigueur.
3.4.5.2.DIRECTION GÉNÉRALE
Chapitre 3. Gouvernement d’entreprise
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 166|
Le Directeur Général est une personne physique choisie parmi les administrateurs ou non.
La durée des fonctions du Directeur Général est déterminée par le Conseil au moment de sa nomination.
Cependant, si le Directeur Général est administrateur, la durée de ses fonctions ne peut excéder celle de
son mandat d'administrateur.
Nul ne peut être nommé Directeur Général s'il est âgé de plus de soixante-dix ans. Lorsque le Directeur
Général atteint la limite d'âge, il est réputé démissionnaire d'office. Le Directeur Général placé en tutelle
est également réputé démissionnaire d’office. Le Directeur Général est révocable à tout moment par le
Conseil d'Administration. Si la révocation est décidée sans juste motif, elle peut donner lieu à dommages-
intérêts, sauf lorsque le Directeur Général assume les fonctions de Président du Conseil d'Administration.
Le Directeur Général est investi des pouvoirs les plus étendus pour agir en toute circonstance au nom de
la Société. Il exerce ses pouvoirs dans la limite de l'objet social et sous réserve de ceux que la loi attribue
expressément aux assemblées d'actionnaires et au Conseil d'Administration.
Il représente la Société dans ses rapports avec les tiers. La Société est engagée même par les actes du
Directeur Général qui ne relèvent pas de l'objet social, à moins qu'elle ne prouve que le tiers savait que
l'acte dépassait cet objet ou qu'il ne pouvait l'ignorer compte tenu des circonstances, étant exclu que la
seule publication des statuts suffise à constituer cette preuve.
Le Conseil d'Administration peut limiter les pouvoirs du Directeur Général mais ces limitations sont
inopposables aux tiers.
3.4.5.3.DIRECTEURS GÉNÉRAUX DÉLÉGUÉS
Sur proposition du Directeur Général, que cette fonction soit assumée par le Président du Conseil
d'Administration ou par une autre personne, le Conseil d'Administration peut nommer une ou plusieurs
personnes physiques chargées d'assister le Directeur Général, avec le titre de Directeur Général délégué.
Le Conseil d'Administration peut choisir les directeurs généraux délégués parmi les administrateurs ou
non et ne peut pas en nommer plus de cinq (5).
La limite d'âge est fixée à soixante-dix (70) ans. Lorsqu'un Directeur Général délégué atteint la limite
d'âge, il est réputé démissionnaire d'office. Le directeur général délégué placé en tutelle est également
réputé démissionnaire d’office.
Les directeurs généraux délégués sont révocables à tout moment par le Conseil d'Administration, sur
proposition du Directeur Général. Si la révocation est décidée sans juste motif, elle peut donner lieu à
dommages-intérêts.
Lorsque le Directeur Général cesse ou est empêché d'exercer ses fonctions, les directeurs généraux
délégués conservent, sauf décision contraire du Conseil, leurs fonctions et leurs attributions jusqu'à la
nomination du nouveau Directeur Général.
En accord avec le Directeur Général, le Conseil d'Administration détermine l'étendue et la durée des
pouvoirs conférés aux directeurs généraux délégués. Les directeurs généraux délégués disposent à l'égard
des tiers des mêmes pouvoirs que le Directeur Général.
3.4.6.RÉMUNÉRATION DES ADMINISTRATEURS
Chapitre 3. Gouvernement d’entreprise
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 167|
L'Assemblée Générale peut allouer aux administrateurs en rémunération de leur activité une somme fixe
annuelle, dont le montant est porté aux charges d'exploitation et reste maintenu jusqu'à décision contraire.
Sa répartition entre les administrateurs est déterminée par le Conseil d'Administration.
Le Conseil d'Administration détermine la rémunération du Président du Conseil d'Administration, du
Directeur Général et des directeurs généraux délégués. Ces rémunérations peuvent être fixes et/ou
proportionnelles.
3.4.7.CUMUL DES MANDATS
La limitation du cumul des mandats d’administrateur et de directeur général s’applique dans les
conditions et sous réserve des dérogations prévues par la loi.
3.4.8.CONVENTIONS RÉGLEMENTÉES
Toute convention réglementée intervenant directement ou par personne interposée entre la Société et l’un
de ses administrateurs, son directeur général, l’un de ses directeurs généraux délégués, l’un de ses
actionnaires disposant d’une fraction des droits de vote supérieure à 10 % ou, s’il s’agit d’une société
actionnaire, la société la contrôlant au sens de l’article L.233-3 du Code de commerce, doit être soumise à
l’autorisation préalable du Conseil d’administration.
Il en est de même des conventions auxquelles une des personnes visées à l'alinéa précédent est
indirectement intéressée, ainsi que les conventions intervenant entre la Société et une entreprise, si le
directeur général, l’un des directeurs généraux délégués ou l’un des administrateurs de la Société est
propriétaire, associé indéfiniment responsable, gérant, administrateur, membre du conseil de surveillance,
ou de façon générale, dirigeant de cette entreprise.
L’autorisation préalable du Conseil d’administration est motivée en justifiant de l’intérêt de la convention
pour la Société, notamment en précisant les conditions financières qui y sont attachées.
Les conventions conclues et autorisées au cours d’exercices antérieurs dont l’exécution a été poursuivie
au cours du dernier exercice sont examinées chaque année par le Conseil d’administration et
communiquées aux Commissaires aux comptes dans les conditions prévues par la loi.
Les dispositions des alinéas qui précèdent ne sont applicables ni aux conventions portant sur des
opérations courantes et conclues à des conditions normales, ni aux conventions conclues entre deux
sociétés dont l’une détient, directement ou indirectement, la totalité du capital de l’autre, le cas échéant
déduction faite du nombre minimum d’actions requis pour satisfaire aux exigences de l’article 1832 du
Code civil ou des articles L.22-10-2 et L.226-1 du Code de commerce.
Le rapport prévu au dernier alinéa de l'article L. 225-37 du Code de commerce mentionne, sauf
lorsqu'elles sont des conventions portant sur des opérations courantes et conclues à des conditions
normales, les conventions intervenues directement ou par personne interposée, entre, d'une part, l'un des
mandataires sociaux ou l'un des actionnaires disposant d'une fraction des droits de vote supérieure à 10 %
de la Société et, d'autre part, une autre société contrôlée par la première au sens de l'article L. 233-3 du
Code de commerce.
Chapitre 3. Gouvernement d’entreprise
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 168|
CHAPITRE 4. ACTIONNARIAT
4.1
RÉPARTITION DU CAPITAL ET DES DROITS DE
VOTE
4.2
ACTIONNAIRES SIGNIFICATIFS NON
REPRÉSENTÉS AU CONSEIL D’ADMINISTRATION
4.3
DROITS DE VOTE DES ACTIONNAIRES
4.4
CONTRÔLE DE LA SOCIÉTÉ
4.4.1
PACTE D’ACTIONNAIRES
4.4.2
CONCERTS
4.4.3
ACCORDS SUSCEPTIBLES D’ENTRAINER UN
CHANGEMENT DE CONTRÔLE
4.5
DISPOSITIONS STATUTAIRES RELATIVES AUX
ACTIONS
4.6
CAPITAL
4.6.1
MONTANT DU CAPITAL SOUSCRIT
4.6.2
ACTIONS NON REPRÉSENTATIVES DU CAPITAL
4.6.3
STIPULATIONS PARTICULIÈRES RÉGISSANT LES
MODIFICATIONS DU CAPITAL SOCIAL
4.6.4
ACQUISITION PAR LA SOCIÉTÉ DE SES PROPRES
ACTIONS
4.6.5
ÉTAT RÉCAPITULATIF DES OPÉRATIONS DES
DIRIGEANTS ET DES PERSONNES MENTIONNÉES
A L’ARTICLE L. 621-18-2 DU CODE MONÉTAIRE ET
FINANCIER SUR LES TITRES DE LA SOCIÉTÉ
RÉALISÉES AU COURS DE L’EXERCICE ÉCOULÉ
4.6.6
AUTRES TITRES DONNANT ACCÈS AU CAPITAL
4.6.7
CAPITAL AUTORISÉ  NON ÉMIS
4.6.8
CAPITAL DE LA SOCIÉTÉ FAISANT L’OBJET
D’UNE OPTION OU D’UN ACCORD CONDITIONNEL
OU INCONDITIONNEL PRÉVOYANT DE LE PLACER
SOUS OPTION
4.6.9
ÉVOLUTION DU CAPITAL SOCIAL
4.6.10
ÉVOLUTION DU TITRE
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 169|
4.1.RÉPARTITION DU CAPITAL ET DES DROITS DE VOTE
Conformément aux dispositions de l’article L. 233-13 du Code de commerce, nous vous indiquons ci-après l’identité des actionnaires dont le seuil dépasse 5 % du capital
et/ou 5 % des droits de vote.
L’évolution du capital social sur les trois derniers exercices est présentée tel que suit :
31/12/2019
31/12/2020
31/12/2021
A la date du Document d’Enregistrement
Universel
ACTIONNAIRES
ACTIONS
% du
capital
% des droits
de vote total
ACTIONS
% du
capital
% des droits
de vote total
ACTIONS
% du
capital
% des droits de
vote total
ACTIONS
% du
capital
% des droits
de vote total1
NOMINATIF
MANAGEMENT
11 211
0,06%
0,10%
13 907
0,07%
0,10%
35 408
0,11%
0,13%
34 827
0,11%
0,13%
Gil BEYEN
1 546
0,01%
0,02%
2 468
0,01%
0,02%
4 840
0,02%
0,02%
4 840
0,02%
0,02%
Eric SOYER
773
0,00%
0,01%
2 310
0,01%
0,01%
6 264
0,02%
0,02%
6 264
0,02%
0,02%
Jérôme BAILLY
1 053
0,01%
0,01%
1 821
0,01%
0,01%
3 798
0,01%
0,01%
3 798
0,01%
0,01%
Autres management
7 839
0,04%
0,07%
7 308
0,04%
0,05%
20 506
0,07%
0,08%
19 925
0,06%
0,07%
AURIGA Partners2
1 018 212
5,68%
10,43%
1 018 212
5,08%
9,43%
1 018 212
3,28%
6,26%
1 018 212
3,28%
6,26%
RECORDATI ORPHAN DRUGS
431 034
2,40%
4,41%
431 034
2,15%
3,99%
431 034
1,39%
2,65%
431 034
1,39%
2,65%
MEMBRES DU CA
10 303
0,06%
0,11%
10 303
0,05%
0,10%
10 303
0,03%
0,06%
10 303
0,03%
0,06%
AUTRES ACTIONNAIRES
132 143
0,74%
1,32%
74 069
0,37%
0,66%
40 011
0,13%
0,22%
42 684
0,14%
0,23%
SOUS-TOTAL NOMINATIF
1 602 903
8,93%
16,37%
1 547 525
7,72%
14,28%
1 534 968
4,95%
9,33%
1 537 060
4,96%
9,34%
PORTEUR
Actions auto- détenues
2 500
0,01%
0,00%
2 500
0,01%
0,00%
2 500
0,01%
0,00%
2 500
0,01%
0,00%
RA Capital Management LLP3
2 000 000
11,15%
10,24%
2 000 000
9,97%
9,26%
1 033 225
3,33%
3,18%
1 033 225
3,33%
3,18%
BVF Partners L.P3
4 547 662
25,35%
23,28%
4 468 058
22,28%
20,69%
4 081 941
13,16%
12,55%
4 081 941
13,16%
12,55%
Armistice Capital LLC13
0,00%
0,00%
0,00%
0,00%
3 078 432
9,92%
9,47%
746 531
2,41%
2,30%
Flottant
9 786 970
54,55%
50,11%
12 039 479
60,02%
55,76%
21 287 487
68,63%
65,47%
23 617 296
76,14%
72,63%
SOUS-TOTAL PORTEUR
16 337 132
91,07%
83,63%
18 510 037
92,28%
85,72%
29 483 585
95,05%
90,67%
29 481 493
95,04%
90,66%
TOTAL
17 940 035
100%
100%
20 057 562
100%
100%
31 018 553
100,00%
100,00%
31 018 553
100%
100%
(1)Voir la section 4.3 du Document d’Enregistrement Universel sur les droits de vote.
(2)Sur la base des dernières déclarations de franchissement de seuils et des informations disponibles, AURIGA Partners détient en sus 129 310 actions au porteur, portant sa détention totale d’actions à
3,70% et à 6,66% de droits de vote.
(3)Sur la base des dernières déclarations de franchissement de seuils et des informations disponibles.
Chapitre 4. Actionnariat
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 170|
Au cours de l’exercice clos le 31 décembre 2021, la Société a reçu les déclarations de franchissement de
seuil suivante:
Le 6 janvier 2021, la société RA Capital Management, LLC a déclaré à la Société à titre de régularisation,
avoir franchi en baisse, le 30 septembre 2020, le seuil de 10% des droits de vote de la Société et détenir
pour le compte des fonds dont elle assure la gestion, 2 000 000 actions de la Société, représentant autant
de droits de vote, soit 10,22% du capital et 9,48% des droits de vote de la Société au 30 septembre 2020,
Le 7 janvier 2021, la société Auriga Partners agissant pour le compte du FPCI Auriga Ventures III dont
elle assure la gestion, a déclaré à la Société avoir franchi en baisse le seuil de 10% des droits de vote de la
Société et détenir, pour le compte dudit FPCI, 1 147 522 actions de la Société représentant 2 165 734
droits de vote, soit 5,72% du capital et 9,95% des droits de vote de la Société.
Le 12 janvier 2021, la société RA Capital Management, LLC, agissant pour le compte de fonds dont elle
assure la gestion, a déclaré à la Société, à titre de régularisation, avoir franchi en baisse, le 31 décembre
2020, le seuil de 10% du capital de la Société et détenir, pour le compte desdits fonds, à cette date 2 000
000 actions de la Société représentant autant de droits de vote, soit 9,97% du capital et 9,19% des droits
de vote de la Société.
Le 2 février 2021, la société BVF Partners LP, agissant pour le compte de fonds dont elle assure la
gestion, a déclaré avoir franchi en baisse, le 27 janvier 2021, le seuil de 20% des droits de vote de la
Société et détenir pour le compte desdits fonds, 4 081 941 actions de la Société représentant autant de
droits de vote, soit 20,35% du capital et 18,90% des droits de vote de la Société.
Le 12 mars 2021, la société BVF Partners LP, agissant pour le compte de fonds dont elle assure la
gestion, a déclaré, à titre de régularisation, avoir franchi en baisse, le 2 février 2021, le seuil de 20% du
capital de la Société et détenir, à cette date et à ce jour, pour le compte desdits fonds, 4 081 941 actions de
la Société représentant autant de droits de vote, soit 19,31% du capital et 18,01% des droits de vote de la
Société au 2 février 2021.
Le 31 mars 2021, la société RA Capital Management, L.P., agissant pour le compte de fonds dont elle
assure la gestion, a déclaré à la Société, que le fonds RA Capital Healthcare Fund L.P. a franchi en baisse,
le 25 mars 2021, le seuil de 5% des droits de vote de la Société et détenir pour le compte desdits fonds, 1
311 726 actions de la Société représentant autant de droits de vote, soit 6,21% du capital et 5,79% des
droits de vote de la Société.
Le 9 avril 2021, la société RA Capital Management, L.P. agissant pour le compte des fonds RA Capital
Healthcare Fund L.P. et Blackwell Partners LLC – Series A dont elle assure la gestion, a déclaré que le
fonds RA Capital Healthcare Fund L.P. a franchi en hausse, le 1er avril 2021, le seuil de 5% des droits de
vote de la Société et détenir, pour le compte desdits fonds, 1 166 726 actions de la Société représentant
autant de droits de vote, soit 5,40% du capital et 5,04% des droits de vote de la Société.
Le 15 avril 2021, la société RA Capital Management, L.P. agissant pour le compte des fonds RA Capital
Healthcare Fund L.P. et Blackwell Partners LLC – Series A dont elle assure la gestion, a déclaré que le
fonds RA Capital Healthcare Fund L.P. a franchi en baisse, le 9 avril 2021, le seuil de 5% des droits de
vote de la Société et détenir, pour le compte desdits fonds, 1 085 225 actions de la Société représentant
autant de droits de vote, soit 5,02% du capital et 4,69% des droits de vote de la Société.
Le 4 mai 2021, la société de droit américain Armistice Capital, LLC1 (510 Madison Avenue, 7th Floor,
NY 10022, New York, États-Unis), agissant pour le compte du fonds Armistice Capital Master Fund Ltd.
dont elle assure la gestion, a déclaré avoir franchi en hausse, le 29 avril 2021, les seuils de 5% du capital
Chapitre 4. Actionnariat
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 171|
et des droits de vote de la Société et détenir, pour le compte dudit fonds, 2 525 228 actions de la Société
représentant autant de droits de vote, soit 9,80% du capital et 9,25% des droits de vote de la Société.
Le 5 mai 2021, la société de droit américain RA Capital Management, L.P.1 (200 Berkeley Street, 18th
Floor, Boston, MA 02116 États-Unis), agissant pour le compte des fonds RA Capital Healthcare Fund
L.P. et Blackwell Partners LLC – Series A dont elle assure la gestion, a déclaré que le fonds RA Capital
Healthcare Fund L.P. a franchi en baisse, le 3 mai 2021, le seuil de 5% du capital de la Société et détenir,
pour le compte desdits fonds, 1 033 225 actions de la Société représentant autant de droits de vote, soit
4,78% du capital et 4,46% des droits de vote de la Société.
Le 5 mai 2021, la société de droit suisse UBS Group AG (Bahnhofstrasse 45, CH-8001 Zurich, Suisse) a
déclaré avoir franchi en hausse, le 30 avril 2021, les seuils de 5% du capital et des droits de vote et 10%
du capital de la Société et détenir à cette date 2 190 627 actions de la Société représentant autant de droits
de vote, soit 10,13% du capital et 9,46% des droits de vote de la Société.
Le 7 mai 2021, la société de droit suisse UBS Group AG (Bahnhofstrasse 45, CH-8001 Zurich, Suisse) a
déclaré avoir franchi en baisse, le 3 mai 2021, les seuils de 10% du capital et 5% du capital et des droits
de vote de la Société et détenir à cette date 2 190 627 actions de la Société représentant autant de droits de
vote, soit 10,13% du capital et 9,46% des droits de vote de la Société. Ce franchissement de seuils résulte
d’une diminution de la détention de titres de la Société dans le cadre de ses activités de négociation, au
résultat de laquelle l’exemption de trading s’applique pour le déclarant (cf. article 223-13 I, 2° du
règlement général) , le déclarant ne détient plus aucune action de la Société au sens de l'article précité. À
cette occasion, la société UBS Securities LLC a franchi individuellement en baisse les seuils de 5% du
capital et des droits de vote de la Société.
Le 10 mai 2021, la société de droit suisse UBS Group AG (Bahnhofstrasse 45, CH-8001 Zurich,Suisse) a
déclaré avoir franchi en hausse, le 4 mai 2021, les seuils de 5%, 10% et 15% du capital et des droits de
vote de la Société et détenir 3 826 390 actions de la Société représentant autant de droits de vote, soit
17,68% du capital et 16,51% des droits de vote de la Société.
Le 11 mai 2021, la société de droit suisse UBS Group AG (Bahnhofstrasse 45, CH-8001 Zurich, Suisse) a
déclaré avoir franchi en baisse, le 5 mai 2021, les seuils de 15% et 10% du capital et des droits de vote de
la Société et détenir 1 276 396 actions de la Société représentant autant de droits de vote, soit 5,90% du
capital et 5,51% des droits de vote de cette société. À cette occasion, la société UBS AG a franchi
individuellement en baisse les mêmes seuils.
Le 12 mai 2021, la société de droit suisse UBS Group AG (Bahnhofstrasse 45, CH-8001 Zurich, Suisse) a
déclaré avoir franchi en baisse, le 7 mai 2021, les seuils de 5% du capital et des droits de vote de la
Société. Ce franchissement de seuils résulte d’une diminution de la détention de titres de la Société dans
le cadre de ses activités de négociation, au résultat de laquelle l’exemption de trading s’applique pour le
déclarant (cf. article 223- 13 I, 2° du règlement général), le déclarant ne détient plus aucune action de la
Société au sens de l’article précité. À cette occasion, la société UBS AG a franchi individuellement en
baisse les mêmes seuils.
Le 19 mai 2021, la société de droit suisse UBS Group AG (Bahnhofstrasse 45, CH-8001 Zurich,Suisse) a
déclaré avoir franchi en hausse, le 13 mai 2021, les seuils de 5% du capital et des droits de vote de la
Société et détenir, à cette date, 1 292 817 actions représentant autant de droits de vote, soit 5,97% du
capital et 5,58% des droits de vote de la Société. Par le même courrier, la société de droit suisse UBS
Group AG (Bahnhofstrasse 45, CH-8001 Zurich, Suisse) a déclaré avoir franchi en baisse, le 14 mai 2021,
les seuils de 5% du capital et des droits de vote de la Société. Ce franchissement de seuils résulte d’une
diminution de la détention de titres de la Société dans le cadre de ses activités de négociation, au résultat
de laquelle l’exemption de trading s’applique pour le déclarant (cf. article 223-13 I, 2° du règlement
Chapitre 4. Actionnariat
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 172|
général), le déclarant ne détient plus aucune action de la Société au sens de l’article précité. À cette
occasion, la société UBS Securities LLC a franchi individuellement en baisse les mêmes seuils.
Le 7 juin 2021, la société de droit suisse UBS Group AG (Bahnhofstrasse 45, CH-8001 Zurich, Suisse) a
déclaré avoir franchi en hausse, le 1er juin 2021, les seuils de 5% du capital et des droits de vote de la
Société et détenir, à cette date, 1 978 023 actions de la Société représentant autant de droits de vote, soit
7,59% du capital et 7,17% des droits de vote de la Société. Par le même courrier, la société UBS Group
AG (Bahnhofstrasse 45, CH-8001 Zurich, Suisse) a déclaré avoir franchi en baisse, le 2 juin 2021, les
seuils de 5 % du capital et des droits de vote de la Société. Ce franchissement de seuils résulte d’une
diminution de la détention de titres de la Société dans le cadre de ses activités de négociation, au résultat
de laquelle l’exemption de trading s’applique pour le déclarant (cf. article 223-13 I, 2° du règlement
général), le déclarant ne détient plus aucune action de la Société au sens de l'article précité.
Le 7 juin 2021, la société Auriga Partners (14 boulevard de la Madeleine, 75008 Paris) agissant pour le
compte du FPCI Auriga Ventures III dont elle assure la gestion, a déclaré avoir franchi en baisse, le 7 juin
2021, le seuil de 5% du capital de la Société et détenir, pour le compte dudit FPCI, 1 147 522 actions de
la Société représentant 2 165 734 droits de vote, soit 4,41% du capital et 7,86% des droits de vote de la
Société.
Le 21 juin 2021, la société de droit américain Armistice Capital, LLC1 (510 Madison Avenue, 7th Floor,
NY 10022, New York, États-Unis), agissant pour le compte du fonds Armistice Capital Master Fund Ltd.
dont elle assure la gestion, a déclaré avoir franchi en baisse, le 17 juin 2021, le seuil de 5% des droits de
vote de la Société et détenir, pour le compte dudit fonds, 1 360 000 actions de la Société représentant
autant de droits de vote, soit 5,22% du capital et 4,93% des droits de vote de la Société.
Le 16 juillet 2021, la société Armistice Capital, LLC1 (510 Madison Avenue, 7th Floor, NY 10022, New
York, États-Unis), agissant pour le compte du fonds Armistice Capital Master Fund Ltd. dont elle assure
la gestion, a déclaré avoir franchi en baisse, le 13 juillet 2021, le seuil de 5% du capital de la Société et
détenir, pour le compte dudit fonds, 1 301 473 actions de la Société représentant autant de droits de vote,
soit 4,93% du capital et 4,66% des droits de vote de la Société.
Le 23 décembre 2021, la société Armistice Capital, LLC1 (510 Madison Avenue, 7th Floor, NY 10022,
New York, États-Unis), agissant pour le compte du fonds Armistice Capital Master Fund Ltd. dont elle
assure la gestion, a déclaré avoir franchi en hausse, le 17 décembre 2021, les seuils de 5% du capital et
des droits de vote de la Société et détenir, pour le compte dudit fonds, 3 078 432 actions de la Société
représentant autant de droits de vote, soit 9,92% du capital et 9,47% des droits de vote de la Société.
Le 24 décembre 2021, complété par un courrier reçu le 27 décembre 2021, la société de droit de l’état du
Delaware The Goldman Sachs Group, Inc. (Corporation Trust Center, 1209 Orange Street, Wilmington,
DE19801, États-Unis) a déclaré avoir franchi indirectement en hausse, le 20 décembre 2021, les seuils de
5% du capital et des droits de vote de la Société et détenir, indirectement par l’intermédiaire des sociétés
qu’elle contrôle, 3 066 202 actions de la Société représentant autant de droits de vote, soit 9,89% du
capital et 9,43% des droits de vote de la Société. Par le même courrier, la société de droit de l’état du
Delaware The Goldman Sachs Group, Inc. (Corporation Trust Center, 1209 Orange Street, Wilmington,
DE19801, États-Unis) a déclaré avoir franchi indirectement en baisse, le 21 décembre 2021, les seuils de
5% du capital et des droits de vote de la Société. Ce franchissement de seuils résulte d’une cession
d’actions de la Société hors marché. À cette occasion, la société Goldman Sachs International a franchi
individuellement en baisse les mêmes seuils. Au titre de l’article L. 233-9 I, 6° du code de commerce, le
déclarant a précisé détenir, indirectement, par l’intermédiaire de la société qu’il contrôle, 78 770 actions
de la Société (prises en compte dans la détention par assimilation visée ci-dessus) résultant d’un prêt de
Chapitre 4. Actionnariat
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 173|
titre avec « right to recall » portant sur autant d’actions de la Société et lui permettant de rappeler à tout
moment lesdites actions.
Depuis le 31 décembre 2021, la Société a reçu les déclarations de franchissement de seuil suivantes:
Le 13 avril 2022, la société Armistice Capital, LLC1 (510 Madison Avenue, 7th Floor, NY 10022, New
York, Etats-Unis), agissant pour le compte du fonds Armistice Capital Master Fund Ltd. dont elle assure
la gestion, a déclaré avoir franchi en baisse, le 7 avril 2022, les seuils de 5% du capital et des droits de
vote de la Société et détenir, pour le compte dudit fonds, 746 531 actions de la Société représentant autant
de droits de vote, soit 2,41% du capital et 2,30% des droits de vote.
4.2ACTIONNAIRES SIGNIFICATIFS NON REPRÉSENTÉS AU
CONSEIL D’ADMINISTRATION
A la date du Document d’Enregistrement Universel, quatre actionnaires significatifs à savoir Auriga
Venture III, BVF Partners LP, RA Capital Management LLC et Armistice Capital LLC1 ne sont pas
représentés au Conseil d’administration.
4.3DROITS DE VOTE DES ACTIONNAIRES
Dans les assemblées générales ordinaires et extraordinaires de la Société, chaque action donne droit à une
voix sauf pour les cas de droit de vote double.
Un droit de vote double est toutefois attribué dans les conditions légales à toutes les actions entièrement
libérées pour lesquelles il est justifié, au plus tard le deuxième jour précédant la date de l’assemblée,
d’une inscription nominative depuis deux ans au moins au nom du même actionnaire, ou au nom d’une
personne aux droits de laquelle il se trouve, par suite de succession, de partage de communauté de biens
entre époux ou de donation entre vifs consentie par un actionnaire à son conjoint ou à un parent au degré
successible ou par suite d’un transfert résultant d’une fusion ou d’une scission d’une société actionnaire.
En cas d’augmentation de capital par incorporation de réserves, de bénéfices ou de primes d’émission, le
droit de vote double est conféré, dès leur émission, aux actions nominatives attribuées gratuitement au
titre d’actions anciennes en bénéficiant déjà.
Le droit de vote double sera retiré de plein droit à toute action ayant fait l’objet d’une conversion au
porteur ou d’un transfert de propriété sauf si ce transfert résulte d’une succession, d’un partage de
communauté de biens entre époux ou d’une donation entre vifs consentie par un actionnaire à son conjoint
ou à un parent au degré successible ou par suite d’un transfert résultant d’une fusion ou d’une scission
d’une société actionnaire.
4.3.1DISPOSITIONS STATUTAIRES RELATIVES AUX ASSEMBLÉES
GÉNÉRALES
Les dispositions statutaires concernant les assemblées générales se trouvent aux articles 26 à 30 des
statuts.
4.3.1.1NATURE DES ASSEMBLÉES
Chapitre 4. Actionnariat
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 174|
Les décisions des actionnaires sont prises en Assemblée Générale. Les Assemblées Générales Ordinaires
sont celles qui sont appelées à prendre toutes décisions qui ne modifient pas les statuts. Les Assemblées
Générales Extraordinaires sont celles appelées à décider ou autoriser des modifications directes ou
indirectes des statuts. Les délibérations des Assemblées Générales obligent tous les actionnaires, même
absents, dissidents ou incapables.
4.3.1.2CONVOCATION ET RÉUNION DES ASSEMBLÉES GÉNÉRALES
Tout actionnaire a le droit de participer aux Assemblées Générales ou de s’y faire représenter dans les
conditions fixées par la Loi.
Les Assemblées Générales sont convoquées soit par le Conseil d'Administration ou par les Commissaires
aux Comptes, soit par un mandataire désigné par le Président du Tribunal de Commerce statuant en référé
à la demande d'un ou plusieurs actionnaires réunissant au moins 5 % du capital social ou, en cas
d'urgence, du Comité d'Entreprise.
Lorsque les actions de la Société sont admises aux négociations sur un marché réglementé ou si toutes ses
actions ne revêtent pas la forme nominative, elle est tenue, trente-cinq (35) jours au moins avant la
réunion de toute assemblée de publier au Bulletin des Annonces Légales Obligatoires (BALO) un avis de
réunion contenant les mentions prévues par les textes en vigueur.
La convocation des assemblées générales est réalisée par l'insertion dans un journal habilité à recevoir les
annonces légales dans le département du siège social et, en outre, au Bulletin des Annonces Légales et
Obligatoires (BALO).
Toutefois, les insertions prévues à l'alinéa précédent peuvent être remplacées par une convocation faite,
aux frais de la Société, par lettre simple ou recommandée adressée à chaque actionnaire. Cette
convocation peut également être transmise par un moyen électronique de télécommunication mis en
œuvre dans les conditions réglementaires.
Les réunions ont lieu au siège ou dans tout autre lieu indiqué dans l’avis de convocation.
Les Assemblées Générales se composent de tous les actionnaires, quel que soit le nombre d’actions qu’ils
détiennent.
La participation aux Assemblées Générales, sous quelque forme que ce soit, est subordonnée à un
enregistrement ou à une inscription des actions dans les conditions et délais prévus par la réglementation
en vigueur. Le Conseil d’Administration dispose de la faculté d’accepter les formulaires de vote et les
procurations qui parviendraient à la Société au-delà de la date limite prévue par la réglementation en
vigueur.
La participation aux Assemblées Générales, sous quelque forme que ce soit, est subordonnée à une
inscription des actions dans les conditions et délais prévus par la réglementation en vigueur.
Le Conseil d’Administration a la faculté de décider, au moment de la convocation de l’assemblée, que les
actionnaires pourront participer et voter à toute assemblée par voie de visioconférence ou autre moyen de
télécommunication et de télétransmission (y compris Internet) dans les conditions fixées par la loi et la
réglementation applicables au moment de son utilisation. Cette décision est communiquée dans l’avis de
réunion et l’avis de convocation publiés au Bulletin des annonces légales obligatoires (BALO).
Ceux des actionnaires qui utilisent à cette fin, dans les délais exigés, le formulaire électronique de vote
proposé sur le site Internet mis en place par le centralisateur de l’assemblée, sont assimilés aux
actionnaires présents ou représentés. La saisie et la signature du formulaire électronique peuvent être
Chapitre 4. Actionnariat
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 175|
directement effectuées sur ce site par tout procédé arrêté par le Conseil d’Administration et répondant aux
conditions définies à la première phrase du deuxième alinéa de l’article 1316-4 du code civil, à savoir
l’usage d’un procédé fiable d’identification garantissant le lien avec le formulaire, pouvant notamment
consister en un identifiant et un mot de passe.
La procuration ou le vote ainsi exprimés avant l’assemblée par tout moyen de télécommunication et de
télétransmission, ainsi que l’accusé de réception qui en est donné, seront considérés comme des écrits non
révocables et opposables à tous, étant précisé qu’en cas de cession de titres intervenant avant le deuxième
(2ème) jour ouvré précédant l’assemblée à zéro heure, heure de Paris, la Société invalidera ou modifiera en
conséquence, selon le cas, la procuration ou le vote exprimé avant l’assemblée par tout moyen de
télécommunication.
4.3.1.3ORDRE DU JOUR
L’ordre du jour des Assemblées est arrêté par l’auteur de la convocation.
Un ou plusieurs actionnaires, représentant au moins la quotité du capital social requise et agissant dans les
conditions et délais fixés par la loi, ont la faculté de requérir, par lettre recommandée avec demande
d’avis de réception ou par télécommunication électronique, l’inscription à l’ordre du jour de l’Assemblée
de points ou de projets de résolutions.
Le Comité d’Entreprise peut également requérir l’inscription de projets de résolutions à l’ordre du jour de
l’Assemblée.
L’Assemblée ne peut délibérer sur une question qui n’est pas inscrite à l’ordre du jour, lequel ne peut être
modifié sur deuxième convocation. Elle peut toutefois, en toutes circonstances, révoquer un ou plusieurs
membres du Conseil d’administration et procéder à leur remplacement.
4.3.1.4TENUE DE L’ASSEMBLÉE – BUREAU – PROCÈS-VERBAUX
Les Assemblées sont présidées par le Président du Conseil d’administration ou, en son absence, par un
vice-président ou par un administrateur spécialement délégué à cet effet par le Conseil. A défaut,
l’Assemblée désigne elle-même son Président.
En cas de convocation par un Commissaire aux Comptes ou par mandataire de justice, l’Assemblée est
présidée par l’auteur de la convocation. Les deux actionnaires, présents et acceptants, représentant, tant
par eux-mêmes que comme mandataires, le plus grand nombre de voix remplissent les fonctions de
scrutateurs. Le bureau ainsi constitué désigne un Secrétaire qui peut être pris en dehors des membres de
l’Assemblée. Une feuille de présence est tenue dans les conditions prévues par la Loi.
Les délibérations des Assemblées sont constatées par des procès-verbaux signés par les membres du
bureau et établis sur un registre spécial conformément à la Loi. Les copies et extraits de ces procès-
verbaux sont valablement certifiés dans les conditions fixées par la Loi.
4.3.1.5QUORUM – VOTE
Les Assemblées Générales, qu’elles soient à caractère ordinaire, extraordinaire ou mixte, délibèrent dans
les conditions de quorum et de majorité prescrites par les dispositions qui les régissent et exercent les
pouvoirs qui leur sont attribués par la Loi.
Le droit de vote attaché aux actions de capital ou de jouissance est proportionnel à la quotité du capital
qu’elles représentent. Chaque action donne droit à une voix.
Chapitre 4. Actionnariat
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 176|
Un droit de vote double est toutefois attribué dans les conditions légales à toutes les actions entièrement
libérées pour lesquelles il est justifié d’une inscription nominative depuis deux ans au moins au nom du
même actionnaire, ou au nom d’une personne aux droits de laquelle il se trouve, par suite de succession,
de partage de communauté de biens entre époux ou de donation entre vifs consentie par un actionnaire à
son conjoint ou à un parent au degré successible ou par suite d’un transfert résultant d’une fusion ou
d’une scission d’une société actionnaire cessible ou par suite d'un transfert résultant d'une fusion ou d'une
scission d'une société actionnaire.
En cas d’augmentation de capital par incorporation de réserves, de bénéfices ou de primes d’émission, le
droit de vote double est conféré, dès leur émission, aux actions nominatives attribuées gratuitement au
titre d’actions anciennes en bénéficiant déjà.
Le droit de vote double sera retiré de plein droit à toute action ayant fait l’objet d’une conversion au
porteur ou d’un transfert de propriété sauf si ce transfert résulte d’une succession, d’un partage de
communauté de biens entre époux ou d’une donation entre vifs consentie par un actionnaire à son conjoint
ou à un parent au degré successible ou par suite d’un transfert résultant d’une fusion ou d’une scission
d’une société actionnaire.
4.4CONTRÔLE DE LA SOCIÉTÉ
A la connaissance de la Société :
aucun actionnaire ne détient, directement ou indirectement, une fraction du capital lui conférant la
majorité des droits de vote dans les assemblées générales de la Société ;
il n’existe aucun accord conclu entre les actionnaires conférant à un actionnaire la majorité des
droits de vote dans la Société ;
aucun actionnaire n’est en mesure de déterminer, sur la base des droits de vote dont il est titulaire
dans la Société, les décisions dans les assemblées générales des actionnaires de la Société ; et
aucun actionnaire ne dispose du pouvoir de nommer ou de révoquer la majorité des membres des
organes de direction ou de surveillance de la Société.
En outre, à la connaissance de la Société, aucun actionnaire ou groupe d’actionnaires, ne détient,
directement ou indirectement, plus de 40 % des droits de vote de la Société, susceptible de faire présumer
le contrôle de la Société à l’égard de l’un des actionnaires ou d’un groupe d’actionnaires.
Aucune clause statutaire n’est susceptible d’avoir pour effet de retarder, de différer ou empêcher le
changement de contrôle de la Société.
4.4.1.PACTE D’ACTIONNAIRES
A la connaissance de la Société, il n’existe pas de pacte entre les actionnaires de la Société.
4.4.2.CONCERTS
A la connaissance de la Société, il n’existe aucune action de concert entre les actionnaires.
4.4.3.ACCORDS SUSCEPTIBLES D’ENTRAINER UN CHANGEMENT DE
CONTRÔLE
Chapitre 4. Actionnariat
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 177|
A la connaissance de la Société, il n’existe aucun accord en place dont la mise en œuvre pourrait, à une
date ultérieure, entraîner un changement de contrôle.
4.5DISPOSITIONS STATUTAIRES RELATIVES AUX ACTIONS
4.5.1DROITS, PRIVILÈGES ET RESTRICTIONS ATTACHÉS AUX ACTIONS
(ARTICLES 9 A 16 DES STATUTS)
4.5.1.1FRANCHISSEMENTS DE SEUILS
Tout actionnaire qui viendrait à détenir ou à cesser de détenir, directement ou indirectement, seul ou de
concert, un nombre d’actions, ou de titres assimilés, représentant une fraction du capital ou des droits de
vote prévue par la Loi doit en informer la Société dans les conditions prévues par la Loi et les règlements.
Le ou les actionnaires qui n’auront pas respecté ces dispositions seront privés des droits de vote attachés
aux actions excédant la fraction qui aurait dû être déclarée. La privation du droit de vote s’appliquera pour
toute assemblée d’actionnaires se tenant jusqu’à l’expiration d’un délai de deux ans suivant la date de
régularisation de la déclaration.
Les statuts de la Société ne prévoit pas d’obligations autres que les celles prévues par la Loi et les
règlements (article 9 des statuts de la Société).
4.5.1.2AUGMENTATION DU CAPITAL SOCIAL
Le capital social est augmenté par tous moyens et selon toutes modalités prévues par la Loi.
L’Assemblée Générale Extraordinaire, sur le rapport du Conseil d’administration, est seule compétente
pour décider l’augmentation du capital. Elle peut déléguer sa compétence ou ses pouvoirs au Conseil
d’administration.
Les actionnaires ont proportionnellement au montant de leurs actions, un droit de préférence à la
souscription des actions de numéraire émises pour réaliser une augmentation de capital, droit auquel ils
peuvent renoncer à titre individuel. L’Assemblée Générale Extraordinaire peut décider de supprimer ce
droit préférentiel de souscription dans les conditions légales.
Le droit à l’attribution d’actions nouvelles aux actionnaires, à la suite de l’incorporation au capital de
réserves, bénéfices ou primes d’émission, appartient au nu-propriétaire, sous réserve des droits de
l’usufruitier.
4.5.1.3LIBÉRATION DES ACTIONS
Toutes les actions d’origine formant le capital initial et représentant des apports en numéraire doivent être
obligatoirement libérées de la moitié au moins de leur valeur nominale lors de leur souscription.
Les actions souscrites lors d’une augmentation de capital en numéraire doivent être obligatoirement
libérées d’un quart au moins de leur valeur nominale lors de leur souscription et, le cas échéant, de la
totalité de la prime d’émission.
La libération du surplus doit intervenir en une ou plusieurs fois sur décision du Conseil d’administration
dans le délai de cinq ans, soit à compter du jour de l’immatriculation au Registre du Commerce et des
Sociétés, soit, en cas d’augmentation de capital, à compter du jour où celle-ci est devenue définitive.
Chapitre 4. Actionnariat
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 178|
Les appels de fonds sont portés à la connaissance des souscripteurs par lettre recommandée avec accusé
de réception expédiée quinze jours au moins avant la date fixée pour chaque versement. Les versements
sont effectués, soit au siège social, soit en tout autre endroit indiqué à cet effet.
Tout retard dans le versement des sommes dues sur le montant non libéré des actions entraîne, de plein
droit et sans qu’il soit besoin de procéder à une formalité quelconque, le paiement d’un intérêt au taux
légal, à partir de la date d’exigibilité, sans préjudice de l’action personnelle que la Société peut exercer
contre l’actionnaire défaillant et des mesures d’exécution forcée prévues par la Loi.
4.5.1.4RÉDUCTION - AMORTISSEMENT DU CAPITAL SOCIAL
La réduction du capital est autorisée ou décidée par l’Assemblée Générale Extraordinaire qui peut
déléguer au Conseil d’administration tous pouvoirs pour la réaliser. En aucun cas, elle ne peut porter
atteinte à l’égalité des actionnaires.
La réduction du capital social à un montant inférieur au minimum légal ne peut être décidée que sous la
condition suspensive d’une augmentation de capital destinée à amener celui-ci à un montant au moins
égal à ce montant minimum, sauf transformation de la Société en Société d’une autre forme.
En cas d’inobservation de ces dispositions, tout intéressé peut demander en justice la dissolution de la
Société.
Toutefois, le tribunal ne peut prononcer la dissolution, si au jour où il statue sur le fond, la régularisation a
eu lieu.
Le capital peut être amorti conformément aux dispositions de la Loi. L’amortissement du capital peut être
décidé par l’Assemblée Générale Extraordinaire des Actionnaires et doit être réalisé, au moyen des
sommes distribuables au sens de l’article L. 232-11 du Code de commerce, par voie de remboursement
égal sur chaque action d’une même catégorie. Il n’entraîne pas de réduction de capital. Les actions
intégralement ou partiellement amorties perdent à due concurrence le droit au remboursement de la valeur
nominale. Elles conservent tous leurs autres droits.
4.5.1.5FORME DES ACTIONS
Les actions sont nominatives jusqu’à leur entière libération. Quand elles sont intégralement libérées, elles
peuvent être nominatives ou au porteur, au choix des actionnaires.
Elles donnent lieu à une inscription à un compte ouvert dans les conditions et modalités prévues par les
dispositions légales et réglementaires en vigueur, par la société émettrice ou par un intermédiaire financier
habilité mentionné aux paragraphes 2° à 7° de l'article L. 542-1 du Code monétaire et financier.
4.5.1.6INDIVISIBILITÉ DES ACTIONS – NUE-PROPRIÉTÉ – USUFRUIT
Les actions sont indivisibles à l’égard de la Société. Les copropriétaires indivis d’actions sont représentés
aux Assemblées Générales par l’un d’eux ou par un mandataire commun de leur choix. A défaut d’accord
entre eux sur le choix d’un mandataire, celui-ci est désigné par Ordonnance du Président du Tribunal de
Commerce statuant en référé à la demande du copropriétaire le plus diligent.
Le droit de vote attaché à l’action appartient à l’usufruitier dans les Assemblées Générales Ordinaires et
au nu-propriétaire dans les Assemblées Générales Extraordinaires. Cependant, les actionnaires peuvent
convenir entre eux de toute autre répartition pour l’exercice du droit de vote aux Assemblées Générales.
En ce cas, ils devront porter leur convention à la connaissance de la société par lettre recommandée
adressée au siège social, la Société étant tenue de respecter cette convention pour toute Assemblée
Chapitre 4. Actionnariat
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 179|
Générale qui se réunirait après l’expiration d’un délai d’un mois suivant l’envoi de la lettre recommandée,
le cachet de la poste faisant foi de la date d’expédition.
Le droit de l’actionnaire d’obtenir communication de documents sociaux ou de les consulter peut
également être exercé par chacun des copropriétaires d’actions indivises, par l’usufruitier et le nu-
propriétaire d’actions.
4.5.1.7CESSION ET TRANSMISSION DES ACTIONS
Les actions sont librement négociables, sous réserve des dispositions législatives et réglementaires.
La propriété des actions délivrées sous la forme nominative résulte de leur inscription au nom du ou des
titulaires sur les registres tenus à cet effet. Les actions dont la forme est obligatoirement nominative ne
peuvent être négociées en bourse que si elles sont préalablement placées en compte d’administration chez
un intermédiaire habilité.
Les actions qui ne revêtent pas obligatoirement la forme nominative ne peuvent être négociées en bourse
que si elles sont converties au porteur.
La propriété des actions au porteur résulte de leur inscription à un compte au porteur chez un
intermédiaire financier habilité.
La cession des actions nominatives ou au porteur s’opère, à l’égard des tiers et de la Société, par virement
de compte à compte dans les comptes de la Société émettrice ou ceux de l’intermédiaire financier habilité.
La transmission d’actions, à titre gratuit ou en suite de décès s’opère également par virement de compte à
compte sur justification de la mutation dans les conditions légales.
4.5.1.8DROITS ET OBLIGATIONS ATTACHÉS AUX ACTIONS
Chaque action donne droit, dans les bénéfices et l’actif social, à une part proportionnelle à la quotité du
capital qu’elle représente.
Sauf dans les cas où la loi ou les statuts en disposent autrement, chaque action confère à son propriétaire
une voix aux Assemblées Générales d'actionnaires.
Tout actionnaire a le droit d’être informé sur la marche de la Société et d’obtenir communication de
certains documents sociaux aux époques et dans les conditions prévues par la Loi et les règlements.
Les actionnaires ne supportent les pertes qu’à concurrence de leurs apports.
La possession d’une action comporte de plein droit adhésion aux décisions de l’Assemblée Générale et
aux présents statuts. La cession comprend tous les dividendes échus et non payés et à échoir, ainsi
éventuellement que la part dans les fonds de réserve, sauf dispositions contraires notifiées à la Société.
Chaque fois qu’il est nécessaire de posséder un certain nombre d’actions pour exercer un droit
quelconque, en cas d’échange, de regroupement ou d’attribution de titres, ou lors d’une augmentation ou
d’une réduction de capital, d’une fusion ou de toute autre opération, les actionnaires possédant un nombre
d’actions inférieur à celui requis, ne peuvent exercer ces droits qu’à la condition de faire leur affaire
personnelle de l’obtention du nombre d’actions requis.
4.5.2ACTIONS NÉCESSAIRES POUR MODIFIER LES DROITS DES
ACTIONNAIRES
Chapitre 4. Actionnariat
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 180|
Les droits des actionnaires peuvent être modifiés dans les conditions légales par une modification des
statuts de la Société, opération que seule l’assemblée générale extraordinaire est habilitée à effectuer.
4.6.CAPITAL
4.6.1.MONTANT DU CAPITAL SOUSCRIT
Au 31 décembre 2021 et à la date du Document d'Enregistrement Universel, le capital social, entièrement
libéré, s’élève à 3 101 855,30 euros, divisé en 31 018 553 actions ordinaires de 0,10 euro de valeur
nominale chacune, toutes de même catégorie.
4.6.2.ACTIONS NON REPRÉSENTATIVES DU CAPITAL
Néant.
4.6.3.STIPULATIONS PARTICULIÈRES RÉGISSANT LES MODIFICATIONS DU
CAPITAL SOCIAL
Toute modification du capital social est soumise aux prescriptions légales, les statuts ne prévoyant pas de
stipulations spécifiques.
4.6.4.ACQUISITION PAR LA SOCIÉTÉ DE SES PROPRES ACTIONS
L’Assemblée Générale Mixte des actionnaires de la Société réunie le 25 juin 2021 a modifié comme suit
l’autorisation donnée au Conseil d’administration par l’Assemblée Générale Mixte du 26 juin 2020 de
mettre en œuvre un programme de rachat des actions de la Société conformément aux dispositions de
l’article L. 22-10-62 du Code de commerce, aux articles 241-1 et suivants du Règlement général de
l'Autorité des marchés financiers et à la réglementation européenne applicable aux abus de marché.
Nombre maximum d’actions pouvant être rachetées : 5 % du montant du capital social existant au jour
de la présente Assemblée Générale (étant précisé que lorsque les actions sont rachetées pour favoriser la
liquidité dans les conditions visées ci-après, le nombre d’actions pris en compte pour le calcul de cette
limite de 5 % correspond au nombre d’actions achetées, déduction faite du nombre d’actions revendues
pendant la durée de la présente autorisation).
Objectifs des rachats d’actions :
d’attribuer des actions aux salariés ou aux mandataires sociaux de la Société et des sociétés françaises
ou étrangères ou groupements qui lui seraient liés dans les conditions et selon les modalités prévues
par la loi, notamment dans le cadre de la participation des salariés aux fruits de l’expansion de
l’entreprise, de plans d’actionnariat salarié ou de plans d’épargne entreprise, du régime des options
d’achat d’actions, ou par voie d’attributions gratuites d’actions ou d’actions de performance dans le
cadre des articles L. 225-197-1 et suivants et L. 22-10-59 et suivants du Code de commerce ;
d’assurer la liquidité du marché de l’action par l’intermédiaire d’un ou plusieurs prestataires de
services d’investissement agissant de manière indépendante, dans le cadre d’un contrat de liquidité,
conforme à la pratique de marché admise par l’Autorité des Marchés Financiers, étant précisé que le
nombre d’actions pris en compte pour le calcul de la limite de 10 % susvisée correspond au nombre
Chapitre 4. Actionnariat
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 181|
d’actions achetées, déduction faite du nombre d’actions revendues pendant la durée de la présente
autorisation ;
de réduire le capital de la Société en application de la 12ème résolution de l'Assemblée Générale, sous
réserve de son adoption ;
d’affecter des actions à la couverture de titres de créance échangeables en titres de la Société et plus
généralement de valeurs mobilières donnant droit à des titres de la Société notamment par conversion,
présentation d’un bon, remboursement ou échange ; et
plus généralement, de réaliser toute opération qui viendrait à être autorisée par la loi ou toute pratique
de marché qui viendrait à être admise par les autorités de marché, étant précisé que, dans une telle
hypothèse, la Société informerait ses actionnaires par voie de communiqué.
Prix d’achat maximum : trente (30) euros par action, ou sa contrevaleur en devises étrangères, étant
précisé qu’en cas d’opérations sur le capital, notamment par incorporation de réserves et attribution
gratuite d’actions, et/ou de division ou de regroupement des actions, ce prix maximum sera ajusté en
conséquence et sera déterminé conformément aux limites prévues par les lois et règlements en vigueur au
moment de l’utilisation de la délégation (à ce jour, le prix d’achat maximal hors frais par action ne devra
pas être supérieur à celui de la dernière opération indépendante, ou, s’il est plus élevé, à celui de l’offre
indépendante actuelle la plus élevée sur la place où l’achat est effectué) ;
Volume maximal : la Société s’abstiendra d’acheter au-delà du volume maximal quotidien autorisé par
les lois et règlements en vigueur au moment de l’utilisation de la délégation (à ce jour, 25% du volume
quotidien moyen des actions négociées sur le marché réglementé d’Euronext Paris). La Société dispose,
dans son portefeuille de titres de 2 500 actions en auto-détention (0,01 % du capital social) à la date du
Document d'Enregistrement Universel.
4.6.5.ÉTAT RÉCAPITULATIF DES OPÉRATIONS DES DIRIGEANTS ET DES
PERSONNES MENTIONNÉES A L’ARTICLE L. 621-18-2 DU CODE
MONÉTAIRE ET FINANCIER SUR LES TITRES DE LA SOCIÉTÉ RÉALISÉES
AU COURS DE L’EXERCICE ÉCOULÉ
Au cours de l’exercice clos le 31 décembre 2021 et depuis le 31 décembre 2021, aucun dirigeant ni
personnes mentionnées à l’article L. 621-18-2 du Code monétaire et financier n’ont réalisé d’opérations
sur les titres de la Société.
4.6.6.AUTRES TITRES DONNANT ACCÈS AU CAPITAL
4.6.6.1 OCABSA
Les valeurs mobilières donnant accès au capital de la Société, en circulation à la date du 31 décembre
2021, sont décrites dans le Tableau n°8 et le Tableau n°10 de la section 3.1.2.1.3 du Document
d’Enregistrement Universel.
En outre, la Société a conclu le 24 juin 2020 un contrat (le « Contrat OCABSA ») permettant l'émission
au profit du fonds luxembourgeois European High Growth Opportunities Securitization Fund, représenté
par sa société de gestion European High Growth Opportunities Manco SA, de 1.200 bons d'émission
gratuits (les « BEOCABSA ») donnant accès à des obligations convertibles en actions nouvelles et/ou
existantes de la Société et/ou remboursables en numéraire (« OCA ») assorties de bons de souscription
Chapitre 4. Actionnariat
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 182|
d'actions (« BSA »), permettant une levée de fonds potentielle d’un montant maximum de 60 millions
d'euros, sous réserve de la limite règlementaire de 20 % de dilution.
Les principales caractéristiques des titres sont décrites dans le tableau ci-dessous:
BEOCABSA
Date d'émission:
24 juin 2020, par décision du Directeur Général
Caractéristiques de
l'émission:
1 200 BEOCABSA émis à titre gratuit au profit de European High Growth
Opportunities Securitization Fund (l'« Investisseur »), conformément à la 25ème
résolution de l'assemblée générale extraordinaire des actionnaires du 21 juin 2019
Conditions d'exercice:
Par tranche jusqu'au 25 juin 2022 à la demande de la Société, étant précisé que
l'Investisseur a la possibilité de demander l’exercice de deux tranches à tout moment.
Toute demande de tirage sera sujette à la satisfaction de certaines conditions
suspensives parmi lesquelles (i) le fait que le cours de clôture de la Société sur
Euronext Paris ait été 150% supérieur à la valeur nominale des actions de la Société
pendant plus de 60 jours de bourse avant cette demande et (ii) le fait que la Société
dispose d’un nombre d’actions pouvant être émises correspondant à au moins 175 %
du nombre d’actions susceptibles d’être émises sur conversion des OCA en
circulation et des OCA à émettre au titre de la demande de tirage.
Chaque exercice de BEOCABSA donnera lieu à l’émission de 60 OCA assorties de
33 670 BSA (ou de 30 OCA assorties de 16 835 BSA dans le cas où la capitalisation
de la Société serait inférieure à 50 millions d’euros durant 20 jours de bourse
consécutifs).
Nombre de BEOCABSA
exercés
540, par 9 tranches respectivement les 6 juillet 2020, 24 août 2020, 17 novembre
2020, 7 décembre 2020, 22 décembre 2020, 2 mars 2021, 19 mai 2021, 22 juillet
2021 et 24 août 2021 (dont 2 tranches ont été émises à la demande de l'Investisseur)
soit un montant total de 27 millions d'euros, ayant donné lieu à l'émission de 540
OCA assorties de 303 030 BSA.
Nombre de BEOCABSA
restant en circulation
660
OCA
Valeur nominale:
3 000 000 euros par tranche (50 000 euros par OCA)
Conditions d'émission:
sur exercice des BEOCABSA en une ou plusieurs tranches de 60 OCA (ou 30 OCA
dans le cas où la capitalisation de la Société serait inférieure à 50 millions d’euros
durant 20 jours de bourse consécutifs), correspondant à une valeur nominale totale de
3 millions d'euros (ou 1,5 millions d'euros en cas d'émission d'une tranche de 30
OCA).
Intérêt:
Pas de coupon
Prix de souscription:
98% de leur valeur nominale, soit 2 940 000 euros par tranche (49 000 euros par
OCA)
Maturité:
12 mois à compter de leur émission
Chapitre 4. Actionnariat
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 183|
Conversion en actions
nouvelles:
à la demande de leur porteur, à tout moment à compter de leur émission et jusqu'à leur
date d'échéance selon la parité de conversion pour une OCA déterminée par la
formule suivante:
N = Vn / P où
N correspond au nombre d’actions pouvant être souscrites
Vn correspond à la valeur nominale de l’OCA, soit 50 000 euros
P correspond au plus élevé entre (i) 95 % de la moyenne pondérée
par les volumes des cours de l’action de la Société sur Euronext
Paris lors des 3 jours des bourse précédant immédiatement la date
de conversion, (ii) la valeur nominale de l’action et (iii) le prix
d’émission minimum d’une action tel que fixé dans la 25ème
résolution de l’assemblée générale des actionnaires du 21 juin 2019
(ou toute résolution qui viendrait à lui succéder) soit à ce jour 80%
de la moyenne pondérée par les volumes (dans le carnet d’ordre
central et hors blocs hors marché) des cours de l’action de la
Société sur Euronext Paris lors des 3 dernières séances de bourse
précédant la fixation du prix d’émission, étant précisé qu’il sera
tenu compte de la valeur théorique des BSA et que l'assemblée
générale a fixé à 10 millions le nombre maximum d'actions
susceptible d'être émises.
BSA
Nombre de BSA à émettre:
10 % du montant nominal des OCA émises (soit 33 670 par tranche de 60 OCA et 16
835 par tranche de 30 OCA), détachés des OCABSA dès leur émission.
Conditions d'exercice:
Exercice par leur porteur pendant une durée de 5 ans à compter de leur émission,
chaque BSA donnant le droit de souscrire à une action nouvelle.
Prix d'exercice:
8,91 €, représentant une prime de 20 % sur le plus bas cours quotidien moyen pondéré
par les volumes de l'action sur la période de référence précédant l'émission de la
première tranche.
L'utilisation du Contrat OCABSA à la date du Document d'Enregistrement Universel est décrite dans le
tableau ci-dessous:
Tranche 1
Émission
06/07/2020
60
Émission
06/07/2020
33 670
Conversions
60
511 020
Nombre d'OCA en
circulation
0
Nombre de BSA en
circulation
33 670
Nombre d'actions créées (1)
511 020
Nombre d'actions créées
0
511 020
Tranche 2
Émission
24/08/2020
60
Émission
24/08/2020
33 670
Conversions
60
614 853
Nombre d'OCA en
circulation
0
Nombre de BSA en
circulation
33 670
Nombre d'actions créées (1)
614 853
Nombre d'actions créées
0
614 853
Opération
Date
Nombre
d'OCA
Nombre
total
d'actions
créées sur
conversion
d'OCA
Opération
Date
Nombre
de BSA
Nombre
d'actions
créées sur
exercice
de BSA
Nombre
total
d'actions
créées
Chapitre 4. Actionnariat
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 184|
Tranche 3 (suite à la Demande de l'Investisseur n°1 en date du 12 novembre 2020)
Émission
17/11/2020
60
Émission
17/11/2020
33 670
Conversions
60
475 442
Nombre d'OCA en
circulation
0
Nombre de BSA en
circulation
33 670
Nombre d'actions créées (1)
475 442
Nombre d'actions créées
0
475 442
Tranche 4 (suite à la Demande de l'Investisseur n°2 en date du 4 décembre 2020)
Émission
07/12/2020
60
Émission
07/12/2020
33 670
Conversions
60
408 163
Nombre d'OCA en
circulation
0
Nombre de BSA en
circulation
33 670
Nombre d'actions créées (1)
408 163
Nombre d'actions créées
0
408 163
Tranche 5
Émission
22/12/2020
60
Émission
22/12/2020
33 670
Conversions
60
421 447
Nombre d'OCA en
circulation
0
Nombre de BSA en
circulation
33 670
Nombre d'actions créées (1)
421 447
Nombre d'actions créées
0
421 447
Tranche 6
Émission
02/03/2021
60
Émission
02/03/2021
33 670
Conversions
60
502 565
Nombre d'OCA en
circulation
0
Nombre de BSA en
circulation
33 670
Nombre d'actions créées (1)
502 565
Nombre d'actions créées
0
502 565
Tranche 7
Émission
19/05/2021
60
Émission
19/05/2021
33 670
Conversions
60
668 984
Nombre d'OCA en
circulation
0
Nombre de BSA en
circulation
33 670
Nombre d'actions créées (1)
668 984
Nombre d'actions créées
0
668 984
Tranche 8
Émission
22/07/2021
60
Émission
22/07/2021
33 670
Conversions
60
867 052
Nombre d'OCA en
circulation
0
Nombre de BSA en
circulation
33 670
Nombre d'actions créées (1)
867 052
Nombre d'actions créées
0
867 052
Tranche 9
Émission
24/08/2021
60
Émission
24/08/2021
33 670
Conversions
60
603 065
Opération
Date
Nombre
d'OCA
Nombre
total
d'actions
créées sur
conversion
d'OCA
Opération
Date
Nombre
de BSA
Nombre
d'actions
créées sur
exercice
de BSA
Nombre
total
d'actions
créées
Chapitre 4. Actionnariat
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 185|
Nombre d'OCA en
circulation
0
Nombre de BSA en
circulation
33 670
Nombre d'actions créées (1)
603 065
Nombre d'actions créées
0
603 065
Nombre d'actions créées sur conversion d'OCA et exercice de BSA
5 072 591
Nombre de BEOCABSA restant en circulation
660
Opération
Date
Nombre
d'OCA
Nombre
total
d'actions
créées sur
conversion
d'OCA
Opération
Date
Nombre
de BSA
Nombre
d'actions
créées sur
exercice
de BSA
Nombre
total
d'actions
créées
(1)soit une parité moyenne de 1 OCA pour 8 517 actions nouvelles pour la tranche 1, 10 248 actions nouvelles pour la
tranche 2, 7 924 actions nouvelles pour la tranche 3, 6 803 actions nouvelles pour la tranche 4, 7 024 actions nouvelles
pour la tranche 5, 8 376 actions nouvelles pour la tranche 6, 11 149 actions nouvelles pour la tranche 7, 14 450 actions
nouvelles pour la tranche 8 et 10 062 actions nouvelles pour la tranche 9.
A la date du Document d'Enregistrement Universel, la Société a émis neuf tranches de 3 millions d’euros
(les 6 juillet 2020, 24 août 2020, 17 novembre 2020, 7 décembre 2020, 22 décembre 2020, 2 mars 2021,
19 mai 2021, 22 juillet 2021 et 24 août 2021), soit un montant total de 27 millions d'euros, pour lesquelles
l'intégralité des OCA ont été converties et aucun BSA exercés, tel que décrit dans le tableau ci-dessus.
Ainsi, la Société pourrait décider d’émettre des tranches supplémentaires jusqu’à un maximum de 6
millions d’euros jusqu’en juin 2022, sous réserve de la limite règlement de 20 % de dilution, représentant
3,0 millions d’euros à la date de Document d'Enregistrement Universel, sur la base du cours de bourse de
clôture la veille de la date du Document d'Enregistrement Universel (1,28 €).
La Société publie et tient à jour sur son site internet (www.erytech.com, section Investisseurs/Information
périodique/onglet « Contrat OCABSA ») le tableau de suivi relatif au Contrat OCABSA.
4.6.6.2. ABSA
La Société a conclu le 29 avril 2021 des engagements définitifs avec plusieurs investisseurs qualifiés et
spécialisés dans le domaine de la santé pour la souscription de 1 034 483 actions assorties de bons de
souscription d’actions (ABSA) de la Société, chaque ABSA étant composée de quatre actions ordinaires
sous la forme d’American Depositary Shares (ADS) et trois bons de souscription d'action (BSA), chaque
BSA permettant de souscrire à une action ordinaire. Le prix de souscription des ABSA était de 29,00$
(24,03€) correspondant à 7,25$ (6,01€) par ADS associé à 0,75 BSA et le prix d'exercice des BSA est de
7,50€ (9,05$) par action. Les BSA sont immédiatement exerçables et auront une durée d'exercice de deux
ans à compter du 4 mai 2021. Les BSA représentent un total de 75 % du nombre d’ADS, soit
potentiellement 3 103 449 actions ordinaires nouvelles additionnelles et 12,95 % du capital social de la
Société sur une base pleinement diluée avant l’offre. L’émission des 4 137 932 actions nouvelles sous-
jacentes aux ADSs a résulté en une augmentation de capital immédiate de 24 868 971,30 €, représentant
environ 19,12% du capital social et des droits de vote de la Société avant l’offre.
En outre, la Société a conclu le 14 décembre 2021 un engagement définitif avec Armistice, investisseur
qualifié et spécialisé dans le domaine de la santé, pour la souscription de 769 608 actions assorties de
bons de souscription d’actions (ABSA) de la Société, chaque ABSA étant composée de quatre actions
ordinaires sous la forme d’American Depositary Shares (ADS) et trois bons de souscription d'action
Chapitre 4. Actionnariat
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 186|
(BSA), chaque BSA permettant de souscrire à une action ordinaire. Le prix de souscription par ABSA
était de 10,20$ (9,04€), correspondant à 2.55$ (2,26€) par ADS associé à 0,75 BSA et le prix d'exercice
des BSA est de 2,83€ (3,19$) par action. Les BSA sont immédiatement exerçables et auront une durée
d'exercice de deux ans à compter du 20 décembre 2021. Les BSA représentent un total de 75 % du
nombre d’ADS émis, soit potentiellement 2 308 824 actions ordinaires nouvelles additionnelles et 6,8 %
du capital social de la Société sur une base pleinement diluée avant l’offre. L’émission des 3 078 432
actions ordinaires nouvelles sous-jacentes aux ADSs a résulté en une augmentation de capital immédiate
de 6 957 256,32 €, représentant environ 11,02% du capital social et des droits de vote de la Société avant
l’offre.
4.6.7.CAPITAL AUTORISE NON ÉMIS
Le capital autorisé non émis est décrit en section 3.1.1.2.8 du Document d’Enregistrement Universel.
4.6.8.CAPITAL DE LA SOCIÉTÉ FAISANT L’OBJET D’UNE OPTION OU D’UN
ACCORD CONDITIONNEL OU INCONDITIONNEL PRÉVOYANT DE LE
PLACER SOUS OPTION
A la connaissance de la Société, il n’existe pas d’options d’achat ou de vente ou d’autres engagements au
profit des actionnaires de la Société ou consenties par ces derniers portant sur des actions de la Société.
Chapitre 4. Actionnariat
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 187|
4.6.9.ÉVOLUTION DU CAPITAL SOCIAL
Le tableau ci-dessous présente de façon synthétique les opérations survenues sur le capital social au cours des derniers
exercices :
23/06/15
Augmentation de capital
BSA2012 BSPCE2012
653€
6 530
0,10€
7,262 €
6 889 291
7,362 €
688 929,10€
02/12/15
Augmentation de capital
BSA2012
BSPCE2012
BSPCE2014
1 375€
13 750
0,10€
7,262 €
BSPCE2012
12,15 €
BSPCE2014
6 903 041
7,362 €
BSPCE2012
12,25 €
BSPCE2014
690 304,10€
02/12/15
Augmentation de capital
BSPCE2012
649€
6 490
0,10€
7,262 €
6 909 531
7,362 €
690 953,10€
03/12/15
Augmentation de capital
Émission d’actions
nouvelles
94 000€
940 000
0,10€
26,90 €
7 849 531
27 €
784 953,10€
10/01/16(1)
Augmentation de capital
BSPCE2012
7 508€
75 080
0,10€
7,262 €
7 924 611
7,362 €
792 461,10€
06/12/16
Augmentation de capital
BSA2012
BSPCE2012
BSPCE2014
1 416€
14 160
0,10€
7,262€
BSA2012
BSPCE2012
12,15€
BSPCE2014
7 938 771
7,362 €
BSA2012
BSPCE2012
12,25 €
BSPCE2014
793 877,10€
07/12/16(2)
Augmentation de capital
Émission d’actions
nouvelles
7 938 770€
793 877
0,10€
12,40 €
8 732 648
12,50 €
873 264,80€
12/04/17
Augmentation de capital
BSPCE2012
BSPCE2014
BSA2014
800€
8 000
0,10€
7,262€
BSPCE2012
12,15€
BSPCE2014
BSA2014
8 740 648
7,262€
BSPCE2012
12,25€
BSPCE2014
BSA2014
874 064,80€
19/04/17
Augmentation de capital
Émission d’actions
nouvelles
300 000€
3 000 000
0,10€
23,40€
11 740 648
23,50€
1 174 064,80€
06/11/17
Augmentation de capital
Acquisition
définitive d’actions
gratuites AGA2016
Tranche 1
BSPCE2014
137 740€
13 774
0,10€
NA
AGA2016
12,15€
BSPCE2014
11 754 422
NA
AGA2016
12,25€
BSPCE2014
1 175 442,20€
14/11/17
Augmentation de capital
Émission d’actions
nouvelles
53 740 330€
5 374 033
0,10€
19,90€
17 128 455
20,00€
1 712 845,50€
27/11/17
Augmentation de capital
Émission d’actions
nouvelles
8 061 040€
806 104
0,10€
19,90€
17 934 559
20,00€
1 793 455,90€
07/01/18(3)
Augmentation de capital
BSPCE2014
300€
3 000
0,10€
12,15€
17 937 559
12,25€
1 793 755,90€
09/03/18
Augmentation de capital
Acquisition
définitive d’actions
gratuites AGA2016
Tranche 1
247,60€
2 476
0,10€
NA
17 940 035
NA
1 794 003,50€
26/06/20
Augmentation de capital
BSPCE2012
1 608€
16 080
0,10€
7,26€
17 956 115
7,36€
1 795 611,50€
31/07/20
Augmentation de capital
OCA (tranche 1)
12 572,80€
125 728
0,10€
6,66€
18 081 843
6,76€
1 808 184,30€
31/08/20
Augmentation de capital
OCA (tranche 1)
21 977,80€
219 778
0,10€
5,82€
18 301 621
5,92€
1 830 162,10€
30/09/20
Augmentation de capital
OCA (tranche 1 et
tranche 2)
69 396,90€
693 969
0,10€
4,87€
18 995 590
4,97€
1 899 559,00€
30/10/20
Augmentation de capital
OCA (tranche 2)
8 639,80€
86 398
0,10€
4,53€
19 081 988
4,63€
1 908 198,80€
04/11/20
Augmentation de capital
Acquisition
définitive d’actions
gratuites AGA2019
Tranche 1
674,30€
6 743
0,10€
NA
19 088 731
NA
1 908 873,10€
Date
Opération
Titres émis /
exercés
Montant de
l’augmentation
de capital (hors
prime
d’émission)
Nombre
d’actions/
titres émis
Valeur
nomi-
nale
Prime
d’émission
par action
Nombre
d’actions
après
opération
Prix par
action
(prime
d’émission
incluse)
Capital post
opération
Chapitre 4. Actionnariat
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 188|
30/11/20
Augmentation de capital
OCA (tranche 3)
47 544,20€
475 442
0,10€
6,21€
19 564 173
6,31€
1 956 417,30€
31/12/20
Augmentation de capital
OCA (tranches 4 et
5)
49 338,90€
493 389
0,10€
7,20€
20 057 562
7,30€
2 005 756,20€
20/01/21
Augmentation de capital
OCA (tranche 5)
33 622,10€
336 221
0,10€
7,04€
20 393 783
7,14€
2 039 378,30€
21/01/21
Augmentation de capital
Acquisition
définitive d’actions
gratuites AGA2018
Tranche 2
169,90€
1 699
0,10€
NA
20 395 482
NA
2 039 548,20€
03/02/21
Augmentation de capital
Émission d'actions
nouvelles
(programme ATM)
74 418,60€
744 186
0,10€
8,79€
21 139 668
8,89€
2 113 966,80€
05/03/21
Augmentation de capital
Acquisition
définitive d’actions
gratuites AGA2019
Tranche 1
425,60€
4 256
0,10€
NA
21 143 924
NA
2 114 392,40€
05/03/21
Augmentation de capital
OCA (tranche 6)
4 249,20€
42 492
0,10€
6,96€
21 186 416
7,06€
2 118 641,60€
31/03/21
Augmentation de capital
OCA (tranche 6)
43 347,80€
433 478
0,10€
5,89€
21 619 894
5,99€
2 161 989,40€
14/04/21
Augmentation de capital
OCA (tranche 6)
2 659,50€
26 595
0,10€
5,54€
21 646 489
5,64€
2 164 648,90€
04/05/21
Augmentation de capital
ABSA
413 793,20€
4 137 932
0,10€
5,91 €
25 784 421
6,01€
2 578 442,10€
31/05/21
Augmentation de capital
OCA (tranche 7)
26 380,40€
263 804
0,10€
4,64 €
26 048 225
4,74€
2 604 822,50€
21/06/21
Augmentation de capital
OCA (tranche 7)
36 416,40€
364 164
0,10€
4,29 €
26 412 389
4,39€
2 641 238,90€
30/07/21
Augmentation de capital
OCA (tranches 7 et
8)
90 806,80€
908 068
0,10€
3,37 €
27 320 457
3,47€
2 732 045,70€
31/08/21
Augmentation de capital
OCA (tranche 9)
40 859,00€
408 590
0,10€
4,79 €
27 729 047
4,89€
2 772 904,70€
30/09/21
Augmentation de capital
OCA (tranche 9)
19 447,50€
194 475
0,10€
5,04 €
27 923 522
5,14 €
2 792 352,20€
09/11/21
Augmentation de capital
Acquisition
définitive d’actions
gratuites AGA2019
Tranche 2
1 659,90€
16 599
0,10€
NA
27 940 121
NA
2 794 012,10€
17/12/21
Augmentation de capital
ABSA
307 843,20€
3 078 432
0,10€
2,16 €
31 018 553
2,26 €
3 101 855,30€
Date
Opération
Titres émis /
exercés
Montant de
l’augmentation
de capital (hors
prime
d’émission)
Nombre
d’actions/
titres émis
Valeur
nomi-
nale
Prime
d’émission
par action
Nombre
d’actions
après
opération
Prix par
action
(prime
d’émission
incluse)
Capital post
opération
(1)Date de constatation de l’augmentation de capital par le Conseil d’administration suite à l’exercice le 23 décembre 2015 de 7 508 bons
BSPCE2012
(2)Augmentation de capital constatée par le Conseil d’administration en date du 08 janvier 2017
(3)Date de constatation de l’augmentation de capital par le Conseil d’administration suite à l’exercice entre le 1er novembre et le 31 décembre
2017 de 300 bons BSPCE2014
La Société n’a pas, à sa connaissance, de nantissement sur son capital.
Chapitre 4. Actionnariat
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 189|
4.6.10.ÉVOLUTION DU TITRE
Depuis la première cotation des actions de la Société sur le marché réglementé de NYSE Euronext à Paris
le 7 mai 2013 et jusqu’au 31 décembre 2021 un nombre de 98 148 748 titres a été échangé. Le titre, qui
cotait 11,60 euros lors de la première cotation des actions de la Société cotait 2,12 euros au 31 décembre
2021. Le cours le plus bas enregistré au cours de l’exercice annuel clos au 31 décembre 2021 s’est situé à
2,01 euros le 21 décembre 2021 et le cours le plus haut à 10,24 euros le 19 janvier 2021. La capitalisation
boursière au 31 décembre 2021 ressortait à 66 millions d’euros. Depuis le 31 décembre 2021 et jusqu’au
26 avril 2022, un nombre de 18 498 096 titres ont été échangés. Le titre cotait 1,28 euros au 26 avril 2022.
La capitalisation boursière au 26 avril 2022 ressortait à 39 millions d’euros.
Chapitre 4. Actionnariat
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 190|
CHAPITRE 5. INFORMATIONS FINANCIÈRES ET
COMPTABLES
5.1
EXAMEN DU RÉSULTAT ET DE LA SITUATION
FINANCIÈRE
5.1.1
COMPARAISON DES COMPTES DES TROIS
DERNIERS EXERCICES
5.1.2
EXPOSE SUR LES RÉSULTATS ÉCONOMIQUES ET
FINANCIERS DE ERYTECH SA
5.2
TRÉSORERIE ET CAPITAUX
5.2.1
INFORMATIONS SUR LES CAPITAUX, LIQUIDITÉS
ET SOURCES DE FINANCEMENT DE LA SOCIÉTÉ
5.2.2
FLUX DE TRÉSORERIE
5.2.3
INFORMATIONS SUR LES CONDITIONS
D’EMPRUNT ET LA STRUCTURE DE FINANCEMENT
5.2.4
RESTRICTION A L’UTILISATION DES CAPITAUX
5.2.5
SOURCES DE FINANCEMENT NÉCESSAIRES A
L’AVENIR
5.3
INFORMATIONS FINANCIÈRES CONCERNANT LE
PATRIMOINE, LA SITUATION FINANCIÈRE ET LES
RÉSULTATS DE LA SOCIÉTÉ
5.3.1
COMPTES CONSOLIDES ÉTABLIS EN NORMES IFRS
POUR L’EXERCICE CLOS LE 31 DÉCEMBRE 2021
5.3.2
RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES SUR
LES COMPTES CONSOLIDES ÉTABLIS EN NORMES
IFRS POUR L’EXERCICE CLOS LE 31 DÉCEMBRE 2021
5.3.3
COMPTES SOCIAUX ÉTABLIS (NORMES
FRANÇAISES) POUR L’EXERCICE CLOS LE 31
DÉCEMBRE 2021
5.3.4
RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES SUR
LES COMPTES SOCIAUX ÉTABLIS POUR L’EXERCICE
CLOS LE 31 DÉCEMBRE 2021
5.3.5
DATES DES DERNIÈRES INFORMATIONS
FINANCIÈRES
5.3.6
CHANGEMENT SIGNIFICATIF DE LA SITUATION
FINANCIÈRE OU COMMERCIALE
5.3.7
TENDANCE CONNUE, INCERTITUDE, DEMANDE
D’ENGAGEMENT OU ÉVÉNEMENT RAISONNABLE
SUSCEPTIBLE D’INFLUER SUR LES PERSPECTIVES
DE LA SOCIÉTÉ
5.3.8
PRÉVISIONS OU ESTIMATIONS DE BÉNÉFICE
5.3.9
AUTRES INFORMATIONS DU RAPPORT DE GESTION
5.4
CONTRÔLE INTERNE
5.5
PROCÉDURES JUDICIAIRES ET D’ARBITRAGE
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 191|
5.1EXAMEN DU RESULTAT ET DE LA SITUATION FINANCIERE
5.1.1COMPARAISON DES COMPTES DES TROIS DERNIERS EXERCICES
Le lecteur est invité à lire les informations qui suivent relatives à la situation financière et aux résultats de
la Société et de sa filiale avec l’ensemble du Document d’Enregistrement Universel et notamment les
Comptes consolidés établis en normes IFRS pour l’exercice clos le 31 décembre 2021. Le lecteur pourra
ainsi consulter les notes annexées aux états financiers, telles qu’insérées à la section 5.3.1 du Document
d’Enregistrement Universel. Les commentaires sur les comptes présentés ci-après sont établis sur la seule
base des comptes consolidés établis en normes IFRS insérés à la section 5.3.1 du Document
d’Enregistrement Universel.
5.1.1.1FORMATION DU RESULTAT OPERATIONNEL ET DU RESULTAT NET
5.1.1.1.1.PRODUITS DE L’ACTIVITE COURANTE
A la date du Document d’Enregistrement Universel, la Société ne génère aucun chiffre d’affaires issu de
la vente de ses produits compte tenu du stade de développement des produits.
Les autres produits de l’activité se décomposent comme suit :
(en K€)
31/12/2019
31/12/2020
31/12/2021
Crédit d'impôt Recherche
3 915
3 430
3 669
Subventions
294
42
383
Revenus liés à des licences ou d’autres contrats
1 074
246
128
Autres produits de l'activité
5 283
3 718
4 180
Étant donné qu'aucune dépense de recherche et développement n'est capitalisée avant l'obtention d'une
autorisation de mise sur le marché, le crédit d’impôt recherche (« CIR ») lié aux programmes de
recherche est entièrement comptabilisé en autres produits.
Les subventions sont reconnues en produits à l'avancement des charges financées. La hausse des
subventions en 2021 est liée à l'achèvement de l'étape 7 reçu de la BPI pour 309 K€ (Projet TEDAC).
Les revenus liés à des licences ou d’autres contrats en 2019 sont principalement liés au contrat de licence
avec SQZ (1US$ million).
5.1.1.1.2.CHARGES OPERATIONNELLES PAR FONCTION
Frais de recherche et développement
Les frais de recherche et développement sont essentiellement constitués :
De prestations, sous traitance et honoraires, qui comprennent principalement les coûts des
sociétés de recherche sous contrat (Contract research organization « CRO ») qui mènent les
essais cliniques  ;
Des coûts de personnel, comprenant les salaires et autres avantages liés ainsi que les paiements en
actions pour les effectifs affectés à des fonctions de recherche et de développement ;
Chapitre 5. Informations financières et comptables
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 192|
Des achats de matières premières, en particulier l'asparaginase, et des coûts de transport associés;
Des charges de dépréciation et d’amortissement.
Depuis sa création, la Société a concentré ses efforts de recherche et développement sur le développement
de l'eryaspase pour le traitement du cancer du pancréas, de la LAL et de la LAM. En juin 2018, la Société
a décidé de concentrer ses efforts de développement sur eryaspase pour le traitement de certaines tumeurs
solides (incluant le cancer du pancréas). Les résultats finaux de l’étude TRYbeCA-1 ont été annoncés par
la Société en octobre 2021. L'essai n'a pas atteint son objectif principal de survie globale. ERYTECH va
concentrer ses efforts sur son programme de stade avancé avec eryaspase chez les patients atteints de
leucémie aiguë lymphoblastique (LAL) hypersensible et confirme son intention de déposer une demande
de licence pour un produit biologique (BLA) aux Etats-Unis.
Les frais de recherche et développement pour les périodes présentées se décomposent comme suit :
(en K€)
31/12/2019
31/12/2020
31/12/2021
ERYASPASE
22 740
28 469
17 486
ERYMETHIONASE
2 027
41
30
IMMUNOTHERAPIE
275
2
THERAPIES ENZYMATIQUES
7
(1)
Total frais de recherche et développement directs
25 049
28 512
17 515
Consommables
2 917
3 695
3 094
Locations et maintenance
1 292
1 275
1 473
Prestations, sous-traitance et honoraires
4 413
4 179
2 467
Charges de personnel (1)
14 967
15 629
15 594
Dotations nettes amortissements et provisions
3 508
4 232
4 883
Autres
47
58
74
Total frais de recherche et développement indirects
27 144
29 068
27 585
Total frais de recherche et développement (2)
52 193
57 580
45 100
(1)dont des charges de paiements en actions de 688 K€ en 2019, 531 K€ en 2020 et 680 K€ en 2021.
(2)dont respectivement 44 398 K€ en 2019, 53 734 K€ en 2020 et 41 914 K€ en 2021 relatifs aux études
cliniques.
La variation des frais de recherche et développement sur les exercices présentés est principalement due à :
Une hausse des dépenses liées au développement d’eryaspase de 5 729 K€ en 2020 pour soutenir
le traitement des patients TRYbeCA-1 et une baisse de 10 983 K€ en 2021 liée à l'achèvement de
l'étude clinique  « TRYbeCA1 ». Par conséquent, le coût des patients a diminué en 2021 de 6 601
K€ et le coût des CRO a diminué de 4 452 K€ par rapport à 2020.
Une diminution des dépenses relatives à erymethionase de 1 986 K€ en 2020 et 11 K€ en 2021
liée à la décision de concentrer l'utilisation des ressources financières de la Société sur d'autres
priorités stratégiques.
Chapitre 5. Informations financières et comptables
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 193|
Une hausse des frais de personnel de 662 K€ en 2020  liée à un renforcement de l’équipe R&D
avec une augmentation des ETP, en particulier dans les départements des opérations techniques.
Cette hausse est liée aux études cliniques en cours et en particulier la phase 3 de l’étude clinique
dans le cancer du pancréas « TRYbeCA1 » lancée en septembre 2018. En 2021, les frais de
personnel ont légèrement diminué de 35 K€. L’ETP moyen affecté à la recherche et
développement était de 156 en 2019, 166 en 2020 et 152 en 2021.
Une hausse des dotations nettes aux amortissements et provisions de 724 K€ en 2020 et 651 K€
en 2021 principalement liée à :
la constatation d’une perte de valeur de 1 036  K€ en 2019 et 560 K€ en 2021 sur un
processus de production comptabilisé en immobilisations incorporelles.
Frais généraux et administratifs
Les frais généraux et administratifs sont essentiellement constitués :
De prestations, sous traitance et honoraires dont, honoraires juridiques, de comptabilité et d'audit,
de frais d’assurance et de frais généraux ;
Des coûts de personnel, comprenant les salaires et autres avantages liés ainsi que les paiements en
actions pour les effectifs occupant des fonctions autres que des fonctions des recherche et de
développement.
Les frais généraux et administratifs pour les périodes présentées se décomposent comme suit :
(en K€)
31/12/2019
31/12/2020
31/12/2021
Consommables
527
224
226
Locations et maintenance
1 117
1 070
1 129
Prestations, sous-traitance et honoraires
7 964
5 962
6 684
Charges de personnel(1)
6 331
6 573
6 174
Dotations nettes amortissements et provisions
751
686
494
Autres(2)
474
455
888
Total
17 164
14 970
15 595
(1)dont des charges de paiements en actions de 522 K€ en 2019, 532 K€ en 2020 et 561 K€ en 2021.
(2)dont des charges de paiements en actions (en lien avec des BSA alloués à des administrateurs et au
président du conseil d’administration) de 442 K€ en 2019, 159 K€ en 2020 et 82 K€ en 2021.
Les frais généraux et administratifs sur les exercices présentés sont principalement constitués:
Des coûts de prestations, sous traitance et honoraires s'élevant à 7 964 K€ en 2019, 5 962 K€ en 
2020 et 6 684 K€ en 2021. L'importance des prestations, sous-traitance et honoraires en 2021 est
principalement liée à l'augmentation de la prime d'assurance de 1 344 K€.
De frais de personnel de 6 331 K€ en 2019, 6 573 K€ en 2020 et 6 174 K€ en 2020. L’ETP
moyen affecté aux frais généraux et administratifs était de 41 en 2019, 41 en 2020 et 42 en 2021.
Chapitre 5. Informations financières et comptables
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 194|
5.1.1.1.3RESULTAT FINANCIER
Le résultat financier est principalement constitué :
des charges et produits liés à l'emprunt convertible comptabilisé conformément à IFRS 9 (coût
amorti et variation de la juste valeur des dérivés incorporés) ;
de charges d’intérêts sur les dettes financières et les dettes de loyers ;
des produits reçus sur la trésorerie et les équivalents de trésorerie ; et
des gains et pertes de change sur les opérations de financement et d'investissement.
Le résultat financier pour les périodes présentées se décompose comme suit :
(en K€)
31/12/2019
31/12/2020
31/12/2021
Produits financiers
2 947
889
 
5 422
Charges financières
(1 533)
(5 354)
 
(2 702)
Résultat financier
1 414
(4 465)
 
2 720
Le résultat financier correspond principalement :
En 2021, aux effets de change pour 3 570 K€, à la comptabilisation du contrat OCABSA (390)
K€, aux charges d'intérêts et actualisation des loyers (IFRS16) pour (253) K€ et aux charges
d’intérêts sur emprunt pour (267) K€ ;
En 2020, aux effets de change pour (3 028) K€, à la comptabilisation du contrat OCABSA (1
082) K€, aux charges d'intérêts et actualisation loyers (IFRS16) pour (336) K€ et aux charges
d’intérêts sur emprunt pour (142) K€  ;
En 2019, aux effets de changes pour 781 K€ et à un gain sur l’utilisation du swaps de devises
pour 1 124 K€.
5.1.1.1.4IMPOTS SUR LES SOCIETES
La Société n’a pas enregistré de charge d’impôts sur les sociétés. Des actifs d’impôts différés sont
comptabilisés au titre des pertes fiscales reportables, lorsqu’il est probable que la Société disposera de
bénéfices imposables futurs sur lesquels ces pertes fiscales non utilisées pourront être imputées. En
Chapitre 5. Informations financières et comptables
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 195|
application de ce principe, aucun impôt différé actif n’est comptabilisé dans les comptes de la Société au-
delà des impôts différés passifs.
5.1.1.1.5RESULTAT PAR ACTION
31/12/2019
31/12/2020
31/12/2021
Résultat net (en K€)
(62 659)
(73 300)
(53 797)
Nombre d'actions pondéré de la période (1)
17 937 535
18 386 587
23 692 457
Résultat de base par action (€/action)
(3,49)
(3,99)
(2,27)
Résultat dilué par action (€/action)
(3,49)
(3,99)
(2,27)
5.1.1.2ANALYSE DU BILAN
5.1.1.2.1ACTIFS NON COURANTS
(en K€)
31/12/2019
31/12/2020
31/12/2021
Immobilisations incorporelles
603
589
15
Immobilisations corporelles
25 632
20 862
18 960
Droit d'utilisation
10 009
8 228
6 869
Autres actifs financiers non courants
718
1 091
876
Total actifs non courants
36 962
30 770
26 720
Les immobilisations incorporelles étaient essentiellement constituées des coûts des études de
modélisation d’un nouveau procédé de production pour 1 596 K€. A la suite de précisions apportées en
fin d’année 2019, la Société a déterminé que 1 036 K€ ne seront plus utilisés dans le cadre du processus
de production envisagé et a procédé à une dépréciation à hauteur de ce montant. En 2021, suite à l'arrêt du
programme, la société a complété la provision à 100%.
Les immobilisations corporelles sont essentiellement constituées d’installations techniques, matériel et
outillage & d’installations générales et aménagements divers. La baisse entre 2019, 2020 et 2021 est liée
principalement à l'effet de l'amortissement.
Le droit d’utilisation est lié à l’application d’IFRS 16 depuis le 1er janvier 2019 (voir la note 4.2 de
l’annexe aux comptes consolidés, section 5.3.1 du Document d’Enregistrement Universel). Celui-ci est
essentiellement constitué d’un droit d’utilisation lié aux contrats de location immobilière aux États-Unis
(Princeton et Cambridge) et en France (Lyon).
(se référer au chapitre 5.3.1, note 2.9 événements postérieurs à la clôture)
Les actifs financiers non courants sont principalement liés à des dépôts et cautionnements dans le cadre
des locations immobilières en cours et à des paiements d’avance fournisseurs.
Chapitre 5. Informations financières et comptables
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 196|
5.1.1.2.2ACTIFS COURANTS
(en K€)
31/12/2019
31/12/2020
31/12/2021
Stocks
358
0
Clients et comptes rattachés
36
4
12
Autres actifs courants
8 016
5 182
6 337
dont crédit d'impôt recherche
3 917
3 432
3 549
dont créances fiscales (TVA…) et sociales et autres créances
1 870
898
669
dont charges constatées d'avance
2 188
793
1 256
dont autres actifs financiers courants
41
59
384
Trésorerie et équivalents de trésorerie
73 173
44 446
33 699
Total actifs courants
81 583
49 632
40 048
Les autres créances incluent principalement :
Au 31 décembre 2019, 31 décembre 2020 et 31 décembre 2021, la créance de CIR incluait le
crédit d’impôt recherche de l’exercice écoulé.
Les créances fiscales et sociales et autres créances correspondaient essentiellement à des créances
de TVA (942 K€ au en 31 décembre 2019, 635 K€ au 31 décembre 2020 et 610 K€ au 31
décembre 2021) et des avoirs à recevoir (570 K€ au 31 décembre 2019, et 185 K€ au 31
décembre 2020 et 9 K€ au 31 décembre 2021).
Au 31 décembre 2019, les charges constatées d’avance correspondaient principalement aux
facturations d’avances effectuées par les fournisseurs d’asparaginase pour un montant de
1 295K€. Au 31 décembre 2021, les charges constatées d'avance correspondent principalement à
des charges de loyer et d'assurance, respectivement de 484 K€ et 397 K€.
5.1.1.2.3CAPITAUX PROPRES
(en K€)
31/12/2019
31/12/2020
31/12/2021
Capital
1 794
2 006
3 102
Primes
281 688
120 705
97 618
Réserves
(136 607)
(24 616)
(25 293)
Réserves de conversion
1 344
1 744
1 215
Résultat net
(62 659)
(73 300)
(53 797)
Total capitaux propres
85 560
26 539
22 845
La variation des capitaux propres au cours des périodes présentées est principalement liée à la perte
réalisée au cours de l'exercice et à une augmentation de 12 600 K€ en 2020 14 400 K€ en 2021 suite à la
conversion d'OCA. La Société a également procédé en 2021 à 3 levées de fonds (ATM en février et
levées de fonds en avril et décembre), pour respectivement 6 616 K€ et 31 826 K€. Au 31 décembre 2021,
le capital de la Société se composait de 31 018 553 actions, totalement libérées, et d’une valeur nominale
de 0,10 €.
Chapitre 5. Informations financières et comptables
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 197|
5.1.1.2.4PASSIFS NON COURANTS
(en K€)
31/12/2019
31/12/2020
31/12/2021
Provisions - Part à plus d'un an
506
652
524
Dettes financières - Part à plus d'un an
1 321
14 379
15 232
dont avances conditionnées
1 321
4 421
5 281
dont emprunts bancaires
9 923
9 913
Dérivés passifs - Part à plus d'un an
288
288
Dettes de loyers - Part à plus d'un an
11 278
9 197
8 162
Impôt différé passif
Total passifs non courants
13 105
24 516
23 918
Les provisions non courantes sont exclusivement constituées de la provision pour indemnités de départ en
retraite.
Les dettes financières non courantes sont principalement constitués de l’avance conditionnée Bpifrance
pour le projet TEDAC en 2019 et également de deux Prêts Garantis par l'État en 2020. Les dérivés passifs
non courants sont liés à la part BSA du Contrat OCABSA (voir la note 4.9 de l’annexe aux comptes
consolidés, section 5.3.1 du Document d’Enregistrement Universel).
Les dettes de loyers non courantes sont liées à l’application d’IFRS 16 depuis le 1er janvier 2019 (voir la
note 4.10 de l’annexe aux comptes consolidés, section 5.3.1 du Document d’Enregistrement Universel).
Elles sont essentiellement liées aux contrats de location immobiliers aux Etats-Unis (Princeton et
Cambridge) et en France (Lyon).
5.1.1.2.5PASSIFS COURANTS
(en K€)
31/12/2019
31/12/2020
31/12/2021
Provisions - Part à moins d'un an
71
Dettes financières - Part à moins d'un an
99
2 265
164
dont emprunts bancaires
62
96
164
dont obligations convertibles
2 169
Dérivés passifs - Part à moins d'un an
129
Dettes de loyers - Part à moins d'un an
1 425
1 607
1 817
Dettes fournisseurs et comptes rattachés
13 775
20 910
14 154
Autres passifs courants
4 510
4 436
3 870
dont dettes fiscales et sociales
3 628
4 149
3 716
dont dettes sur immobilisations
726
86
2
Total passifs courants
19 880
29 347
20 005
En 2019, les dettes financières courantes sont principalement constituées d'un emprunt bancaire. En 2020,
les dettes financières courantes et les dérivés passifs courants sont liés à la part obligations convertibles
du Contrat OCABSA (voir la note 4.9 de l’annexe aux comptes consolidés, section 5.3.1 du Document
d’Enregistrement Universel).
Les dettes de loyers courantes sont liées à l’application d’IFRS 16 depuis le 1er janvier 2019 (voir la note
4.10 de l’annexe aux comptes consolidés, section 5.3.1 du Document d’Enregistrement Universel). Elles
sont essentiellement liées aux contrats de location immobiliers aux Etats-Unis (Princeton et Cambridge)
et en France (Lyon).
Chapitre 5. Informations financières et comptables
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 198|
Les dettes fournisseurs sont principalement liées aux essais cliniques. Entre 2020 et 2021, la baisse des
dettes fournisseurs de 6 756 K€ est liée principalement aux paiements effectués au CRO et aux hôpitaux
de l'essai clinique TRYbeCA 1  ; Entre 2019 et 2020, la hausse des dettes fournisseurs de 7 135 K€ est
liée principalement aux  factures et provisions fournisseurs CRO et hôpitaux pour les couts des traitement
des patients de l'essai clinique TRYbeCA 1.
Les autres passifs courants sont essentiellement composés de dettes fiscales et sociales.
5.1.2EXPOSE SUR LES RESULTATS ECONOMIQUES ET FINANCIERS DE
ERYTECH SA
Les commentaires sur les comptes présentés ci-après sont établis sur la seule base des comptes statutaires
établis en normes françaises de ERYTECH Pharma SA et présentés à la section 5.3.3 du Document
d’Enregistrement Universel.
Le chiffre d’affaires s'élève à 892 049 € en 2021 contre 1 072 224 € en 2020. Cette baisse est
essentiellement liée à une diminution des refacturations intragroupes (ERYTECH Inc.).
Le total des produits d’exploitation s’élève à 1 577 776 € en 2021 contre 1 496 033 € au titre de l’exercice
précédent.
Les charges d’exploitation se sont élevées à 57 708 964 € en 2021 contre 73 419 538 € au titre de
l’exercice précédent, soit une baisse de (21%). Les autres achats et charges externes ont diminué de
(14 859 623 €), soit + (25%), en lien principalement avec la fin du traitement des patients de l'étude
clinique dans le cancer du pancréas TRYbeCA1. Les charges de personnel sont quant à elles en hausse de
(1 446 868 €), soit + (12%).
La résultat d'exploitation ressort en perte à (56 131 188) € en 2021 contre (71 923 505) € au titre de
l’exercice précédent.
Le résultat financier ressort à 3 828 148 € en 2021 contre (2 615 074) € en 2020. En 2021, la hausse du
résultat financier est principalement liée à la hausse du dollar par rapport à l'euro, ayant generé en 2021
un gain de change net et une reprise des provisions pour perte de change pour 3 569 655 €. A contrario, la
dégradation du résultat financier en 2020 est principalement liée à la baisse du dollar par rapport à l'euro
ayant généré en 2020 une perte de change change nette de 1 522 037 € et la constatation d'une provision
pour perte de change sur la créance rattachée et le compte courant avec la filiale de  919 149 € .
Le résultat courant avant impôt de l’exercice ressort en perte à (52 303 039) € en 2021 contre
(74 538 579) € au titre de l’exercice précédent.
Le résultat exceptionnel 2021 ressort à (8 773 €).
Le poste impôt sur les bénéfices est un produit de (3 668 719) € en 2021 contre (3 432 022) € en 2020. Il
correspond au crédit d’impôt recherche.
Compte tenu des éléments ci-dessus, le résultat net de l’exercice se solde par une perte de (48 643 094) €.
Chapitre 5. Informations financières et comptables
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 199|
5.2.TRESORERIE ET CAPITAUX
Le lecteur est invité à se reporter également aux notes 4.7 et 4.9 en annexe des comptes consolidés établis
en normes IFRS figurant à la section 5.3.1 du Document d’Enregistrement Universel.
5.2.1.INFORMATIONS SUR LES CAPITAUX, LIQUIDITES ET SOURCES DE
FINANCEMENT DE LA SOCIETE
Le montant de la trésorerie et équivalents de trésorerie détenus par la Société s’élevaient à 73 173 K€ au
31 décembre 2019, 44 446 K€ au 31 décembre 2020 et 33 699 K€ au 31 décembre 2021.
La trésorerie et équivalents de trésorerie comprennent les disponibilités et les placements liquides
facilement convertibles en un montant de trésorerie connu et soumis à un risque négligeable de
changement de valeur (essentiellement des dépôts à terme).
5.2.1.1FINANCEMENT PAR LE CAPITAL
A la Document d’Enregistrement Universel, la Société a reçu un total de 360,2 millions d’euros au cours
de tours de financement successifs.
Année
Opérations
Montant brut
(en millions
d'euros)
Jusqu'en
2012
Tours de financement par émission d’actions nouvelles de plusieurs catégories :
actions ordinaires, actions de préférence catégorie P, U et A
17,7
2013
Introduction en bourse sur Euronext
17,7
2014
Offre subséquente
30,0
2015
Placement privé
25,4
2016
Placement privé
9,9
2017
Offre subséquente
70,5
2017
Offre globale : introduction en bourse sur le Nasdaq et placement privé concomitant
en Europe
123,6
2020-2021
Conversion d'obligations convertibles en actions
27,0
2021
Ventes d'actions dans le cadre du programme At-The-Market (ATM)
6,6
2021
Registered Direct Offering (avril & decembre)
31,8
TOTAL
360,2
La Société a mis en place d'un programme At-the-Market (« ATM ») sur le Nasdaq avec Cowen en
septembre 2020. Le Programme ATM permettra à la Société d'émettre des actions ordinaires sous la
forme d'American Depositary Shares (ADS) (chacune représentant une action ordinaire de la Société) qui
seraient cédées par l'intermédiaire de Cowen, agissant en qualité d'agent placeur en vertu d'un contrat de
placement (sales agreement) conclu avec la Société dans le cadre de ce Programme ATM. Les ADS
seraient cédées, à la discrétion et sur les instructions de la Société, au prix du marché en vigueur (at the
market) sur le Nasdaq, en une ou plusieurs fois avec suppression du droit préférentiel de souscription,
chacune réservée à des catégories d’investisseurs, pour un montant total maximum de 30 millions de
dollars, sous réserve de la limite règlementaire de 20 % de dilution (ce seuil de 20 % étant apprécié par
rapport au nombre total d'actions admises à la négociation sur Euronext sans prospectus durant les 12
mois précédant l'émission).
Chapitre 5. Informations financières et comptables
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 200|
Ce programme de financement At-The-Market a été utilisé à hauteur de 8 millions de dollars (équivalent à
6,6 millions d'euros) en février 2021 et sera effectif jusqu'au 21 septembre 2023 sauf à ce qu'il soit résilié
avant cette date conformément aux stipulations du contrat de placement conclu avec Cowen ou que le
montant maximum des ADS à céder ait été atteint. Ainsi, 22 millions de dollars restent disponibles à la
date du Document d'Enregistrement Universel sous réserve de la limite règlementaire de 20 % de dilution.
Registered Direct Offering
La société a procédé en avril 2021 à une augmentation de capital avec suppression du droit préférentiel de
souscription au profit de catégories de personnes, d’un montant brut, prime d’émission incluse, de
24.868.971,30 euros par émission de 4.137.932 actions nouvelles d'une valeur nominale de 0,10 euro
chacune assortie de bons de souscription d'actions de la Société au prix unitaire de 6,01 euros.
La société a procédé en décembre 2021 à une augmentation de capital avec suppression du droit
préférentiel de souscription par voie d’offre réservée au profit de catégories de personnes, d’un montant
brut, prime d’émission incluse, de 6 957 256,32 euros par émission de 3 078 432 actions nouvelles d'une
valeur nominale de 0,10 euro chacune assortie de bons de souscription d'actions de la Société au prix
unitaire de 2,26 euros.
5.2.1.2FINANCEMENT PAR SUBVENTIONS ET AVANCES REMBOURSABLES
Depuis la création de la Société et jusqu’à la date du Document d’Enregistrement Universel, la Société a
reçu de Bpifrance des subventions non remboursables d'un montant de 2,7 millions d'euros au titre de
programmes de recherche préclinique.
La Société a également reçu trois avances conditionnées de Bpifrance pour un montant de 5,8 millions 
d'euros. Seule l’avance conditionnée relative au programme TEDAC est en cours à la date du Document
d’Enregistrement Universel. Aucun remboursement n’a eu lieu au cours des exercices présentés.
Le programme de recherche TEDAC, qui est financé par des subventions non remboursables et des
avances conditionnées de Bpifrance, est financé selon un calendrier spécifié dans le contrat, sous réserve
de l’atteinte d’étapes clés. Des rapports d'avancement intermédiaires sur la base de l’avancement du
programme et un rapport final sont fournis à Bpifrance à la fin des étapes clés. Sur la base de ces rapports,
la Société peut bénéficier d’avances conditionnées et de subventions non remboursables, chaque
versement étant effectué pour aider à financer une étape de développement spécifique.
Le montant total des subventions prévues au contrat est de 2 058 K€, intégralement perçus à la
date du Document d’Enregistrement Universel.
Le montant total des avances conditionnées prévues au contrat est de 4 895 K€, dont la Société a
reçu un montant global de 4 895 K€ à la date du Document d’Enregistrement Universel. La
Société devra procéder au remboursement de cette avance conditionnée en fonction de l'atteinte
d’un montant de chiffre d’affaires cumulé. Dans un second temps, la Société sera amenée à payer
des redevances basées sur un pourcentage du chiffre d’affaires réalisé.
(voir la note 4.9.2 de l’annexe aux comptes consolidés présentés dans la section 5.3.1 du Document
d’Enregistrement Universel pour plus d’informations).
Chapitre 5. Informations financières et comptables
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 201|
5.2.1.3FINANCEMENT PAR LE CREDIT D’IMPOT RECHERCHE
La Société bénéfice du crédit impôt recherche depuis sa création et bénéficie des dispositions des articles
244 quater B et 49 septies F du Code général des impôts relatifs au crédit d’impôt recherche.  La Société a
comptabilisé un produit de crédit d’impôt recherche de 11,0 millions d’euros au titre des exercices  2019 à
2021, dont 7,5 millions d’euros ont été perçus à la date du Document d’Enregistrement Universel. Le
remboursement du solde (correspondant au CIR 2021) est attendu en 2022 suite à la mise en place d'un
contrat de pré-financement. La première tranche de ce contrat de pré-financement a été encaissée le 22
mars 2022 pour 2,4 millions d'euros.
(voir les notes notes 3.1 et 4.5 de l’annexe aux comptes consolidés présentés dans la section 5.3.1 du
Document d’Enregistrement Universel pour plus d’informations).
5.2.1.4FINANCEMENT PAR EMPRUNT
La Société a également financé son activité par l'émission d'emprunts.
5.2.1.4.1.CONTRAT OCABSA AVEC EUROPEAN HIGH GROWTH OPPORTUNITIES SECURITIZATION FUND
(Voir la section 4.6.6.1 du Document d’Enregistrement Universel).
5.2.1.4.2.EMPRUNTS BANCAIRES
En 2017, la Société a souscrit un emprunt d’un montant de 1,9 millions d'euros au taux de 0,40 % l’an
remboursable sur 3 ans. Ce emprunt a été totalement remboursé au 31 décembre 2020.
En novembre 2020, la Société a signé avec Bpifrance et la Société Générale deux Prêts Garantis par l'Etat
(ou PGE) de 5 millions d'euros chacun dans le contexte de la pandémie de COVID-19. Ces prêts portent
respectivement un taux d'intérêt fixe de 1,67% et 0,25% par an. Ils ont une durée initiale d'un an avec une
option de différer le remboursement de cinq ans. L’État français garantit 90 % des montants totaux dus.
Les fonds ont été perçus en novembre 2020 et participent à la trésorerie disponible au 31 décembre 2020.
La Société a utilisé l'option de différer le remboursement, les deux prêts sont donc classés en « Dettes
financières non courantes ».
5.2.2.FLUX DE TRESORERIE
Les flux de trésorerie au cours des exercices présentés se décomposent comme suit:
(en K€)
31/12/2019
31/12/2020
31/12/2021
Flux de trésorerie utilisés par les activités opérationnelles
(43 310)
(51 720)
(56 770)
Flux de trésorerie utilisés par les activités d'investissement
(19 838)
(1 475)
(345)
Flux de trésorerie générés (utilisés) par les activités de financement
40
25 449
44 712
Effet de la variation des taux de change sur la trésorerie détenue
1 910
(981)
1 656
Augmentation (diminution) de la trésorerie
(61 198)
(28 727)
(10 747)
Chapitre 5. Informations financières et comptables
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 202|
5.2.2.1FLUX DE TRESORERIE LIES AUX ACTIVITES OPERATIONNELLES
(en K€)
31/12/2019
 
31/12/2020
 
31/12/2021
Capacité d'autofinancement
(57 040)
 
(62 522)
 
(49 615)
Variation du besoin en fonds de roulement
13 730
 
10 802
 
(7 153)
Flux de trésorerie utilisés par les activités opérationnelles
(43 310)
 
(51 720)
 
(56 768)
Les flux de trésorerie utilisés par les activités opérationnelles étaient de respectivement 43 310 K€,
51 720 K€ et 56 770 K€ pour les exercices 2019, 2020 et 2021. La hausse des flux utilisés avant variation
du besoin de fonds de roulement sur les exercices présentés est liée au lancement de la phase 3 d’étude
clinique dans le cancer du pancréas TRYbeCA1 en septembre 2018. En 2019 et 2020, l'impact positif du
besoin en fonds de roulement est principalement lié à la provision pour coûts hospitaliers; cette dernière
correspondant au décalage dans le temps entre la réalisation des prestations et la réception des factures.
En 2021, l'impact négatif du besoin en fonds de roulement est principalement lié à la reprise des
provisions pour coûts hospitaliers, au fur et à mesure de la réception des factures et de leur règlement.
5.2.2.2FLUX DE TRESORERIE LIES AUX ACTIVITES D’INVESTISSEMENT
(en K€)
31/12/2019
 
31/12/2020
 
31/12/2021
Acquisitions d'immobilisations corporelles, nettes des cessions
(20 117)
 
(1 056)
 
(298)
Acquisitions d'immobilisations incorporelles
(16)
 
(2)
 
0
Augmentation des actifs financiers non courants & courants, nette
des diminutions
295
 
(417)
 
(46)
Flux de trésorerie utilisés par les activités d'investissement
(19 838)
 
(1 475)
 
(345)
Les flux de trésorerie utilisés par les activités d’investissement étaient de respectivement 19 838 K€,
1 475 K€ et 345 K€ pour les exercices 2019, 2020 et 2021.
La majeure partie des dépenses d'investissement pour les périodes présentées est relative à la construction
d’un  site de production à Princeton, aux États Unis (18,5 millions d'euros en 2019 et 0,8 millions d'euros
en 2020), et à l’accroissement des capacités de production à Lyon, France pour un montant de 0,7
millions d’euros en 2019.
5.2.2.3FLUX DE TRESORERIE LIES AUX ACTIVITES DE FINANCEMENT
(en K€)
31/12/2019
31/12/2020
31/12/2021
Augmentation de capital en numéraire, nette de frais
 
118
 
34 631
Emission d'emprunts, nette des remboursements
(738)
 
27 073
 
12 157
Remboursement de la dette de loyers, nette des allocations reçues
888
 
(1 428)
 
(1 702)
Intérêts reçus (versés)
(195)
 
(326)
 
(374)
Autres
85
12
0
Flux de trésorerie générés (utilisés) par les activités de
financement
40
 
25 449
 
44 712
Les flux de trésorerie liés aux activités de financement étaient de respectivement 40 K€, 25 449 K€ et
44 712 K€ pour les exercices 2019, 2020 et 2021.
En 2020, les flux générés par l'émission d'emprunts sont principalement issue de l'émission de cinq
tranches d'OCABSA pour un montant total de 15.0 millions d'euros et de la réception des deux Prêts
Garantis par l'Etat pour 10,0 millions d'euros.
Chapitre 5. Informations financières et comptables
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 203|
En 2021, l'augmentation des emprunts est relative à l'émission des tranches n° 6, 7, 8 et 9 de l'OCABSA
pour un montant de 12 millions d'euros, net des frais d'émission (577 K€) et une avance conditionnée
dans le cadre du projet TEDAC pour un montant total de 734 K€.
En 2021, le capital et les primes ont augmenté en février pour l'ATM de 6,4 millions d'euros, pour les
registered offering de 22,4 millions d'euros en avril et de 5,8 millions d'euros en décembre
5.2.3.INFORMATIONS SUR LES CONDITIONS D’EMPRUNT ET LA STRUCTURE
DE FINANCEMENT
Les informations relatives au financement des activités de la Société figurent à la section 5.2.1 du
Document d’Enregistrement Universel.
5.2.4.RESTRICTION A L’UTILISATION DES CAPITAUX
La Société n’est confrontée à aucune restriction quant à la disponibilité de ses capitaux.
5.2.5.SOURCES DE FINANCEMENT NÉCESSAIRES A L’AVENIR
Au 31 décembre 2021, la Société dispose de trésorerie et d’équivalents de trésorerie pour un montant de
33,7 millions d'euros. La Société estime que la trésorerie et les équivalents de trésorerie disponibles avec
le prix de vente de l'unité de production de Princeton lui permettront de financer ses activités au delà des
12 prochains mois postérieurement à la date de clôture.
Afin de financer ses opérations au-delà de son horizon de trésorerie, estimé à mi 2024 (Voir la section
2.4.1. du Document d'Enregistrement Universel), la Société devra trouver des fonds supplémentaires ;
diverses sources de financement sont envisagées parmi lesquelles l’émission de nouveaux instruments de
dettes ou de capitaux propres et la conclusion de partenariats.
Chapitre 5. Informations financières et comptables
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 204|
5.3 INFORMATIONS FINANCIÈRES CONCERNANT LE PATRIMOINE,
LA SITUATION FINANCIÈRE ET LES RÉSULTATS DE LA
SOCIÉTÉ
5.3.1.COMPTES CONSOLIDES ÉTABLIS EN NORMES IFRS POUR L’EXERCICE
CLOS LE 31 DÉCEMBRE 2021
ÉTAT DU RÉSULTAT NET CONSOLIDÉ
(en K€, sauf pour le résultat par action)
Notes
31/12/2019
31/12/2020
31/12/2021
(12 mois)
(12 mois)
(12 mois)
Chiffre d'affaires
Autres produits de l'activité
3.1
5 283
3 718
4 180
Produits des activités courantes
5 283
3 718
4 180
Frais de recherche et développement
3.2.1
(52 193)
(57 580)
(45 100)
Frais généraux et administratifs
3.2.2
(17 164)
(14 970)
(15 595)
Charges opérationnelles
(69 357)
(72 550)
(60 695)
Résultat opérationnel courant
(64 074)
(68 832)
(56 515)
Produits financiers
3.5
2 947
889
5 422
Charges financières
3.5
(1 533)
(5 354)
(2 702)
Résultat financier
1 414
(4 465)
2 720
Impôt sur le résultat
3.6
1
(3)
(2)
Résultat net
(62 659)
(73 300)
(53 797)
Résultat de base / dilué par action (€ / action)
3.7
(3,49)
(3,99)
(2,27)
ÉTAT DU RÉSULTAT GLOBAL CONSOLIDÉ
en K€
31/12/2019
31/12/2020
31/12/2021
(12 mois)
(12 mois)
(12 mois)
Résultat net
(62 659)
(73 300)
(53 797)
Eléments recyclables ultérieurement en résultat
Variation de la réserve de conversion
1 237
400
(528)
Eléments non recyclables ultérieurement en résultat
Réévaluation du passif au titre des régimes à prestations définies
(38)
(19)
68
Effet d'impôt
Autres éléments du résultat global
1 199
381
(460)
Résultat global
(61 460)
(72 919)
(54 257)
Chapitre 5. Informations financières et comptables
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 205|
ÉTAT DE LA SITUATION FINANCIÈRE CONSOLIDÉE
(en K€)
Notes
31/12/2019
31/12/2020
31/12/2021
ACTIF
Actifs non courants
Immobilisations incorporelles
4.1.1
603
589
15
Immobilisations corporelles
4.1.2
25 632
20 862
18 960
Droit d'utilisation
4.2
10 009
8 228
6 869
Autres actifs non courants
4.3
718
1 091
876
Total actifs non courants
36 962
30 770
26 720
Actifs courants
Stocks
4.4
358
Clients et comptes rattachés
4.5
36
4
12
Autres actifs courants
4.5
8 016
5 182
6 337
Trésorerie et équivalents de trésorerie
4.6
73 173
44 446
33 699
Total actifs courants
81 583
49 632
40 048
TOTAL ACTIF
118 545
80 402
66 768
(en K€)
Notes
31/12/2019
31/12/2020
31/12/2021
PASSIF ET CAPITAUX PROPRES
Capitaux propres
Capital
1 794
2 006
3 102
Primes
281 688
120 705
97 618
Réserves
(136 607)
(24 616)
(25 293)
Réserves de conversion
1 344
1 744
1 215
Résultat net
(62 659)
(73 300)
(53 797)
Total capitaux propres
4.7
85 560
26 539
22 845
Passifs non courants
Provisions - part à plus d'un an
4.8
506
652
524
Dettes financières - part à plus d'un an
4.9
1 321
14 379
15 232
Dérivés passifs - part à plus d'un an
4.9.1
288
Dettes de loyers - part à plus d'un an
4.10
11 278
9 197
8 162
Impôt différé passif
Total passifs non courants
13 105
24 516
23 918
Passifs courants
Provisions - part à moins d'un an
4.8
71
Dettes financières - part à moins d'un an
4.9
99
2 265
164
Dérivés passifs - part à moins d'un an
4.9.1
129
Dettes de loyers - part à moins d'un an
4.10
1 425
1 607
1 817
Dettes fournisseurs et comptes rattachés
4.11
13 775
20 910
14 154
Autres passifs courants
4.11
4 510
4 436
3 870
Total passifs courants
19 880
29 347
20 005
TOTAL PASSIF ET CAPITAUX PROPRES
118 545
80 402
66 768
Chapitre 5. Informations financières et comptables
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 206|
TABLEAU DES FLUX DE TRÉSORERIE CONSOLIDÉS
en K€
31/12/2019
31/12/2020
31/12/2021
(12 mois)
(12 mois)
(12 mois)
Flux de trésorerie liés aux activités opérationnelles
Résultat net
(62 659)
(73 300)
(53 797)
Charges (produits) sans incidence sur la trésorerie
Gains ou pertes de change
(673)
3 028
(3 570)
Dotations (reprises) aux amortissements
3.4
4 216
4 991
5 377
Dotations (reprises) aux provisions
3.4
192
57
135
Variation de la juste valeur des dérivés passifs
(652)
(1 175)
Charges au titre des paiements en actions
3.3
1 359
1 179
1 323
Plus ou moins value de cession
4.1.2
42
22
17
Charges (Produits) d'intérêt
484
2 150
2 073
Charge d'impôt (exigible et différé)
3.6
(1)
3
2
Flux net de trésorerie utilisés par l'activité avant variation du BFR
(57 040)
(62 522)
(49 615)
(Augmentation) diminution des stocks
4.4
1 038
358
(Augmentation) diminution des clients et comptes rattachés
4.5
(7)
33
(8)
(Augmentation) diminution des autres actifs courants
4.5
6 150
2 829
(94)
Augmentation (diminution) des dettes fournisseurs et comptes
rattachés
4.11
5 993
6 913
(6 477)
Augmentation (diminution) des autres passifs courants
4.11
556
669
(574)
Variation du besoin en fonds de roulement
13 730
10 802
(7 153)
Impôt payé
(2)
Flux net de trésorerie utilisés par les activités opérationnelles
(43 310)
(51 720)
(56 770)
Flux de trésorerie liés aux activités d'investissement
Acquisitions d'immobilisations corporelles
(20 117)
(1 139)
(298)
Acquisitions d'immobilisations incorporelles
4.1.1
(16)
(2)
Augmentation des actifs financiers non courants & courants
4.3
(119)
(421)
(192)
Cession d'immobilisations corporelles
83
Diminution des actifs financiers non courants & courants
4.3
414
4
145
Flux net de trésorerie utilisés par les activités d'investissement
(19 838)
(1 475)
(345)
Flux de trésorerie liés aux activités de financement
Augmentation de capital en numéraire, net de frais
4.7
118
34 631
Souscription de bons de souscription d'actions
47
12
Emission d'emprunts
4.9
27 134
12 157
Remboursement d'emprunts
4.9
(738)
(62)
Allocation reçue d'un bailleur
4.10
1 866
188
Remboursement de la dette de loyers (IFRS 16)
4.10
(978)
(1 615)
(1 702)
Intérêts reçus (versés)
(195)
(326)
(374)
Autres variations des dettes financières
4.9
38
Flux net de trésorerie générés (utilisés) par les activités de
financement
40
25 449
44 712
Effet de la variation des taux de change sur la trésorerie détenue
1 910
(981)
1 656
Augmentation (diminution) de la trésorerie
(61 198)
(28 727)
(10 747)
Trésorerie nette en début d'exercice
4.6
134 371
73 173
44 446
Trésorerie nette en fin d'exercice
4.6
73 173
44 446
33 699
Intérêts versés
195
326
374
Impôts versés
Chapitre 5. Informations financières et comptables
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 207|
VARIATION DES CAPITAUX PROPRES CONSOLIDÉS
(En K€, sauf pour le nombre
d'actions)
Capital
Prime
d'émission
Réserves
Réserves de
conversion
Résultat
Total
capitaux
propres
Au 31 décembre 2018
1 794
281 744
(99 524)
(188)
(38 224)
145 602
Résultat de la période
(62 659)
(62 659)
Autres éléments du résultat global
(38)
1 237
1 199
Résultat global
(38)
1 237
(62 659)
(61 460)
Affectation du résultat n-1
(38 224)
38 224
Emission d'actions ordinaires
Emission de BSA
59
59
Paiements fondés sur des actions
1 359
1 359
Reclassement
(115)
(180)
295
Au 31 décembre 2019
1 794
281 688
(136 607)
1 344
(62 659)
85 560
Résultat de la période
(73 300)
(73 300)
Autres éléments du résultat global
(19)
400
381
Résultat global
(19)
400
(73 300)
(72 919)
Affectation du résultat n-1
(54 208)
(8 451)
62 659
Imputation du RAN sur la prime
(119 282)
119 282
Emission d'actions ordinaires
212
12 507
12 719
Emission de BSA
Paiements fondés sur des actions
1 179
1 179
Au 31 décembre 2020
2 006
120 705
(24 616)
1 744
(73 300)
26 539
Résultat de la période
(53 797)
(53 797)
Autres éléments du résultat global
68
(528)
(460)
Résultat global
68
(528)
(53 797)
(54 257)
Affectation du résultat n-1 (3)
(71 037)
(2 263)
73 300
Autres variations
195
195
Coûts de transaction (2)
(3 811)
(3 811)
Emission d'actions ordinaires (1)
1 096
51 746
52 842
Emission de BSA
15
15
Paiements fondés sur des actions
1 323
1 323
Au 31 décembre 2021
3 102
97 618
(25 293)
1 215
(53 797)
22 845
(1) dont 31 826 K€ relatifs aux augmentations de capital Registered Offering, du mois d'avril (24 867 K€)
et du mois de décembre (6 957 K€) 2021; dont également 6 616 K€ d'augmentation de capital ATM de
février et 14 400 K€ liés a la conversion de cinq tranches d'OCABSA.
(2) les coûts de transaction sont liés aux augmentations de capital.
(3) la perte de l'exercice 2021 a été imputée sur les primes d'émission dans les comptes sociaux.
Chapitre 5. Informations financières et comptables
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 208|
NOTES AUX ETATS FINANCIERS CONSOLIDES
La présente annexe fait partie intégrante des états financiers consolidés. Les Etats financiers consolidés
ont été arrêtés et ont été autorisés à la publication par le conseil d’administration en date du 26 avril 2022.
1.DESCRIPTION DE L’ACTIVITE
ERYTECH Pharma S.A. (“ERYTECH” et sa filiale, ci-après dénommée “la Société”) a été créée à Lyon,
France en 2004 pour développer et commercialiser des thérapies innovantes basées sur les globules
rouges pour lutter contre des cancers et des maladies orphelines.
La Société s’est introduite en bourse sur Euronext Paris en mai 2013 en levant 17,7 millions d'euros et 
sur le Nasdaq Global Select Market en novembre 2017 en levant un montant brut, avant déduction de
frais, de 124 millions d'euros (144 millions de dollars).
Depuis sa création, la Société a encouru des pertes et a des flux de trésorerie liés aux activités
opérationnelles négatifs. Au 31 décembre 2021, après prise en compte des éléments ci-dessus et des
différents tours de financement, la Société disposait de capitaux propres d’un montant de 22 845 K€. La
Société prévoit d’encourir des pertes supplémentaires jusqu’à ce qu’elle puisse, le cas échéant, générer
des revenus importants liés à ses produits candidats en développement.
La pandémie de COVID-19 a entrainé des retards dans le recrutement des patients de l’étude TRYbeCA1
en 2020 et ainsi dans l'analyse intermédiaire intervenue en février 2021.Le 25 octobre 2021, ERYTECH a
communiqué les premiers résultats de l'étude TRYbeCA-1. Ces résultats montrent que l'étude n'a pas
atteint l'objectif de survie globale qui était son critère principal de succès. Néanmoins, une première
analyse des résultats par sous-groupe de patients indique un premier signal d'efficacité intéressant pour les
patients traités avec eryaspase en combinaison avec le cocktail de chimiothérapie FOLFIRI.
Les activités futures de la Société dépendent fortement de la combinaison de plusieurs facteurs,
notamment : (i) le succès de ses activités de recherche et développement ; (ii) les autorisations
réglementaires et l’autorisation de mise sur le marché des produits proposés par la Société; (iii)
l’obtention dans un délai opportun de financements supplémentaires; et (iv) le développement de
thérapies concurrentes par d'autres sociétés biotechnologiques et pharmaceutiques. En conséquence, la
Société est et devra continuer, à court et moyen terme, à être financée par le biais de partenariats pour le
développement et la commercialisation de ses candidats médicaments et par l’émission de nouveaux
instruments de dettes ou de capitaux propres.
La situation des marchés financiers et le résultat de l’étude TRYbeCA1 pourraient altérer la capacité de la
Société à financer ses opérations par des augmentations de capital selon ses besoins ou dans des
conditions attractives.
Les comptes consolidés ainsi que les annexes aux comptes (les “Etats financiers consolidés”) présentent
l’activité d’ERYTECH Pharma S.A. et de sa filiale, ERYTECH Pharma, Inc.
Adresse du siège social d’ERYTECH Pharma S.A. : 60 avenue Rockefeller, 69008, Lyon, France.
Chapitre 5. Informations financières et comptables
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 209|
Faits caractéristiques de l’exercice 2021
Activité
Mars 2021
Le 2 mars 2021, Erytech a appelé une 6ème tranche OCABSA pour un produit net de 2,9 millions
d'euros.
La Société  a également effectué un placement de 744 186 actions nouvellement émises aux
Etats-Unis dans la cadre de son programme de financement par actions sur le marché (ATM) pour
un produit net de 6,4 millions d'euros.
Avril 2021
La société annonce avoir conclu des engagements définitifs avec plusieurs investisseurs qualifiés
et spécialisés dans le domaine de la santé pour la souscription de 1 034 483 actions assorties de
bons de souscription d’actions (« ABSA ») de la Société, chaque ABSA étant composée de quatre
actions ordinaires sous la forme d’American Depositary Shares (ADS) et trois bons de
souscription d'action (« BSA »), chaque BSA permettant de souscrire à une action ordinaire, dans
le cadre d'une registered offering. L’émission des 4 137 932 actions nouvelles sous-jacentes aux
ADSs a eu pour effet une augmentation de capital immédiate de 24 868 971,30 € (dont un
montant nominal de 413 793,20 € et une prime d’émission totale de 24 455 178,10 €,
correspondant à la valeur nominale de 0,10€ et à une prime d’émission de 5,91€ par action
émise), représentant environ 19,12% du capital social et des droits de vote de la Société avant
l’offre.
Mai 2021
Le 19 mai 2021, Erytech a appelé une 7ème tranche OCABSA pour un produit net de 2,9 millions
d'euros
Juillet /Aout 2021
La "U.S. Food and Drug Administration (FDA)" a octroyé le label "eryaspase Fast Track"
concernant le traitement des patients atteints de leucémie aigue lymphoblastique qui ont eu des
réactions d'hypersensibilité à l' "E. coli-derived pegylated asparaginase (PEG-ASNase)".
Dans le cadre du contrat d’OCABSA signé en juin 2020, la Société a émis deux tranches de 3,0
millions d’euros chacune (60 OCABSA) respectivement le 22 juillet 2021 et le 24 août 2021.
Octobre 2021
La société a annoncé la détermination de la Dose Maximale Tolérée dans le cadre de l’essai de
Phase 1 mené par un investigateur avec eryaspase dans le traitement en première ligne du cancer
du pancréas.
La société a annoncé les résultats de l’étude de phase 3 TRYbeCA-1 évaluant eryaspase comme
traitement de seconde ligne chez des patients atteints d’un cancer avancé du pancréas.
Décembre 2021
La société a annoncé la levée de 7,85 millions de dollars. dans le cadre d’une Registered
Offering. par la souscription de 769 608 actions assorties de bons de souscription d’actions («
ABSA ») de la Société, chaque ABSA étant composée de quatre actions ordinaires sous la forme
d’American Depositary Shares (ADS) et trois bons de souscription d’action (« BSA »), chaque
BSA permettant de souscrire à une action ordinaire. L’émission des 3 078 432 actions ordinaires
nouvelles sous-jacentes aux ADSs a eu pour effet une augmentation de capital immédiate de 6
957 256,32 € (dont un montant nominal de 307 843,20 € et une prime d’émission totale de 6 649
413,12€, correspondant à la valeur nominale de dix centimes d'euros (0,10€) et à une prime
Chapitre 5. Informations financières et comptables
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 210|
d’émission de 2,16€ par action émise), représentant environ 11,02% du capital social et des droits
de vote de la Société avant l’offre.
Management
Aucun évènement majeur
Faits caractéristiques de l’exercice 2020
Activité
Février 2020 :
La Société a perçu de Bpifrance une avance remboursable de 2 979 K€ et une subvention de
294 K€ (comptabilisée en 2019) au titre de l’étape clé 6 du programme TEDAC.
Signature d'un partenariat stratégique avec le service de don du sang de la Croix-Rouge
allemande de Baden-Württemberg-Hessen (GRCBDS) pour compléter l’alliance existante avec
l'Établissement Français du Sang (EFS), afin d’utiliser les globules rouges provenant de dons de
sang collectés par l’établissement pour la production de ses candidats-médicaments, dont
eryaspase, sur les futurs sites de fabrication en Europe.
Mars 2020 :
L'étude TRYbeCA1 a poursuivi sa progression malgré les difficultés liées au contexte de la
pandémie COVID-19 et le recrutement de patients s'est poursuivi malgré les difficultés
croissantes rencontrées par les hôpitaux pour assurer le traitement et le suivi des patients.
Le Comité Indépendant de Surveillance des Données (IDMC) a examiné les données de sécurité
des 320 premiers patients recrutés et traités dans le cadre de l'étude TRYbeCA1. Conformément
aux deux précédents examens, aucun problème de sécurité n'a été identifié et le Comité a
recommandé à la Société la poursuite de l’étude comme prévu.
Avril 2020 :
La Food and Drug Administration (FDA) américaine a accordé la désignation “Fast Track” à la
Société pour le développement d’eryaspase dans le traitement de seconde ligne des patients
atteints d'un cancer du pancréas métastatique.
Mai 2020 :
La Société annonce sa participation au consortium public-privé EVIDENCE soutenu par l’Union
européenne, dans le cadre du programme Horizon 2020. Le consortium EVIDENCE, composé
d'experts de premier plan dans le domaine de la recherche sur les globules rouges, explorera les
façons dont l’environnement extracellulaire exerce son influence sur ces cellules du sang.
Juin 2020 :
La Société annonce que l’étude clinique de phase 2 conduite par l'organisation nordique
d'hématologie et d'oncologie pédiatrique (NOPHO), avec eryaspase en traitement de seconde
Chapitre 5. Informations financières et comptables
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 211|
ligne de la leucémie aiguë lymphoblastique (LAL). L’étude évalue la sécurité et l’efficacité
d’eryaspase, principalement chez les enfants atteints de la LAL ayant développé une
hypersensibilité à l’asparaginase pégylée. Cette étude a atteint son objectif de recrutement suite à
l’inclusion du 50e patient. Les résultats préliminaires de l’étude suggèrent qu’eryaspase a atteint
le niveau et la durée d’action de l’asparaginase visés chez ces patients. En outre, l’adjonction
d’eryaspase à la chimiothérapie révèle un profil de tolérance acceptable, permettant à la majorité
de ces patients de recevoir les protocoles complets d’asparaginase. Des données récentes
confirment que l’interruption des traitements avec de l’asparaginase induit un taux de survie sans
récidive de LAL inférieur.
La Société a mis en place un financement avec European High Growth Opportunities
Securitization Fund, représenté par sa société de gestion European High Growth Opportunities
Manco SA (entités liées à Alpha Blue Ocean), sous la forme d'obligations convertibles assorties
de bons de souscription (« OCABSA ») permettant un financement d’un montant maximum de 60
millions d'euros, sous réserve de la limite règlementaire de 20 % de dilution.
Juillet / Août 2020:
Dans le cadre du contrat d’OCABSA signé en juin 2020, la Société a émis deux tranches de 3,0
millions d’euros chacune (60 OCABSA) respectivement le 6 juillet 2020 et le 24 août 2020.
Septembre 2020:
La Société a mis en place un programme de financement en fonds propres, dit At-The-Market,
avec Cowen. Conformément au contrat de placement signé, la Société, peut émettre et placer
auprès d'investisseurs éligibles, en une ou plusieurs fois et au prix du marché, des actions
ordinaires sous la forme d’American Depositary Shares (« ADSs ») pour un montant total brut
maximum de 30 millions de dollars (sous réserve de la limite règlementaire de 20% de dilution).
Novembre 2020:
La Société a obtenu deux prêts de 5 millions d'euros chacun, sous la forme de prêt garanti par
l'état ("PGE"), auprès de Bpifrance et de la Société Générale dans le contexte de pandémie liée au
COVID-19.
Novembre/Décembre 2020:
Dans le cadre du contrat d’OCABSA signé en juin 2020, la Société a émis trois tranches de 3,0
millions d’euros chacune (60 OCABSA) respectivement le 17 novembre 2020, le 7 décembre
2020 et le 22 décembre 2020.
Décembre 2020:
La Société annonce les résultats positifs de l'étude de phase 2 dans la leucémie aiguë
lymphoblastique ("LAL") avec eryaspase. L’étude confirme le potentiel d’eryaspase comme
option de traitement intéressante pour les patients atteints de LAL ayant développé une
hypersensibilité à l'asparaginase pégylée. L'étude de phase 2 NOR-GRASPALL-2016 a évalué la
sécurité et le profil pharmacologique d’eryaspase chez des patients atteints de LAL et ayant
développé une hypersensibilité à l'asparaginase pégylée. L’étude a été conduite par l'organisation
nordique d'hématologie et d'oncologie pédiatrique (NOPHO). Les principaux objectifs de l'étude
étaient l'activité et la sécurité de l'enzyme asparaginase. Les deux objectifs ont été atteints.
Chapitre 5. Informations financières et comptables
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 212|
La Société annonce avoir finalisé le recrutement des patients dans l'étude de Phase 3 TRYbeCA1
dans le traitement en seconde ligne du cancer du pancréas.
Management
Mars 2020 :
Cooptation de Melanie Rolli, MD, au conseil d’administration de la Société.
Octobre 2020:
Nomination de Stewart Craig en qualité de Directeur Technique (CTO).
Faits caractéristiques de l’exercice 2019
Mai 2019 :
Acceptation par la Food and Drug Administration (FDA) américaine de sa demande
d’Investigational New Drug (IND) pour eryaspase, constituée de l'enzyme L-asparaginase
encapsulée dans les globules rouges. Cette approbation permet à la Société d'initier le recrutement
sur les sites d'essais américains pour l’étude TRYbeCA1 de phase 3 en cours, évaluant eryaspase
dans le traitement en seconde ligne du cancer du pancréas.
Juin 2019 :
Ouverture du nouveau site de production conforme aux BPF (bonnes pratiques de fabrication) à
Princeton (New Jersey, Etats-Unis). L'usine répondra aux besoins de production d’eryaspase,
candidat médicament phare de la Société, pour les patients aux États-Unis.
Signature d'un accord de collaboration avec SQZ Biotechnologies (SQZ), société de thérapie
cellulaire développant des traitements innovants dans de multiples domaines thérapeutiques, pour
mettre au point de nouveaux agents de modulation immunitaire à partir des globules rouges (GR).
La Société pourrait recevoir jusqu'à 57 millions de dollars en combinant paiement initial et
paiements d’étapes potentiels liés au développement réglementaire et commercial du premier
produit mis au point avec succès par SQZ en vertu de cette collaboration. La Société pourrait
également bénéficier de royalties progressives sur les ventes futures.
Recrutement de la première patiente dans l’étude clinique de phase 2, nommée TRYbeCA2,
évaluant l’efficacité d’eryaspase, le produit candidat phare de la Société, dans le traitement en
première ligne du cancer du sein triple négatif (CSTN).
Novembre 2019 :
Franchissement de deux étapes importantes dans l’étude clinique de Phase 3 TRYbeCA1 avec
eryaspase dans le traitement de seconde ligne du cancer du pancréas. Le recrutement des patients
dans l’étude TRYbeCA1 aux États-Unis a été ouvert avec l’activation de l’étude dans un premier
site d’investigation clinique. La fabrication d’eryaspase pour les patients qui seront traités aux
États-Unis se déroulera dans la nouvelle usine construite à Princeton, dans le New Jersey.
Publication des résultats complets de l’étude de phase 2b avec eryaspase dans le traitement du
cancer métastatique du pancréas dans l’European Journal of Cancer.
Chapitre 5. Informations financières et comptables
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 213|
Management
Janvier 2019 :
Nomination d’Eric Soyer en tant que Directeur Général Délégué de la Société.
Juin 2019 :
Le Dr Jean-Paul Kress est nommé Président du conseil d’administration par le conseil
d’administration suite à sa nomination comme administrateur lors de l’Assemblée Générale
Ordinaire de la Société du 21 juin 2019. Le Dr. Kress dispose de plus de 25 ans d'expérience dans
des postes de direction générale d’entreprises biotechnologiques et pharmaceutiques à
l’international. Il était Président et Directeur Général de Syntimmune (Cambridge, MA, US)
jusqu’en fin d’année 2018, lorsque la société a été acquise par Alexion Pharmaceuticals.
2.REGLES ET PRINCIPALES METHODES COMPTABLES
2.1.Base de préparation
Les Etats financiers consolidés ont été préparés selon le principe de la continuité d’exploitation de la
Société ; la situation déficitaire de la Société s’expliquant par le caractère innovant des produits
développés et impliquant une phase de recherche et développement sur plusieurs années.
La Société a historiquement financé sa croissance par un renforcement de ses fonds propres sous forme
d’augmentations de capital et d’émissions d’obligations convertibles en actions.
Le conseil d’administration a arrêté les comptes selon le principe de continuité d’exploitation, la Société
disposant des moyens nécessaires pour financer ses activités sur au moins 12 mois postérieurement à la
date de clôture,compte tenu notamment des éléments ci-après :
La trésorerie et les équivalents de trésorerie détenus par la Société pour 33,7 millions d'euros au
31 décembre 2021, ceux-ci étant principalement constitués de disponibilités et de dépôts à terme
démobilisables immédiatement sans pénalité,
La perception du prix de vente de l'unité de production américaine du Groupe située à Princeton,
vente réalisée le 22 avril 2022, pour un montant brut de 44,5 millions de dollars.
Les prévisions de consommation de trésorerie pour les 12 mois postérieurement à la date de
clôture.
A plus longue échéance, la Société devra trouver des fonds supplémentaires ; diverses sources de
financement sont envisagées parmi lesquelles l’émission de nouveaux instruments de dettes ou de
capitaux propres et la conclusion de partenariats.
Les Etats financiers consolidés ont été établis selon le principe du coût historique à l'exception de
certaines catégories d’actifs et passifs évalués à la juste valeur conformément aux IFRS.
Sauf indication contraire, tous les montants sont présentés en milliers d’euros.
2.2.Déclaration de conformité
Les Etats financiers consolidés ont été préparés conformément aux normes et interprétations IFRS
adoptées par l’Union Européenne (UE) et ont été arrêtés et autorisés à la publication par le conseil
Chapitre 5. Informations financières et comptables
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 214|
d’administration en date du 26 avril 2022. Ils seront soumis à l’approbation de l’assemblée générale du 24
juin 2022.
En raison de la cotation des actions de la Société sur le Nasdaq, les Etats financiers consolidés de la
Société sont également préparés conformément aux normes et interprétations IFRS publiées par
l’International Accounting Standards Boards (« IASB »).
Au 31 décembre 2021, toutes les normes IFRS publiées par l’IASB et d’application obligatoire sont les
mêmes que celles adoptées par l’UE et obligatoire dans l’UE. En conséquence, les Etats financiers
consolidés sont conformes aux normes et interprétations IFRS tels que publiées par l’IASB et adoptées
par l’UE.
Le terme « IFRS » désigne conjointement les normes comptables internationales (International Financial
Reporting Standards « IFRS » et International Accounting Standards « IAS ») et les interprétations des
comités d’interprétation (Standing Interpretations Committee « SIC » et IFRS Interpretations
Committee « IFRS IC »). Les principales méthodes comptables utilisées pour préparer les Etats
financiers sont présentées ci-après, et ce pour toutes les périodes présentées.
La Société a adopté les normes, amendements et interprétations qui sont applicables au 1er janvier 2021 :
Amendements aux Références du cadre conceptuel dans les normes IFRS ;
Amendements à IFRS 9, IFRS 7 et IFRS 16 : réforme des taux d'intérêt de référence (Phase 2) ;
Amendements à IFRS 16 : Allègements de loyers liés au Covid - 19 ;
Décision d'agenda de l'IFRIC à IAS 19  - Attribution des avantages aux périodes de service.
Ces nouveaux textes n’ont pas eu d’incidence significative sur les résultats et la situation financière de la
Société.
Les normes et interprétations d’application non encore obligatoires au 31 décembre 2021 n’ont pas été
appliquées par anticipation. Les normes récemment publiées qui pourraient être applicables à la Société
sont les suivantes :
Amendements à IAS 1: classification des passifs en courants ou non courants; Informations à
fournir sur les méthodes comptables ;
Amendements à IAS 16 : immobilisations corporelles - produit antérieur à l'utilisation prévue ;
Amendements à IAS 37 : contrats déficitaires – coûts d'exécution du contrat ;
Amélioration annuelle des IFRS (cycle 2018-2020) ;
Amendements à IAS 8 : définition des estimations comptables ;
Amendements à IAS 12 : impôt différé rattaché à des actifs et passifs issus d'une même
transaction.
2.3.Principes de consolidation
Conformément à la IFRS 10 Etats financiers consolidés (« IFRS 10 »), une entité est consolidée
lorsqu’elle est contrôlée par la Société. La Société contrôle une entité si elle est exposée ou a le droit à des
rendements variables en raison de ses liens avec l’entité et si elle a la capacité d’influer sur le montant de
ces rendements à travers son pouvoir sur l’entité. Tous les soldes et transactions intragroupes et les
dividendes sont totalement éliminés. Aucun intérêt ne conférant pas le contrôle n’est reconnu au titre de la
filiale détenue.
Chapitre 5. Informations financières et comptables
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 215|
Date de
création
Pourcentage
d’intérêt
Méthode de
consolidation
ERYTECH Pharma, Inc.
Avril 2014
100%
Intégration globale
Il n'y a pas eu de modification du périmètre de consolidation au cours des exercices présentés.
2.4.Monnaies étrangères
Monnaie fonctionnelle et conversion des états financiers dans la monnaie de présentation
Les Etats financiers consolidés sont présentés en euros, qui est la monnaie fonctionnelle de la société
mère, ERYTECH Pharma S.A. (la « Société mère »). L’état de situation financière d’une entité
consolidée pour laquelle la monnaie fonctionnelle n’est pas l’euro est converti en euros au taux de change
de clôture (taux de change spot à la date des états financiers) et l’état du résultat net, l’état du résultat
global et l’état des flux de trésorerie sont convertis au taux de change moyen de la période, sauf si les taux
de change varient significativement. Les différences de change en résultant sont incluses dans l’état du
résultat global en écarts de conversion.
Taux de change
(USD pour 1 EUR)
31/12/2019
31/12/2020
31/12/2021
Taux moyen
1,1196
1,1413
1,1835
Taux de clôture
1,1234
1,2271
1,1326
Conversion des transactions en devises étrangères
Les transactions en devises étrangères sont converties dans la monnaie fonctionnelle au taux de change en
vigueur à la date de transaction. A la clôture, les actifs et passifs monétaires libellés en devises sont
convertis au taux en vigueur à cette date. Les pertes et gains latents résultant sont comptabilisés en
« résultat financier » dans l’état du résultat net.
Le prêt en dollars de la Société mère à ERYTECH Pharma, Inc. était considéré comme un investissement
net à l’étranger jusqu’à la fin du 3e trimestre 2019, date à laquelle ce prêt a été pour partie converti en
capital et pour partie restructuré en prêt moyen terme. Du fait de cette restructuration financière, le prêt
moyen terme n’est plus qualifié d’investissement net à l’étranger ; les écarts de change relatifs à ce prêt
sont ainsi reconnus dans l’état du résultat net depuis le 1er octobre 2019.
2.5.Recours à des estimations et jugements
La préparation des états financiers consolidés en conformité avec les règles prévues par les IFRS implique
l’utilisation d’estimations et la formulation d’hypothèses ayant un impact sur les états financiers. Ces
estimations peuvent être révisées si les circonstances sur lesquelles elles étaient fondées évoluent. Les
résultats réels peuvent de ce fait s’avérer différents des estimations initialement formulées. La Société n’a
Chapitre 5. Informations financières et comptables
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 216|
pas identifié sur l’exercice de risques environnementaux ou de risques liés à la pandémie de COVID-19
qui conduiraient à de nouvelles estimations ou de nouveaux jugements significatifs.
L’utilisation d’estimations et jugements porte principalement sur l'évaluation :
des paiements fondés en actions conformément à IFRS 2 (voir note 3.3.3) ;
de la juste valeur du contrat d'OCABSA et de son classement conformément à IFRS 9 et à IAS 32
(voir note 4.9.1) ;
des factures non parvenues pour les coûts hospitaliers (voir note 4.11).
2.6.Présentation de l'état du résultat net et de l'état de la situation financière
La Société présente son état du résultat net par fonction. Aujourd’hui, la principale activité de la Société
est la recherche et développement. En conséquence, seules les fonctions « frais de recherche et
développement » et « frais généraux et administratifs » sont considérées comme représentatives de
l'activité de la Société. Le détail des charges par nature est précisé en note 3.2.
Dans l'état de la situation financière, certains montants non significatifs du bilan de l'année précédente ont
été regroupés dans la présentation des comptes de l'exercice (autres actifs financiers courants regroupés
avec les autres actifs courants).
2.7.Présentation du tableau de flux de trésorerie
Le tableau de flux de trésorerie consolidés est établi en utilisant la méthode indirecte et présente
séparément les flux de trésorerie liés aux activités opérationnelles, d’investissement et de financement.
2.8.Information sectorielle
Conformément à IFRS 8 Secteurs opérationnels ("IFRS 8") , l’information par segment opérationnel est
dérivée de l’organisation interne des activités de la Société ; elle reflète la vue du management et est
établie sur la base du reporting interne utilisé par le décideur opérationnel (le directeur général) pour
allouer les ressources et évaluer la performance.
Information par secteur d’activité
La Société opère sur un seul segment opérationnel : la conduite de la recherche et du développement de
thérapies innovantes basées sur les globules rouges pour lutter contre des cancers et des maladies
orphelines dans l’objectif de les commercialiser dans le futur.
Information par zone géographique
Revenus provenant de clients externes (en K€)
31/12/2019
31/12/2020
31/12/2021
France
105
61
Etats Unis
969
185
128
Total
1 074
246
128
Actifs non courants (en K€)
31/12/2019
31/12/2020
31/12/2021
France
9 616
8 414
6 325
Etats Unis
26 629
21 265
19 520
Total
36 245
29 679
25 845
2.9.Événements postérieurs à la clôture
Chapitre 5. Informations financières et comptables
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 217|
L'état de la situation financière consolidée et l'état du résultat net consolidé de la Société sont ajustés pour
refléter les évènements postérieurs à la clôture modifiant les montants relatifs aux situations existants à la
date de clôture.
Février 2022: Impact du conflit en Ukraine sur nos activités
À partir du 24 février 2022, la Russie a considérablement intensifié ses opérations militaires en Ukraine.
En réponse, les États-Unis et certains autres pays ont imposé d'importantes sanctions et des contrôles à
l'exportation contre la Russie, la Biélorussie et certains individus et entités liés à des organisations
politiques, commerciales et financières russes ou biélorusses.
Les États-Unis et certains autres pays pourraient imposer de nouvelles sanctions, des restrictions
commerciales et d'autres mesures de rétorsion si le conflit se poursuit ou s'aggrave. A ce jour, nous
n'avons pas connu d'impact significatif sur nos activités, nos opérations et nos calendriers et plans de
développement clinique. Cependant, nous ne pouvons pas prédire l'étendue, la durée ou l'impact
spécifique que le conflit en Ukraine et les sanctions et contrôles à l'exportation qui y sont liés auront sur
nos activités. Nous suivons de près les développements dans le contexte actuel et prendrons les mesures
appropriées si nécessaire. La guerre en Ukraine n'a pas eu d'impact sur nos résultats financiers pour
l'exercice clos le 31 décembre 2021. Notre entreprise ne mène aucun essai clinique en Ukraine ou en
Russie et n'a pas de fournisseurs situés dans ces régions.
Avril 2022 : Cession du site de production de thérapie cellulaires américain d'Erytech à la
société Catalent
Description de l'opération
Selon les termes du contrat d'achat d'actifs entre le Groupe ERYTECH et Catalent (« APA »),
Catalent a acquis l'usine de production de thérapies cellulaires d'échelle commerciale d'ERYTECH à
Princeton, New Jersey, aux États-Unis pour un montant total brut total de 44,5 millions de dollars (41,1
millions d'euros), qui ont été versés à la clôture de la transaction. Catalent propose de reprendre le
personnel actuel du site d'ERYTECH, environ 40 personnes.
Les parties ont également conclu un accord d'approvisionnement provisoire pour la fabrication et
la fourniture du produit candidat principal, eryaspase (GRASPA®), par Catalent pour ERYTECH.
La transaction a été finalisée le 22 avril 2022.
Appréciation des conséquences financières de l'opération:
Le contrat d'achat d'actif par Catalent porte sur le contrat de location du site de Princeton ainsi que les
agencements et équipements industriels attachés à ce site
Les agencements et équipements industriels qui figuraient au bilan au 31 décembre 2021 en
immobilisations corporelles pour un montant brut  de 25,7 millions de dollars (22,7 millions d'euro), des
amortissements cumulés de -7,0 millions de dollars (-6,2 millions d'euros) soit une valeur nette de 18,6
millions de dollars (16,4 millions d'euros).
Le contrat de location du site de Princeton  qui figurait au bilan au 31 décembre 2021 en droit
d'utilisation pour un montant brut de 4,8 millions de dollars (4,2 millions d'euros), avec des
Chapitre 5. Informations financières et comptables
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 218|
amortissements cumulés de -1,3 millions de dollars (-1,2 millions d'euros), pour une valeur nette de 3,5
millions de dollars (3,1 millions d'euros).
Les dettes de loyer correspondantes qui s'élevaient au 31 décembre 2021 à un montant
total de 6,1 millions de dollars (5,4 millions d'euros).
Les actifs et passifs en dollars sont convertis en euros en utilisant le taux de clôture du 31 décembre 2021
par cohérence avec les comptes présentés.
Les couts internes 2021 non reconduits du fait de la cession sont évalués en année pleine à 10,8
millions de dollars (10,0 millions d'euros), ils comprennent principalement:
Des frais de personnel pour 5,1 millions de dollars (4,7 millions d'euros) ;
Des coûts de production (loyer, maintenance et services liés au bâtiment et aux
équipements industriels) pour 2,1 millions de dollars (1,9 millions d'euros);
Des amortissements pour 3,4 millions de dollars (3,1 millions d'euros) ;
L'effet attendu de cette cession sur les flux opérationnels futurs de trésorerie du Groupe est
évalué, en année pleine, à une réduction des sorties nettes de trésorerie de 7,4 millions de dollars
(6,8 millions d'euros).
La plus-value de cession des agencements et équipements industriels, ainsi que du contrat de
location du site de Princeton, nette des frais ( -2,5 million de dollars, 2,3 millions d'euros) et avant
effet d'impôt s'élève a 26,0 million de dollars (24,1 millions d'euros).
Les montants en dollars au compte de résultat et sur la trésorerie sont convertis au taux de change de
1,0817 du 22 avril 2022.
Chapitre 5. Informations financières et comptables
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 219|
3. NOTES RELATIVES A l’ÉTAT DU RÉSULTAT NET CONSOLIDÉ
3.1Produits des activités courantes
Méthodes comptables
Crédit d’impôt recherche
Le crédit d’impôt recherche (« CIR ») est attribué aux sociétés par les autorités fiscales françaises afin de
les encourager à mener des recherches techniques et scientifiques. Les entreprises qui prouvent qu’elles
engagent des dépenses répondant aux critères requis (dépenses de recherche en France ou, depuis le 1er
janvier 2005, dans l'Union européenne ou dans un autre État partie à l'accord sur l'Espace économique
européen qui a conclu un convention fiscale avec la France contenant une clause d’assistance
administrative) bénéficient d’un crédit d’impôt qui (a) peut être utilisé pour le paiement de l’impôt sur
les sociétés dû pour l’exercice au cours duquel les dépenses ont été effectuées et pour les trois prochains
exercices ou, (b) dans certains cas, peut être remboursé en trésorerie. Les dépenses prises en compte
pour le calcul du crédit d’impôt recherche ne comprennent que des dépenses de recherche.
La Société bénéficie du crédit d’impôt recherche depuis sa création.
Le CIR est présenté en produits des activités courantes car il correspond à la définition d'une subvention
publique telle que définie par IAS 20 Comptabilisation des subventions publiques et Informations à
fournir sur l'aide publique (« IAS 20 »).
Subventions
Les subventions reçues non remboursables par la Société sont reconnues en produits des activités
courantes lorsqu’il existe une assurance raisonnable que la Société se conformera aux conditions
attachées à ces subventions et que ces subventions seront reçues.
Les subventions qui sont des paiements initiaux sont présentées en produits constatés d’avance et
reconnues en produits sur la durée du programme de recherche auxquelles elles se rapportent.
Une subvention publique qui doit être reçue en compensation de dépenses ou pertes déjà engagées, ou
pour une assistance financière immédiate de la Société sans coût futurs associés, est reconnue en
produits des activités courantes lorsqu’il existe une assurance raisonnable que ces subventions seront
reçues.
Revenus liés à des licences ou d’autres contrats
Pour chacun des contrats de partenariat, la Société détermine si elle agit en tant que principal ou en tant
qu’agent conformément à IFRS 15 Produits des activités ordinaires tirés des contrats conclus avec des
clients (« IFRS 15 »).
Partenariat avec Orphan Europe (étude clinique NOPHO)
Dans le cadre de cet accord, Orphan Europe a donné son accord pour financer l’étude NOPHO pour un
montant total de 600 K€. Ce revenu est reconnu en autres produits dans l’état du résultat net pour toutes
les années présentées.
Chapitre 5. Informations financières et comptables
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 220|
Contrat de licence avec SQZ Biotechnologies (« SQZ »)
Dans le cadre de cet accord, la Société accorde à SQZ une licence mondiale exclusive pour le
développement de thérapies immunomodulatrices spécifiques aux antigènes et utilisant des approches
basées sur les globules rouges. Conformément à IFRS 15, ce contrat accorde à SQZ un droit d’utiliser la
propriété intellectuelle sous-jacente (« licence statique »). Ainsi, le produit relatif au paiement initial
(soit 1 M$) a été reconnu en juin 2019, date à laquelle SQZ peut commencer à utiliser la propriété
intellectuelle.
La Société ne génère aucun chiffre d’affaires issu de la vente de ses produits compte tenu de son stade de
développement.
(en K€)
31/12/2019
31/12/2020
31/12/2021
Crédit d'impôt Recherche
3 915
3 430
3 669
Subventions
294
42
383
Revenus liés à des licences ou d’autres contrats
1 074
246
128
Autres produits de l'activité
5 283
3 718
4 180
Revenus liés à des licences ou d’autres contrats
Les revenus liés à des licences ou d’autres contrats en 2019 sont principalement liés au contrat de licence
avec SQZ.(voir note 7). La hausse des subventions en 2021 est liée à l'achèvement de l'étape 7 reçu de la
BPI pour 309 K€ (Projet TEDAC).
3.2Charges opérationnelles par nature
3.2.1Frais de recherche et développement
31/12/2019 (en K€)
R&D
Etudes
cliniques
 
Total
Consommables
668
6 340
7 008
Locations et maintenance
171
1 125
1 296
Prestations, sous-traitance et honoraires
3 543
21 753
25 296
Charges de personnel
3 056
11 911
14 967
Dotations nettes amortissements et provisions
307
3 229
3 536
Autres
50
40
90
Total général
7 795
44 398
52 193
31/12/2020 (en K€)
R&D
Etudes
cliniques
Total
Consommables
54
6 732
6 786
Locations et maintenance
117
1 162
1 279
Prestations, sous-traitance et honoraires
1 099
28 487
29 586
Charges de personnel
2 268
13 361
15 629
Dotations nettes amortissements et provisions
283
3 951
4 234
Autres
25
41
66
Total général
3 846
53 734
57 580
Chapitre 5. Informations financières et comptables
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 221|
31/12/2021 (en K€)
R&D
Etudes
cliniques
Total
Consommables
151
4 849
5 000
Locations et maintenance
116
1 366
1 482
Prestations, sous-traitance et honoraires
589
17 480
18 069
Charges de personnel
1 960
13 633
15 593
Dotations nettes amortissements et provisions
353
4 531
4 884
Autres
17
55
72
Total général
3 186
41 914
45 100
L’augmentation des frais de recherche et développement sur les périodes présentées est principalement
liée à :
L’augmentation des services extérieurs liée principalement aux études cliniques en cours
d’eryaspase dans le traitement des tumeurs solides, et en particulier avec le début de la phase 3 de
l’étude clinique dans le traitement du cancer du pancréas en septembre 2018 ;
L'augmentation des dotations nettes aux amortissements et provisions entre 2018 et 2019 est
principalement liée à :
la constatation d'une perte de valeur en 2019 sur un procédé de production comptabilisé
en immobilisations incorporelles (voir note 4.1.1) ;
la mise en service du site de production de Princeton au cours du 2ème semestre 2019.
L’augmentation des charges de personnel R&D (voir note 3.3).
3.2.2Frais généraux et administratifs
Frais généraux et administratifs (en K€)
31/12/2019
 
31/12/2020
 
31/12/2021
Consommables
527
224
226
Locations et maintenance
1 117
1 070
1 129
Prestations, sous-traitance et honoraires
7 964
5 962
6 684
Charges de personnel
6 331
6 573
6 174
Dotations nettes amortissements et provisions
751
686
494
Autres
474
455
888
Total
17 164
14 970
15 595
L'importance des prestations, sous-traitance et honoraires en 2019 est principalement liée aux coûts
encourus dans le cadre du démarrage du site de production de Princeton.
Chapitre 5. Informations financières et comptables
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 222|
3.3Charges de personnel
3.3.1Frais de recherche et développement
31/12/2019 (en K€)
R&D
Etudes
cliniques
Total
Salaires et traitements
2 029
8 893
10 922
Rémunération basée sur des actions (employés et dirigeants)
223
465
688
Charges sociales
804
2 553
3 357
Charges de personnel
3 056
11 911
14 967
31/12/2020 (en K€)
R&D
Etudes
cliniques
Total
Salaires et traitements
1 579
9 886
11 465
Rémunération basée sur des actions (employés et dirigeants)
24
507
531
Charges sociales
665
2 968
3 633
Charges de personnel
2 268
13 361
15 629
31/12/2021 (en K€)
R&D
Etudes
cliniques
Total
Salaires et traitements
1 318
10 106
11 424
Rémunération basée sur des actions (employés et dirigeants)
110
570
680
Charges sociales
532
2 957
3 489
Charges de personnel
1 960
13 633
15 593
L’effectif temps plein (ETP) moyen était de 156 en 2019, 166 en 2020 et 152 en 2021.
3.3.2Frais généraux et administratifs
(en K€)
31/12/2019
 
31/12/2020
 
31/12/2021
Salaires et traitements
4 376
4 393
4 032
Rémunération basée sur des actions (employés et dirigeants)
522
532
561
Charges sociales
1 433
1 648
1 581
Charges de personnel
6 331
6 573
6 174
L’effectif temps plein (ETP) moyen était de 41 en 2019, 41 en 2020 et 42 en 2021.
Chapitre 5. Informations financières et comptables
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 223|
3.3.3Paiement fondé sur des actions (IFRS 2)
Méthodes comptables
La Société a appliqué IFRS 2 Paiements fondés sur des actions (« IFRS 2 ») à tous les instruments de
capitaux propres, tels que les actions gratuites (« AGA »), stock-options (« SO »), bons de souscription
d’actions (« BSA ») et bons de souscription de parts de créateur d’entreprise (« BSPCE ») attribués
depuis sa création à ses employés, membres du conseil d’administration et autres personnes physiques.
Conformément à IFRS 2, le coût de la rémunération octroyée en instruments de capitaux propres est
reconnu en charges en contrepartie d’une augmentation des capitaux propres sur la période au cours de
laquelle les droits à bénéficier des instruments de capitaux propres sont acquis. Les variations de valeur
postérieure à la date d’attribution n’ont pas d’impact sur l’évaluation de sa juste valeur initiale.
La juste valeur est estimée en utilisant le modèle de valorisation Black & Scholes (pour la valorisation
des BSA, SO et BSPCE) et le modèle de valorisation Monte-Carlo (pour la valorisation des AGA). Ces
modèles permettent à la Société de prendre en compte les caractéristiques du plan (prix d’exercice,
période d’acquisition des droits), les données de marché à la date d’attribution (volatilité, dividendes
attendus, marge de repo), éventuelles conditions de performances attachées aux instruments et
hypothèses de comportement attendu du bénéficiaire (taux d'attrition).
La Société n’a pas d’obligation légale ou implicite de racheter ou de régler l’un des instruments émis en
trésorerie.
Plan de bons de souscription de parts de créateur d’entreprise (« BSPCE »)
Type d'instruments
 
BSPCE2012
 
BSPCE2014
Maturité
 
20-mai-2020
22-janv-2024
En cas de départ d'un bénéficiaire pour quelque motif que ce soit, celui-ci conservera les BSPCE2014
auxquels il avait souscrit avant son départ. Néanmoins, en cas de départ d'un bénéficiaire de la Société
avant la souscription des BSPCE2014 auquel le bénéficiaire a droit, et ce pour quelque raison que ce soit,
les BSPCE2014 seront annulés. Dans ce cas, les BSPCE2014 non souscrits peuvent être réaffectés à
d'autres bénéficiaires de la même catégorie et / ou remplaçant la personne qui a quitté la Société.
Plan de bons de souscription d’actions (« BSA »)
Type d'instruments
 
BSA2014
BSA2016
BSA2017
BSA2019
BSA2021
Période d'acquisition
des droits
 
NA
 
Tranche 1: 1 an
Tranche 2: 2 an
s
 
Tranche 1: 1 an
Tranche 2: 2 ans
Tranche 3: 3 ans
 
2 ans
 
1 an
Maturité
 
janv.-2024
 
Dépend de la
date
d'attribution
Octobre-2021
Janv.-2022
 
Dépend de la
date
d'attribution
Juin-2022
Janv.-2023
 
Oct.-2022
 
Oct.-2024
Chapitre 5. Informations financières et comptables
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 224|
Les principales hypothèses utilisées pour déterminer la juste valeur des plans attribués en 2019, 2020 et
2021 sont les suivantes :
Attribution en
Octobre 2019
Attribution en
Juillet 2021
Nombre de bons
75 000
75 250
Plan
BSA2019
BSA2021
Prix d'exercice
3,71 €
3,82 €
Prix du sous-jacent
3,78 €
3,55 €
Dividendes attendus
0,00%
0,00%
Volatilité (1)
33,41%
55,16%
Terme attendu
2,5 ans
2,5 ans
Juste valeur du plan (en K€) (2)
59
82
(1)sur la base des volatilités historiques observées sur l’index ERYP sur Euronext
(2)Les BSA ont été attribués à leur juste valeur en octobre 2019. Ainsi, aucune charge n’a été comptabilisée au
titre de la norme IFRS 2.
Plan de stock-options (« SO »)
Type
d'instruments
SO2016
SO2017
SO2018
SO2019
SO2020
SO2021
Période
d'acquisition
des droits
(identique pour
tous les plans)
Tranche 1: 2 ans
Tranche 2: 3 ans
Maturité
Dépend de la
date
d'attribution
Octobre-2026
Janvier-2027
Juin-2027
Octobre-2027
Dépend de la
date
d'attribution
Juin-2027
Janvier-2028
Dépend de la
date
d'attribution
Septembre-202
8
Janvier-2029
Avril-2029
Dépend de la
date
d'attribution
Juillet-2029
Octobre-2029
Dépend de la
date
d'attribution
Février-2030
Juillet-2030
Dépend de la
date
d'attribution
Juillet-2031
Décembre-2031
Chapitre 5. Informations financières et comptables
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 225|
Les principales hypothèses utilisées pour déterminer la juste valeur des plans attribués en 2019, 2020 et
2021 sont les suivantes :
Attribution en
janvier 2019
Attribution en
avril 2019
Attribution en
juillet 2019
Nombre d'options
38 025
76 905
59 123
Plan
SO2018
SO2018
SO2019
Prix d'exercice
6,38 €
7,20 €
5,78 €
Prix du sous-jacent
6,38 €
7,20 €
5,81 €
Dividendes attendus
—%
—%
—%
Volatilité (1)
41,88%
41,65%
41,00%
Terme attendu
T1 : 6 ans
T2 : 6,5 ans
Juste valeur du plan (en K€)
97
217
131
Attribution en
octobre 2019
Attribution en
février 2020
Attribution
juillet 2020
Nombre d'options
347 250
41 950
374 000
Plan
SO2019
SO2019
SO2020
Prix d'exercice
4,25 €
5,87 €
6,88 €
Prix du sous-jacent
3,78 €
5,51 €
6,56 €
Dividendes attendus
—%
—%
—%
Volatilité (1)
40,69%
41,35%
43,41%
Terme attendu
T1 : 6 ans
T2 : 6,5 ans
Juste valeur du plan (en K€)
447
84
951
Attribution en
novembre 2020
Attribution en
juin 2021
Attribution en
juillet 2021
Attribution en
décembre 2021
Nombre d'options
75 000
57 000
377 550
149 000
Plan
SO2020
SO2020
SO2021
SO2021
Prix d'exercice
6,14 €
4,78 €
3,71 €
2,14 €
Prix du sous-jacent
6,37 €
4,37 €
3,55 €
2,10 €
Dividendes attendus
—%
—%
—%
—%
Volatilité (1)
44,32%
44,30%
44,25%
45,82%
Terme attendu
T1 : 6 ans
T2 : 6,5 ans
Juste valeur du plan (en K€)
199
96
533
131
(1)sur la base des volatilités historiques observées sur l’index ERYP sur Euronext
Chapitre 5. Informations financières et comptables
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 226|
Plan d’actions gratuites (« AGA »)
Type d'instruments
AGA2017
AGA2018
AGA2019
AGA2020
AGA2021
Période d'acquisition des
droits
Tranche 1: 1 an
Tranche 2: 2 ans
Tranche 3: 3 ans
Tranche 1: 1 an
Tranche 2: 2 ans
Tranche 3: 3 ans
Tranche 4 : 4 ans
Tranche 5 : 5 ans
Les principales hypothèses utilisées pour déterminer la juste valeur des plans attribués en 2019, 2020 et
2021 sont les suivantes :
Chapitre 5. Informations financières et comptables
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 227|
Attribution en
janvier 2019
Attribution en
avril 2019
Attribution en
octobre 2019
Attribution en
février 2020
Nombre d'actions
36 150
94 200
300 941
50 037
Plan
AGA 2018
AGA 2018
AGA2019
AGA 2019
Prix du sous-jacent
6,38 €
7,20 €
3,78 €
5,51 €
Dividendes attendus
0,00%
0,00%
0,00%
0,00%
Volatilité (1)
38,22%
36,32%
38,76%
38,55%
Marge de repo
5,00%
5,00%
5,00%
5,00%
Maturité
3 ans
3 ans
5 ans
5 years
Critère de performance
(2)
(2)
(2)
(2)
    ERYP
6,54 €
7,52 €
4,25 €
5,87 €
    Multiple de performance ("PM")
2
2
3
2,17
Juste valeur du plan (en K€)
102
269
434
133
Attribution en
juillet 2020
Attribution en
juin 2021
Attribution en
juillet 2021
Attribution en
décembre 2021
Nombre d'actions
250 012
50 831
231 000
93 332
AGA 2020
AGA 2020
AGA 2021
AGA 2021
Prix du sous-jacent
6,56 €
4,37 €
3,55 €
2,10 €
Dividendes attendus
0,00%
0,00%
0,00%
%
Volatilité (1)
42,23%
44,79%
44,72%
47,56%
Marge de repo
5,00%
5,00%
5,00%
5,00%
Maturité
5 ans
5 ans
5 ans
5 years
Critère de performance
(2)
(2)
(2)
(2)
    ERYP
6,88 €
4,78 €
3,71 €
2,14 €
    Multiple de performance ("PM")
2
2
2
1,5
Juste valeur du plan (en K€)
877
121
465
133
(1)sur la base des volatilités historiques observées sur l’index ERYP sur Euronext
(2)critère de performance : progression du cours de bourse de l’action entre la date d’attribution et la date
d’acquisition de la tranche 
Chapitre 5. Informations financières et comptables
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 228|
Taux d’atteinte des objectifs (« T ») : (ERYPi - ERYP) / (ERYP x (PM – 1)) avec ERYPi:
moyenne des cours de bourse des 40 jours précèdent la date d’attribution pour les attributions jusqu'en avril
2019
maximum entre le cours à la date de l’acquisition et la moyenne des cours de clôture des 20 jours qui
précèdent la date d’acquisition discountée de 5% pour les attributions à partir d'octobre 2019
Si T <= 0%, aucune action n’est acquise ;
Si T > 100%, toutes les actions sont acquises ;
Si 0% < T < 100%, les actions sont acquises au prorata du pourcentage T
Détail de la charge par exercice
Nom du plan
Montant au
CR en K€ au
31/12/2019
dont salariés
dont
mandataires
sociaux et
comité exécutif
dont
administrateurs
AGA
688
305
383
BSA
125
125
SO
546
296
249
Total
1 359
601
632
125
Nom du plan
Montant au
CR en K€ au
31/12/2020
dont salariés
dont
mandataires
sociaux et
comité exécutif
dont
administrateurs
AGA
537
298
239
BSA
43
43
SO
599
189
410
Total
1 179
487
649
43
Nom du plan
 
Montant au
CR en K€ au
31/12/2021
 
dont salariés
 
dont
mandataires
sociaux et
comité exécutif
 
dont
administrateurs
AGA
616
306
311
BSA
1
1
SO
706
193
432
82
Total
1 323
499
743
83
Chapitre 5. Informations financières et comptables
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 229|
Synthèse des instruments en circulation
Nombre de BSA et BSPCE en circulation avec une parité de 1 bon = 10 actions
 
Nombre de
BSA et
BSPCE
 
Prix
d'exercice
moyen
pondéré
En circulation au 31 décembre 2018
 
40 804
97,34 €
Exerçables au 31 décembre 2018
 
40 804
97,34 €
Attribuées
 
— €
Caduques
 
— €
Exercées
 
— €
En circulation au 31 décembre 2019
 
40 804
97,34 €
Exerçables au 31 décembre 2019
 
40 804
97,34 €
Attribuées
 
— €
Caduques
 
(19 386)
73,60 €
Exercées
 
(1 608)
73,60 €
En circulation au 31 décembre 2020
 
19 810
122,50 €
Exerçables au 31 décembre 2020
 
19 810
122,50 €
Attribuées
 
Caduques
 
Exercées
 
En circulation au 31 décembre 2021
 
19 810
122,50 €
Exerçables au 31 décembre 2021
 
19 810
122,50 €
Nombre de stock-options et BSA en circulation avec une parité de 1 bon = 1
action
 
Nombre de
stock-options
et BSA
 
Prix
d'exercice
moyen
pondéré
En circulation au 31 décembre 2018
340 063
19,87 €
Exerçables au 31 décembre 2018
88 999
19,88 €
Attribuées
622 301
4,98 €
Caduques
(65 118)
9,77 €
Exercées
— €
En circulation au 31 décembre 2019
897 246
10,26 €
Exerçables au 31 décembre 2019
173 899
21,46 €
Attribuées
505 950
6,69 €
Caduques
(111 860)
9,53 €
Exercées
— €
En circulation au 31 décembre 2020
1 291 336
8,91 €
Exerçables au 31 décembre 2020
236 525
21,28 €
Attribuées
 
658 800
 
3,46 €
Caduques
 
(45 925)
 
5,74 €
Exercées
 
 
En circulation au 31 décembre 2021
 
1 904 211
 
7,09 €
Exerçables au 31 décembre 2021
 
636 376
 
11,47 €
Chapitre 5. Informations financières et comptables
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 230|
 
 
Nombre
d'actions
gratuites en
circulation
En circulation au 31 décembre 2018
342 020
Attribuées
431 291
Caduques
(124 966)
Acquises
En circulation au 31 décembre 2019
648 345
Attribuées
300 049
Caduques
(181 146)
Acquises
(6 743)
En circulation au 31 décembre 2020
760 505
Attribuées
375 162
Caduques
(144 047)
Acquises
(22 539)
En circulation au 31 décembre 2021
969 081
Au 31 décembre 2021, les instruments de capitaux propres en circulation pourraient donner lieu à 
l'émission de 3 071 392 actions.
3.4Dotation aux amortissements, dépréciations et provisions
(en K€)
31/12/2019
 
31/12/2020
 
31/12/2021
Dotation amort /dépréciation des immobilisations incorporelles
1 053
16
571
Dotation amort des immobilisations corporelles
1 797
3 457
3 455
Dotation amort du droit d'utilisation
1 366
1 518
1 351
Total dotation amortissements et dépréciations
4 216
4 991
5 377
Dotation (reprise) provision pour risque et charges
71
(71)
Total dotation amortissements, dépréciations et provisions
4 287
4 920
5 377
La hausse des dotations aux amortissements, dépréciations et provisions est liée à la constatation d’une
perte de valeur de 560 K€ en 2021 sur un processus de production comptabilisé en immobilisations
incorporelles.
3.5Résultat financier
Méthodes comptables
Le résultat financier inclut principalement :
le coût amorti des obligations convertibles et la variation de juste valeur des dérivés incorporés;
les charges d’intérêts sur les dettes financières et les dettes de loyers ;
les produits reçus sur la trésorerie et les équivalents de trésorerie ;
les gains et pertes sur variation de taux de change sur les opérations financières et
d’investissement.
Chapitre 5. Informations financières et comptables
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 231|
(en K€)
31/12/2019
31/12/2020
31/12/2021
Revenus des dépôts à terme
7
12
13
Variation de la juste valeur des dérivés passifs (1)
652
1 175
Autres produits financiers
2 940
225
4 234
Produits financiers
2 947
889
5 422
Coût amorti de l'emprunt convertible (1)
(1 684)
(1 566)
Charges financières sur dette de loyers
(343)
(336)
(305)
Intérêts sur emprunts
(148)
(142)
(267)
Autres charges financières
(1 042)
(3 192)
(564)
Charges financières
(1 533)
(5 354)
(2 702)
Résultat financier
1 414
(4 465)
2 720
(1) Voir note 4.9.1
Les autres produits et (charges) correspondent principalement :
Aux effets de change pour 781 K€ en 2019, (3 028) K€ en 2020 et 3 570 K€ en 2021 ;
À un gain sur l’utilisation de swaps de devises de 1 124 K€ en 2019, 61 K€ en 2020 et 48 K€ en
2021.
A une charge nette de 1 032 K€ en 2020 et de 390 K€ en 2021, liée à la comptabilisation du
Contrat OCABSA conformément à IFRS 9 (aucune charge correspondante au cours des exercices
précédents).
3.6Impôt sur le résultat
Méthodes comptables
Impôts exigibles
Compte tenu du niveau de déficits fiscaux de la Société, aucune charge d’impôt exigible n’est due.
La société mère, en tant que société enregistrée en France, est assujettie à la cotisation sur la valeur
ajoutée des entreprises (« CVAE »). Pour entrer dans le champ d’IAS 12 Impôt sur le résultat
(« IAS 12 »), un impôt doit être calculé sur la base d’un montant net de produits et de charges et ce
montant net peut être différent du résultat net comptable. La Société a jugé que la cotisation sur la valeur
ajoutée des entreprises remplissait les caractéristiques mentionnées dans cette conclusion, dans la mesure
où la valeur ajoutée constitue le niveau intermédiaire de résultat qui sert systématiquement de base,
selon les règles fiscales françaises, à la détermination du montant dû au titre de la cotisation sur la valeur
ajoutée des entreprises.
Impôts différés
Sauf dans certains cas, des impôts différés sont calculés sur les différences temporelles entre la valeur
comptable d'un actif ou d'un passif et sa valeur fiscale. Les modifications de taux d’imposition sont
comptabilisées en résultat de l’exercice au cours duquel la modification du taux est décidée. Les actifs
d'impôts différés résultant de différences temporelles ou de pertes fiscales reportées sont limités aux
passifs d'impôts différés ayant la même échéance, sauf si leur imputation sur des bénéfices taxables
futurs est probable. Les impôts différés sont calculés sur la base des taux d’imposition les plus récents
adoptés à la date de clôture de chaque exercice.
Les actifs et passifs d’impôts différés ne sont pas actualisés.
Chapitre 5. Informations financières et comptables
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 232|
Taux d’imposition et déficits reportables
Au 31 décembre 2021, le montant des déficits fiscaux reportables accumulés sont de :
347,0 M€ en France et indéfiniment reportables ;
22,9 M€ (25,9 M$) aux Etats Unis et indéfiniment reportables.
Le taux normal de l’impôt sur les sociétés en vigueur en France est 26,5% pour 2021. Il sera de 25% en
2022.
Réconciliation du taux effectif d’impôt
(en K€)
31/12/2019
31/12/2020
31/12/2021
Résultat avant impôt
(62 659)
(73 300)
(53 797)
Taux d'impôt
28%
28%
26,5%
Produit d'impôt théorique
17 544
20 524
14 256
Déficit de l'exercice non activé
(18 143)
(20 803)
(15 766)
Crédit impôt recherche
1 096
960
972
Paiements fondés en actions
(380)
(330)
(351)
Différences permanentes
(117)
(350)
900
Autres différences
1
(4)
(13)
(Charge) / Produit d'impôt effective
1
(3)
(2)
Au 31 décembre 2021, l'augmentation des différences permanentes est relative à la prime d'émission pour
l'augmentation de capital pour 1 010K€.
Nature des impôts différés
Les impôts différés sur les déficits reportables d’Erytech Pharma S.A ont été calculés au taux de 25%.
(en K€)
31/12/2019
31/12/2020
31/12/2021
Déficits reportables
59 594
76 978
91 775
Crédit d'impôt reportable
79
178
Différences temporaires
643
484
953
Impôts différés actifs non reconnus
(60 236)
(77 541)
(92 906)
Impôts différés nets
Chapitre 5. Informations financières et comptables
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 233|
3.7Résultat de base par action et résultat dilué par action
Méthodes comptables
Le résultat de base par action est calculé en divisant le résultat net de la Société par le nombre moyen
pondéré d’actions en circulation au cours de la période correspondante.
Le résultat dilué par action est calculé en divisant le résultat par le nombre moyen pondéré d’actions
ordinaires en circulation majoré de toutes les actions ordinaires potentielles dilutives. Les actions
ordinaires potentielles dilutives comprennent notamment les instruments de capitaux propres attribués
aux employés, membres du conseil d’administration et autres personnes physiques tels que détaillés en
note 3.3.3 et les obligations convertibles et BSA émis dans le cadre du contrat de financement avec
Luxembourg-based European High Growth Opportunities Securitization Fund tels que détaillés en note
4.9.1.
La dilution est définie comme une réduction du bénéfice par action ou une augmentation de la perte par
action. Lorsque l'exercice de stock-options et de bons de souscription diminue la perte par action, ceux-
ci sont considérés comme anti-dilutifs et sont exclus du calcul de la perte diluée par action. Ainsi, le
résultat par action et le résultat dilué sont égaux car tous les instruments de capitaux propres ont été
considérés comme anti-dilutifs.
 
31/12/2019
31/12/2020
31/12/2021
Résultat net (en K€)
(62 659)
(73 300)
(53 797)
Nombre d'actions pondéré de la période (1)
17 937 535
18 386 587
23 692 457
Résultat de base par action (€/action)
(3,49)
(3,99)
(2,27)
Résultat dilué par action (€/action)
(3,49)
(3,99)
(2,27)
31/12/2019
31/12/2020
31/12/2021
Nombre d'actions au 1er janvier (1)
17 937 535
17 937 535
18 386 587
Nombre d'actions émises durant l'exercice (prorata temporis)
Augmentation de capital
3 591 634
Conversion des OCA
437 128
1 705 162
Exercice de bons de souscriptions
10 391
Actions gratuites acquises
1 533
9 074
Nombre moyen pondéré d’actions en circulation
17 937 535
18 386 587
23 692 457
(1)après déduction des actions auto-détenues (2 500 actions sont détenues en propre par la Société et
comptabilisées en diminution des capitaux propres).
Au 31 décembre 2019, 2020 et 2021, les actions potentielles pouvant être émises (voir note 3.3.3 et note
4.9.1) n’ont pas été prises en compte dans le calcul du résultat dilué compte tenu que leur effet serait anti-
dilutif.
Chapitre 5. Informations financières et comptables
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 234|
4.NOTES RELATIVES A l’ÉTAT DE SITUATION FINANCIÈRE CONSOLIDÉE
4.1Immobilisations
4.1.1Immobilisations incorporelles
Méthodes comptables
Immobilisations incorporelles générées en interne – Frais de Recherche et développement
Conformément à la norme IAS 38 Immobilisations incorporelles (« IAS 38 »), les dépenses de recherche
sont comptabilisées en charges de la période au cours de laquelle elles sont encourues.
Une immobilisation incorporelle générée en interne se rapportant à un projet de développement est
comptabilisée à l’actif si, et seulement si, les critères suivants sont remplis :
(a)Il est techniquement possible d’achever le projet de développement ;
(b)Intention de la Société d’achever le projet et de l’utiliser ;
(c)Capacité à utiliser l’immobilisation incorporelle ;
(d)Démonstration de la probabilité d’avantages économiques futurs attachés à l’actif ;
(e)Disponibilités des ressources techniques, financières et autres pour achever le projet ; et
(f)Evaluation fiable des dépenses de développement.
L’évaluation initiale de l’actif de développement est la somme des dépenses engagées à partir de la date
à laquelle le projet de développement répond aux critères ci-dessus.
Compte tenu des risques et incertitudes liés aux autorisations réglementaires et au processus de
recherche et développement, la Société estime que les six critères définis par IAS 38 ne sont pas remplis
à date. Par application de ce principe, tous les coûts de développement sont comptabilisés en charges de
la période au cours de laquelle ils sont encourus.
Autres immobilisations incorporelles
Les autres immobilisations incorporelles sont enregistrées à leur coût d’acquisition plus les coûts
directement attribuables à la préparation de l’immobilisation pour son utilisation attendue. 
Les autres immobilisations incorporelles comprennent principalement les coûts des études de
modélisation d’un nouveau procédé de production et les coûts d’acquisition des licences de logiciels.
Compte tenu que le nouveau procédé de production est relatif à des équipements non encore construits,
l’amortissement commencera à la date à laquelle l’équipement sera disponible pour son utilisation
attendue (ie quand il sera dans les locaux et dans les conditions nécessaires à son utilisation). Tant que
l’actif ne fera pas l’objet d’un amortissement, un test de dépréciation sera réalisé (voir note 4.1.3).
Les immobilisations incorporelles avec une durée de vie déterminée font l’objet d’un amortissement
linéaire sur leur durée d’utilisation.
Catégories d’immobilisations incorporelles
Durée d’amortissement
Logiciels
1 à 5  ans
Chapitre 5. Informations financières et comptables
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 235|
(en K€)
Autres
immobilisations
incorporelles
Immobilisations
incorporelles en
cours
TOTAL
VALEUR BRUTE
Au 31 décembre 2018
1 833
1 833
Acquisitions
16
16
Cessions
Effet de change
Reclassement
27
27
Au 31 décembre 2019
1 876
1 876
Acquisitions
2
2
Cessions
Effet de change
(1)
(1)
Reclassement
Au 31 décembre 2020
1 875
2
1 877
Acquisitions
Cessions
(201)
(201)
Effet de change
1
1
Reclassement
(2)
(2)
Au 31 décembre 2021
1 673
2
1 675
AMORTISSEMENT ET DEPRECIATION
Au 31 décembre 2018
(220)
(220)
Augmentation
(1 053)
(1 053)
Diminution
Effet de change
Au 31 décembre 2019
(1 273)
(1 273)
Augmentation
(16)
(16)
Diminution
Effet de change
1
1
Au 31 décembre 2020
(1 288)
(1 288)
Augmentation
(571)
(571)
Diminution
199
199
Effet de change
Au 31 décembre 2021
(1 660)
(1 660)
VALEUR NETTE
Au 31 décembre 2018
1 613
1 613
Au 31 décembre 2019
603
603
Au 31 décembre 2020
587
2
589
Au 31 décembre 2021
13
2
15
Les autres immobilisations incorporelles incluent 1 596 K€ de dépenses encourues dans le cadre d’un
nouveau procédé de production qui étaient reconnues en immobilisations en cours au 31 décembre 2017.
Chapitre 5. Informations financières et comptables
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 236|
Compte tenu que le nouveau procédé de production (1.596 K€) est relatif à des équipements non encore
construits, un test de dépréciation est réalisé annuellement et chaque fois qu’il y a un indice de perte de
valeur de l’immobilisation (voir note 4.1.3). A la suite de précisions apportées en fin d’année 2019, la
Société a déterminé que 1,036 K€ ne seront plus utilisés dans le cadre du processus de production
envisagé et a procédé à une dépréciation à hauteur de ce montant.En 2021, suite à l'arrêt du programme, la
société a complété la provision à 100%.
Méthodes comptables
Les immobilisations corporelles sont comptabilisées à leur coût d’acquisition, composé de leur prix
d’achat et de tous les coûts directs engagés pour mettre l’actif en état de fonctionnement selon
l’utilisation prévue par la direction de la Société.
Les immobilisations corporelles font l’objet d’un amortissement linéaire sur leur durée d’utilisation. Les
agencements non récupérables de locaux loués sont amortis sur la durée de leur propre durée de vie ou
sur la durée du contrat de location si elle est plus courte.
Les périodes d’amortissement retenues sont les suivantes :
Catégories d’immobilisations corporelles
Durée d’amortissement
Matériel industriel
Installations et agencements
Mobilier et matériel de bureau
1 à 5 ans
3 à 10 ans
3 à 5 ans
Chapitre 5. Informations financières et comptables
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 237|
Installations
générales et
aménagements
divers
Installations
techniques,
matériel et
outillage
Matériel de
bureau et
informatique
Immobilisations
en cours
TOTAL
VALEUR BRUTE
Au 31 décembre 2018
2 007
2 584
824
13 559
18 974
Acquisitions
9 489
1 557
387
630
12 063
Cessions
(437)
(106)
(112)
(21)
(676)
Effet de change
(63)
(8)
2
268
199
Reclassement
11 389
779
70
(13 357)
(1 119)
Au 31 décembre 2019
22 385
4 806
1 171
1 079
29 441
Acquisitions
30
301
37
78
446
Cessions
(83)
(69)
(26)
(178)
Effet de change
(1 644)
(247)
(36)
(13)
(1 940)
Reclassement
13
996
32
(1 041)
Au 31 décembre 2020
20 701
5 787
1 204
77
27 769
Acquisitions
59
27
21
108
215
Cessions
(157)
(144)
(204)
(505)
Effet de change
1 487
234
31
3
1 755
Reclassement
12
65
(76)
1
Au 31 décembre 2021
22 090
5 916
1 117
112
29 235
AMORTISSEMENT
Au 31 décembre 2018
(1 471)
(1 824)
(405)
(3 700)
Augmentation
(1 148)
(469)
(180)
(1 797)
Diminution
437
85
112
634
Effet de change
(3)
(3)
Reclassement
61
988
7
1 056
Au 31 décembre 2019
(2 121)
(1 220)
(469)
(3 810)
Augmentation
(2 232)
(993)
(232)
(3 457)
Diminution
8
69
77
Effet de change
218
52
13
283
Reclassement
Au 31 décembre 2020
(4 127)
(2 092)
(688)
(6 907)
Augmentation
(2 170)
(1 072)
(213)
(3 455)
Diminution
151
142
196
489
Effet de change
(308)
(80)
(14)
(402)
Reclassement
Au 31 décembre 2021
(6 454)
(3 102)
(719)
(10 275)
VALEUR NETTE
Au 31 décembre 2018
536
760
419
13 559
15 274
Au 31 décembre 2019
20 265
3 586
702
1 079
25 632
Au 31 décembre 2020
16 574
3 695
516
77
20 862
Au 31 décembre 2021
15 636
2 814
398
112
18 960
Chapitre 5. Informations financières et comptables
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 238|
Les principaux investissements au cours des exercices 2019 correspondaient à :
la construction d’un site de production aux États-Unis (Princeton, New Jersey pour 10,6 millions
d’euros en 2019.
l’augmentation des capacités de production en France (Lyon)t 0,7 millions d’euros en 2019.
La production de lots cliniques conformes aux BPF (bonnes pratiques de fabrication) a débuté dans ces
nouveaux sites de production en 2019.
Aucun investissement significatif n'a été réalisé en 2020 ni en 2021.
4.1.2Perte de valeur des immobilisations incorporelles et corporelles
Méthodes comptables
Selon la norme IAS 36 Dépréciation d’actifs (« IAS 36 »), une perte de valeur doit être comptabilisée
lorsque la valeur nette comptable de l’actif ou de l'unité génératrice de trésorerie à laquelle l'actif
appartient (s’il n’est pas possible d’estimer la valeur recouvrable individuelle d’un actif) est supérieure à
sa valeur recouvrable.  La valeur recouvrable d’un actif correspond à sa juste valeur diminuée des coûts
de sortie ou sa valeur d’utilité si elle est supérieure.
Les immobilisations corporelles et les immobilisations incorporelles avec une durée vie déterminée sont
soumises à un test de dépréciation lorsque leur valeur nette comptable est remise en question par
l’existence d’indices de perte de valeur. 
Les immobilisations incorporelles non amorties sont soumises à un test de dépréciation à la fin de la
période de laquelle elles sont acquises puis annuellement et chaque fois qu’il y a un indice de perte de
valeur de l’immobilisation incorporelle.
Une dépréciation est comptabilisée pour le montant de la valeur excédant la valeur recouvrable de
l’actif.
Compte tenu des résultats négatifs enregistrés sur le projet TRYbeCA1 la société s'est interrogée sur le
risque d'impairment de ses actifs corporels. Du fait de la cession à Catalent en avril 2022 des actifs de
l'usine de Princeton représentant une valeur nette comptable de 16,4 M€ et générant une plus-value
significative, la société considère qu’aucune dépréciation d’actif n’est nécessaire au 31 décembre 2021.
Chapitre 5. Informations financières et comptables
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 239|
4.2Droit d’utilisation
Méthodes comptables
Selon la norme IFRS 16 Locations (« IFRS 16 »), applicable depuis le 1er janvier 2019, le droit
d’utilisation et la dette de loyers sont comptabilisés au bilan du preneur dès que l’actif prévu au contrat
de location est disponible.
Le droit d’utilisation est évalué à son coût, comprenant :
La valeur initiale de la dette de loyers (voir note 4.10),
Les avantages reçus et les paiements avant ou à la date de commencement du bail,
Les coûts directs qui n’auraient pas été encourus si le contrat n’avait pas été conclu.
Le droit d’utilisation est ensuite évalué au coût diminué de tout amortissement et de toute perte de valeur
cumulée, le montant pouvant être ajusté en fonction de certaines réévaluations de la dette de loyers.
Jusqu’au 31 décembre 2018, seuls les contrats de location financement pour lesquels la Société
supportait l’essentiel des avantages et risques inhérents à la propriété du bien étaient comptabilisés à
l’actif conformément à IAS 17 Contrats de location (« IAS 17 »).
Compte tenu des résultats négatifs enregistrés sur le projet TRYbeCA1 la société s'est interrogée
sur le risque d'impairment de ses droits d'utilisation. Suite à la cession à Catalent en avril 2022 du
contrat de location du site de Princeton représentant au 31/12/21 un droit d'utilisation de 4.2 M€,
et au regard de la valeur de marché estimée des autres droits d’utilisation, la société considère
qu’aucune dépréciation des droits d’utilisation n’est nécessaire au 31 décembre 2021
Chapitre 5. Informations financières et comptables
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 240|
(en K€)
Constructions
Installations
techniques,
matériel et
outillage
Matériel de
transport
Matériel de
bureau et
informatique
TOTAL
VALEUR BRUTE
 
 
 
 
 
As of December 31, 2018
First application of IFRS 16
7 397
47
7 444
Increase
4 088
33
4 121
Decrease
(355)
(20)
(375)
FX rate impact
107
107
Reclassification
974
118
1 092
Au 31 décembre 2019
11 237
954
80
118
12 389
Augmentation
92
7
99
Diminution
(14)
(14)
Effet de change
(483)
(483)
Reclassement
Au 31 décembre 2020
10 846
954
73
118
11 991
Augmentation
383
33
416
Diminution
(1 763)
(1 763)
Effet de change
362
13
375
Reclassement
Au 31 décembre 2021
9 445
1 350
106
118
11 019
AMORTISSEMENT
Au 31 décembre 2018
Augmentation
(1 304)
(23)
(39)
(1 366)
Diminution
16
20
36
Effet de change
3
3
Reclassement
(974)
(79)
(1 053)
Au 31 décembre 2019
(1 285)
(954)
(23)
(118)
(2 380)
Augmentation
(1 489)
(29)
(1 518)
Diminution
10
10
Effet de change
125
125
Reclassement
Au 31 décembre 2020
(2 649)
(954)
(42)
(118)
(3 763)
Augmentation
(1 252)
(76)
(23)
(1 351)
Diminution
1 070
1 070
Effet de change
(103)
(3)
(106)
Reclassement
Au 31 décembre 2021
(2 934)
(1 033)
(65)
(118)
(4 150)
VALEUR NETTE
Au 31 décembre 2019
9 952
57
10 009
Au 31 décembre 2020
8 197
31
8 228
Au 31 décembre 2021
6 511
317
41
6 869
Chapitre 5. Informations financières et comptables
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 241|
4.3Autres actifs non courants
Méthodes comptables
Les autres actifs financiers sont constitués de créances initialement comptabilisées à leur juste valeur,
puis au coût amorti calculé selon la méthode du taux d’intérêt effectif (« TIE »).
Les actifs financiers avec une échéance à plus d’un an sont classés en « autres actifs financiers non
courants » conformément à la norme IAS 1.
(en K€)
31/12/2019
 
31/12/2020
 
31/12/2021
Cautions versées dans le cadre des locations immobilières
475
454
476
Fournisseurs - paiements d'avance
226
620
342
Autres
17
17
58
Total autres actifs non courants
718
1 091
876
Les paiements d’avance comprennent des paiements effectués à des prestataires de services, et en
particulier aux sociétés de recherche sous contrat (contract research organization « CRO ») impliquées
dans la conduite des études cliniques dans les indications des tumeurs solides (études TRYbeCA1 et
TRYbeCA2).
4.4Stocks
Méthodes comptables
Conformément à la norme IAS 2 Stocks IAS 2 »), les stocks sont comptabilisés à leur coût ou à leur
valeur nette de réalisation, si celle-ci est inférieure. Le coût est déterminé selon la méthode First-In First-
Out (FIFO). La direction de la Société effectue une revue périodique de l’obsolescence des stocks et
effectue si besoin un ajustement.
(en K€)
31/12/2019
 
31/12/2020
 
31/12/2021
Matières premières
358
Total stocks
358
Chapitre 5. Informations financières et comptables
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 242|
4.5Créances client et autres actifs courants
Méthodes comptables
Les autres actifs courants sont initialement comptabilisés à leur juste valeur, puis au coût amorti calculé
selon la méthode du taux d’intérêt effectif (« TIE »).
Créances clients
Les créances clients sont comptabilisées initialement selon les dispositions d’IFRS 15, puis au coût
amorti calculé selon la méthode du TIE. La Société comptabilise des provisions pour pertes de crédit
attendues qui, pour les créances clients et les actifs liés aux contrats avec les clients, sont évaluées en
prenant en compte toutes les pertes résultant des événements de défaillance possibles sur la durée de vie
des actifs. Les provisions pour pertes attendues sont déduites du montant brut des actifs.
(en K€)
31/12/2019
31/12/2020
31/12/2021
Créances clients
36
4
12
Total créances clients et comptes rattachés
36
4
12
Crédit d'impôt recherche
3 917
3 432
3 549
Investissement net dans une sous location
479
Autres créances (dont créances fiscales et sociales)
1 870
898
669
Charges constatées d'avance
2 188
793
1 256
Fournisseurs - paiements d'avance
28
51
377
Autres actifs financiers
13
8
7
Total autres actifs courants
8 016
5 182
6 337
Crédit d’impôt recherche
La Société bénéficie des dispositions des articles 244 quater B et 49 septies F du Code général des impôts
relatifs au crédit d’impôt recherche.
Aux 31 décembre 2019, 31 décembre 2020 et 31 décembre 2021, la créance de CIR incluait le crédit
d’impôt recherche de l’exercice.
Créances fiscales et sociales et autres créances
Les créances fiscales et sociales et autres créances correspondaient essentiellement à des créances de
TVA (942 K€ au en 31 décembre 2019, 635 K€ au 31 décembre 2020 et 610 K€ au 31 décembre 2021) et
des avoirs à recevoir (570 K€ au 31 décembre 2019185 K€ au 31 décembre 2020 et 9 K€ au 31
décembre 2021).
Charges constatées d’avance
Au 31 décembre 2019, les charges constatées d’avance correspondaient principalement aux facturations
d’avances effectuées par les fournisseurs d’asparaginase pour 1 295 K€.
Au 31 décembre 2021, les charges constatées d’avance correspondaient principalement aux charges de
loyers et d'assurance (respectivement 484 K€ et 397 K€).
Chapitre 5. Informations financières et comptables
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 243|
4.6Trésorerie et équivalents de trésorerie
Méthodes comptables
Le poste « Trésorerie et équivalents de trésorerie » inclut les comptes bancaires ainsi que les placements
liquides. Ces placements sont facilement convertibles en un montant de trésorerie connu et sont soumis à
un risque négligeable de changement de valeur.
Le classement en équivalents de trésorerie est effectué si les critères suivants sont remplis :
Détenus dans le but de faire faire aux besoins de trésorerie à court terme plutôt qu’à des fins
d’investissement ;
Existence d’options de sortie :
Exerçables à tout moment et au moins tous les trois mois ;
Initialement prévus au contrat et cette option de sortie est systématiquement prévue
dans le contrat initial ;
Exerçables sans pénalités de sortie et sans risque significatif de variation de valeur du
montant de trésorerie reçu en remboursement.
Il n’existe pas de risque de valeur lié au niveau de rémunération minimum acquise (i.e. celle
obtenue en cas de sortie anticipée) car sur toute la durée et à chaque instant cette rémunération
sera identique à celle obtenue d’un placement de trois mois maximum répondant à la définition
d’un équivalent de trésorerie. Cela peut être le cas lorsque le taux est variable ou révisable.
Ils sont comptabilisés en équivalents de trésorerie à leur juste valeur à l’actif et les variations de valeur
sont comptabilisés en résultat financier.
(en K€)
31/12/2019
31/12/2020
31/12/2021
Comptes courants
68 066
34 348
24 593
Dépôts à terme
5 107
10 098
9 106
Total trésorerie et équivalents de trésorerie
73 173
44 446
33 699
Découverts bancaires
Total trésorerie nette
73 173
44 446
33 699
Au 31 décembre 2019, les dépôts à terme incluent un dépôt à terme d’une valeur de 5,0 M€ d’une
maturité d’un mois et des dépôts de 0,1 M€ démobilisables immédiatement.
Au 31 décembre 2020, les dépôts à terme incluent un dépôt à terme d’une valeur de 10,0 M€ d’une
maturité d’un mois et des dépôts de 0,1 M€ démobilisables immédiatement.
Au 31 décembre 2021, les dépôts à terme incluent un dépôt à terme d’une valeur de 9,0 M€ d’une
maturité d’un mois et des dépôts de 0,1 M€ démobilisables immédiatement.
Chapitre 5. Informations financières et comptables
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 244|
4.7Capitaux propres
Méthodes comptables
Les actions ordinaires sont classées dans les capitaux propres. Les coûts de transaction directement
attribuables à l’émission d’actions nouvelles ou d’option sont comptabilisés nets d’impôt dans les
capitaux propres en déduction des fonds perçus au titre de l’émission.
Au 31 décembre 2021, le capital de la Société-mère se composait de 31 018 553 actions, totalement
libérées, et d’une valeur nominale de 0,10 €.
Nombre
d'actions
Au 31 décembre 2018
17 940 035
Au 31 décembre 2019
17 940 035
Conversion des OCA
2 094 704
Exercice de bons de souscription
16 080
Actions gratuites acquises
6 743
Au 31 décembre 2020
20 057 562
Actions émises dans le cadre de la  Registered offering d'avril
4 137 932
Ventes d'actions dans le cadre du programme At-The-Market (ATM)
744 186
Actions émises dans le cadre de la  Registered offering de décembre
3 078 432
Conversion des OCA
2 977 887
Actions gratuites acquises
22 554
Au 31 décembre 2021
31 018 553
Gestion du capital
Le capital est géré de manière à ce que la Société puisse poursuivre ses activités tout en maximisant le
rendement pour les actionnaires grâce à l'optimisation du solde de la dette et des fonds propres. La Société
n'est soumise à aucune restriction externe concernant son capital.
( pour plus de détail sur les augmentations de capital de l'exercice 2021, se référer a la note 1 faits
caractéristiques de l'exercice 2021)
Les nombres d'actions présentés n'incluent pas les bons de souscriptions d'actions émis dans le cadre des
registered offering en 2021.
Pour la registered offering d'avril 2021: 3 103 449 BSA, donnant droit de souscrire a une action
de la société a un prix d'exercice de 7,5 euros, exerçables à tous moment, pendant deux ans, à
compter de leur émission.
Pour la registered offering de décembre 2021: 2 308 824 BSA, donnant droit de souscrire a une
action de la société a un prix d'exercice de 2,83 euros, exerçables à tous moment, pendant deux
ans, à compter de leur émission.
L'analyse de ces bons de souscriptions au regard d'IAS 32.16 a conclu a leur qualification en instruments
de capitaux propres.
Chapitre 5. Informations financières et comptables
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 245|
4.8Provisions
Méthodes comptables
Une provision est comptabilisée lorsque la Société a une obligation juridique actuelle ou implicite
résultant d’un évènement passé, que l’obligation peut être estimée de façon fiable et qu’il est probable
qu’une sortie de ressources représentatives d’avantages économiques sera nécessaire pour éteindre
l’obligation. La part d’une provision due à moins d’un an est enregistrée en dettes courantes, et le solde
en dettes non courantes. Les provisions sont actualisées lorsque l’impact est significatif.
Une information est donnée sur les actifs et passifs éventuels si l’impact attendu est significatif, sauf si la
probabilité de survenance est faible.
(en K€)
31/12/2019
31/12/2020
31/12/2021
Provision pour indemnités de retraite
506
652
524
Provisions - Part à plus d'un an
506
652
524
Autres provisions
71
Provisions - Part à moins d'un an
71
Chapitre 5. Informations financières et comptables
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 246|
Provisions pour indemnités de départ en retraite
Méthodes comptables
Les salariés français de la Société bénéficient d’indemnités de départ en retraite prévues par la loi
en France :
une indemnité de départ à la retraite versée par la Société lors du départ en retraite
(régime à prestations définies) et;
le versement de pensions de retraite par les organismes de Sécurité Sociale, lesquels sont
financés par les cotisations des entreprises et des salariés (régime à cotisations définies).
Les salariés américains ne bénéficient pas de régime à prestations définies.
Pour les régimes à prestations définies, le coût des indemnités de départ en retraite est évalué selon
la méthode des unités de crédits projetées.
Les états financiers consolidés ont été préparés en appliquant la décision du comité
d’interprétation des normes IFRS (IFRIC) datée du 24 mai 2021 "Attribution des avantages aux
périodes de service (IAS 19 Avantages du personnel). La Société applique la Convention collective
nationale de l'industrie pharmaceutique, qui plafonne les droits à la retraite après 30 ans d'emploi.
Par la décision de son ordre du jour, l'IFRIC considère que, dans la mesure où, d'une part, aucun
droit n'est acquis en cas de départ avant l'âge de la retraite et, d'autre part, les droits sont
plafonnés après un certain nombre d'années de service, les prestations de retraite doivent être
étalées sur les 30 dernières années avant la date de départ à la retraite qui ouvrent droit à ces
prestations.. Les engagements en matière de prestations de retraite sont évalués à la valeur
actuelle des paiements futurs estimés en utilisant, pour l'actualisation, le taux de marché des
obligations d'entreprises de haute qualité dont la durée correspond à la durée estimée du paiement
des prestations.
La différence entre le montant de la provision au début d'une période et à la clôture de cette
période est comptabilisée en résultat pour la partie représentant les coûts des services rendus et les
coûts d'intérêts nets, et en autres éléments du résultat global pour la partie représentant les gains
et pertes actuariels.
Les paiements de la Société au titre des régimes à cotisations définies sont comptabilisés en charges
dans l’état du résultat net de la période durant laquelle ils deviennent exigibles.
Le régime des indemnités de départ en retraite applicable à la Société mère est défini par la convention
collective de l’industrie pharmaceutique en France.
Les engagements de retraite ne sont pas couverts par des actifs de régime.
Dans le cadre de l’estimation des engagements de retraite, les hypothèses suivantes ont été utilisées pour
l’ensemble des catégories d’employés :
Chapitre 5. Informations financières et comptables
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 247|
31/12/2019
31/12/2020
31/12/2021
Taux d’actualisation
0,77%
0,34%
0,79%
Augmentation des salaires
2%
2%
2%
Taux de contribution sociale
-non cadres
36%
39%
39%
- cadres
50%
51%
51%
- cadres dirigeants
52%
49%
49%
Taux de rotation du personnel
-non cadres et cadres
Elevé
Elevé
Elevé
- cadres dirigeants
Faible
Faible
Faible
Age de départ à la retraite
65 - 67 ans
65 - 67 ans
65 - 67 ans
Table de mortalité
INSEE 2018
INSEE 2019
TGH05 TGF05
La variation de la provision pour indemnité de retraite est la suivante :
(en K€)
Au 31 décembre 2018
347
Coût des services rendus
115
Coût financier
6
Gains et pertes actuarielles
38
Au 31 décembre 2019
506
Coût des services rendus
123
Coût financier
4
Gains et pertes actuarielles
19
Au 31 décembre 2020
652
Coût des services rendus
(63)
Coût financier
3
Gains et pertes actuarielles
(68)
Au 31 décembre 2021
524
La décision d’agenda finale de l’IFRS IC du 24 mai 2021 concernant l’attribution des avantages aux
périodes de service n’a pas d’impact significatif pour la Société
Provisions pour risques
Méthodes comptables
Les provisions pour risques correspondent aux engagements résultant de litiges et de risques divers dont
les dates d’exigibilité et les montants sont incertains. Le montant comptabilisé en provision est la
meilleure estimation des coûts nécessaires à l’extinction de l’obligation.
Chapitre 5. Informations financières et comptables
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 248|
4.9Dettes financières
Méthodes comptables
Sauf indication contraire, les dettes financières sont initialement comptabilisées à leur juste valeur
diminuée des coûts de transaction directement attribuables, puis au coût amorti calculé selon la méthode
du TIE.
Les dettes financières avec une échéance à plus d’un an sont classées en « dettes financières non
courantes » conformément à la norme IAS 1.
Obligations
convertibles
Avances
conditionnées
Emprunts
bancaires
Autres
Total
Au 31 décembre 2018
1 181
799
39
2 019
Encaissement
38
38
Coût amorti
140
140
Remboursement
(738)
(738)
Reclassement
(39)
(39)
Effet de change
Au 31 décembre 2019
1 321
61
38
1 420
Encaissement
14 155
2 979
10 000
27 134
Juste valeur des dérivés
incorporés
(1 070)
(1 070)
Coût amorti
1 684
121
20
1 825
Conversion
(12 600)
(12 600)
Remboursement
(62)
(62)
Reclassement
Effet de change
(3)
(3)
Au 31 décembre 2020
2 169
4 421
10 019
35
16 644
Encaissement
11 423
734
12 157
Juste valeur des dérivés
incorporés
(758)
(758)
Coût amorti
1 566
126
58
1 750
Conversion
(14 400)
(14 400)
Remboursement
Effet de change
3
3
Au 31 décembre 2021
5 281
10 077
38
15 396
Chapitre 5. Informations financières et comptables
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 249|
Dettes financières par maturité
31/12/2019 (en K€)
A moins d'un
an
D'un à 3 ans
D'un à 5 ans
Plus de 5 ans
Total
Avances conditionnées
1 321
1 321
Emprunts bancaires
62
62
Autres
38
38
Total dettes financières
62
38
1 321
1 421
31/12/2020 (en K€)
A moins d'un
an
 
D'un à 3 ans
 
D'un à 5 ans
 
Plus de 5 ans
 
Total
Obligations convertibles
2 169
2 169
Avances conditionnées
4 421
4 421
Emprunts bancaires
96
3 768
4 069
2 086
10 019
Autres
35
35
Total dettes financières
2 265
3 803
4 069
6 507
16 644
31/12/2021 (en K€)
A moins d'un
an
D'un à 3 ans
D'un à 5 ans
Plus de 5 ans
Total
Obligations convertibles
Avances conditionnées
5 281
5 281
Emprunts bancaires
164
5 014
4 424
475
10 077
Autres
38
38
Total dettes financières
164
5 052
4 424
5 756
15 396
4.9.1.Obligations convertibles
Chapitre 5. Informations financières et comptables
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 250|
Méthodes comptables
Selon IFRS 9, un instrument financier présentant les trois caractéristiques cumulatives suivantes est un
dérivé :
Sa valeur fluctue en fonction de l’évolution d’une variable,
Il ne requiert aucun investissement net initial,
Il est réglé à une date future.
Les dérivés sont initialement enregistrés à leur juste valeur et les variations ultérieures sont enregistrées
en résultat financier.
Selon IAS 32, un dérivé est qualifié d’instrument de capitaux propres seulement dans le cas où il se
dénouera forcément pour l’émetteur au moyen de l’échange d’une montant fixe de trésorerie contre un
montant fixe d’instruments de capitaux propres de l’émetteur. Les instruments de capitaux propres sont
initialement enregistrés à leur juste valeur et ne font l’objet d’aucun réévaluation ultérieure.
Les obligations convertibles sont généralement qualifiées d'instruments composés car elles sont
constituées à la fois d'une dette financière et d'une composante capitaux propres.
Etant donné que l'option de conversion est un dérivé, si elle ne remplit pas la condition de "fixe contre
fixe", alors l'option de conversion est un dérivé passif. Dans ce cas, les obligations convertibles sont
qualifiées d'instrument hybride selon IFRS 9, celui ci comprenant une dette financière pour le contrat
hôte et un dérivé incorporé pour l'option de conversion.
La bifurcation initiale du dérivé incorporé n'entraîne ni gain ni perte. Étant donné que la composante
dérivé incorporé est évaluée à la juste valeur à la date de comptabilisation initiale, la valeur comptable
du contrat hôte à la date de comptabilisation initiale est égale à la différence entre la valeur comptable de
l'instrument hybride et la juste valeur du dérivé incorporé.
Le 24 juin 2020, la Société a mis en place un financement avec European High Growth Opportunities
Securitization Fund sous forme d'obligations convertibles assorties de bons de souscription d'actions
(« OCABSA »).
La Société a émis 1 200 bons d'émission gratuits qui pourront être exercés par tranche à la demande de la
Société jusqu’au 25 juin 2022, étant précisé qu’European High Growth Opportunities Securitization Fund
a la possibilité de demander l’exercice de deux tranches à tout moment.
Chaque exercice de bon d’émission donnera lieu à l’émission de 60 OCA assorties de 33 670 BSA (ou de
30 OCA assorties de 16 835 BSA dans le cas où la capitalisation de la Société serait inférieure à 50
millions d’euros durant 20 jours de bourse consécutifs).
Les OCA ont les caractéristiques suivantes :
Valeur nominale : 50 K€
Prix de souscription : 98% de la valeur nominale
Maturité : 12 mois
Chapitre 5. Informations financières et comptables
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 251|
Absence d’intérêts
Ratio de conversion : N = Vn / P où
N correspond au nombre d’actions pouvant être souscrites
Vn correspond à la valeur nominale de l’OCA
P correspond au plus élevé entre (i) 95 % de la moyenne pondérée par les volumes des
cours de l’action de la Société sur Euronext Paris lors des 3 jours des bourse précédant
immédiatement la date de conversion, (ii) la valeur nominale de l’action et (iii) le prix
d’émission minimum d’une action tel que fixé dans la 25e résolution de l’assemblée
générale des actionnaires du 21 juin 2019 (ou toute résolution qui viendrait à lui
succéder) soit à ce jour 80% de la moyenne pondérée par les volumes (dans le carnet
d’ordre central et hors blocs hors marché) des cours de l’action de la Société sur Euronext
Paris lors des 3 dernières séances de bourse précédant la fixation du prix d’émission,
étant précisé qu’il sera tenu compte de la valeur théorique des BSA et que l'assemblée
générale a fixé à 10 millions le nombre maximum d'actions susceptible d'être émises.
Les BSA ont les caractéristiques suivantes :
Maturité : 5 ans
Chaque BSA donne le droit de souscrire une action
Prix d’exercice : 120 % du plus bas cours quotidien moyen pondéré par les volumes observé sur
les quinze jours de bourse précédant la demande d’exercice de la première tranche (soit 8,91 €).
Au 31 décembre 2021, la Société a émis 9 tranches de 3,0 millions d’euros chacune respectivement le 6
juillet 2020, le 24 août 2020, le 17 novembre 2020, le 7 décembre 2020, le 22 décembre 2020, le 2 mars
2021, le 19 mai 2021, le 22 juillet 2021 et le 24 août 2021 (dont deux tranches ont été émises à la
demande de European High Growth Opportunities Securitization Fund), représentant un montant total de
27,0 millions d'euros. En conséquence, 540 OCA ont été émises avec 303 030 BSA attachés. Au 31
décembre 2021, l'intégralité des OCA émises a été convertie, dont 288 converties en 2 977 887 actions au
cours de l'exercice 2021.
Au 31 décembre 2021, 0 OCA sont en circulation ainsi que 303 030 BSA.
Analyse et évaluation des composantes du contrat d'OCABSA
Le contrat de financement signé avec European High Growth Opportunities Securitization Fund
comprend :
Une option de vente et d’achat liée à l’engagement mutuel entre la Société et l’investisseur lié aux
bons d'émission qui pourront être exercés par tranche à la demande de la Société et à la possibilité
de l’investisseur de demander l’exercice de deux tranches. Cet engagement mutuel a été qualité
de dérivé et a une valeur nulle.
A l’émission d’une tranche :
Un contrat hôte comptabilisé en dettes financières ;
Une option de conversion comptabilisée en dérivé passif ;
Des BSA comptabilisés en dérivé passif. Malgré la parité d'échange fixe de ces
instruments, ils ne peuvent être qualifiés d'instruments de capitaux propres du fait d'une
clause spécifique du contrat.
Chapitre 5. Informations financières et comptables
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 252|
Les dérivés passifs relèvent de la catégorie 3 définie par la norme IFRS 13.
La dette financière est amortie au taux d'intérêt effectif (13,7% en moyenne pour les cinq tranches émises
en 2021) sur la date d'échéance estimée (2 mois en moyenne pour les tranches émises en 2021).
Si les obligations sont converties avant la date d'échéance estimée, toute différence entre la juste valeur
des actions émises et le montant cumulé du passif financier et du dérivé passif à la date de conversion est
comptabilisée en résultat financier.
La juste valeur de l’option de conversion est estimée selon un modèle de valorisation Monte-Carlo avec
les principales hypothèses suivantes :
31/12/2020
A la date d'émission
31/12/2021
Tranche 6
Tranche 7
Tranche 8
Tranche 9
Nombre d'obligations
convertibles
48
60
60
60
60
0
Prix de conversion
estimé
6,75 €
6,94 €
4,87 €
3.99 €
4,84 €
— €
Terme attendu
1 mois
1 mois
1 mois
1 mois
1 mois
0
Juste valeur (en K€)
129
160
160
162
161
0
Chapitre 5. Informations financières et comptables
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 253|
La juste valeur des BSA est estimée selon un modèle de valorisation Black & Scholes avec les principales
hypothèses suivantes :
31/12/2020
A la date d'émission
31/12/2021
Tranche 6
Tranche 7
Tranche 8
Tranche 9
Nombre de bons
168 350
33 670
33 670
33 670
33 670
303 030
Prix du sous-jacent
7,11 €
7,30 €
5,13 €
4,20 €
5,09 €
2,12 €
Dividendes attendus
—%
—%
—%
—%
—%
—%
Volatilité
58,11%
58,40%
62,24%
61,13%
61,37%
47,33%
Terme attendu
2 ans
1,8 ans
1,6 ans
1,5 ans
1,4 ans
1 an
Juste valeur (en K€)
288
59
25
11
19
0
4.9.2.Avances conditionnées
Méthodes comptables
Les fonds reçus de Bpifrance sous la forme d’avances remboursables sont comptabilisés en dettes
financières, compte tenu que la Société a une obligation contractuelle de rembourser ses avances
conditionnées en trésorerie à BPI France sur la base d’un échéancier de remboursement si les conditions
sont remplies.
La réception ou le remboursement d’avances conditionnées est reflété dans les transactions de
financement dans l’état des flux de trésorerie.
Le montant résultant de l’avantage de l’avance conditionné ne portant pas intérêt à un taux de marché est
considéré comme une subvention. Cet avantage est déterminé par l’application d’un taux actualisation
égal au taux d’intérêt que la Société devrait payer pour un emprunt bancaire d’une maturité similaire.
Le taux d’intérêt implicite résultant de la prise en compte de tous les remboursements et des paiements
additionnels dus en cas de succès commercial est utilisé pour déterminer le montant annuel reconnu en
charges financières.
Dans le cas d’un changement dans l’échéancier des remboursements prévus de l’avance conditionnée, la
Société recalcule la valeur nette comptable de la dette résultat de l’actualisation à taux d’intérêt effectif
initial des nouvelles sorties de trésorerie anticipées. L’ajustement qui en résulte est reconnu dans l’état
du résultat net de la période durant laquelle la modification est reconnue.
Chapitre 5. Informations financières et comptables
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 254|
Dans le cadre du programme TEDAC, Bpifrance a accordé à la Société une aide d’un montant maximum
de 4 895 K€.  Cette avance conditionnée est accordée en fonction de l’achèvement des étapes suivantes :
63 K€ après la signature de l’accord (reçu en 2012) ;
1 119 K€ à l’achèvement de l’étape n°4 (reçu en 2016) ;
2 979 K€ à l'achèvement de l'étape 6 (reçu en 2020);
734 K€ à l'achèvement de l'étape 7 (reçu en 2021).
La Société s’engage à rembourser :
a)la somme de 5 281 K€ dès l’atteinte d’un montant de chiffre d’affaires cumulé (hors taxes) égal
ou supérieur à 10 millions d’euros, selon l’échéancier suivant :
500 K€ au plus tard au 30 juin de la première année d’atteinte de ce chiffre d’affaires cumulé,
750 K€ au plus tard au 30 juin de la deuxième année,
1 500 K€ au plus tard au 30 juin de la troisième année,
2 531 K€ au plus tard au 30 juin de la quatrième année.
b) et, le cas échéant, une annuité égale à 50 % du produit généré par la cession des droits de propriété
intellectuelle issus du projet, dans la limite d’un remboursement total de 5 281 K€.
Dès lors que le montant cumulé de chiffre d’affaires de la Société sera supérieur à 60 M€, la Société
s’engage à verser à Bpifrance la somme de 2,5 % du chiffre d’affaires généré par l’exploitation des
produits issus du projet pendant une durée de 5 ans et dans la limite de 15 M€.
4.9.3.Emprunts bancaires
En 2017, la Société a obtenu un emprunt bancaire d’un montant de 1,9 million d'euros auprès de la
Société Générale, remboursable sur 36 mois au taux de 0,4% l’an afin de financer ses investissements.
Cet emprunt est totalement remboursé au 31 décembre 2020.
En novembre 2020, la Société a obtenu deux Prêts Garantis par l'Etat (ou PGE) de 5 millions d'euros
chacun auprès de Bpifrance et de la Société Générale dans le contexte de la pandémie de Covid-19. Ces
prêts portent respectivement un taux d'intérêt fixe de 1,67% et 0,25% par an. Ils ont une durée initiale d'un
an avec une option de différer le remboursement de cinq ans. L’État français garantit 90 % des montants
totaux dus. La Société prévoit d'utiliser l'option de différer le remboursement, les deux prêts sont donc
classés en "Dettes financières non courantes".
Chapitre 5. Informations financières et comptables
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 255|
4.10Dettes de loyers
Méthodes comptables
Selon la norme IFRS 16 Locations (« IFRS 16 »), applicable depuis le 1er janvier 2019, la dette de
loyers est comptabilisée au bilan du preneur dès que l’actif prévu au contrat de location est disponible.
La dette de loyers est reconnue pour un montant égal à la valeur actualisée des loyers sur la durée du
contrat. Elle est ensuite augmentée de la charge d’intérêts et diminuée des loyers payés.
La dette de loyers peut être réévaluée dans les situations suivantes :
Modification relative à la réévaluation de l’exercice d’une option d’achat ou de prolongation ou
du non exercice d’une option de résiliation (qui deviennent alors raisonnablement certain) ;
Ajustement des loyers en fonction des taux et indices prévus au contrat.
La durée correspond à la période d’engagement ferme auquel s’ajoutent les périodes optionnelles dont
l’exercice est raisonnablement certain.
La Société a exercé son jugement pour déterminer la durée des contrats de location prévoyant une option
de prolongation. Le fait que la Société ait jugé être raisonnablement certain d’exercer de telles options a
une incidence sur la durée de location retenue et influe de manière significative sur le montant de la dette
de loyers.
La Société a appliqué les exemptions prévues par la norme IFRS 16 relatives :
Aux contrats ayant une durée inférieure ou égale à 12 mois à la date de transition. Ceux-ci ont
généré une charge proche de 0 K€ en 2020 et en 2021.
Aux contrats portant sur des actifs de faible valeur. Ceux-ci ont généré une charge d’environ 31
K€ en 2020 and 30 K€ en 2021
Chapitre 5. Informations financières et comptables
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 256|
(en K€)
 
Dette de
loyers
Au 31 décembre 2019
12 703
Allocation reçue d’un bailleur (1)
188
Augmentation sans effet sur la trésorerie
98
Remboursement
(1 615)
Diminution sans effet sur la trésorerie
Effet de change
(570)
Intérêts capitalisés
Reclassement
Au 31 décembre 2020
10 804
Augmentation sans effet sur la trésorerie
399
Remboursement
(1 702)
Diminution sans effet sur la trésorerie
Effet de change
478
Intérêts capitalisés
Reclassement
Au 31 décembre 2021
9 979
(1)Allocation pour l’aménagement des locaux de Princeton
Dettes de loyers par maturité
(en K€)
A moins
d'un an
D'un à 3 ans
D'un à 5 ans
Plus de 5
ans
Total
Au 31 décembre 2019
1 425
3 411
2 525
5 342
12 703
Au 31 décembre 2020
 
1 607
2 949
2 202
4 046
10 804
Au 31 décembre 2021
 
1 817
2 548
2 255
3 359
9 979
Chapitre 5. Informations financières et comptables
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 257|
4.11Dettes fournisseurs et autres passifs courants
Méthodes comptables
Les dettes fournisseurs et autres passifs courants sont initialement comptabilisés à leur juste valeur, puis
au coût amorti calculé selon la méthode du TIE. Compte tenu des échéances courtes de paiement, le coût
amorti est identique à leur juste valeur initiale.
Les coûts sont comptabilisés lorsqu'ils sont encourus. Le dépassement des coûts encourus par rapport
aux factures reçues est comptabilisé en "Factures non parvenues".
Estimation des coûts hospitaliers
Les coûts hospitaliers liés aux études cliniques sponsorisées par la Société selon évalués selon deux clés
d'allocation : (i) l'activation du site pour les coûts fixes qui sont sont reconnus lorsque les sites sont
activés et (ii) la randomisation du patient pour les coûts variables par patient (incluant les coûts de
chimiothérapie) qui sont étalés sur la durée de traitement estimée du patient prévue au protocole
clinique. Ces clés d'allocation sont appliquées au coûts estimés de l'étude clinique. Le dépassement des
coûts estimés encourus par rapport aux factures reçues est comptabilisé en "Factures non parvenues".
(en K€)
31/12/2019
31/12/2020
31/12/2021
Fournisseurs
5 074
4 706
 
2 485
Factures non parvenues
8 701
16 204
 
11 669
Total dettes fournisseurs et comptes rattachés
13 775
20 910
14 154
Dettes fiscales et sociales
3 628
4 149
3 716
Dettes sur immobilisations
726
86
2
Produits constatés d'avance
61
148
93
Autres dettes
95
53
59
Total autres passifs courants
4 510
4 436
3 870
Les factures non parvenues pour coûts hospitaliers s'élèvent à 4 047 K€ au 31 décembre 2019, 10 770 K€
au 31 décembre 2020 et 9 289 K€ au 31 décembre 2021.
Les factures non parvenues des founisseurs CRO "Clinical Research Organisation" s'élèvent à 2 672 K€
au 31 décembre 2019, 3 810 K€ au 31 décembre 2020  et 603 K€ au 31 décembre 2021.
Chapitre 5. Informations financières et comptables
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 258|
4.12 Instruments financiers inscrits dans l’état de situation financière et effet sur le résultat
Méthodes comptables
L’évaluation et la comptabilisation des instruments financiers sont définies par la norme IFRS 9
Instruments financiers (« IFRS 9 »).
Actifs financiers au coût amorti
Ces instruments sont initialement comptabilisés à leur juste valeur dans les Etats financiers consolidés,
puis au coût amorti calculé selon la méthode du taux d’intérêt effectif (« TIE »).
Passifs financiers au coût amorti
Les emprunts et autres passifs financiers sont initialement comptabilisés à leur juste valeur diminuée des
coûts de transaction directement attribuables, puis au coût amorti calculé selon la méthode du TIE.
Actifs et passifs financiers évalués à la juste valeur
Conformément à IFRS 13 Evaluation de la juste valeur (« IFRS 13 »), les instruments financiers sont
présentés en trois catégories selon la méthode hiérarchique utilisée pour déterminer leur juste valeur :
Niveau 1 : juste valeur évaluée sur la base de prix cotés sur un marché actif pour des actifs et
passifs identiques ;
Niveau 2 : juste valeur évaluée selon des méthodes de valorisation utilisant des données
observables, tels que des prix pour des actifs et passifs similaires ou des données observables sur
un marché actif ;
Niveau 3 : juste valeur évaluée selon des méthodes de valorisation utilisant totalement ou
partiellement des données non observables, tels que des prix sur un marché non actif ou des
valorisations basées sur des multiples de titres non cotés.
31/12/2019 (en K€)
Valeur
au bilan
(1)
Juste
valeur
par
résultat
Juste
valeur
par
autres
éléments
du
résultat
global
Actifs
financiers
au coût
amorti
Passifs
financiers
au coût
amorti
Juste
valeur
Autres actifs financiers
759
759
759
Clients et comptes rattachés
36
36
36
Autres actifs courants
5 828
5 828
5 828
Trésorerie et équivalents de trésorerie (2)
73 173
73 173
73 173
Total actifs financiers
79 796
73 173
6 623
79 796
Dettes financières - part à plus d'un an (3)
1 321
1 321
1 321
Dettes financières - part à moins d'un an
(3)
99
99
99
Dettes fournisseurs & comptes rattachés
13 775
13 775
13 775
Total passifs financiers
32 347
32 347
32 347
Chapitre 5. Informations financières et comptables
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 259|
31/12/2020 (en K€)
Valeur
au bilan
(1)
Juste
valeur
par
résultat
Juste
valeur
par
autres
éléments
du
résultat
global
Actifs
financiers
au coût
amorti
Passifs
financiers
au coût
amorti
Juste
valeur
Autres actifs financiers
1 150
1 150
1 150
Clients et comptes rattachés
4
4
4
Autres actifs courants
4 389
4 389
4 389
Trésorerie et équivalents de trésorerie (2)
44 446
44 446
44 446
Total actifs financiers
49 989
44 446
5 543
49 989
Dettes financières - part à plus d'un an (3)
14 379
14 379
14 379
Dettes de loyers - part à plus d'un an (4)
9 197
9 197
9 197
Dettes financières - part à moins d'un an
(3)
2 265
2 265
2 265
Dettes de loyers - part à moins d'un an (4)
1 607
1 607
1 607
Dettes fournisseurs & comptes rattachés
20 910
20 910
20 910
Autres passifs courants
4 288
4 288
4 288
Total passifs financiers
53 063
417
52 646
53 063
31/12/2021 (en K€)
Valeur
au bilan
(1)
Juste
valeur
par
résultat
Juste
valeur
par
autres
éléments
du
résultat
global
Actifs
financiers
au coût
amorti
Passifs
financiers
au coût
amorti
Juste
valeur
Autres actifs financiers
1 260
1 260
1 260
Clients et comptes rattachés
12
12
12
Autres actifs courants
4 218
4 218
4 218
Trésorerie et équivalents de trésorerie (2)
33 699
33 699
33 699
Total actifs financiers
39 189
33 699
5 490
39 189
Dettes financières - part à plus d'un an (3)
15 232
15 232
15 232
Dérivés passifs - part à plus d'un an (5)
Dettes de loyers - part à plus d'un an (4)
8 162
8 162
8 162
Dettes financières - part à moins d'un an
(3)
164
164
164
Dérivés passifs - part à moins d'un an (5)
Dettes de loyers - part à moins d'un an (4)
1 817
1 817
1 817
Dettes fournisseurs & comptes rattachés
14 154
14 154
14 154
Autres passifs courants
3 777
3 777
3 777
Total passifs financiers
43 306
43 306
43 306
(1)La valeur comptable de ces actifs et passifs est une approximation raisonnable de leur juste valeur.
Chapitre 5. Informations financières et comptables
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 260|
(2)La trésorerie et les équivalents de trésorerie comprennent des comptes bancaires et des dépôts à terme qui sont
respectivement évalués en utilisant des évaluations de niveaux 1.
(3)La juste valeur des dettes financières est déterminée en utilisant une évaluation de niveau 2.
(4)La juste valeur des dettes de loyers est déterminée en utilisant une évaluation de niveau 2.
(5)La juste valeur des dérivés passifs est déterminée en utilisation une évaluation de niveau 3.
5.PARTIES LIEES
Les parties liées comprennent le président du conseil d’administration (Jean-Paul Kress), le directeur
général (Gil Beyen), les deux DGD (Jérôme Bailly et Eric Soyer), les membres du conseil
d’administration et les membres du comité exécutif. Le DG et les DGD bénéficient d’indemnités dues ou
susceptibles d’être dues en raison de la cessation ou d’un changement de fonctions égale à leur
Chapitre 5. Informations financières et comptables
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 261|
rémunération perçue au cours des 12 derniers mois, ainsi que d’indemnités de non-concurrence pouvant
aller jusqu’à 18 mois de salaire.
La rémunération des dirigeants de la Société et des membres du comité exécutif est présentée ci-après :
31/12/2019
 (en K€)
Rémunéra-
tions et
avantages en
nature
 
Provision
indemnité de
départ à la
retraite
Paiements
fondés sur
des actions
Mandataires sociaux
1 077
16
334
Comité exécutif
1 277
10
299
Administrateurs
321
125
Total
2 675
26
757
31/12/2020
  (en K€)
Rémunéra-
tions et
avantages en
nature
 
Provision
indemnité de
départ à la
retraite
 
Paiements
fondés sur
des actions
Mandataires sociaux
1 242
22
448
Comité exécutif
1 374
25
201
Administrateurs
300
43
Total
2 915
47
692
31/12/2021
  (en K€)
Rémunéra-
tions et
avantages en
nature
 
Provision
indemnité de
départ à la
retraite
 
Paiements
fondés sur
des actions
Mandataires sociaux
1 148
22
522
Comité exécutif
1 457
24
302
Administrateurs
306
1
Total
2 911
46
825
La Société n’a pas d’autres parties liées.
Chapitre 5. Informations financières et comptables
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 262|
6.GESTION DES RISQUES FINANCIERS
Les instruments financiers détenus par la Société ont pour objectif de financer ses activités. La Société n’a
pas pour politique d’investir dans des instruments financiers à des fins spéculatives.
Les principaux risques auxquels la Société est exposée sont le risque de liquidité, le risque de change, le
risque de taux d’intérêt et le risque de crédit.
Risque de liquidité
La Société a été structurellement génératrice de pertes depuis sa création. Les flux de trésorerie nets
utilisés par les activités opérationnelles de la Société étaient respectivement de 43,3 millions d’euros, 51,7
millions d’euros et 56,8 millions d’euros pour les exercices clos les 31 décembre 2019, 2020 et 2021.
A la date d’arrêté des comptes, le Conseil d’Administration estime que la Société sera en mesure de
couvrir les besoins de financement de ses opérations au delà des 12 prochains mois postérieurement à la
date de clôture de l'exercice (voir note 2.1).
31/12/2019 (en K€)
A moins
d'un an
De 1 à 5 ans
A plus de 5
ans
Total
Obligations convertibles
Avances conditionnées
1 321
1 321
Emprunts bancaires
62
62
Dettes de loyers
1 425
5 935
5 342
12 702
Autres dettes financières
38
38
Dettes fournisseurs et sur immobilisations
5 800
5 800
Total
7 287
5 973
6 663
19 923
31/12/2020 (en K€)
A moins
d'un an
De 1 à 5 ans
A plus de 5
ans
Total
Obligations convertibles
2 400
2 400
Avances conditionnées
4 421
4 421
Emprunts
98
7 929
2 071
10 098
Dettes de loyers
1 607
5 151
4 046
10 804
Autres dettes financières
35
35
Dettes fournisseurs et sur immobilisations
4 792
4 792
Total
8 897
13 115
10 538
32 550
31/12/2021 (en K€)
A moins
d'un an
De 1 à 5 ans
A plus de 5
ans
Total
Obligations convertibles
Avances conditionnées
5 281
5 281
Emprunts
164
9 438
475
10 077
Autres dettes financières
38
38
Dettes de loyers
1 817
4 803
3 359
9 979
Dettes fournisseurs et sur immobilisations
2 487
2 487
Total
4 468
14 279
9 115
27 862
Chapitre 5. Informations financières et comptables
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 263|
Risque de change
La monnaie fonctionnelle de la Société est l’euro. Cependant, une part importante de ses dépenses
opérationnelles, actifs et passifs financiers est libellée en dollars américains. Une dégradation du taux de
change euro dollar américain de 1,1326, utilisé pour la clôture des comptes au 31 décembre 2021, pourrait
impacter les actifs et passifs financiers ainsi que la perte nette comme suit:
Au 31 décembre 2021
Sensibilité
(en milliers)
USD
EUR
+ 1 %
+ 5 %
+ 10 %
Actifs financiers
51 208
45 212
(448)
(2 153)
(4 110)
dont trésorerie et équivalents de
trésorerie
25 294
22 332
(221)
(1 063)
(2 030)
Passifs financiers
16 659
14 709
(146)
(700)
(1 337)
Risque sur action
L'exposition de la Société au risque sur action est limitée à ses propres actions et liée au contrat
OCABSA. Le montant total pouvant être levé dans le cadre de ce contrat est soumis à la limite
réglementaire de dilution de 20%. Etant donné que le cours de bourse de la Société a un impact sur le
nombre total d'actions émises en cas de conversion des obligations convertibles, la possibilité d'émettre
contractuellement jusqu'à 33,0 millions d'euros va dépendre du cours de bourse de la Société.
Sur la base du cours de bourse de clôture la veille de la date d’arrêté des Etats financiers consolidés 1,28€,
la Société pourrait lever environ 3,0 millions d'euros. Une modification du cours de bourse pourrait
modifier le montant pouvant être levé comme suit:
Sensibilité
(en millions d'euros)
- 20%
1,28 €
+20%
Montant pouvant être levé
3,0
3,0
6,0
Risque de taux d’intérêt
La Société a une très faible exposition au risque de taux d’intérêt. Cette exposition concerne
principalement des placements de fonds monétaires et des comptes à terme. Les variations des taux
d’intérêt ont une incidence directe sur le taux de rendement de ces investissements et les flux de trésorerie
générés.
Les emprunts en cours portent intérêt à un taux fixe et la Société n’est donc pas soumise à un risque de
taux d’intérêt en lien avec ces prêts.
Chapitre 5. Informations financières et comptables
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 264|
Risque crédit
Le risque crédit lié à la trésorerie et aux équivalents de trésorerie de la Société n’est pas significatif au
regard de la qualité des institutions financières avec lesquelles la Société a contracté.
7.ENGAGEMENTS HORS BILAN
Contrats de collaboration
Accord avec Teva
En mars 2011, la Société a conclu un accord de distribution exclusive avec le groupe Teva (via Abic
Marketing Limited), ou Teva, pour la distribution de GRASPA® en Israël. Selon les termes de l'accord,
Teva soumettra la demande d'approbation de GRASPA® pour la LAL en Israël et est responsable de la
commercialisation et de la distribution de GRASPA® en Israël. Teva versera des paiements d'étapes à la
Société et partagera avec la Société les bénéfices nets des ventes de produits en Israël.
Accord avec SQZ
Le 24 juin 2019, la Société a signé un contrat de licence avec SQZ Biotechnologies, société de thérapie
cellulaire développant des traitements innovants dans de multiples domaines thérapeutiques, pour mettre
au point de nouveaux agents de modulation immunitaire à partir des globules rouges (GR). Dans le cadre
de cet accord, la Société accorde à SQZ une licence mondiale exclusive pour le développement de
thérapies immunomodulatrices spécifiques aux antigènes et utilisant des approches basées sur les GR. La
combinaison de la plateforme d'ingénierie cellulaire exclusive et polyvalente de SQZ, Cell Squeeze®,
avec la propriété intellectuelle de la Société liée aux produits thérapeutiques à base de GR, vise à
permettre le développement rapide d'un vaste portefeuille de nouveaux produits immunomodulateurs dans
de multiples indications.
Le contrat prévoit :
Un paiement initial de 1 M$ (équivalent à 0,9 M€ lors de la comptabilisation en 2019) ;
Des paiements d’étapes potentiels liés au développement réglementaire et commercial du premier
produit mis au point avec succès par SQZ pouvant atteindre 56 M$ ;
La Société pourrait également bénéficier de royalties progressives sur les ventes futures.
Contrat d’OCABSA avec European High Growth Opportunities Securitization Fund
Le 24 juin 2020, la Société a mis en place un financement avec European High Growth Opportunities
Securitization Fund sous forme d'obligations convertibles assorties de bons de souscription
(« OCABSA ») permettant une levée de fonds potentielle d’un montant maximum de 60 millions d'euros,
sous réserve de la limite règlementaire de 20 % de dilution.
La Société a émis 1 200 bons d'émission gratuits qui pourront être exercés par tranche à la demande de la
Société jusqu’au 25 juin 2022, étant précisé qu’European High Growth Opportunities Securitization Fund
a la possibilité de demander l’exercice de deux tranches à tout moment. Toute demande de tirage sera
sujette à la satisfaction de certaines conditions suspensives parmi lesquelles (i) le fait que le cours de
clôture de la Société sur Euronext Paris ait été 150% supérieur à la valeur nominale des actions de la
Société pendant plus de 60 jours de bourse avant cette demande et (ii) le fait que la Société dispose d’un
nombre d’actions pouvant être émises correspondant à au moins 175 % du nombre d’actions susceptibles
d’être émises sur conversion des OCA en circulation et des OCA à émettre au titre de la demande de
tirage.
Chapitre 5. Informations financières et comptables
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 265|
A la date d'approbation des états financiers, 33 millions d'euros restent disponibles à l'émission jusqu'en
juin 2022, sous réserve de la limite réglementaire de dilution de 20%.
Ligne de financement avec la mise en œuvre d'un programme de financement en fonds propres, dit
At-the-market («ATM») sur le Nasdaq avec Cowen
Le 21 septembre 2020, la Société a conclu un contrat de placement avec Cowen dans le cadre d'un
programme de financement ATM. Dans ce cadre, la Société peut émettre et placer auprès d'investisseurs
éligibles, en une ou plusieurs fois à sa discrétion et au prix du marché des actions ordinaires sous la forme
d'American Depositary Shares ("ADSs") pour un montant total brut maximum de 30 millions de dollars,
sous réserve de la limite règlementaire de 20% de dilution. Le programme de financement ATM sera 
effectif jusqu'au 21 septembre 2023, sauf à ce qu'il soit résilié avant cette date conformément aux
stipulations du contrat de placement ou que le montant maximum des ADSs à céder ait été atteint.
A la date d'approbation des états financiers, 22 millions de dollars restaient disponibles à l'émission
jusqu'en septembre 2023, sous réserve de la limite réglementaire de dilution de 20%.
Contrats de location
Contrats de sous-location
En juillet 2019 et juin 2021, la Société a signé deux contrats de sous-location aux Etats-Unis pour une
quote-part de ses locaux situés à Cambridge. L’engagement reçu est le suivant:
31/12/2021 (en K€)
Revenus de l'année
Sous location à reçevoir
Total
A moins d'un
an
Entre 1 et 5
ans
A plus de 5
ans
Sous location aux
Etats-Unis
167
452
154
298
Total
167
452
154
298
Au 31 décembre 2021, tous les contrats de location ont été intégrés dans l'état de la situation financière
consolidée, conformément à l'IFRS 16.
8.HONORAIRES DES COMMISSAIRES AUX COMPTES
31/12/2021 (en K€)
KPMG
RSM
Total
Commissariat aux comptes, certification, examen des comptes
individuels et consolidés
345
196
541
Services autres que la certification des comptes
203
57
260
Total
547
253
800
Chapitre 5. Informations financières et comptables
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 266|
5.3.2.RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES SUR LES COMPTES
CONSOLIDES ETABLIS EN NORMES IFRS POUR L’EXERCICE CLOS LE 31
DECEMBRE 2021
Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés
Exercice clos le 31 décembre 2021
A l'assemblée générale de la société Erytech Pharma S.A.,
Opinion
En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous avons effectué
l’audit des comptes consolidés de la société Erytech Pharma S.A. relatifs à l’exercice clos le 31 décembre
2021, tels qu’ils sont joints au présent rapport.
Nous certifions que les comptes consolidés sont, au regard du référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union
européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice
écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine, à la fin de l’exercice, de l'ensemble constitué
par les personnes et entités comprises dans la consolidation.
L’opinion formulée ci-dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au comité d’audit.
Fondement de l’opinion
Référentiel d’audit
Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France. Nous
estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre
opinion.
Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie «
Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes consolidés » du présent
rapport.
Indépendance
Nous avons réalisé notre mission d’audit dans le respect des règles d’indépendance prévues par le code de
commerce et par le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes, sur la période du
1er janvier 2021 à la date d’émission de notre rapport, et notamment nous n’avons pas fourni de services
interdits par l’article 5, paragraphe 1, du règlement (UE) n°537/2014.
Chapitre 5. Informations financières et comptables
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 267|
Justification des appréciations - Points clés de l’audit
La crise mondiale liée à la pandémie de Covid-19 crée des conditions particulières pour la préparation et
l'audit des comptes de cet exercice. En effet, cette crise et les mesures exceptionnelles prises dans le cadre
de l’état d’urgence sanitaire induisent de multiples conséquences pour les entreprises, particulièrement sur
leur activité et leur financement, ainsi que des incertitudes accrues sur leurs perspectives d'avenir.
Certaines de ces mesures, telles que les restrictions de déplacement et le travail à distance, ont également
eu une incidence sur l’organisation interne des entreprises et sur les modalités de mise en œuvre des
audits.
C’est dans ce contexte complexe et évolutif que, en application des dispositions des articles L.823-9 et
R.823-7 du code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre
connaissance les points clés de l’audit relatifs aux risques d'anomalies significatives qui, selon notre
jugement professionnel, ont été les plus importants pour l’audit des comptes consolidés de l’exercice,
ainsi que les réponses que nous avons apportées face à ces risques.
Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le contexte de l’audit des comptes consolidés pris dans
leur ensemble et de la formation de notre opinion exprimée ci-avant. Nous n'exprimons pas d'opinion sur
des éléments de ces comptes consolidés pris isolément.
Continuité d’exploitation
Notes 2.1 « Base de préparation » et 6 « Gestion des risques financiers » de l’annexe.
Risque identifié
Comme présenté dans les notes 2.1 « Base de préparation » et 6 « Gestion des risques financiers » de
l’annexe aux comptes consolidés, la Société estime qu’elle sera en mesure de couvrir les besoins de
financement de ses opérations pour une durée supérieure à 12 mois postérieurement à la date de clôture
des comptes.
La Société a apprécié le principe de continuité d’exploitation pour l’établissement des comptes sur la base
des principaux éléments suivants :
La trésorerie et les équivalents de trésorerie détenus par la Société pour un montant de 33,7 millions
d'euros au 31 décembre 2021, ceux-ci étant principalement constitués de disponibilités et de dépôts à
terme démobilisables immédiatement sans pénalité,
La perception par la filiale Erytech Pharma Inc du prix de vente de l'unité de production américaine
du Groupe située à Princeton, vente réalisée en avril 2022, pour un montant brut de 44,5 millions de
dollars,
Les prévisions de consommation de trésorerie pour les 12 mois postérieurement à la date de clôture.
Nous avons donc considéré l’appréciation du principe de continuité d’exploitation comme un point clé de
l’audit car elle repose sur les hypothèses et le jugement de la direction et s’appuie sur un évènement
significatif intervenu postérieurement à la clôture.
Procédures d’audit mises en œuvre en réponse à ce risque
Chapitre 5. Informations financières et comptables
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 268|
Nous avons obtenu et apprécié la pertinence de l’évaluation de la direction sur la capacité de la Société à
poursuivre son activité sur une période de douze mois à compter de la clôture de l’exercice.
Nous avons notamment :
obtenu et analysé  les éléments contractuels relatifs à la cession de l’usine de production de Princeton
intervenue le 22 avril 2022,
vérifié l’encaissement du prix de vente relatif à cette cession,
pris connaissance des procédures mises en place pour établir les prévisions de flux de trésorerie et
estimer les dépenses à venir, et apprécié la cohérence des principales hypothèses retenues pour
l’établissement de ces prévisions au regard de notre connaissance de la Société et des intentions de la
direction,
apprécié le caractère approprié des informations relatives à la continuité d’exploitation présentées en
annexe aux comptes consolidés,
interrogé la direction concernant sa connaissance d’évènements ou de circonstances postérieurs au 31
décembre 2021 qui seraient susceptibles de remettre en cause la continuité d’exploitation.
Estimation du montant des factures non parvenues sur coûts hospitaliers encourus dans le cadre
des études cliniques
Notes 2.5 « Recours à des estimations et jugements » et 4.11 « Dettes fournisseurs et autres passifs
courants » de l’annexe.
Risque identifié
Comme indiqué dans les notes 2.5 « Recours à des estimations et jugements » et 4.11 « Dettes
fournisseurs et autres passifs courants »  de l’annexe aux comptes consolidés, le management de la société
a fait preuve de jugement afin de déterminer les factures non parvenues relatives aux coûts hospitaliers
engagés dans le cadre des études cliniques conduites par la société. Ces factures non parvenues s’élèvent
à 9,3 M€ au 31 décembre 2021.
Compte tenu du caractère significatif des factures non parvenues pour coûts hospitaliers et des jugements
mis en œuvre pour en déterminer le montant, nous avons considéré cette estimation comme un point clé
de l’audit.
Procédures d’audit mises en œuvre en réponse à ce risque
Nous avons :
pris connaissance des procédures mises en œuvre par la société pour déterminer le montant des
factures non parvenues relatives aux coûts hospitaliers engagés dans le cadre des études cliniques,
apprécié la pertinence du modèle d’estimation et des hypothèses retenus par rapport aux natures des
coûts hospitaliers générés par les études cliniques en cours et leur cohérence avec le protocole
clinique des études concernées,
corroboré les données utilisées par la société en termes de nombre de sites actifs, de patients
randomisés et de coût variable par patient avec les données disponibles au département clinique de la
société et les contrats signés avec les sites hospitaliers,
Chapitre 5. Informations financières et comptables
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 269|
mené une analyse rétrospective des hypothèses retenues par la société, lorsque des données étaient
disponibles auprès du département clinique,
vérifié l’exactitude arithmétique du calcul effectué pour déterminer le montant total des coûts
hospitaliers encourus et des factures non parvenues correspondantes.
Vérifications spécifiques
Nous avons également procédé, conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en
France, aux vérifications spécifiques prévues par les textes légaux et réglementaires des informations
relatives au groupe, données dans le rapport de gestion du conseil d’administration.
Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes
consolidés.
Autres vérifications ou informations prévues par les textes légaux et réglementaires
Format de présentation des comptes consolidés inclus dans le rapport financier annuel
Nous avons également procédé, conformément à la norme d’exercice professionnel sur les diligences du
commissaire aux comptes relatives aux comptes annuels et consolidés présentés selon le format
d’information électronique unique européen, à la vérification du respect de ce format défini par le
règlement européen délégué n°2019/815 du 17 décembre 2018 dans la présentation des comptes
consolidés destinés à être inclus dans le rapport financier annuel mentionné au I de l’article L.451-1-2 du
code monétaire et financier, établis sous la responsabilité du directeur général. S’agissant de comptes
consolidés, nos diligences comprennent la vérification de la conformité du balisage de ces comptes au
format défini par le règlement précité.
Sur la base de nos travaux, nous concluons que la présentation des comptes consolidés destinés à être
inclus dans le rapport financier annuel respecte, dans tous ses aspects significatifs, le format
d’information électronique unique européen.
Il ne nous appartient pas de vérifier que les comptes consolidés qui seront effectivement inclus par votre
société dans le rapport financier annuel déposé auprès de l’AMF correspondent à ceux sur lesquels nous
avons réalisé nos travaux.
Désignation des commissaires aux comptes
Nous avons été nommés commissaires aux comptes de la société Erytech Pharma S.A. par l’assemblée
générale du 24 juin 2016 pour le cabinet KPMG S.A. et l’assemblée générale du 21 juin 2019 pour le
cabinet RSM Paris.
Au 31 décembre 2021, le cabinet KPMG était dans la 6ème année de sa mission sans interruption, et le
cabinet RSM Paris dans la 3ème année de sa mission, dont respectivement 6 et 3 années depuis que les
titres de la société ont été admis aux négociations sur un marché réglementé.
Par ailleurs, la société KPMG Audit Rhône-Alpes Auvergne, membre du réseau KPMG était
précédemment commissaire aux comptes de l’entité de 2010 à 2015, et KPMG S.A. était précédemment
Chapitre 5. Informations financières et comptables
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 270|
commissaire aux comptes de l’entité de 2004 à 2010. La société RSM Rhône-Alpes, membre du réseau
RSM, était précédemment commissaire aux comptes de l’entité de 2014 à 2018. 
Responsabilités de la direction et des personnes constituant le gouvernement d’entreprise relatives
aux comptes consolidés
Il appartient à la direction d’établir des comptes consolidés présentant une image fidèle conformément au
référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne ainsi que de mettre en place le contrôle interne
qu'elle estime nécessaire à l'établissement de comptes consolidés ne comportant pas d'anomalies
significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d'erreurs.
Lors de l’établissement des comptes consolidés, il incombe à la direction d’évaluer la capacité de la
société à poursuivre son exploitation, de présenter dans ces comptes, le cas échéant, les informations
nécessaires relatives à la continuité d’exploitation et d’appliquer la convention comptable de continuité
d’exploitation, sauf s’il est prévu de liquider la société ou de cesser son activité.
Il incombe au comité d’audit de suivre le processus d’élaboration de l’information financière et de suivre
l'efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que le cas échéant de l'audit
interne, en ce qui concerne les procédures relatives à l'élaboration et au traitement de l'information
comptable et financière.
Les comptes consolidés ont été arrêtés par le conseil d’administration.
Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes consolidés
Objectif et démarche d’audit
Il nous appartient d’établir un rapport sur les comptes consolidés. Notre objectif est d’obtenir l’assurance
raisonnable que les comptes consolidés pris dans leur ensemble ne comportent pas d’anomalies
significatives. L’assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d’assurance, sans toutefois garantir
qu’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel permet de systématiquement
détecter toute anomalie significative. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d’erreurs et
sont considérées comme significatives lorsque l’on peut raisonnablement s’attendre à ce qu’elles puissent,
prises individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des
comptes prennent en se fondant sur ceux-ci. 
Comme précisé par l’article L.823-10-1 du code de commerce, notre mission de certification des comptes
ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de votre société.
Dans le cadre d’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en
France, le commissaire aux comptes exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit. En
outre :
il identifie et évalue les risques que les comptes consolidés comportent des anomalies significatives,
que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d’erreurs, définit et met en œuvre des procédures
d’audit face à ces risques, et recueille des éléments qu’il estime suffisants et appropriés pour fonder
son opinion. Le risque de non-détection d’une anomalie significative provenant d’une fraude est plus
élevé que celui d’une anomalie significative résultant d’une erreur, car la fraude peut impliquer la
collusion, la falsification, les omissions volontaires, les fausses déclarations ou le contournement du
contrôle interne ;
Chapitre 5. Informations financières et comptables
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 271|
il prend connaissance du contrôle interne pertinent pour l’audit afin de définir des procédures d’audit
appropriées en la circonstance, et non dans le but d’exprimer une opinion sur l’efficacité du contrôle
interne ;
il apprécie le caractère approprié des méthodes comptables retenues et le caractère raisonnable des
estimations comptables faites par la direction, ainsi que les informations les concernant fournies dans
les comptes consolidés ;
il apprécie le caractère approprié de l’application par la direction de la convention comptable de
continuité d’exploitation et, selon les éléments collectés, l’existence ou non d’une incertitude
significative liée à des événements ou à des circonstances susceptibles de mettre en cause la capacité
de la société à poursuivre son exploitation. Cette appréciation s’appuie sur les éléments collectés
jusqu’à la date de son rapport, étant toutefois rappelé que des circonstances ou événements ultérieurs
pourraient mettre en cause la continuité d’exploitation. S’il conclut à l’existence d’une incertitude
significative, il attire l’attention des lecteurs de son rapport sur les informations fournies dans les
comptes consolidés au sujet de cette incertitude ou, si ces informations ne sont pas fournies ou ne sont
pas pertinentes, il formule une certification avec réserve ou un refus de certifier ;
il apprécie la présentation d’ensemble des comptes consolidés et évalue si les comptes consolidés
reflètent les opérations et événements sous-jacents de manière à en donner une image fidèle ;
concernant l’information financière des personnes ou entités comprises dans le périmètre de
consolidation, il collecte des éléments qu’il estime suffisants et appropriés pour exprimer une opinion
sur les comptes consolidés. Il est responsable de la direction, de la supervision et de la réalisation de
l’audit des comptes consolidés ainsi que de l’opinion exprimée sur ces comptes.
Rapport au comité d’audit
Nous remettons un rapport au comité d’audit qui présente notamment l’étendue des travaux d'audit et le
programme de travail mis en œuvre, ainsi que les conclusions découlant de nos travaux. Nous portons
également à sa connaissance, le cas échéant, les faiblesses significatives du contrôle interne que nous
avons identifiées pour ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de
l’information comptable et financière.
Parmi les éléments communiqués dans le rapport au comité d’audit, figurent les risques d’anomalies
significatives que nous jugeons avoir été les plus importants pour l’audit des comptes consolidés de
l’exercice et qui constituent de ce fait les points clés de l'audit qu'il nous appartient de décrire dans le
présent rapport.
Nous fournissons également au comité d’audit la déclaration prévue par l’article 6 du règlement (UE) n
°537-2014 confirmant notre indépendance, au sens des règles applicables en France telles qu’elles sont
fixées notamment par les articles L.822-10 à L.822-14 du code de commerce et dans le code de
déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Le cas échéant, nous nous entretenons avec le
comité d'audit  des risques pesant sur notre indépendance et des mesures de sauvegarde appliquées.
Les commissaires aux comptes
Chapitre 5. Informations financières et comptables
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 272|
Lyon, le 27 avril 2022
Paris, le 27 avril 2022
KPMG Audit
RSM Paris
Département de KPMG S.A.
Stéphane Devin
Jean-Charles Boucher
Associé
Associé
Chapitre 5. Informations financières et comptables
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 273|
5.3.3.COMPTES SOCIAUX ETABLIS (NORMES FRANÇAISES) POUR
L’EXERCICE CLOS LE 31 DECEMBRE 2021
BILAN ACTIF (en euros)
31/12/2021
31/12/2020
Brut
Amortissements
Net (N)
Net (N-1)
CAPITAL SOUSCRIT NON APPELE
IMMOBILISATIONS INCORPORELLES
Frais d’établissement
Frais de développement
Concession, brevets et droits similaires
1 666 529
1 655 297
11 232
578 685
Fonds commercial
Autres immobilisations incorporelles
1 885
Avances et acomptes sur immobilisations incorporelles
TOTAL IMMOBILISATIONS INCORPORELLES
1 666 529
1 655 297
11 232
580 570
IMMOBILISATIONS CORPORELLES
Terrain
Constructions
Installations techniques, materiel et outillage industriel
2 808 999
1 745 746
1 063 253
1 519 702
Autres immobilisations corporelles
3 498 556
2 126 159
1 372 397
1 739 123
Immobilisations en cours
75 474
75 474
77 969
Avances et acomptes
TOTAL IMMOBILISATIONS CORPORELLES
6 383 029
3 871 904
2 511 124
3 336 794
IMMOBILISATIONS FINANCIERES
Participations évaluées par mise en équivalence
Autres participations
18 351 992
18 351 992
18 351 992
Créances rattachées à des participations
22 956 030
22 956 030
21 188 167
Autres titres immobilisés
Prêts
Autres immobilisations financières
995 716
65 324
930 392
895 497
TOTAL IMMOBILISATIONS FINANCIERES
42 303 738
65 324
42 238 414
40 435 656
ACTIF IMMOBILISE
50 353 296
5 592 525
44 760 770
44 353 020
STOCKS ET EN-COURS
Matières premières et approvisionnements
Stocks d’en-cours de production de biens
Stocks d’en-cours production de services
Stocks produits intermédiaires et finis
Stocks de marchandises
TOTAL STOCKS ET EN-COURS
CREANCES
Avances, acomptes versés sur commandes
38 080
38 080
73 335
Créances clients et comptes rattachés
254 189
254 189
120 962
Autres créances
7 808 886
7 808 886
6 708 592
Capital souscrit et appelé, non versé
TOTAL CREANCES
8 101 155
8 101 155
6 902 889
DISPONIBILITES ET DIVERS
Valeurs mobilières de placement
Disponibilités
31 780 212
31 780 212
42 951 012
TOTAL DISPONIBILITES ET DIVERS
31 780 212
31 780 212
42 951 012
Charges constatées d’avance
1 013 320
1 013 320
661 074
ACTIF CIRCULANT
40 894 687
40 894 687
50 514 975
Frais d’émission d’emprunts à étaler
Primes remboursement des obligations
46 816
Ecarts de conversion actif
926 251
926 251
2 958 013
TOTAL GENERAL
92 174 233
5 592 525
86 581 708
97 872 825
Chapitre 5. Informations financières et comptables
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 274|
BILAN PASSIF (en euros)
31/12/2021
31/12/2020
Net (N)
Net (N)
SITUATION NETTE
Capital social ou individuel
dont versé
3 101 855
2 005 756
Primes d’émission, de fusion, d’apport, …
96 098 082
119 465 720
Ecarts de réévaluation
dont écart d’équivalence
Réserve légale
Réserves statutaires ou contractuelles
Réserves réglementées
Autres reserves
Report à nouveau
Résultat de l’exercice
(48 643 094)
(71 036 842)
Sous total
50 556 844
50 434 634
SUBVENTIONS D’INVESTISSEMENT
PROVISIONS REGLEMENTEES
CAPITAUX PROPRES
50 556 844
50 434 634
Produits des émissions de titres participatifs
Avances conditionnées
5 280 999
4 420 933
AUTRES FONDS PROPRES
5 280 999
4 420 933
Provisions pour risques
926 251
2 958 013
Provisions pour charges
PROVISIONS POUR RISQUES ET CHARGES
926 251
2 958 013
DETTES FINANCIERES
Emprunts obligataires convertibles
2 400 000
Autres emprunts obligataires
Emprunts et dettes auprès des établissements de crédit
10 017 135
10 009 964
Emprunts et dettes financières divers
TOTAL DETTES FINANCIERES
10 017 135
12 409 964
AVANCES ET ACOMPTES RECUS SUR COMMANDES EN COURS
DETTES DIVERSES
Dettes fournisseurs et comptes rattachés
17 048 490
24 390 605
Dettes fiscales et sociales
2 600 627
2 957 630
Dettes sur immobilisations et comptes rattachés
83 216
Autres dettes
58 530
51 385
TOTAL DETTES DIVERSES
19 707 646
27 482 835
PRODUITS CONSTATES D’AVANCE
92 654
148 107
DETTES
29 817 435
40 040 907
Ecart de conversion passif
179
18 338
TOTAL GENERAL
86 581 708
97 872 825
Chapitre 5. Informations financières et comptables
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 275|
COMPTE DE RESULTAT (en euros)
31/12/2021
31/12/2020
France
Export
Total
Ventes de marchandises
336 608
336 608
590 094
Production vendues de biens
Production vendues de services
555 441
555 441
482 130
Chiffre d’affaires nets
892 049
892 049
1 072 224
Production stockée
Production immobilisée
Subvention d’exploitation
382 850
41 794
Reprises sur amortissements et provisions, transfert de charges
144 815
219 830
Autres produits
158 062
162 185
PRODUITS D'EXPLOITATION
1 577 776
1 496 033
CHARGES EXTERNES
Achats de marchandises (et droits de douanes)
Variation de stock de marchandises
Achats de matières premières et autres approvisionnements
848 815
4 990 153
Variation de stock (matières premières et approvisionnements)
358 140
Autres achats et charges externes
43 854 984
54 215 128
TOTAL CHARGES EXTERNES
44 703 798
59 563 422
IMPÔTS, TAXES ET VERSEMENTS ASSIMILES
276 023
284 146
CHARGES DE PERSONNEL
Salaires et traitements
6 937 882
7 865 365
Charges sociales
3 573 678
4 093 063
TOTAL CHARGES DE PERSONNEL
10 511 560
11 958 428
DOTATIONS D’EXPLOITATION
Dotations aux amortissements sur immobilisations
959 478
915 100
Dotations aux provisions sur immobilisations
559 600
Dotations aux provisions sur actif circulant
Dotations aux provisions pour risques et charges
TOTAL DOTATIONS D'EXPLOITATION
1 519 078
915 100
AUTRES CHARGES D’EXPLOITATION
698 504
698 443
CHARGES D’EXPLOITATION
57 708 964
73 419 538
RESULTAT D’EXPLOITATION
(56 131 188)
(71 923 505)
PRODUITS FINANCIERS
Produits financiers de participation
411 233
416 456
Produits des autres valeurs mobilières et créances de l’actif immobilisé
Autres intérêts et produits assimiliés
98 459
173 484
Reprise sur provisions et transferts charges
3 010 087
862 366
Différences positives de change
2 086 075
114 071
Produits nets sur cessions de valeurs mobilières de placement
TOTAL PRODUITS FINANCIERS
5 605 854
1 566 377
CHARGES FINANCIERES
Dotations financières aux amortissements et provisions
998 293
3 023 676
Intérêts et charges assimilées
215 375
182 650
Différences negatives de change
564 038
975 125
Charges nettes sur cessions de valeurs mobilières de placement
TOTAL CHARGES FINANCIERES
1 777 706
4 181 451
RESULTAT FINANCIER
3 828 148
(2 615 074)
RESULTAT COURANT AVANT IMPÔTS
(52 303 039)
(74 538 579)
Chapitre 5. Informations financières et comptables
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 276|
COMPTE DE RESULTAT (SUITE)
31/12/2021
31/12/2020
PRODUITS EXCEPTIONNELS
Produits exceptionnels sur opérations de gestion
69 714
Produits exceptionnels sur opérations en capital
1
Reprises sur provisions et transferts de charges
TOTAL PRODUITS EXCEPTIONNELS
69 715
CHARGES EXCEPTIONNELLES
Charges exceptionnelles sur opérations de gestion
Charges exceptionnelles sur opérations en capital
8 773
Dotations exceptionnelles aux amortissements et provisions
TOTAL CHARGES EXCEPTIONNELLES
8 773
RESULTAT EXCEPTIONNEL
(8 773)
69 715
Participation des salariés aux résultats de l’entreprise
Impôts sur les bénéfices
(3 668 719)
(3 432 022)
BENEFICE OU PERTE
(48 643 094)
(71 036 842)
Annexe au bilan avant répartition de l'exercice, se caractérisant par :
- total du bilan :86 581 708 €
- chiffre d'affaires :892 049 €
- résultat net comptable :(48 643 094 €)
L'exercice a une durée de 12 mois, couvrant la période du 01/01/2021 au 31/12/2021.
Les notes et les tableaux présentés ci-après, font partie intégrante des comptes annuels.
Adresse du siège social de la Société. : 60 avenue Rockefeller, 69008, Lyon, France.
1.FAITS CARACTERISTIQUES DE L'EXERCICE
Activité
Mars 2021
Le 2 mars 2021, Erytech a appelé une 6ème tranche OCABSA pour un produit net de 2,9 millions
d'euros.
La Société  a également effectué un placement de 744 186 actions nouvellement émises aux
Etats-Unis dans la cadre de son programme de financement par actions sur le marché (ATM) pour
un produit net de 6,4 millions d'euros.
Avril 2021
La société annonce avoir conclu des engagements définitifs avec plusieurs investisseurs qualifiés
et spécialisés dans le domaine de la santé pour la souscription de 1 034 483 actions assorties de
bons de souscription d’actions (« ABSA ») de la Société, chaque ABSA étant composée de quatre
actions ordinaires sous la forme d’American Depositary Shares (ADS) et trois bons de
souscription d'action (« BSA »), chaque BSA permettant de souscrire à une action ordinaire, dans
le cadre d'une registered offering. L’émission des 4 137 932 actions nouvelles sous-jacentes aux
ADSs a eu pour effet une augmentation de capital immédiate de 24 868 971,30 € (dont un
montant nominal de 413 793,20 € et une prime d’émission totale de 24 455 178,10 €,
Chapitre 5. Informations financières et comptables
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 277|
correspondant à la valeur nominale de 0,10€ et à une prime d’émission de 5,91€ par action
émise), représentant environ 19,12% du capital social et des droits de vote de la Société avant
l’offre.
Mai 2021
Le 19 mai 2021, Erytech a appelé une 7ème tranche OCABSA pour un produit net de 2,9 millions
d'euros
Juillet /Aout 2021
La "U.S. Food and Drug Administration (FDA)" a octroyé le label "eryaspase Fast Track"
concernant le traitement des patients atteints de leucémie aigue lymphoblastique qui ont eu des
réactions d'hypersensibilité à l' "E. coli-derived pegylated asparaginase (PEG-ASNase)".
Dans le cadre du contrat d’OCABSA signé en juin 2020, la Société a émis deux tranches de 3,0
millions d’euros chacune (60 OCABSA) respectivement le 22 juillet 2021 et le 24 août 2021.
Octobre 2021
La société a annoncé la détermination de la Dose Maximale Tolérée dans le cadre de l’essai de
Phase 1 mené par un investigateur avec eryaspase dans le traitement en première ligne du cancer
du pancréas.
La société a annoncé les résultats de l’étude de phase 3 TRYbeCA-1 évaluant eryaspase comme
traitement de seconde ligne chez des patients atteints d’un cancer avancé du pancréas.
Décembre 2021
La société a annoncé la levée de 7,85 millions de dollars. dans le cadre d’une Registered
Offering. par la souscription de 769 608 actions assorties de bons de souscription d’actions («
ABSA ») de la Société, chaque ABSA étant composée de quatre actions ordinaires sous la forme
d’American Depositary Shares (ADS) et trois bons de souscription d’action (« BSA »), chaque
BSA permettant de souscrire à une action ordinaire. L’émission des 3 078 432 actions ordinaires
nouvelles sous-jacentes aux ADSs a eu pour effet une augmentation de capital immédiate de 6
957 256,32 € (dont un montant nominal de 307 843,20 € et une prime d’émission totale de 6 649
413,12€, correspondant à la valeur nominale de dix centimes d'euros (0,10€) et à une prime
d’émission de 2,16€ par action émise), représentant environ 11,02% du capital social et des droits
de vote de la Société avant l’offre.
Management
Aucun évènement majeur
2.EVENEMENTS SIGNIFICATIFS POSTERIEURS A LA CLOTURE
Février 2022: Impact du conflit en Ukraine sur nos activités
À partir du 24 février 2022, la Russie a considérablement intensifié ses opérations militaires en Ukraine.
En réponse, les États-Unis et certains autres pays ont imposé d'importantes sanctions et des contrôles à
l'exportation contre la Russie, la Biélorussie et certains individus et entités liés à des organisations
politiques, commerciales et financières russes ou biélorusses.
Chapitre 5. Informations financières et comptables
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 278|
Les États-Unis et certains autres pays pourraient imposer de nouvelles sanctions, des restrictions
commerciales et d'autres mesures de rétorsion si le conflit se poursuit ou s'aggrave. A ce jour, nous
n'avons pas connu d'impact significatif sur nos activités, nos opérations et nos calendriers et plans de
développement clinique. Cependant, nous ne pouvons pas prédire l'étendue, la durée ou l'impact
spécifique que le conflit en Ukraine et les sanctions et contrôles à l'exportation qui y sont liés auront sur
nos activités. Nous suivons de près les développements dans le contexte actuel et prendrons les mesures
appropriées si nécessaire. La guerre en Ukraine n'a pas eu d'impact sur nos résultats financiers pour
l'exercice clos le 31 décembre 2021. Notre entreprise ne mène aucun essai clinique en Ukraine ou en
Russie et n'a pas de fournisseurs situés dans ces régions.
Avril 2022 : Cession du site de production de thérapie cellulaires américain d'Erytech a la
société Catalent
Description de l'opération
Selon les termes du contrat d'achat d'actifs entre le Groupe ERYTECH et Catalent (« APA »),
Catalent va acquérir l'usine de production de thérapies cellulaires d'échelle commerciale d'ERYTECH à
Princeton, New Jersey, aux États-Unis pour un montant total de 44,5 millions de dollars, qui sera versé à
la clôture de la transaction. Catalent proposera de reprendre le personnel actuel du site d'ERYTECH,
environ 40 personnes.
Les parties ont également conclu un accord provisoire d'approvisionnement à long terme pour la
fabrication et la fourniture du produit candidat principal, eryaspase (GRASPA®), par Catalent pour
ERYTECH.
La transaction a été finalisée le 22 avril 2022.
3.PRINCIPE ET METHODES COMPTABLES
3.1.Principe et conventions générales
La situation déficitaire historique de la Société s’explique par le caractère innovant des produits
développés impliquant ainsi une phase de recherche et de développement de plusieurs années. Les
conventions générales comptables ont été appliquées dans le respect du principe de prudence,
conformément aux hypothèses de base :
continuité de l'exploitation,
permanence des méthodes comptables d'un exercice à l'autre,
indépendance des exercices,
et conformément aux règles générales d'établissement et de présentation des comptes annuels.
La Société a historiquement financé sa croissance par un renforcement de ses fonds propres sous forme
d’augmentations de capital et d’émissions d’obligations convertibles en actions.
Chapitre 5. Informations financières et comptables
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 279|
Le conseil d’administration a arrêté les comptes selon le principe de continuité d’exploitation, la Société
disposant des moyens nécessaires pour financer ses activités sur au moins 12 mois postérieurement à la
date de clôture,compte tenu notamment des éléments ci-après:
Les disponibilités détenues par la Société pour 31,8 millions d'euros au 31 décembre 2021, celles-
ci étant principalement constitués de comptes bancaires et de dépôts à terme démobilisables
immédiatement sans pénalité,
La perception du prix de vente de l'unité de production américaine du Groupe située à Princeton,
vente réalisée en avril 2022, pour un montant brut de 44,5 millions de dollars. Cette somme
servira à financer l'exploitation du groupe dans son ensemble.
Les prévisions de consommation de cash pour les 12 mois postérieurement à la date de clôture.
A plus longue échéance, la Société devra trouver des fonds supplémentaires ; diverses sources de
financement sont envisagées parmi lesquelles l’émission de nouveaux instruments de dettes ou de
capitaux propres et la conclusion de partenariats.
La méthode de base retenue pour l’évaluation des éléments inscrits en comptabilité est la méthode des
coûts historiques.
Les conventions comptables ont été appliquées en conformité avec les dispositions du Code de
commerce, du décret comptable du 29 novembre 1983, ainsi que des Règlements du CRC n° 2000-06, n°
2004-06, n° 2002-10 et du règlement de l'ANC n° 2014-03 du 5 juin 2014 modifié par le règlement ANC
2017-03 du 03/11/2017 et du règlement ANC 2016-07 du 04/11/2016.
3.2.Changement de méthodes comptables
Aucun changement de réglementation comptable ou de méthode comptable significatif n’est intervenu au
cours de l’exercice clos le 31 décembre 2021.
3.3.Autres principes comptables
Les principales autres méthodes utilisées sont les suivantes :
Immobilisations incorporelles
Les immobilisations incorporelles sont évaluées à leur coût d’entrée ou à leur coût de revient.
Les immobilisations incorporelles comprennent principalement les coûts des études de modélisation d’un
nouveau procédé de production et les coûts d’acquisition des licences de logiciels.
Compte tenu que le nouveau procédé de production est relatif à des équipements non encore construits,
l’amortissement commencera à la date à laquelle l’équipement sera disponible pour son utilisation
attendue (ie quand il sera dans les locaux et dans les conditions nécessaires à son utilisation). Tant que
l’actif ne fera pas l’objet d’un amortissement, un test de dépréciation sera réalisé.
Les immobilisations incorporelles avec une durée de vie déterminée font l’objet d’un amortissement
linéaire sur leur durée d’utilisation.
Les frais de R&D sont comptabilisés selon la méthode suivante en phase de recherche :
Aucune immobilisation incorporelle résultant de la recherche ne peut être comptabilisée,
Les dépenses de recherche (ou la phase de recherche d’un projet interne) doivent être
comptabilisées en charges lorsqu’elles sont encourues,
Chapitre 5. Informations financières et comptables
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 280|
L’immobilisation incorporelle est comptabilisée si, et seulement si, l’entreprise peut démontrer :
la faisabilité technique,
l’intention et la capacité d’achever l’immobilisation ou de la vendre,
la façon dont l’immobilisation incorporelle génèrera des avantages économiques futurs
probables,
la disponibilité de ressources pour achever le développement, utiliser ou vendre
l’immobilisation incorporelle,
la capacité à évaluer de façon fiable les dépenses attribuables à l’immobilisation
incorporelle ou au cours de son développement.
Les frais de développement doivent être comptabilisés en immobilisations incorporelles lorsque des
conditions précises, liées à la faisabilité technique et aux perspectives de commercialisation et de
rentabilité, sont remplies. Compte tenu de la forte incertitude attachée aux projets de développement
conduits par la Société, ces conditions ne sont satisfaites que lorsque les procédures réglementaires
nécessaires à la commercialisation des produits ont été finalisées. L’essentiel des dépenses étant engagé
avant cette étape, les frais de développement sont comptabilisés dans les charges de l’exercice au cours
duquel ils sont encourus.
Le solde du poste Frais de recherche et développement est nul au bilan. En effet, tous les critères de
comptabilisation en immobilisation n’ont pas été réunis, les dépenses correspondantes ont donc été
maintenues en charges sur l’exercice.
Immobilisations corporelles
Les immobilisations corporelles sont évaluées à leur coût d'acquisition (prix d'achat et frais accessoires,
hors frais d'acquisition des immobilisations) ou à leur coût de production.
Les amortissements pour dépréciation sont calculés suivant le mode linéaire ou dégressif en fonction de la
durée de vie prévue :
Concessions, logiciels, brevets1 à 10 ans
Installations techniques3 à 10 ans
Matériel et outillages industriel1 à 5 ans
Matériel de bureau et mobiliers3 à 5 ans
Participation, autres titres immobilités, valeurs mobilières de placement
La valeur brute est constituée par le coût d’achat hors frais accessoires. Lorsque la valeur d’inventaire est
inférieure à la valeur brute, une provision pour dépréciation est constituée du montant de la différence.
Créances
Les créances sont valorisées à leur valeur nominale. Une provision pour dépréciation est pratiquée lorsque
la valeur d'inventaire est inférieure à la valeur comptable.
Opérations en monnaie étrangère
Les charges et produits en devises sont enregistrés pour leur contre-valeur à la date de l’opération.
Les créances et dettes en monnaies étrangères existant à la clôture de l’exercice sont converties au cours
en vigueur à cette date. La différence de conversion est inscrite au bilan aux postes « écarts de
conversion ». Les pertes latentes de change non compensées font l’objet d’une provision pour risques,
présentée en « Provisions pour perte de change ».
Chapitre 5. Informations financières et comptables
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 281|
Les comptes de trésorerie en monnaies étrangères existant à la clôture de l’exercice sont convertis au
cours en vigueur à cette date. Les gains ou pertes de change résultant de cette conversion sont enregistrés
en résultat.
Les différences positives de change sur créances et dettes commerciales sont comptabilisées en autres
produits de gestion courante suite à l’application du règlement (ANC 2015-05).
Reconnaissance des produits de subvention
Le produit de subvention est comptabilisé dès qu'elle est octroyée.
Selon le principe de rattachement des charges aux produits, il est tenu compte du rythme des dépenses
correspondantes et, le cas échéant, il est constaté une partie de la subvention en « Produits constatés
d'avance » lorsque la convention d'octroi de la subvention prévoit explicitement les dépenses à effectuer
de manière obligatoire.
La Société constate donc un produit constaté d’avance correspondant à la fraction de la subvention reçue
correspondante aux dépenses non réalisées.
A contrario, un produit à recevoir est constaté lorsque les dépenses engagées permettent de constater une
quote-part de subvention à recevoir.
Avances conditionnées
Les avances reçues de l’État comportent généralement une part en subventions dont le remboursement
n’est pas requis, et une part remboursable en cas de succès technique ou commercial, classée en avances
conditionnées.
Les avances conditionnées sont présentées au bilan dans la rubrique « Autres fonds propres » tant qu’il
existe un doute quant au succès technique ou commercial.
Une subvention publique est comptabilisée en produits à recevoir sur l’exercice au cours duquel les
dépenses afférentes au programme concerné sont réalisées, soit en compensation de charges ou de pertes
déjà encourues, soit à titre de soutien financier immédiat à la Société sans coûts futurs liés.
Essais cliniques
Les coûts liés aux essais cliniques sont constatés en charges lorsqu'ils sont encourus. Le dépassement des
coûts encourus par rapport aux factures reçues est comptabilisé en "Factures non parvenues".
Estimation des coûts hospitaliers
Les coûts hospitaliers liés aux études cliniques sponsorisées par la Société sont évalués selon deux clés
d'allocation : (i) l'activation du site pour les coûts fixes qui sont reconnus lorsque les sites sont activés et
(ii) la randomisation du patient pour les coûts variables par patient (incluant les coûts de chimiothérapie)
qui sont étalés sur la durée de traitement estimée du patient prévue au protocole clinique. Ces clés
d'allocation sont appliquées aux coûts estimés de l'étude clinique. Le dépassement des coûts estimés
encourus par rapport aux factures reçues est comptabilisé en "Factures non parvenues".
Provisions
Une provision pour risques et charges est constatée dès qu’un élément du patrimoine a une valeur
économique négative pour l’entité, qui se traduit par une obligation à l’égard d’un tiers dont il est
Chapitre 5. Informations financières et comptables
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 282|
probable ou certain qu’elle provoquera une sortie de ressources au bénéfice de ce tiers, sans contrepartie
au moins équivalente attendue de celui-ci.
Transactions avec les parties liées qui n'ont pas été conclues aux conditions normales de marché
Au cours de l’exercice, des instruments de capitaux propres ont été attribués à des dirigeants sous la
forme d’actions gratuites (« AGA ») ou de stock-options (« SO »). Cette information est détaillée dans la
note 7.3.
Engagement en matière de pensions et retraites
La société n’a signé aucun accord particulier en matière d’engagements de retraite. Aucune provision
pour indemnité de départ en retraite n’est comptabilisée dans les comptes sociaux au bilan de clôture.
L’estimation de l’engagement en matière de retraite présenté en fin d’annexe dans le tableau des
engagements financiers est calculée selon la méthode des unités de crédits projetées (ou méthode du
prorata des droits au terme).
Les hypothèses techniques utilisées sont les suivantes :
 
31/12/2021
31/12/2020
Taux d’actualisation
0,79%
0,34%
Augmentation des salaires
2%
2%
Taux de contribution sociale
-non cadres
39%
39%
- cadres
51%
51%
- cadres dirigeants
49%
49%
Taux de rotation du personnel
- non cadres et cadres
Elevé
Elevé
- cadres dirigeants
Faible
Faible
Age de départ à la retraite
65 - 67 ans
65 - 67 ans
Table de mortalité
TGH05 TGF05
INSEE 2019
Chapitre 5. Informations financières et comptables
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 283|
4.COMPLEMENT D’INFORMATION RELATIF AU BILAN
4.1.Actif
4.1.1.Immobilisations
IMMOBILISATIONS (en euros)
Valeur brute
début
d’exercice
Augmentations
par
réévaluation
Acquisitions
apports,
création,
virements
IMMOBILISATIONS INCORPORELLES
Frais d’établissement et de développement
Autres immobilisations incorporelles (1)
1 863 453
TOTAL IMMOBILISATIONS INCORPORELLES
1 863 453
IMMOBILISATIONS CORPORELLES
Terrains
Constructions sur sol propre
Constructions sur sol d’autrui
Constructions installations générales
Installations techniques et outillage industriel
2 912 380
39 099
Installations générales, agencements et divers
2 894 509
20 364
Matériel de transport
Matériel de bureau, informatique et mobilier
810 971
77 760
Emballages récupérables et divers
Immobilisations corporelles en cours
77 969
75 474
Avances et acomptes
TOTAL IMMOBILISATIONS CORPORELLES
6 695 829
212 697
IMMOBILISATIONS FINANCIERES
Participations évaluées par mises en équivalence
Autres participations
39 540 159
1 767 863
Autres titres immobilisés
Prêts et autres immobilisations financières
947 571
184 767
TOTAL IMMOBILISATIONS FINANCIERES
40 487 730
1 952 630
TOTAL GENERAL
49 047 012
2 165 327
Chapitre 5. Informations financières et comptables
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 284|
IMMOBILISATIONS (en euros)
Diminutions
par virement
Diminutions
par cessions et
mises hors
services
Valeur brute
fin d’exercice
Réévaluations
légales
IMMOBILISATIONS INCORPORELLES
Frais d’établissement et de développement
Autres immobilisations incorporelles (1)
196 924
1 666 529
TOTAL IMMOBILISATIONS INCORPORELLES
196 924
1 666 529
IMMOBILISATIONS CORPORELLES
Terrains
Constructions sur sol propre
Constructions sur sol d’autrui
Constructions installations générales
Installations techniques et outillage industriel
142 481
2 808 999
Installations générales, agencements et divers
156 802
2 758 072
Matériel de transport
Matériel de bureau, informatique et mobilier
148 246
740 484
Emballages récupérables et divers
Immobilisations corporelles en cours
75 639
2 330
75 474
Avances et acomptes
TOTAL IMMOBILISATIONS CORPORELLES
75 639
449 859
6 383 029
IMMOBILISATIONS FINANCIERES
Participations évaluées par mises en équivalence
Autres participations
41 308 022
Autres titres immobilisés
Prêts et autres immobilisations financières
136 622
995 716
TOTAL IMMOBILISATIONS FINANCIERES
136 622
42 303 738
TOTAL GENERAL
75 639
783 405
50 353 296
SITUATIONS ET MOUVEMENTS DE L’EXERCICE (en euros)
IMMOBILISATIONS AMORTISSABLES
Montant
début
d’exercice
Augmentations
dotations
Diminutions
reprises
Montant fin
d’exercice
IMMOBILISATIONS INCORPORELLES
Frais d’établissement et de développement
Autres immobilisations incorporelles
246 483
7 821
195 007
59 297
TOTAL IMMOBILISATIONS INCORPORELLES
246 483
7 821
195 007
59 297
IMMOBILISATIONS CORPORELLES
Terrains
Constructions sur sol propre
Constructions sur sol d’autrui
Constructions installations générales
Installations techn. et outillage industriel
1 392 678
493 890
140 822
1 745 746
Inst. générales, agencements et divers
1 434 954
315 693
150 845
1 599 803
Matériel de transport
Mat. de bureau, informatique et mobil.
531 403
142 073
147 120
526 356
Emballages récupérables et divers
TOTAL IMMOBILISATIONS CORPORELLES
3 359 035
951 657
438 788
3 871 904
TOTAL GENERAL
3 605 518
959 478
633 795
3 931 201
Chapitre 5. Informations financières et comptables
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 285|
VENTILATIONS DES DOTATIONS AUX AMORTISSEMENTS DE L’EXERCICE (en euros)
IMMOBILISATIONS AMORTISSABLES
Augmentations
dotations
Amortissements
dégressifs
Amortissements
exceptionnels
IMMOBILISATIONS INCORPORELLES
Frais d’établissement et de développement
Autres immobilisations incorporelles
7 821
TOTAL IMMOBILISATIONS INCORPORELLES
7 821
IMMOBILISATIONS CORPORELLES
Terrains
Constructions sur sol propre
Constructions sur sol d’autrui
Constructions installations générales
Installations techn. et outillage industriel
493 890
Inst. générales, agencements et divers
315 693
Matériel de transport
Mat. de bureau, informatique et mobil.
142 073
Emballages récupérables et divers
TOTAL IMMOBILISATIONS CORPORELLES
951 657
Frais d’acquisition de titres de participations
TOTAL GENERAL
959 478
Immobilisations incorporelles
La société a capitalisé des coûts relatif à un nouveau procédé de production pour 1 596 K€ en 2017. Suite
à l'arrêt de ce projet la société a provisionné intégralement ce montant.
Immobilisations financières
La société ne détient qu’une seule participation, Erytech Pharma Inc, participation détenue à 100%, et
dont le siège social se situe aux Etats Unis (One main street, Cambridge, Massachusetts, USA).
Au 31 décembre 2021, le poste "autres participations" inclut :
la valeur des titres de la filiale s'élevant à 20 000 000 $, pour une contrevaleur euro de
18 351 991 €.  Au  31 décembre 2021.
un prêt moyen long terme de 26 000 000 $ octroyé à la filiale pour la construction d’une unité de
production à Princeton (Etats-Unis d’Amérique). Ce prêt fait l’objet d’une réévaluation au taux de
change de clôture euro dollars  (1,1326 au 31 décembre 2021).
Compte tenu de la cession de l'usine de Princeton intervenue en avril 2022 et des perspectives de
commercialisation de la LAL aux US, la société  n'a pas identifié de dépréciation a constater sur les titres
et créances rattachées liées à Erytech Pharma Inc.
Au 31 décembre 2021, le poste autres immobilisations financières est composé de 70 725 € d’actions
propres provisionnées à hauteur de 65 324 € et de dépôts & cautionnements pour 924 991 €.
Les dépôts & cautionnements sont notamment relatifs à des contrats de locations pour 188 770 € et des
contrats fournisseurs pour 736 221 €.
Chapitre 5. Informations financières et comptables
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 286|
RENSEIGNEMENTS
DETAILLES
CONCERNANT LES
FILIALES ET
PARTICIPATIONS
(en euros)
Capital
Réserves et
report à
nouveau
avant
affectation 
des résultats
Quote-
part du
capital
détenue
(en %)
Valeurs comptables des
titres détenus
Prêts et
avances
consentis par
la société et
non encore
remboursés
Montant
des
cautions et
avals
donnés
par la
société
Brute
Nette
1. Filiale (+50 % du capital
détenu par la société)
 
 
 
 
 
 
 
- ERYTECH PHARMA Inc.
830
(4 514 073)
100,00
18 351 992
18 351 992
26 585 897
0
RENSEIGNEMENTS DETAILLES
CONCERNANT LES FILIALES ET
PARTICIPATIONS (en euros)
Chiffre d’affaires hors
taxes du dernier
exercice écoulé
Résultats (bénéfice ou perte
du dernier exercice clos)
Dividendes encaissés
par la société au cours
de l’exercice
1. Filiale (+50 % du capital détenu
par la société)
 
 
 
- ERYTECH PHARMA Inc.
18 684 341
(3 567 320)
0,0
4.1.2.État des créances
ÉTAT DES CRÉANCES (en euros)
Montant
brut
A 1 an
au plus
A plus
d'1 an
DE L'ACTIF IMMOBILISE
Créances rattachées à des participations
22 956 030
22 956 030
Prêts
Autres immobilisations financières
995 716
377 225
618 490
TOTAL DE L'ACTIF IMMOBILISE
23 951 746
377 225
23 574 521
DE L'ACTIF CIRCULANT
Clients douteux ou litigieux
Autres créances clients
254 189
254 189
Créance représent. de titres prêtés ou remis en garantie
Personnel et comptes rattachés
299
299
Sécurité sociale et autres organismes sociaux
État - Impôts sur les bénéfices
3 549 195
3 549 195
État - Taxe sur la valeur ajoutée
610 055
610 055
État - Autres impôts, taxes et versements assimilés
9 314
9 314
État - Divers
1 333
1 333
Groupe et associés
3 629 867
3 629 867
Débiteurs divers
46 903
46 903
TOTAL DE L'ACTIF CIRCULANT
8 101 155
8 101 155
CHARGES CONSTATÉES D'AVANCE
1 013 320
1 013 320
TOTAL GÉNÉRAL
33 066 221
9 491 701
23 574 521
Chapitre 5. Informations financières et comptables
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 287|
Crédit impôt recherche
La Société bénéficie depuis sa création en 2004 du Crédit d’Impôt Recherche (CIR), tel que défini par
l’article 244 quater B I du code général des impôts.
Son montant est comptabilisé en résultat en moins de l’impôt sur les bénéfices, en contrepartie d’une
créance fiscale.
Le montant du CIR de la Société au titre des deux derniers exercices s’élève à :
2021 : 3 668 719 €
2020 : 3 432 022 €
Débiteurs divers
Les débiteurs divers concernent principalement des avoirs à recevoir auprès de fournisseurs.
4.1.3.Disponibilités
La trésorerie de la Société s’établit à 31 781 553 €, dont 9 000 000 € placés en comptes à terme (CAT),
souscris auprès de la Société Générale, avec pour échéance le 16/01/2022, renouvelable par tacite
reconduction.
La trésorerie se répartit donc selon les catégories suivantes :
Comptes courants
22 781 553 €
Comptes à terme
9 000 000 €
Intérêts courus
Total
31 781 553 €
4.1.4.Dépréciation des actifs
PROV. POUR DEPRECIATIONS (en euros)
Montant début
exercice
Augmentations
dotations
Diminution
reprises
Montant fin
d’exercice
Provisions sur immobilisations incorporelles
1 036 400
559 600
1 596 000
Provisions sur immobilisations corporelles
Provisions sur immo. titres de participation
Provisions sur autres immo. financières
52 074
65 324
52 074
65 324
Provisions sur stocks et en cours
Provisions sur comptes clients
Autres provisions pour dépréciations
TOTAL
1 088 474
624 924
52 074
1 661 324
Chapitre 5. Informations financières et comptables
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 288|
4.2.Passif
4.2.1.Capitaux propres
Composition du Capital Social
CATEGORIES DE TITRES
Nombre
Valeur
nominale
1 - Actions ou parts sociales composant le capital soc. au début de l'exercice
20 057 562
0,10 €
2 - Actions ou parts sociales émises pendant l'exercice
10 960 991
0,10 €
3 - Actions ou parts sociales remboursées pendant l'exercice
4 - Actions ou parts sociales composant le capital social en fin d'exercice
31 018 553
0,10 €
Au cours de l'exercice 2021, la Société a procédé à l'émission de 10 960 991 actions nouvelles dont
2 977 887 sur conversion d'OCA (se référer à la note 4.2.4 Etat des dettes - Emprunts obligataires
convertibles), 7 960 550 actions nouvelles lors de 3 levées de fonds (ATM février et levées de fonds
réservées avril et décembre)  et 22 554 pour des acquisitions d'actions gratuites.
La Société détient 2 500 actions propres au 31 décembre 2021.
VARIATION DES CAPITAUX
PROPRES (en euros)
Capital social
Primes
d’émission
Réserves et
RAN
Résultat de
l’exercice
Total des
Capitaux
Propres
Au 31 décembre 2020
2 005 756
119 465 720
(71 036 842)
50 434 634
Affectation du résultat n-1
(71 036 842)
71 036 842
Affectation du RAN sur la prime
Emission d’actions ordinaires
1 096 099
47 654 489
48 750 588
Bon de souscription d’action
14 715
14 715
Résultat de l'exercice
(48 643 094)
(48 643 094)
Au 31 décembre 2021
3 101 855
96 098 082
(48 643 094)
50 556 844
Au cours de l'exercice 2021, l'émission d'actions ordinaires a généré une augmentation des capitaux
propres de 48 750 588 € dont 14 119 901 € sont liés à la conversion d'OCA et 34 630 687 € aux
augmentations de capital ATM et registered offering.
En 2021, le capital et les primes ont augmenté en février pour l'ATM de 6 375 193 euros, pour les
registered offering de 22 454 362 euros en avril et de  5 801 132 euros en décembre
Le résultat de l'exercice 2020 a été affecté en diminution de la prime d'émission conformément à la
décision d'AG du 25 juin 2021.
Chapitre 5. Informations financières et comptables
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 289|
4.2.2.Avances conditionnées
Les avances conditionnées d’un total de 4 895 052 € au 31 décembre 2021 sont constituées d’une avance
accordée par Bpifrance (anciennement Oséo) pour le programme TEDAC.
Dans le cadre du programme TEDAC, Bpifrance a accordé à la Société une aide d’un montant maximum
de 4 895 K€.  Cette avance conditionnée est accordée en fonction de l’achèvement des étapes suivantes :
63 K€ après la signature de l’accord (reçu en 2012) ;
1 119 K€ à l’achèvement de l’étape n°4 (reçu en 2016) ;
2 979 K€ à l'achèvement de l'étape 6 (reçu en 2020);
734 K€ à l'achèvement de l'étape 7 (reçu en 2021).
La Société s’engage à rembourser :
a)la somme de 5 281 K€ dès l’atteinte d’un montant de chiffre d’affaires cumulé (hors taxes) égal
ou supérieur à 10 millions d’euros, selon l’échéancier suivant :
500 K€ au plus tard au 30 juin de la première année d’atteinte de ce chiffre d’affaires cumulé,
750 K€ au plus tard au 30 juin de la deuxième année,
1 500 K€ au plus tard au 30 juin de la troisième année,
2 531 K€ au plus tard au 30 juin de la quatrième année.
b) et, le cas échéant, une annuité égale à 50 % du produit généré par la cession des droits de propriété
intellectuelle issus du projet, dans la limite d’un remboursement total de 5 281 K€.
Dès lors que le montant cumulé de chiffre d’affaires de la Société sera supérieur à 60 M€, la Société
s’engage à verser à Bpifrance la somme de 2,5 % du chiffre d’affaires généré par l’exploitation des
produits issus du projet pendant une durée de 5 ans et dans la limite de 15 M€.
4.2.3.Provisions pour risques et charges
PROV. POUR RISQUES ET CHARGES (en
euros)
Montant début
exercice
Augmentations
dotations
Diminution
reprises
Montant fin
d’exercice
Provisions pour amendes et pénalités
Provisions pour pertes de change
2 958 013
926 251
2 958 013
926 251
Provisions pour impôts
Provisions pour charges sociales et
fiscales sur congés à payer
Autres prov. pour risques et charges
TOTAL
2 958 013
926 251
2 958 013
926 251
Au 31 décembre 2021, la conversion du prêt et du compte courant en devises avec la filiale Erytech Inc se
traduit par une dotation aux provisions pour perte de change de 916 790 €.
Chapitre 5. Informations financières et comptables
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 290|
4.2.4.Etat des dettes
ÉTAT DES DETTES (en euros)
Montant
brut
A 1 an
au plus
A plus d'1 an
et 5 ans au plus
A plus
de 5 ans
Emprunts obligataires convertibles
Autres emprunts obligataires
Auprès des établissements de crédit
à 1 an maximum à l'origine
à plus d' 1 an à l'origine
10 017 135
17 135
10 000 000
Emprunts et dettes financières divers
Fournisseurs et comptes rattachés
17 048 490
17 048 490
Personnel et comptes rattachés
1 457 327
1 457 327
Sécurité sociale et autres organismes
1 028 909
1 028 909
Impôts sur les bénéfices
Taxe sur la valeur ajoutée
Obligations cautionnées
Autres impôts, taxes et assimilés
114 391
114 391
Dettes sur immo. et comptes rattachés
Groupe et associés
Autres dettes
58 530
58 530
Dette représentat. de titres empruntés
Produits constatés d'avance
92 654
92 654
TOTAL GÉNÉRAL
29 817 435
19 817 435
10 000 000
L’échéancier des dettes ne comprend pas les éléments du poste du bilan « autres fonds propres » et en
particulier l’avance remboursable Oséo de 4 895 052 € à échéance plus de 5 ans.
Emprunts obligataires convertibles
Le 24 juin 2020, la Société a mis en place un financement avec European High Growth Opportunities
Securitization Fund sous forme d'obligations convertibles assorties de bons de souscription d'actions
(« OCABSA »).
La Société a émis 1 200 bons d'émission gratuits qui pourront être exercés par tranche à la demande de la
Société jusqu’au 25 juin 2022, étant précisé qu’European High Growth Opportunities Securitization Fund
a la possibilité de demander l’exercice de deux tranches à tout moment.
Chaque exercice de bon d’émission donnera lieu à l’émission de 60 OCA assorties de 33 670 BSA (ou de
30 OCA assorties de 16 835 BSA dans le cas où la capitalisation de la Société serait inférieure à 50
millions d’euros durant 20 jours de bourse consécutifs).
Les OCA ont les caractéristiques suivantes :
Valeur nominale : 50 K€
Prix de souscription : 98% de la valeur nominale
Maturité : 12 mois
Absence d’intérêts
Ratio de conversion : N = Vn / P où
Chapitre 5. Informations financières et comptables
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 291|
N correspond au nombre d’actions pouvant être souscrites
Vn correspond à la valeur nominale de l’OCA
P correspond au plus élevé entre (i) 95 % de la moyenne pondérée par les volumes des
cours de l’action de la Société sur Euronext Paris lors des 3 jours des bourse précédant
immédiatement la date de conversion, (ii) la valeur nominale de l’action et (iii) le prix
d’émission minimum d’une action tel que fixé dans la 25e résolution de l’assemblée
générale des actionnaires du 21 juin 2019 (ou toute résolution qui viendrait à lui
succéder) soit à ce jour 80% de la moyenne pondérée par les volumes (dans le carnet
d’ordre central et hors blocs hors marché) des cours de l’action de la Société sur Euronext
Paris lors des 3 dernières séances de bourse précédant la fixation du prix d’émission,
étant précisé qu’il sera tenu compte de la valeur théorique des BSA et que l'assemblée
générale a fixé à 10 millions le nombre maximum d'actions susceptible d'être émises.
Les BSA ont les caractéristiques suivantes :
Maturité : 5 ans
Chaque BSA donne le droit de souscrire une action
Prix d’exercice : 120 % du plus bas cours quotidien moyen pondéré par les volumes observé sur
les quinze jours de bourse précédant la demande d’exercice de la première tranche (soit 8,91 €).
Au 31 décembre 2021, la Société a émis 9 tranches de 3,0 millions d’euros chacune respectivement le 6
juillet 2020, le 24 août 2020, le 17 novembre 2020, le 7 décembre 2020, le 22 décembre 2020, le 2 mars
2021, le 19 mai 2021, le 22 juillet 2021 et le 24 août 2021 (dont deux tranches ont été émises à la
demande de European High Growth Opportunities Securitization Fund), représentant un montant total de
27,0 millions d'euros. En conséquence, 540 OCA ont été émises avec 303 030 BSA attachés. Au 31
décembre 2021, l'intégralité des OCA émises a été convertie, dont 288 converties en 2 977 887 actions au
cours de l'exercice 2021.
Au 31 décembre 2021, 0 OCA sont en circulation ainsi que 303 030 BSA.
Dettes auprès des établissements de crédit
En novembre 2020, la Société a obtenu deux Prêts Garantis par l'Etat (ou PGE) de 5 millions d'euros
chacun auprès de Bpifrance et de la Société Générale dans le contexte de la pandémie de Covid-19. Ces
prêts portent respectivement un taux d'intérêt fixe de 1,67% et 0,25% par an. Ils ont une durée initiale d'un
an avec une option de différer le remboursement de cinq ans. L’État français garantit 90 % des montants
totaux dus.
Chapitre 5. Informations financières et comptables
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 292|
4.2.5.Comptes de régularisation, produits à recevoir et charges à payer
Comptes de régularisation
(en euros)
Charges
Produits
Charges ou produits d'exploitation
1 013 320
92 654
Charges ou produits financiers
Charges ou produits exceptionnels
TOTAL
1 013 320
92 654
Les charges constatées d'avances comprennent un montant de 396 627 € pour l'assurance des mandataires
sociaux,  241 783 € relatif à des facturations d’avances effectuées par les fournisseurs pour la location des
locaux, 134 996 € pour des loyers et maintenance informatique.
Produits à recevoir
MONTANT DES PRODUITS À RECEVOIR DANS LES POSTES SUIVANTS DU BILAN (en euros)
Montant
IMMOBILISATIONS FINANCIERES
Créances rattachées à des participations
Autres immobilisations financières
CREANCES
Créances clients et comptes rattachés
Personnel
Organismes sociaux
État
9 314
Divers, produits à recevoir
Autres créances
8 823
VALEURS MOBILIERES DE PLACEMENT
DISPONIBILITES
TOTAL
18 137
Chapitre 5. Informations financières et comptables
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 293|
Charges à payer
MONTANT DES CHARGES A PAYER DANS LES POSTES SUIVANTS DU BILAN (en euros)
Montant
Emprunts obligataires convertibles
Autres emprunts obligataires
Emprunts et dettes auprès des établissements de crédit
17 135
Emprunt et dettes financières divers
Dettes fournisseurs et comptes rattachés
11 370 836
Dettes fiscales et sociales
2 127 030
Dettes sur immobilisations et comptes rattachés
Disponibilités, charges à payer
Autres dettes
TOTAL
13 515 001
Les factures non parvenues pour coûts hospitaliers s'élèvent à 9 289 K€ au 31 décembre 2021.
5.COMPLEMENT D’INFORMATION RELATIF AU RESULTAT
5.1.Chiffre d’Affaires
Le chiffre d’affaires export d’un montant de 892 049 € correspond à des facturations à sa filiale
ERYTECH Inc dont 336 608 € pour des matières premières 200 040 € pour des management fees et 355
401 € pour des refacturations de service et des dépenses engagées par la Société pour le compte de sa
filiale.
5.2.Subvention d’exploitation
La société a bénéficié de subventions pour 382 850 € dont une subvention de la BPI dans le cadre du
projet TEDAC d'un montant de 308 730 €.
5.3.Charges d'exploitation
Le montant des frais de recherche comptabilisés en charge sur l’exercice et non activés s’élèvent à
27 375 568.
5.4.Résultat financier
Le résultat financier est principalement constitué:
d'intérêts sur la créance rattachée et la compte courant avec la filiale de 448 618 €;
d'un gain sur l’utilisation de swaps de devises de 47 912 €;
d'une provision pour perte de change sur la créance rattachée et le compte courant avec la filiale
de (919 149 €);
d'une perte de change nette de 1 522 037€.
Chapitre 5. Informations financières et comptables
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 294|
5.5.Impôt sur les sociétés
Incidence de la fiscalité différée
(en euros)
Montant
Résultat de l’exercice
(48 643 094)
Impôt sur les bénéfices
(3 668 719)
Résultat avant impôt
(52 311 813)
Résultat hors évaluation fiscales dérogatoires avant impôt
(52 311 813)
Résultat fiscal de l’exercice
(55 775 204)
Déficits restant à reporter au titre de l’exercice précédent
291 212 129
Total des déficits restant à reporter
346 987 333
Impôt sur les bénéfices
Ventilation de l’impôt de l’exercice entre résultat courant et exceptionnel
(en euros)
Montant
Résultat
courant
Résultat
exceptionnel
Résultat de l’exercice
(48 643 094)
(48 634 320)
(8 773)
Impôt sur les bénéfices
(3 668 719)
(3 668 719)
Résultat avant impôts
(52 311 813)
(52 303 039)
(8 773)
Le montant d’impôt sur les bénéfices correspond au Crédit d’impôt recherche. Sa base de constitution
correspond à des coûts de recherches figurant dans le résultat courant.
6.PARTIES LIEES
Les parties liées comprennent le président directeur général (Gil Beyen), les directeurs généraux délégués
(Jérôme Bailly et Eric Soyer), les membres du conseil d’administration et les membres du comité
exécutif.
La rémunération des parties liées enregistrée dans le compte de résultat de Erytech Pharma SA au 31
décembre 2021 s’élève à 1 592 K€ dont :
Rémunérations de 1 206 K€ dont 230 K€ de provision bonus qui feront l’objet d’un versement en
2022;
Jetons de présence de 386 K€.
L’engagement hors bilan au titre des indemnités de départ en retraite des parties liées est estimé à 232 K€
au 31 décembre 2021.
Les mandataires sociaux de la Société bénéficient d’indemnités dues ou susceptibles d’être dues en raison
de la cessation ou d’un changement de fonctions. Cette indemnité est égale à la rémunération perçue au
cours des 12 derniers mois.
Par ailleurs, les DGD bénéficient d’une indemnité de non-concurrence au titre de leurs contrats de travail.
Cette dernière est égale à: (i) 1/3 de la moyenne mensuelle du salaire perçu au cours des trois derniers
mois de présence dans la Société et est versée pendant 18 mois pour Jérôme Bailly ; (ii) 1/3 de la
moyenne mensuelle du salaire perçu au cours des douze derniers mois de présence dans la Société et est
versée pendant 18 mois pour Eric Soyer.
Chapitre 5. Informations financières et comptables
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 295|
Enfin, les dirigeants et membres du Comex ont bénéficié de l’octroi de 140 938 AGA et 322 500 stock-
options en 2021 dont les caractéristiques sont définies dans la section « instruments de capitaux propres ».
Aucun BSA n'a été attribué à des administrateurs au cours de l'exercice 2021.
La Société n’a pas d’autres parties liées.
7.AUTRES INFORMATIONS
7.1.Crédit-Bail
Installations
techniques,
matériel et
outillage
industriel
Autre
immobilisations
corporelles
Total
Valeur brute d'origine
973 876
118 200
1 092 076
Amortissements :
dont cumuls exercices antérieurs
(973 876)
(118 200)
(1 092 076)
dont dotations de l'exercice
Valeur nette fin de période
Ce tableau recense les crédits-bails finançant du matériel pour la R&D, la production et l’informatique.
Les contrats sont venus à échéance en 2019. Aucune redevance de crédit bail n'a été payée en 2020.
7.2.Effectif moyen par CSP
Effectifs
Personnel
salarié (*)
Personnel mis
à disposition
de
l’entreprise
Dirigeants et membres du Comex
3
0
Cadres
80
0
Agents de maitrise, techniciens et employés
52
0
TOTAL
135
(*) n’inclus pas le directeur général, appartenant à la catégorie « personnel non salarié ».
7.3.Instruments de capitaux propres octroyés à des dirigeants, salariés et membres du conseil
d'administration
Des instruments de capitaux propres sous la forme de bons de souscription d’actions (« BSA »), de stock-
options (« SO »), d’actions gratuites (« AGA ») ou de bons de souscription de parts de créateur
d’entreprise (« BSPCE ») ont été attribués depuis la création  de la Société.
Plan de bons de souscription de parts de créateur d’entreprise (« BSPCE »)
Chapitre 5. Informations financières et comptables
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 296|
Type d'instruments
BSPCE2012
BSPCE2014
Maturité
20-mai-2020
22-janv-2024
En cas de départ d'un bénéficiaire pour quelque motif que ce soit, celui-ci conservera les BSPCE2014
auxquels il avait souscrit avant son départ. Néanmoins, en cas de départ d'un bénéficiaire de la Société
avant la souscription des BSPCE2014 auquel le bénéficiaire a droit, et ce pour quelque raison que ce soit,
les BSPCE2014 seront annulés. Dans ce cas, les BSPCE2014 non souscrits peuvent être réaffectés à
d'autres bénéficiaires de la même catégorie et / ou remplaçant la personne qui a quitté la Société.
Plan de bons de souscription d’actions (« BSA »)
Type d'instruments
 
BSA2014
BSA2016
BSA2017
BSA2019
BSA2021
Période d'acquisition des droits
 
NA
 
Tranche 1: 1 an
Tranche 2: 2 ans
 
Tranche 1: 1 an
Tranche 2: 2 ans
Tranche 3: 3 ans
 
2 ans
 
1 an
Maturité
 
janv.-2024
 
Dépend de la
date d'attribution
Octobre-2021
Janv.-2022
 
Dépend de la
date d'attribution
Juin-2022
Janv.-2023
 
Oct.-2022
 
Oct.-2024
Les principales caractéristiques des plans attribués en 2020 et 2021 sont les suivantes :
Attribution en
Juillet 2021
Nombre de bons
75 250
Prix d'exercice
3,82 €
Plan de stock-options (« SO »)
Chapitre 5. Informations financières et comptables
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 297|
Type d'instruments
 
SO2016
SO2017
SO2018
SO2019
SO2020
Période d'acquisition
des droits
 
Tranche 1: 2 ans
Tranche 2: 3 ans
1 an
Maturité
 
Dépend de la
date
d'attribution
Octobre-2026
Janvier-2027
Juin-2027
Octobre-2027
 
Dépend de la
date
d'attribution
Juin-2027
Janvier-2028
 
Dépend de la
date d'attribution
Septembre-2028
Janvier-2029
Avril-2029
 
Dépend de la
date
d'attribution
Juillet-2029
Octobre-2029
Oct.-2024
Chapitre 5. Informations financières et comptables
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 298|
Les principales caractéristiques des plans attribués en 2020 et 2021  sont les suivantes :
 
 
Attribution en
juillet 2019
Attribution en
octobre 2019
 
Attribution en
février 2020
Attribution
juillet 2020
Nombre d'options
 
59 123
347 250
41 950
374 000
Prix d'exercice
 
5,78 €
4,25 €
5,87 €
6,88 €
Attribution en
novembre 2020
Attribution en
juin 2021
Attribution en
juillet 2021
Nombre d'options
75 000
57 000
377 550
Prix d'exercice
6,14 €
4,78 €
3,71 €
Type d'instruments
AGA2017
AGA2018
AGA2019
AGA2020
Période d'acquisition des droits
Tranche 1: 1 an
Tranche 2: 2 ans
Tranche 3: 3 ans
Tranche 1: 1 an
Tranche 2: 2 ans
Tranche 3: 3 ans
Tranche 4 : 4 ans
Tranche 5 : 5 ans
Les principales caractéristiques des plans attribués en 2020 et 2021 sont les suivantes :
 
 
Attribution en
avril 2019
Attribution en
octobre 2019
 
Attribution en
février 2020
Nombre d'actions
 
94 200
300 941
 
50 037
Critère de performance
 
(1)
 
(1)
 
(1)
ERYP
7,52 €
4,25 €
5,87 €
Multiple de performance ("PM")
2
3
2.17
Attribution en
juillet 2020
Attribution en
juin 2021
Nombre d'actions
250 012
50 831
Critère de performance
(1)
(1)
ERYP
6,88 €
4,78 €
Multiple de performance ("PM")
2,00
2
7.1(1) critère de performance : progression du cours de bourse de l’action entre la date d’attribution et la date d’acquisition de
la tranche 
Taux d’atteinte des objectifs (« T ») : (ERYi - ERYP) / (ERYP x (PM – 1)) Pour les attributions entre 2017 et avril 2019
moyenne des cours de bourse des 40 jours précèdent la date d’attribution pour les attributions jusqu'en avril 2019;
maximum entre le cours à la veille de la date d’attribution et la moyenne des cours de clôture des 20 jours qui
précèdent la date d’attribution discountée de 5% pour les attributions à compter d'octobre 2019.
Au 31 décembre 2020, les instruments de capitaux propres en circulation pourraient donner lieu à
l’émission de  3 071 392 actions potentielles.
Chapitre 5. Informations financières et comptables
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 299|
7.4Engagements hors bilan
Contrats de collaboration
Accord avec Teva
En mars 2011, la Société a conclu un accord de distribution exclusive avec le groupe Teva (via Abic
Marketing Limited), ou Teva, pour la distribution de GRASPA® en Israël. Selon les termes de l'accord,
Teva soumettra la demande d'approbation de GRASPA® pour la LAL en Israël et est responsable de la
commercialisation et de la distribution de GRASPA® en Israël. Teva versera des paiements d'étapes à la
Société et partagera avec la Société les bénéfices nets des ventes de produits en Israël.
Accord avec SQZ
Le 24 juin 2019, la Société a signé un contrat de licence avec SQZ Biotechnologies, société de thérapie
cellulaire développant des traitements innovants dans de multiples domaines thérapeutiques, pour mettre
au point de nouveaux agents de modulation immunitaire à partir des globules rouges (GR). Dans le cadre
de cet accord, la Société accorde à SQZ une licence mondiale exclusive pour le développement de
thérapies immunomodulatrices spécifiques aux antigènes et utilisant des approches basées sur les GR. La
combinaison de la plateforme d'ingénierie cellulaire exclusive et polyvalente de SQZ, Cell Squeeze®,
avec la propriété intellectuelle de la Société liée aux produits thérapeutiques à base de GR, vise à
permettre le développement rapide d'un vaste portefeuille de nouveaux produits immunomodulateurs dans
de multiples indications.
Le contrat prévoit :
Un paiement initial de 1 M$ (équivalent à 0,9 M€ lors de la comptabilisation en 2019) ;
Des paiements d’étapes potentiels liés au développement réglementaire et commercial du premier
produit mis au point avec succès par SQZ pouvant atteindre 56 M$ ;
La Société pourrait également bénéficier de royalties progressives sur les ventes futures.
Contrat d’OCABSA avec European High Growth Opportunities Securitization Fund
Le 24 juin 2020, la Société a mis en place un financement avec European High Growth Opportunities
Securitization Fund sous forme d'obligations convertibles assorties de bons de souscription
(« OCABSA ») permettant une levée de fonds potentielle d’un montant maximum de 60 millions d'euros,
sous réserve de la limite règlementaire de 20 % de dilution.
La Société a émis 1 200 bons d'émission gratuits qui pourront être exercés par tranche à la demande de la
Société jusqu’au 25 juin 2022, étant précisé qu’European High Growth Opportunities Securitization Fund
a la possibilité de demander l’exercice de deux tranches à tout moment. Toute demande de tirage sera
sujette à la satisfaction de certaines conditions suspensives parmi lesquelles (i) le fait que le cours de
clôture de la Société sur Euronext Paris ait été 150% supérieur à la valeur nominale des actions de la
Société pendant plus de 60 jours de bourse avant cette demande et (ii) le fait que la Société dispose d’un
nombre d’actions pouvant être émises correspondant à au moins 175 % du nombre d’actions susceptibles
d’être émises sur conversion des OCA en circulation et des OCA à émettre au titre de la demande de
tirage.
A la date d'approbation des états financiers, 33 millions d'euros restent disponibles à l'émission jusqu'en
juin 2022, sous réserve de la limite réglementaire de dilution de 20%.
Chapitre 5. Informations financières et comptables
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 300|
Ligne de financement avec la mise en œuvre d'un programme de financement en fonds propres, dit
At-the-market («ATM») sur le Nasdaq avec Cowen
Le 21 septembre 2020, la Société a conclu un contrat de placement avec Cowen dans le cadre d'un
programme de financement ATM. Dans ce cadre, la Société peut émettre et placer auprès d'investisseurs
éligibles, en une ou plusieurs fois à sa discrétion et au prix du marché des actions ordinaires sous la forme
d'American Depositary Shares ("ADSs") pour un montant total brut maximum de 30 millions de dollars,
sous réserve de la limite règlementaire de 20% de dilution. Le programme de financement ATM sera 
effectif jusqu'au 21 septembre 2023, sauf à ce qu'il soit résilié avant cette date conformément aux
stipulations du contrat de placement ou que le montant maximum des ADSs à céder ait été atteint.
A la date d'approbation des états financiers, 22 millions de dollars restaient disponibles à l'émission
jusqu'en septembre 2023, sous réserve de la limite réglementaire de dilution de 20%.
Engagement en matière de retraite
Engagements donnés (en euros)
Montant
Engagements en matière de pension, retraites et indemnités
524 093
Total
524 093
7.5Risques de marché
Risque de change
Monnaies
USD
GBP
SEK
CZK
Actifs financiers (1)
44 614 297$
9 200£
—kr
—Kč
Passifs financiers (2)
(5 558 054$)
(82 200£)
(405 692kr)
(423 826Kč)
HORS BILAN (3)
—$
—£
—kr
—Kč
DIFFERENTIEL
39 056 244$
(73 000£)
(405 692kr)
(423 826Kč)
POSITIONS CONDITIONNELLES (4)
—$
—£
—kr
—Kč
(1) Immobilisations financières, créances d'exploitation, valeur mobiliéres de placement, crédit clientèle, liquidités…
(2) Dettes financières, dettes d'exploitation, dépôts clients, autres…
(3) Change à terme, contrats d'échange de devise, contrats à terme sur devises, autres engagements …
(4) Options sur devises, cautions en devises,engagements futurs (investissements…)
Sensibilité à l'USD
Une dégradation du taux de change euro dollar américain de 1,1326, utilisé pour la clôture des comptes au
31 décembre, pourrait impacter les actifs et passifs financiers ainsi que la perte nette comme suit:
Chapitre 5. Informations financières et comptables
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 301|
Taux de clôture
+ 1 %
+ 5 %
+ 10 %
Actifs financiers
39 391 044 €
(390 010 €)
(1 875 764 €)
(3 581 004 €)
dont trésorerie
20 413 277 €
(202 112 €)
(972 061 €)
(1 855 752 €)
Passifs financiers
(4 907 341 €)
48 588 €
233 683 €
446 122 €
DIFFERENTIEL
44 298 385 €
(438 598 €)
(2 109 447 €)
(4 027 126 €)
Risque sur action
L'exposition de la Société au risque sur action est limitée à ses propres actions et liée au contrat
OCABSA. Le montant total pouvant être levé dans le cadre de ce contrat est soumis à la limite
réglementaire de dilution de 20%. Etant donné que le cours de bourse de la Société a un impact sur le
nombre total d'actions émises en cas de conversion des obligations convertibles, la possibilité d'émettre
contractuellement jusqu'à 33,0 millions d'euros va dépendre du cours de bourse de la Société. Sur la base
du cours de bourse de clôture la veille de la date d’arrêté des comptes (1,28€, la Société pourrait lever
environ 3,0 millions d'euros. Une modification du cours de bourse pourrait modifier le montant pouvant
être levé comme suit:
Sensibilité
(en millions d'euros)
- 20%
1,28 €
+20%
Montant pouvant être levé
3,0
3,0
6,0
Risque de taux d’intérêt
La Société a une très faible exposition au risque de taux d’intérêt. Cette exposition concerne
principalement des placements de fonds monétaires et des comptes à terme. Les variations des taux
d’intérêt ont une incidence directe sur le taux de rendement de ces investissements et les flux de trésorerie
générés.
Les emprunts en cours portent intérêt à un taux fixe et la Société n’est donc pas soumise à un risque de
taux d’intérêt en lien avec ces prêts.
Risque crédit
Le risque crédit lié à la trésorerie et aux équivalents de trésorerie de la Société n’est pas significatif au
regard de la qualité des institutions financières avec lesquelles la Société a contracté.
Chapitre 5. Informations financières et comptables
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 302|
5.3.4.RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES SUR LES COMPTES
SOCIAUX ETABLIS POUR L’EXERCICE CLOS LE 31 DECEMBRE 2021
Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes annuels
Exercice clos le 31 décembre 2021
A l'assemblée générale de la société Erytech Pharma S.A.,
Opinion
En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous avons effectué
l’audit des comptes annuels de la société Erytech Pharma S.A. relatifs à l’exercice clos le 31 décembre
2021 tels qu’ils sont joints au présent rapport.
Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français,
réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que
de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice.
L’opinion formulée ci-dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au comité d’audit.
Fondement de l’opinion
Référentiel d’audit
Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France. Nous
estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre
opinion.
Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie «
Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes annuels » du présent
rapport.
Indépendance
Nous avons réalisé notre mission d’audit dans le respect des règles d’indépendance prévues par le code de
commerce et par le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes, sur la période du
1er janvier 2021 à la date d’émission de notre rapport, et, notamment, nous n’avons pas fourni de services
interdits par l’article 5, paragraphe 1, du règlement (UE) n°537/2014.
Chapitre 5. Informations financières et comptables
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 303|
Justification des appréciations - Points clés de l’audit
La crise mondiale liée à la pandémie de Covid-19 crée des conditions particulières pour la préparation et
l'audit des comptes de cet exercice. En effet, cette crise et les mesures exceptionnelles prises dans le cadre
de l’état d’urgence sanitaire induisent de multiples conséquences pour les entreprises, particulièrement sur
leur activité et leur financement, ainsi que des incertitudes accrues sur leurs perspectives d'avenir.
Certaines de ces mesures, telles que les restrictions de déplacement et le travail à distance, ont également
eu une incidence sur l’organisation interne des entreprises et sur les modalités de mise en œuvre des
audits.
C’est dans ce contexte complexe et évolutif que, en application des dispositions des articles L.823-9 et
R.823-7 du code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre
connaissance les points clés de l’audit relatifs aux risques d'anomalies significatives qui, selon notre
jugement professionnel, ont été les plus importants pour l’audit des comptes annuels de l’exercice, ainsi
que les réponses que nous avons apportées face à ces risques.
Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le contexte de l’audit des comptes annuels pris dans leur
ensemble et de la formation de notre opinion exprimée ci-avant. Nous n'exprimons pas d'opinion sur des
éléments de ces comptes annuels pris isolément.
Continuité d’exploitation
Notes 3.1 « Principe et conventions générales »  de l’annexe.
Risque identifié
Comme présenté dans la note 3.1 « Principe et conventions générales » de l’annexe aux comptes annuels,
la Société estime qu’elle sera en mesure de couvrir les besoins de financement de ses opérations pour une
durée supérieure à 12 mois postérieurement à la date de clôture des comptes.
La Société a apprécié le principe de continuité d’exploitation pour l’établissement des comptes sur la base
des principaux éléments suivants :
Les disponibilités détenues par la Société pour un montant de 31,8 millions d'euros au 31 décembre
2021, celles-ci étant principalement constituées de disponibilités et de dépôts à terme démobilisables
immédiatement sans pénalité,
La perception par la filiale Erytech Pharma Inc du prix de vente de l'unité de production américaine
du Groupe située à Princeton, vente réalisée en avril 2022, pour un montant brut de 44,5 millions de
dollars.  Cette somme servira à financer l'exploitation du groupe dans son ensemble,
Les prévisions de consommation de trésorerie pour les 12 mois postérieurement à la date de clôture.
Nous avons donc considéré l’appréciation du principe de continuité d’exploitation comme un point clé de
l’audit car elle repose sur les hypothèses et le jugement de la direction et et s’appuie sur un évènement
significatif intervenu postérieurement à la clôture.
Procédures d’audit mises en œuvre en réponse à ce risque
Nous avons obtenu et apprécié la pertinence de l’évaluation de la direction sur la capacité de la Société à
poursuivre son activité sur une période de douze mois à compter de la clôture de l’exercice.
Chapitre 5. Informations financières et comptables
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 304|
Nous avons notamment :
obtenu et analysé  les éléments contractuels relatifs à la cession de l’usine de production de Princeton
intervenue le 22 avril 2022,
vérifié l’encaissement du prix de vente relatif à cette cession,
pris connaissance des procédures mises en place pour établir les prévisions de flux de trésorerie et
estimer les dépenses à venir, , et apprécié la cohérence des principales hypothèses retenues pour
l’établissement de ces prévisions au regard de notre connaissance de la Société et des intentions de la
direction,
apprécié le caractère approprié des informations relatives à la continuité d’exploitation présentées en
annexe aux comptes annuels,
interrogé la direction concernant sa connaissance d’évènements ou de circonstances postérieurs au 31
décembre 2021 qui seraient susceptibles de remettre en cause la continuité d’exploitation.
Estimation du montant des factures non parvenues sur coûts hospitaliers encourus dans le cadre
des études cliniques
Notes 3.3 « Essais cliniques » et 4.2.5 « Charges à payer » de l’annexe.
Risque identifié
Comme indiqué dans les notes 3.3 « essais cliniques » et 4.2.5 « charges à payer » de l’annexe aux
comptes annuels, le management de la société a fait preuve de jugement afin de déterminer les factures
non parvenues relatives aux coûts hospitaliers engagés dans le cadre des études cliniques conduites par la
société. Ces factures non parvenues s’élèvent à 9,3 M€ au 31 décembre 2021.
Compte tenu du caractère significatif des factures non parvenues pour coûts hospitaliers et des jugements
mis en œuvre pour en déterminer le montant, nous avons considéré cette estimation comme un point clé
de l’audit.
Procédures d’audit mises en œuvre en réponse à ce risque
Nous avons :
pris connaissance des procédures mises en œuvre par la société pour déterminer le montant des
factures non parvenues relatives aux coûts hospitaliers engagés dans le cadre des études cliniques,
apprécié la pertinence du modèle d’estimation et des hypothèses retenus par rapport aux natures des
coûts hospitaliers générés par les études cliniques en cours et leur cohérence avec le protocole
clinique des études concernées,
corroboré les données utilisées par la société en termes de nombre de sites actifs, de patients
randomisés et de coût variable par patient avec les données disponibles au département clinique de la
société et les contrats signés avec les sites hospitaliers,
mené une analyse rétrospective des hypothèses retenues par la société, lorsque des données étaient
disponibles auprès du département clinique,
vérifié l’exactitude arithmétique du calcul effectué pour déterminer le montant total des coûts
hospitaliers encourus et des factures non parvenues correspondantes.
Chapitre 5. Informations financières et comptables
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 305|
Vérifications spécifiques
Nous avons également procédé, conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en
France, aux vérifications spécifiques prévues par les textes légaux et réglementaires.
Informations données dans le rapport de gestion et dans les documents sur la situation financière et les
comptes annuels adressés aux actionnaires
Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des
informations données dans le rapport de gestion du conseil d’administration et dans les documents sur la
situation financière et les comptes annuels adressés aux actionnaires.
Nous attestons de la sincérité et de la concordance avec les comptes annuels des informations relatives
aux délais de paiement mentionnées à l'article D. 441-4 du code de commerce.
Informations relatives au gouvernement d’entreprise
Nous attestons de l’existence, dans le rapport du conseil d’administration sur le gouvernement
d’entreprise, des informations requises par les articles L.225-37-4, L.22-10-10 et L.22-10-9 du code de
commerce.
Concernant les informations fournies en application des dispositions de l’article L.22-10-9 du code de
commerce sur les rémunérations et avantages versés ou attribués aux mandataires sociaux ainsi que sur
les engagements consentis en leur faveur, nous avons vérifié leur concordance avec les comptes ou avec
les données ayant servi à l’établissement de ces comptes et, le cas échéant, avec les éléments recueillis par
votre société auprès des entreprises contrôlées par elle qui sont comprises dans le périmètre de
consolidation. Sur la base de ces travaux, nous attestons l’exactitude et la sincérité de ces informations.
Concernant les informations relatives aux éléments que votre société a considéré susceptibles d'avoir une
incidence en cas d'offre publique d'achat ou d'échange, fournies en application des dispositions de l'article
L.22-10-11 du code de commerce, nous avons vérifié leur conformité avec les documents dont elles sont
issues et qui nous ont été communiqués. Sur la base de ces travaux, nous n'avons pas d'observation à
formuler sur ces informations.
Autres informations
En application de la loi, nous nous sommes assurés que les diverses informations relatives à l’identité des
détenteurs du capital ou des droits de vote vous ont été communiquées dans le rapport de gestion.
Autres vérifications ou informations prévues par les textes légaux et réglementaires
Format de présentation des comptes annuels inclus dans le rapport financier annuel
Nous avons également procédé, conformément à la norme d’exercice professionnel sur les diligences du
commissaire aux comptes relatives aux comptes annuels et consolidés présentés selon le format
d’information électronique unique européen, à la vérification du respect de ce format défini par le
règlement européen délégué n°2019/815 du 17 décembre 2018 dans la présentation des comptes annuels
destinés à être inclus dans le rapport financier annuel mentionné au I de l’article L.451-1-2 du code
monétaire et financier, établis sous la responsabilité du directeur général.
Chapitre 5. Informations financières et comptables
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 306|
Sur la base de nos travaux, nous concluons que la présentation des comptes annuels destinés à être inclus
dans le rapport financier annuel respecte, dans tous ses aspects significatifs, le format d’information
électronique unique européen.
Il ne nous appartient pas de vérifier que les comptes annuels qui seront effectivement inclus par votre
société dans le rapport financier annuel déposé auprès de l’AMF correspondent à ceux sur lesquels nous
avons réalisé nos travaux.
Désignation des commissaires aux comptes
Nous avons été nommés commissaires aux comptes de la société Erytech Pharma S.A. par l’assemblée
générale du 24 juin 2016 pour le cabinet KPMG S.A. et l’assemblée générale du 21 juin 2019 pour le
cabinet RSM Paris.
Au 31 décembre 2021, le cabinet KPMG était dans la 6ème année de sa mission sans interruption, et le
cabinet RSM Paris dans la 3ème année de sa mission, dont respectivement 6 et 3 années depuis que les
titres de la société ont été admis aux négociations sur un marché réglementé.
Par ailleurs, la société KPMG Audit Rhône-Alpes Auvergne, membre du réseau KPMG était
précédemment commissaire aux comptes de l’entité de 2010 à 2015, et KPMG S.A. était précédemment
commissaire aux comptes de l’entité de 2004 à 2010. La société RSM Rhône-Alpes, membre du réseau
RSM, était précédemment commissaire aux comptes de l’entité de 2014 à 2018. 
Responsabilités de la direction et des personnes constituant le gouvernement d’entreprise relatives
aux comptes annuels
Il appartient à la direction d’établir des comptes annuels présentant une image fidèle conformément aux
règles et principes comptables français ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu'elle estime
nécessaire à l'établissement de comptes annuels ne comportant pas d'anomalies significatives, que celles-
ci proviennent de fraudes ou résultent d'erreurs.
Lors de l’établissement des comptes annuels, il incombe à la direction d’évaluer la capacité de la société à
poursuivre son exploitation, de présenter dans ces comptes, le cas échéant, les informations nécessaires
relatives à la continuité d’exploitation et d’appliquer la convention comptable de continuité
d’exploitation, sauf s’il est prévu de liquider la société ou de cesser son activité.
Il incombe au comité d’audit de suivre le processus d’élaboration de l’information financière et de suivre
l'efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que le cas échéant de l'audit
interne, en ce qui concerne les procédures relatives à l'élaboration et au traitement de l'information
comptable et financière.
Les comptes annuels ont été arrêtés par le conseil d’administration. 
Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes annuels
Objectif et démarche d’audit
Il nous appartient d’établir un rapport sur les comptes annuels. Notre objectif est d’obtenir l’assurance
raisonnable que les comptes annuels pris dans leur ensemble ne comportent pas d’anomalies
significatives. L’assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d’assurance, sans toutefois garantir
qu’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel permet de systématiquement
Chapitre 5. Informations financières et comptables
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 307|
détecter toute anomalie significative. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d’erreurs et
sont considérées comme significatives lorsque l’on peut raisonnablement s’attendre à ce qu’elles puissent,
prises individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des
comptes prennent en se fondant sur ceux-ci.
Comme précisé par l’article L.823-10-1 du code de commerce, notre mission de certification des comptes
ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de votre société.
Dans le cadre d’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en
France, le commissaire aux comptes exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit. En
outre :
il identifie et évalue les risques que les comptes annuels comportent des anomalies significatives, que
celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d’erreurs, définit et met en œuvre des procédures d’audit
face à ces risques, et recueille des éléments qu’il estime suffisants et appropriés pour fonder son
opinion. Le risque de non-détection d’une anomalie significative provenant d’une fraude est plus
élevé que celui d’une anomalie significative résultant d’une erreur, car la fraude peut impliquer la
collusion, la falsification, les omissions volontaires, les fausses déclarations ou le contournement du
contrôle interne ;
il prend connaissance du contrôle interne pertinent pour l’audit afin de définir des procédures d’audit
appropriées en la circonstance, et non dans le but d’exprimer une opinion sur l’efficacité du contrôle
interne ;
il apprécie le caractère approprié des méthodes comptables retenues et le caractère raisonnable des
estimations comptables faites par la direction, ainsi que les informations les concernant fournies dans
les comptes annuels ;
il apprécie le caractère approprié de l’application par la direction de la convention comptable de
continuité d’exploitation et, selon les éléments collectés, l’existence ou non d’une incertitude
significative liée à des événements ou à des circonstances susceptibles de mettre en cause la capacité
de la société à poursuivre son exploitation. Cette appréciation s’appuie sur les éléments collectés
jusqu’à la date de son rapport, étant toutefois rappelé que des circonstances ou événements ultérieurs
pourraient mettre en cause la continuité d’exploitation. S’il conclut à l’existence d’une incertitude
significative, il attire l’attention des lecteurs de son rapport sur les informations fournies dans les
comptes annuels au sujet de cette incertitude ou, si ces informations ne sont pas fournies ou ne sont
pas pertinentes, il formule une certification avec réserve ou un refus de certifier;
il apprécie la présentation d’ensemble des comptes annuels et évalue si les comptes annuels reflètent
les opérations et événements sous-jacents de manière à en donner une image fidèle.
Rapport au comité d’audit
Nous remettons un rapport au comité d’audit qui présente notamment l’étendue des travaux d'audit et le
programme de travail mis en œuvre, ainsi que les conclusions découlant de nos travaux. Nous portons
également à sa connaissance, le cas échéant, les faiblesses significatives du contrôle interne que nous
avons identifiées pour ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de
l’information comptable et financière.
Parmi les éléments communiqués dans le rapport au comité d’audit figurent les risques d’anomalies
significatives que nous jugeons avoir été les plus importants pour l’audit des comptes annuels de
Chapitre 5. Informations financières et comptables
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 308|
l’exercice et qui constituent de ce fait les points clés de l’audit, qu’il nous appartient de décrire dans le
présent rapport.
Nous fournissons également au comité d’audit la déclaration prévue par l’article 6 du règlement (UE) n°
537-2014 confirmant notre indépendance, au sens des règles applicables en France telles qu’elles sont
fixées notamment par les articles L.822-10 à L.822-14 du code de commerce et dans le code de
déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Le cas échéant, nous nous entretenons avec le
comité d'audit des risques pesant sur notre indépendance et des mesures de sauvegarde appliquées.
Les commissaires aux comptes
Lyon, le 27 avril 2022
Paris, le 27 avril 2022
KPMG Audit
RSM Paris
Département de KPMG S.A.
Stéphane Devin
Jean-Charles Boucher
Associé
Associé
5.3.5.DATES DES DERNIERES INFORMATIONS FINANCIERES
Les dernières informations financières ont été établies au 31 décembre 2021.
5.3.6.CHANGEMENT SIGNIFICATIF DE LA SITUATION FINANCIERE OU
COMMERCIALE
Il n’y a pas eu, à la connaissance de la Société, de changement significatif de la situation financière ou
commerciale de la Société depuis le 31 décembre 2021 à l'exception de la cession de l'unité de production
de Princeton intervenue le 22 avril 2022.
(Pour plus de détail se référer au chapitre 1 présentation du groupe, section 1.7 production industrielle et
approvisionnements et au chapitre 5 informations financières et comptables, section 5.3.1 comptes
consolidés, note 2.9 événements postérieurs à la clôture)
5.3.7.TENDANCE CONNUE, INCERTITUDE, DEMANDE D’ENGAGEMENT OU
EVENEMENT RAISONNABLE SUSCEPTIBLE D’INFLUER SUR LES
PERSPECTIVES DE LA SOCIETE
Néant.
Chapitre 5. Informations financières et comptables
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 309|
5.3.8.PREVISIONS OU ESTIMATIONS DE BENEFICE
La Société ne souhaite pas communiquer sur des prévisions de bénéfices car les hypothèses sur lesquelles
ces prévisions seraient bâties comporteraient des éléments trop imprécis au jour de l’établissement de ce
Document d’Enregistrement Universel.
5.3.9.AUTRES INFORMATIONS DU RAPPORT DE GESTION
5.3.9.1TABLEAU DES RESULTATS DES CINQ DERNIERS EXERCICES
Ce tableau est établi sur la base des comptes sociaux établis en normes françaises d’Erytech Pharma SA.
RESULTATS DE LA SOCIETE
AU COURS DES CINQ
DERNIERS EXERCICES
31/12/2017
31/12/2018
31/12/2019
31/12/2020
31/12/2021
SITUATION FINANCIERE EN
FIN D'EXERCICE
a) Capital social (en euros)
1 793 756
1 794 004
1 794 004
2 005 756
3 101 855
b) Nombre d'actions émises
17 937 559
17 940 035
17 940 035
20 057 562
31 018 553
c) Nombre d'obligations convertibles
en actions
RESULTAT GLOBAL DES
OPERATIONS EFFECTIVES (en
euros)
a) Chiffre d'affaires hors taxes
1 080 015
1 392 777
2 339 998
1 072 224
892 049
b) Résultat avant impôts,
amortissements et provisions
(30 299 689)
(30 304 925)
(55 403 129)
(71 321 454)
(52 804 529)
c) Impôts sur les bénéfices*
(3 186 956)
(4 374 728)
(3 913 289)
(3 432 022)
(3 668 719)
d) Résultat après impôts,
amortissements et provisions
(27 932 926)
(26 085 189)
(54 208 339)
(71 036 842)
(48 643 094)
e) Montant des bénéfices distribués
RESULTAT DES OPERATIONS
REDUIT A UNE SEULE ACTION
a) Résultat après impôts, mais avant
amortissements et provisions
(2,38)
(1,45)
(2,87)
(3,69)
(2,07)
b) Résultat après impôts,
amortissements et provisions
(2,46)
(1,45)
(3,02)
(3,86)
(2,05)
c) Dividende versé à chaque action
PERSONNEL
a) Nombre de salariés
101
131
152
152
135
b) Montant de la masse salariale
4 922 650
6 607 512
7 713 637
7 865 365
6 937 882
c) Montant des sommes versées au
titre des avantages sociaux (sécurité
sociale, œuvres, etc…)
2 740 109
3 493 329
3 765 277
4 093 063
3 573 678
* Correspond au crédit d'impôt recherche
Chapitre 5. Informations financières et comptables
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 310|
5.3.9.2POLITIQUE DE DISTRIBUTION DES DIVIDENDES
5.3.9.2.1DIVIDENDES VERSES AU COURS DES TROIS DERNIERS EXERCICES
Néant.
Chapitre 5. Informations financières et comptables
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 311|
5.3.9.2.2POLITIQUE DE DISTRIBUTION DES DIVIDENDES
Il n’est pas prévu d’initier une politique de dividende à court terme compte tenu du stade de
développement de la Société.
5.3.9.3AFFECTATION DU RESULTAT
Le résultat de la Société établi selon les normes comptables françaises se solde par une perte de
48 643 093,61 € au 31 décembre 2021 (voir la section 5.3.3 du Document d’Enregistrement Universel).
Il est prévu de proposer à l’Assemblée Générale d’affecter cette perte au compte « prime d’émission ».
Celui ci sera ainsi ramené à 21 407 975,74 € et le poste « prime d'émission, de fusion, d'apport » tel
qu'apparaissant au bilan à 47 454 988,49 €. Il est précisé que ces données s'entendent hors opérations
ultérieures au 31 décembre 2021 qui viendraient impacter ces postes.
5.3.9.4DEPENSES SOMPTUAIRES ET CHARGES NON DEDUCTIBLES FISCALEMENT
La Société a procédé aux réintégrations suivantes dans le calcul du résultat fiscal 2021 :
Taxe sur les voitures particulières des sociétés pour 6 566euros ;
Amortissement excédentaire sur les véhicules de tourisme loués pour 29 329 euros ;
Part non déductible sur les jetons de présence versés pour 326 961 euros.
Chapitre 5. Informations financières et comptables
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 312|
5.3.9.5INFORMATION SUR LES DELAIS DE PAIEMENT
En application des articles L. 441-14 et D. 441-4 du Code de Commerce, les factures reçues non réglées
et factures émises non réglées à la date de clôture de l'exercice clos au 31 décembre 2021 dont le terme est
échu sont présentées dans le tableau ci-dessous :
Factures reçues non réglées à la date de clôture de l'exercice dont le terme est échu
(Tableau prévu au I de l'article D.441-4)
0 jour (indicatif
1 à 30 jours
31 à 60
jours
61 à 90
jours
91 jours et
plus
Total
(1 jour et
plus)
(A) Tranches de retard de paiement
Nombre de factures
concernées
252
30
13
10
96
149
Montant total des
factures concernées TTC
5 028 988 €
144 634 €
199 669 €
22 585 €
281 479 €
648 366 €
Pourcentage du montant
total des achats HT de
l'exercice
11,2%
0,3%
0,4%
0,1%
0,6%
1,5%
(B) Factures exclues du (A) relatives à des dettes et créances litigieuses ou non comptabilisées
Nombre de factures
néant
néant
néant
néant
néant
néant
(C) Délais de paiement de référence utilisés
(contractuel ou délais légal - article L441-6 ou article L.443-1 du code de commerce)
Délais de paiement
utilisés pour le calcul des
retards de paiement
Délais de paiements contractuels (10, 15, 20, 30, 45, 60, 90 jours nets selon le
fournisseur et le pays)
Factures émises non réglées à la date de clôture de l'exercice dont le terme est échu
(tableau prévu au I de l'article D.441-4)
0 jour
(indicatif
1 à 30 jours
31 à 60
jours
61 à 90
jours
91 jours et
plus
Total (1
jour et plus)
(A) Tranches de retard de paiement
Nombre de factures
concernées
4
0
0
0
0
0
Montant total des factures
concernées TTC
254,188.62 €
— €
— €
— €
— €
— €
Pourcentage du chiffre
d'affaires de l'exercice HT
28,5%
—%
—%
—%
—%
—%
(B) Factures exclues du (A) relatives à des dettes et créances litigieuses ou non comptabilisées
Nombre de factures exclues
0
0
0
0
0
0
Montant total des factures
exclues TTC
— €
— €
— €
— €
— €
— €
(C) Délais de paiement de référence utilisés
(contractuel ou délais legal - article L441-6 ou article L.443-1 du code de commerce)
Délais de paiement utilisés
pour le calcul des retards
de paiement
Délais de paiements contractuels (comptant ou 30 jours nets)
Chapitre 5. Informations financières et comptables
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 313|
5.4.CONTRÔLE INTERNE
5.4.1PRINCIPALES CARACTÉRISTIQUES DES PROCÉDURES DE CONTRÔLE
INTERNE ET DE GESTION DES RISQUES AU SEIN DE LA SOCIÉTÉ
RELATIVES À L’ÉLABORATION ET AU TRAITEMENT DE
L’INFORMATION FINANCIÈRE ET COMPTABLE
5.4.1.1CADRE CONCEPTUEL DU CONTRÔLE INTERNE ET DE GESTION DES RISQUES
Référentiel
La Société s’appuie sur la recommandation 2016-05 relative à l’information périodique de sociétés cotées
sur un marché réglementé, sur le cadre de référence de l’AMF relatif aux dispositifs de gestion des risques
et de contrôle interne (recommandation 2010-16) et sur la recommandation AMF 2010-15 relative au
rapport complémentaire de l’AMF sur le gouvernement d’entreprise, la rémunération des dirigeants et le
contrôle interne pour les valeurs moyennes et petites se référant au Code MiddleNext.
5.4.1.2GESTION DES RISQUES
Objectifs
L’anticipation et la maitrise des risques sont au centre de la stratégie de la Société. Cette gestion des
risques a notamment pour objectif de :
Favoriser l’atteinte des objectifs de la Société (voir également ci-après la section 4) ;
Analyser et traiter les risques identifiés à ce jour par la Société et présentés au chapitre 2 du
Document d’Enregistrement Universel, notamment en :
maintenant un haut niveau de qualité et de sécurité de ses produits afin d’aider ses patients
à vivre mieux et plus longtemps ;
préservant les intérêts de la Société ;
sécurisant les processus de la Société.
Composantes du dispositif 
Sous la responsabilité du Directeur Général Délégué, M. Eric SOYER, le dispositif de gestion des risques
prévoit notamment :
une politique de gestion du risque validée et diffusée au sein d’Erytech Pharma incluant :
la définition des rôles et responsabilités dans la gestion du risque
les procédures et la méthodologie à suivre dans la gestion et l’identification des risques
des analyses de risques (identification, analyse et traitement du risque) sur :
les activités de Développement et de Production,
la sécurité physique et des systèmes d’informations,
les actifs et la réputation de la Société.
Par ailleurs, la Société a également élaboré :
Chapitre 5. Informations financières et comptables
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 314|
un Code de conduite et d’éthique afin de promouvoir une culture de responsabilité et
d'engagement, et garantir une conduite professionnelle éthique sans faille dans ses relations avec
ses patients ses partenaires commerciaux et ses actionnaires, mais aussi lors de ses interactions
avec les autorités gouvernementales. Il fournit les informations nécessaires pour agir avec
intégrité et dans le respect des lois et réglementations s’appliquant à ses activités. Le Conseil
d'administration a adopté le code en 2017 applicable à tous les employés, dirigeants,
administrateurs, sous-traitants, agents et partenaires de la société.
Une procédure d’alerte permettant à tout collaborateur de bonne foi, ayant un doute ou un
soupçon de pratiques potentiellement illégales dans les domaines de la finance, comptabilité, lutte
contre la corruption, droit de la concurrence, discrimination et harcèlement, sécurité, santé et
hygiène au travail de faire part de ses préoccupations au Directeur des risques et de la conformité
SOX.
Une charte informatique est communiquée à l’ensemble du personnel et décrit les règles de
sécurité à respecter par les collaborateurs.
5.4.1.3LE CONTRÔLE INTERNE
Objectifs du contrôle interne 
Un dispositif de contrôle interne est en place et vise à assurer :
la conformité aux lois et règlements ;
l’application des instructions et des orientations fixées par la Direction Générale ;
le bon fonctionnement des processus internes de la Société, notamment ceux concourant à la
sauvegarde de ses actifs ;
la fiabilité des informations financières ; et
d’une façon générale, il contribue à la maîtrise de ses activités, à l’efficacité de ses opérations et à
l’utilisation efficiente de ses ressources.
En contribuant à prévenir et maîtriser les risques de ne pas atteindre les objectifs que s’est fixée la Société
(voir également ci-après la section 5.4.1.4), le dispositif de contrôle interne joue un rôle clé dans la
conduite et le pilotage de ses différentes activités.
Toutefois, le contrôle interne ne peut fournir une garantie absolue que les objectifs de la Société seront
atteints.
Composantes du dispositif 
En collaboration notamment avec le Comité d’audit (voir également ci-après la section 5.4.1.4), la
responsabilité du contrôle interne revient au Directeur Général Délégué, M. Eric SOYER.
Le dispositif de contrôle interne prévoit :
une organisation comportant une définition claire des responsabilités, disposant des ressources et
des compétences adéquates (voir également ci-après la section 5.4.1.4) et s’appuyant sur des
procédures, des systèmes d’information, des outils et des pratiques appropriés (voir également ci-
après la section 5.4.1.4) ;
la diffusion en interne d’informations pertinentes, fiables (notamment via un système de gestion
électronique des documents), dont la connaissance permet à chacun d’exercer ses responsabilités ;
un système visant à recenser et analyser les principaux risques identifiables au regard des
objectifs de la Société et à s’assurer de l’existence de procédures de gestion de ces risques ;
Chapitre 5. Informations financières et comptables
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 315|
des activités de contrôle proportionnées aux enjeux propres à chaque processus et conçues pour
réduire les risques susceptibles d’affecter la réalisation des objectifs de la Société ;
une surveillance permanente du dispositif de contrôle interne ainsi qu’un examen régulier de son
fonctionnement.
C’est ainsi que la Société a formalisé un certain nombre de procédures internes considérées comme
essentielles au bon fonctionnement de l’activité de la Société dans un environnement sécurisé. C’est ainsi
que son référentiel de contrôle interne comprend une documentation de chaque processus et procédures
associées, une matrice des risques et contrôles qui indique notamment la nature de chaque contrôle, la
personne responsable, sa fréquence de réalisation, et est complétée d’une fiche sur son mode opératoire. A
noter que ce référentiel est également déployé sur les processus informatique (gestion des accès, gestion
de la maintenance et l’exploitation informatique (sauvegardes, incidents).
5.4.1.4PÉRIMÈTRE DE LA GESTION DU RISQUE ET DU CONTRÔLE INTERNE
La Société veille à la mise en œuvre du dispositif de contrôle interne et de gestion des risques sur la
totalité de ses activités. C’est ainsi que le périmètre du dispositif couvre l’ensemble des domaines de
risques significatif, au-delà des contrôles comptables et financiers. Sont ainsi couverts des domaines tels
que la qualité produit, l’approvisionnement ou les systèmes d’information dans le but d’aider les patients
à vivre mieux et plus longtemps.
M. Gil BEYEN, Directeur Général et M. Eric SOYER, Directeur Général Délégué sont chargés de
définir, d’impulser et de surveiller le dispositif le mieux adapté à la situation et à l’activité de la Société.
Dans ce cadre, ils veillent à l’engagement des actions correctives nécessaires. Il leur appartient de rendre
compte au Comité d’audit des caractéristiques essentielles du dispositif de gestion du risque et de contrôle
interne.
Conformément au Règlement intérieur du Conseil d’administration dont la dernière mise à jour date du 3
mai 2021, il appartient au Comité d’audit de rendre compte au Conseil d’administration de tous risques et/
ou faiblesses majeures du contrôle interne et de tous risques significatifs et qui seraient susceptibles
d’avoir une incidence significative sur l’information comptable et financière.
En tant que de besoin, le Conseil d’administration peut faire usage de ses pouvoirs généraux pour faire
procéder aux contrôles et vérifications qu’il juge opportuns ou prendre toute autre initiative qu’il
estimerait appropriée en la matière.
Enfin, les auditeurs externes ou organismes certificateurs ou autorités réglementaires telles que les
Commissaires aux Comptes participent via leurs contrôles et/ou audits au contrôle interne.
5.4.2EVALUATIONS RÉALISÉES DANS LE CADRE DU SARBANNES-OXLEY ACT
En complément du dispositif précédemment décrit dans la section 5.4.1 ci-dessus et dans le cadre du
rapport annuel qui est déposé par la Société auprès de la SEC (« Annual Report on Form 20-F »), la
section 404 du Sarbanes-Oxley Act requiert que les cadres dirigeants de la Société effectuent, à compter
du second rapport annuel suivant l’introduction en bourse aux Etats-Unis, une évaluation sur l’efficacité
Chapitre 5. Informations financières et comptables
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 316|
des procédures de contrôle interne relatives aux informations financières et identifient toute déficience
majeure (« material weaknesses ») dans ce rapport.
Dans un contexte où la Société grandit rapidement tout en construisant à la fois ses processus internes et
son organisation, le Président Directeur Général et le Directeur Général Délégué, ont conclu que les
procédures de contrôle interne de l’information financière n’étaient pas suffisamment efficaces en date du
31 décembre 2021 en raison de la déficience majeure décrite ci-dessous. La société a initié des mesures
correctives pour adresser cette déficience majeure dans ses procédures de contrôle interne telles qu’elles
sont définies ci-dessous dans la partie « Plan correctif de la direction ».
Rapport annuel de la direction sur le contrôle interne sur l’information financière
La direction est tenue d’établir et de procéder à des contrôles internes sur l’information financière et de
s’assurer de la mise en œuvre et de l’efficacité de ce contrôle interne. Du fait de ces limitations
inhérentes, le contrôle interne sur l’information financière pourrait ne pas permettre de prévenir ou
détecter une erreur. De même, les contrôles pourraient devenir inadéquats en raison de changements de
conditions ou le taux de conformité aux procédures de contrôle interne pourrait se détériorer et mettre en
péril les évaluations d’efficacité aux prochains exercices.
Sous la supervision et avec la participation du Directeur Général et du Directeur Général Délégué, la
direction de la société a conduit une évaluation des procédures de contrôle interne sur l’information
financière sur la base du référentiel Internal Control — Integrated Framework (2013) issu du Committee
of Sponsoring Organizations of the Treadway Commission (COSO). Une déficience majeure est une
déficience, ou une combinaison de déficiences, dans le contrôle interne sur l’information financière, tel
qu’il existe une probabilité qu’une erreur dans les comptes sociaux ou consolidés ne soit pas évitée ou
détectée à temps.
Déficiences majeures sur le contrôle interne de l’information financière précédemment identifiées
Dans le cadre de l’évaluation au 31 décembre 2021, notre direction a conclu qu’une déficience majeure
identifiée en 2018 n’a pas été complètement résolue au 31 décembre 2021 :
Suivi des projets de recherche et développement
Pour l’exercice clos au 31 décembre 2018, la direction a identifié une déficience majeure dans le contrôle
interne relative au suivi des projets de recherche et développement : les contrôles destinés à suivre les
coûts réels encourus par rapport aux factures reçues n’opèrent pas à un niveau de précision suffisant en
raison d'un manque de ressources possédant un niveau de connaissances et de formation approprié en
matière de contrôle interne des processus complexes.
Pour résoudre cette déficience de contrôle interne, la Société a, au cours de l’exercice clos au 31
décembre 2021, renforcé les contrôles sur les informations financières de recherche et développement, et
en particulier finaliser la mise en place des contrôles destinés à suivre les coûts réels encourus par rapport
aux factures reçues afin de détecter et corriger les éventuelles erreurs. La Société a également formé son
personnel sur le contrôle interne des processus complexes.
La Société estime que ce plan d’action a permis d’améliorer la fiabilité de l’information financière
relative aux coûts de recherche et développement.
Néanmoins, au 31 décembre 2021, notre direction a identifié que le contrôle destiné à réconcilier les coûts
facturés aux coûts provisionnés au titre de la provision pour coûts hospitaliers associés aux essais
cliniques sponsorisés par la Société n’opérait pas à un niveau de précision suffisant. Notre direction
Chapitre 5. Informations financières et comptables
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 317|
considère que la conception de ce contrôle doit être améliorée pour pouvoir remédier la déficience
majeure dans le contrôle interne relative au suivi des projets de recherche et développement.
Nonobstant la déficience majeure exposée ci-dessus, la direction a conclu que les états financiers
présentés dans le présent document pour l’exercice clos le 31 décembre 2021 sont présentés en
conformité avec les normes IFRS. De surcroit, aucune modification des états financiers de la Société n’a
été nécessaire pour les précédents exercices présentés.
Les commissaires aux comptes de la Société n’ont pas fait d’analyse de l’efficacité du contrôle interne de
l’information financière, ce qui pourrait accroitre le risque que des déficiences dans le contrôle interne de
l’information financière ne soient pas détectées.s.
Plan correctif de la déficience majeure actuelle proposé par la direction
La Société envisage de mettre en œuvre plusieurs actions pour corriger cette déficience majeure identifiée
qui n’a pas été levée au 31 décembre 2021 en renforçant les contrôles relatifs aux informations financières
de recherche et développement, et en particulier en améliorant la conception du contrôle clé sur le
rapprochement des coûts facturés aux coûts provisionnés au titre de la provision pour coûts hospitaliers
associés aux essais cliniques sponsorisés par la Société afin que ce contrôle puisse opérer à un niveau de
précision suffisant pour détecter et corriger d’éventuelles erreurs matérielles.
Correction des déficiences majeures sur le contrôle interne de l'information financière précédemment
identifiées
Contrôle Interne sur la filiale de la Société aux États-Unis, ERYTECH Pharma Inc.
Au cours de l’exercice clos le 31 décembre 2018, la direction a identifié une déficience majeure dans le
contrôle interne relative au fait que la Société n’a pas suffisamment développé et documenté le contrôle
interne de sa filiale américaine.
Pour remédier à cette faiblesse importante, la Société a pris les mesures suivantes visant à améliorer le
contrôle interne de l'information financière relative à notre filiale américaine au cours de l’exercice clos
aux 31 décembre 2021 :
renforcement et structuration de l'équipe financière américaine, y compris embauche en mars 2021
d’un nouveau comptable. Cette nouvelle embauche a permis à l'équipe finance i) d'assurer une
meilleure séparation des tâches et ii) de mettre en place des contrôles compensatoires efficaces venant
mitiger le risque résiduel d’anomalie matérielle dans l’information financière.
mise en œuvre de nouveaux contrôles efficaces sur les systèmes d’informations pertinents au regard
de la sécurisation de l’information financière, avec une attention particulière sur les contrôles d'accès
des utilisateurs.
En conséquence de la mise en œuvre des actions ci-dessus, la société estime que la déficience majeure
liée au contrôle interne de la société aux Etats-Unis, Erytech Pharma Inc a été levée au 31 décembre 2021.
5.5PROCÉDURES JUDICIAIRES ET D’ARBITRAGE
A la date du Document d'Enregistrement Universel, il n’existe pas de procédure administrative, judiciaire
ou d’arbitrage, y compris toute procédure en cours ou menaces de procédures dont la Société a
Chapitre 5. Informations financières et comptables
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 318|
connaissance, qui pourrait avoir ou ayant eu au cours des 12 derniers mois des effets significatifs ou la
rentabilité de la Société ou du Groupe.
Chapitre 5. Informations financières et comptables
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 319|
CHAPITRE 6. AUTRES INFORMATIONS
6.1
ÉLÉMENTS SOCIÉTAIRES
6.1.1
DATE DE CONSTITUTION, DURÉE ET
TRANSFORMATION DE LA SOCIÉTÉ
6.1.2
FORME JURIDIQUE DE LA SOCIÉTÉ ET
LÉGISLATION APPLICABLE
6.1.3
EXERCICE SOCIAL
6.1.4
ORGANIGRAMME
6.1.5
OBJET SOCIAL (ARTICLE 3 DES STATUTS)
6.2
PERSONNES RESPONSABLES ET,
INFORMATIONS PROVENANT DE TIERS,
RAPPORTS D'EXPERTS
6.3
COMMISSAIRES AUX COMPTES
6.4
DOCUMENTS DISPONIBLES
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 320|
6.1ÉLÉMENTS SOCIÉTAIRES
6.1.1.DATE DE CONSTITUTION, DURÉE ET TRANSFORMATION DE LA SOCIÉTÉ
ERYTECH a été constituée sous la forme d’une société par actions simplifiée, suivant acte sous-seing
privé à Lyon en date du 26 octobre 2004. Elle a été transformée en société anonyme à directoire et conseil
de surveillance suivant décision de l’Assemblée Générale Extraordinaire de la Société en date du 29
septembre 2005. L’Assemblée Générale du 2 avril 2013 a modifié, sous condition suspensive de
l’introduction en bourse de la Société, son mode de gouvernance, afin d’instaurer un Conseil
d’administration en lieu et place du Directoire et du Conseil de surveillance.
La durée de la Société est fixée à 99 ans à compter de son immatriculation au registre du commerce et des
sociétés, sauf cas de dissolution ou de prorogation.
6.1.2.FORME JURIDIQUE DE LA SOCIÉTÉ ET LÉGISLATION APPLICABLE
La Société est une société anonyme de droit français soumise aux dispositions du Code de Commerce.
6.1.3.EXERCICE SOCIAL
L’exercice social, d’une durée de 12 mois, commence le 1er janvier et se termine le 31 décembre de
chaque année.
Chapitre 6. Autres informations
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 321|
6.1.4.ORGANIGRAMME
A la date du Document d'Enregistrement
Universel, la Société ne détient pas de
succursales ni d’établissements secondaires.
Elle détient à 100 % une filiale « ERYTECH
Pharma, Inc. » créée dans le Delaware (US) le 9
avril 2014 et dont le siège social est situé à
Riverfront Office Park, One Main Street,
Cambridge MA 02142, USA. La filiale a pour
objet :
La recherche, la fabrication, l’importation,
la distribution et la commercialisation de
médicaments expérimentaux, de
médicaments, de dispositifs et d’appareil ;
La réalisation de toutes prestations de
conseil s’y rattachant ;
Et généralement, toutes opérations
financières, commerciales, industrielles,
civiles, immobilières ou mobilières,
pouvant se rattacher directement ou
indirectement à l’un des objets spécifiés ou
susceptible d’en faciliter la réalisation.
A ce jour, la filiale ERYTECH Pharma Inc. intervient uniquement comme support de la Société sur le
territoire des Etats-Unis, notamment pour le pôle médical de la Société, pour l’avancement du dossier
d’AMM et l’accélération des essais cliniques menés sur le territoire américain via ses employés et des
consultants extérieurs. Les activités de recherche et développement ainsi que les essais cliniques sont
supportés en tant que promoteur exclusivement par la Société.
Ses dirigeants sont Messieurs Gil BEYEN (Président) et Eric SOYER (Trésorier et Secrétaire).
Son capital est de 1$.
Les agrégats financiers clés de la filiale de la Société au 31 décembre 2021 sont présentés en note 4.1.1 de
l’annexe aux comptes sociaux de la Société figurant à la section 5.3.3 du Document d’Enregistrement
Universel.
Par ailleurs, les flux financiers intra-groupe sont présentés à la section 3.2.1 du Document
d’Enregistrement Universel.
Chapitre 6. Autres informations
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 322|
6.1.5.OBJET SOCIAL (ARTICLE 3 DES STATUTS)
La Société a pour objet, en France et dans tous pays :
La recherche, la fabrication, l’importation, la distribution et la commercialisation de médicaments
expérimentaux, de médicaments, de dispositifs et d’appareils médicaux ;
La réalisation de toutes prestations de conseil s’y rattachant ;
Et généralement, toutes opérations financières, commerciales, industrielles, civiles, immobilières ou
mobilières, pouvant se rattacher directement ou indirectement à l’un des objets spécifiés ou susceptible
d’en faciliter la réalisation.
La Société pourra agir directement ou indirectement et faire toutes ces opérations en tous pays, pour son
compte ou pour le compte de tiers, soit seule, soit avec des tiers en participation, association, groupement
ou société, par voie de création de sociétés nouvelles, d’apport, de commandite, de souscription, d’achat
de titres ou droits sociaux, de fusion, d’alliance, de société en participation ou de prise ou de dation en
location ou en gérance de tous biens et droits ou autrement.
6.2PERSONNES RESPONSABLES ET INFORMATIONS PROVENANT
DE TIERS, RAPPORTS D'EXPERTS
6.2.1RESPONSABLE DU DOCUMENT D’ENREGISTREMENT UNIVERSEL
M. Gil Beyen, Directeur Général de la Société.
6.2.2ATTESTATION DE LA PERSONNE RESPONSABLE
« J’atteste, que les informations contenues dans le présent Document d’Enregistrement Universel sont, à
ma connaissance, conformes à la réalité et ne comportent pas d’omissions de nature à en altérer la portée.
J’atteste que, à ma connaissance, les comptes sont établis conformément aux normes comptables
applicables et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière et du résultat de la
société et de l’ensemble des entreprises comprises dans la consolidation, et que le rapport de gestion
figurant au sein du présent Document d'Enregistrement Universel présente un tableau fidèle de l’évolution
des affaires, des résultats et de la situation financière de la société et de l’ensemble des entreprises
comprises dans la consolidation et qu’il décrit les principaux risques et incertitudes auxquels elles sont
confrontées. »
Le 27 avril 2022
M. Gil Beyen
Directeur Général
Chapitre 6. Autres informations
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 323|
6.2.3RESPONSABLES DE L’INFORMATION FINANCIÈRE
M. Gil Beyen, Directeur Général et M. Eric Soyer, Directeur Général Délégué, Directeur Financier et
Directeur des Opérations
Tel : +33 4 78 74 44 38
Fax : +33 4 78 75 56 29
e-mail : investors@erytech.com
6.3COMMISSAIRES AUX COMPTES
6.3.1COMMISSAIRES AUX COMPTES TITULAIRES
KPMG S.A, société anonyme, RCS Nanterre 775 726 417, 2 Avenue Gambetta Tour Eqho, Paris la
Défense 92066 Nanterre Cedex.
Date de première nomination : 24 juin 2016.
Date d’expiration du mandat : Assemblée Générale statuant sur les comptes de l’exercice clos le 31
décembre 2021.
KPMG Audit Rhône Alpes Auvergne a été commissaire aux comptes titulaire depuis le 11 juin 2010 et
jusqu’à son remplacement par KPMG S.A le 24 juin 2016 à l’expiration de son mandat.
RSM Paris S.A.S, société par actions simplifiée RCS PARIS 792 111 783, 26, rue Cambacérès 75008
Paris.
Date de première nomination : 21 juin 2019.
Date d’expiration du mandat : Assemblée Générale statuant sur les comptes de l’exercice clos le 31
décembre 2025.
RSM Rhône Alpes a été commissaire aux comptes titulaire depuis le 17 juin 2014 et jusqu’à à son
remplacement par RSM Paris le 21 juin 2019.
6.3.2COMMISSAIRES AUX COMPTES SUPPLÉANTS
SALUSTRO REYDEL, société anonyme, RCS Nanterre 652 044 371, Tour Eqho 2 Avenue Gambetta
Paris la Défense 92066 Nanterre Cedex.
Date de première nomination : 24 juin 2016.
Date d’expiration du mandat : Assemblée Générale statuant sur les comptes de l’exercice clos le 31
décembre 2021.
Le commissaire aux comptes suppléant depuis le 11 juin 2010 et jusqu’à l’expiration de son mandat le 24
juin 2016 a été KPMG Audit Sud-Est.
Chapitre 6. Autres informations
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 324|
6.3.3ATTESTATION DES HONORAIRES VERSES AUX CONTRÔLEURS LÉGAUX
Le tableau ci-dessous présente les honoraires des commissaires aux comptes pris en charge par la Société
sur les deux dernières années :
 
 
KPMG S.A
 
RSM Paris S.A.S
 
 
31/12/2020
31/12/2021
 
31/12/2020
 
31/12/2021
(en K€)
 
Montant
%
Montant
%
 
Montant
%
 
Montant
%
Commissariat aux comptes,
certification, examen des comptes
individuels et consolidés
 
322
81%
363
69%
 
167
84%
 
225
94%
Emetteur
 
322
81%
345
65%
 
92
46%
 
149
62%
Filiales intégrées
globalement
 
—%
18
3%
 
75
38%
 
76
32%
Services autres que la certification
des comptes
 
74
19%
165
31%
 
32
16%
 
14
6%
Emetteur
 
74
19%
165
31%
 
32
16%
 
14
6%
Filiales intégrées
globalement
 
—%
—%
 
—%
—%
Sous total
 
396
100%
528
100%
 
199
100%
 
239
100%
Autres prestations rendues
par les réseaux aux filiales
intégrées globalement
 
Néant
Néant
 
Néant
 
Néant
Juridique, fiscal, social
 
Autres
 
 
 
Sous total
 
—%
—%
 
—%
 
—%
TOTAL
 
396
100%
528
100%
199
100%
239
100%
6.4DOCUMENTS DISPONIBLES
Pendant la durée de validité du Document d’Enregistrement Universel, les documents suivants peuvent, le
cas échéant être consultés sur le site internet de la Société (www.erytech.com) :
les statuts de la Société ;
le Document d'Enregistrement Universel 2020 ;
le Rapport Financier Semestriel 2021 ; et
tous rapports, courriers et autres documents, évaluations et déclarations établis par un expert à la
demande de la société dont une partie est incluse dans le Document d’Enregistrement Universel.
Chapitre 6. Autres informations
- Document d’Enregistrement Universel  |Page 325|
TABLES DE CONCORDANCES
Les tables de concordance ci-dessous permettent d’identifier dans le Document d’Enregistrement
Universel :
les informations prévues par les annexes I et II du règlement délégué (UE) n°2019/980 en date du
14 mars 2019;
les informations qui constituent le rapport financier annuel (article L. 451-1-2 du Code monétaire
et financier et article 222-3 du Règlement général de l’AMF) ; et
les informations qui constituent le rapport de gestion annuel (articles L. 225-100 et suivants et L.
22-10-34 et suivants du Code de commerce).
1.
Personnes responsables, information provenant de tiers, rapport
d'experts et approbation de l’autorité compétente
1.1
Identité des personnes responsables
Section 6.2.1 page 323
1.2
Déclaration des personnes responsables
Section 6.2.2 page 323
1.3
Nom, adresse, qualifications et intérêts potentiels des personnes
intervenant en qualité d'experts
NA
1.4
Attestation relative aux informations provenant d'un tiers
NA
1.5
Déclaration de l'autorité compétente
Page de garde
2.
Contrôleurs légaux des comptes
2.1
Identité des contrôleurs légaux
Section 6.3 page 324
2.2
Changement éventuel
Section 6.3 page 324
3.
Facteurs de risques
Chapitre 2 page 65
4.
Informations concernant l’émetteur
4.1
Raison sociale et nom commercial de l'émetteur
Note, page 4
4.2
Lieu, numéro d’enregistrement et LEI de l'émetteur
Note, page 4
4.3
Date de constitution et durée de vie de l’émetteur
Section 6.1.1 page 321
4.4
Siège social et forme juridique de l'émetteur, législation régissant les
activités, pays d’origine, adresse et numéro de téléphone du siège
statutaire, site web avec un avertissement
Note introductive page 4
Sections 6.1.1 page 321, section
6.1.2 page 321
5
Aperçu des activités
5.1
Principales activités
Section 1.3 page 11 , section 1.4
page 13, section 1.5 page 13 et
section 1.6 page 22
5.1.1
Nature des opérations
Section 1.3 page 11 , section 1.4 page
13, section 1.5 page 13 et section 1.6
page 22
5.1.2
Nouveaux produits et services
NA
5.2
Principaux marchés
Section 1.8 page 26
5.3
Événements importants
Section 1.1 page 7
5.4
Stratégie et objectifs
Section 1.2 page 9
5.5
Dépendance de l’émetteur à l’égard des brevets, licences, contrats et
procédés de fabrication
Section 1.10 page 29
Annexe I du Règlement délégué (UE) n°2019/980
Document d’enregistrement
universel
TABLES DE CONCORDANCES
- Document d’Enregistrement Universel  |Page i|
5.6
Déclaration sur la position concurrentielle
Section 1.11 page 31 et section
2.2.1 page 78
5.7
Investissements
5.7.1
Investissements importants réalisés
Section 1.12 page 33
5.7.2
Principaux investissements en cours ou que compte réaliser l’émetteur à
l’avenir et pour lesquels ses organes de direction ont déjà pris des
engagements fermes et méthodes de financement
Section 1.12 page 33
5.7.3
Co-entreprises et engagements pour lesquels l’émetteur détient une
proportion significative du capital
Section 3.1.1.2.7 page 111
5.7.4
Questions environnementales
Section 1.13.2 page 39
6.
Structure organisationnelle
6.1
Description sommaire du Groupe
Section 6.1.4 page 322
6.2
Liste des filiales importantes
Section 6.1.4 page 322
7.
Examen de la situation financière et du résultat
7.1
Situation financière
Section 5.1 page 192
7.2
Résultats d’exploitation
Section 5.1 page 192
8.
Trésorerie et capitaux
8.1
Informations sur les capitaux
Section 5.2.1 page 200
8.2
Flux de trésorerie
Section 5.2.2 page 202
8.3
Besoins de financement et structure de financement
Section 5.2.3 page 204
8.4
Restrictions à l’utilisation des capitaux
Section 5.2.4 page 204
8.5
Sources de financement attendues
Section 5.2.5 page 204
9.
Environnement réglementaire
Section 1.14 page 43
10.
Information sur les tendances
Section 5.3.7 page 309
11.
Prévisions ou estimations du bénéfice
Section 5.3.8 page 310
12.
Organes d’administration, de direction et de surveillance et
direction générale
12.1
Informations concernant les membres
Section 3.1.1.2 page 98
12.2
Conflits d’intérêts
Section 3.1.1.2.4 page 104
13.
Rémunération et avantages
13.1
Rémunération versées et avantages en nature
Section 3.1.2.1 page 117
13.2
Provisions pour pensions et retraites
Section 3.1.2.1.3 page 122, section
3.1.2.2 page 142
14.
Fonctionnement des organes d’administration et de direction
14.1
Date d’expiration des mandats
Section 3.1.1.2.2 page 98
14.2
Contrats de service liant les membres des organes d’administration,
de direction ou de surveillance à l'émetteur
Section 3.1.1.2.4 page 104
14.3
Informations sur les comités d’audit et le comité de rémunération
Section 3.1.1.2.5 page 105
14.4
Déclaration de conformité au régime de gouvernement d’entreprise
en vigueur
Section 3.1.1.1 page 97
14.5
Incidences significatives potentielles sur la gouvernance d’entreprise
NA
15.
Salariés
15.1
Nombre de salariés
Section 1.13.1 page 34
15.2
Participations et stock-options
Section 4.1 page 170 et section
3.1.2.1 page 117
Annexe I du Règlement délégué (UE) n°2019/980
Document d’enregistrement
universel
TABLES DE CONCORDANCES
- Document d’Enregistrement Universel  |Page ii|
15.3
Accord prévoyant une participation des salariés dans le capital
NA
16.
Principaux actionnaires
16.1
Actionnaires détenant plus de 5 % du capital social à la date du
document d'enregistrement
Section 4.1 page 170
16.2
Existence de droits de vote différents
Section 4.3 page 174
16.3
Contrôle direct ou indirect
Section 4.4 page 177
16.4
Accord dont la mise en œuvre pourrait entraîner un changement de
contrôle
Section 4.4.3 page 177
17.
Transactions avec des parties liées
Section 3.2 page 151
18.
Informations financières concernant le l'actif et le passif, la
situation financière et les résultats de l'émetteur
18.1
Informations financières historiques
Section 5.1 page 192, section 5.3.1
page 205 et section 5.3.3 page 274
18.2
Informations financières intermédiaires et autres
NA
18.3
Audit des informations financières annuelles
Section 5.3.2 page 267 et section
5.3.4 page 303
18.4
Informations financières pro forma
NA
18.5
Politique de distribution de dividendes
Section 5.3.9.2 page 310
18.6
Procédures administratives, judiciaires et d’arbitrage
Section 5.5 page 318
18.7
Changement significatif de la situation financière
Section 5.3.6 page 309
19.
Informations supplémentaires
19.1
Capital social
19.1.1
Montant du capital souscrit, nombre d’actions émises et totalement libérées
et valeur nominale par action, nombre d'actions autorisées
Section 4.6.1 page 181
19.1.2
Informations relatives aux actions non représentatives du capital
NA
19.1.3
Nombre, valeur comptable et valeur nominale des actions détenues par
l’émetteur
Section 4.6.4 page 181
19.1.4
Informations relatives aux valeurs mobilières convertibles, échangeables ou
assorties de bons de souscription
Section 4.6.6 page 182
19.1.5
Informations sur les conditions régissant tout droit d’acquisition et/ou toute
obligation attaché(e) au capital souscrit, mais non libéré, ou sur toute
entreprise visant à augmenter le capital
Section 4.6.7 page 187
19.1.6
Informations sur le capital de tout membre du groupe faisant l’objet d’une
option ou d’un accord conditionnel ou inconditionnel prévoyant de le placer
sous option et le détail de ces options
NA
19.1.7
Historique du capital social
Section 4.6.9 page 188
19.2
Actes constitutifs et statuts
19.2.1
Registre et objet social
Section 6.1.5 page 323
19.2.2
Droits, privilèges et restrictions attachés à chaque catégorie d'actions
Section 4.5 page 178
19.2.3
Disposition ayant pour effet de retarder, différer ou empêcher un
changement de contrôle
Section 4.4 page 177
20.
Contrats importants
Section 1.9 page 26
21.
Documents disponibles
Section 6.4 page 325
Annexe I du Règlement délégué (UE) n°2019/980
Document d’enregistrement
universel
TABLES DE CONCORDANCES
- Document d’Enregistrement Universel  |Page iii|
Annexe II du Règlement délégué (UE) n°2019/980
Document d’enregistrement
universel
Approbation de l’autorité compétente
Page de garde
Rapport financier annuel
Document d’Enregistrement
Universel
1. Attestation de la personne responsable
Section 6.2.2 page 323
2. Comptes annuels sociaux aux normes françaises
Section 5.3.3 page 274
3. Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes annuels sociaux
aux normes françaises
Section 5.3.4 page 303
4. Comptes annuels consolidés aux normes IFRS
Section 5.3.1 page 205
5. Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes annuels consolidés
aux normes IFRS
Section 5.3.2 page 267
6. Rapport de gestion
Index ci-dessous
7. Rapport du Conseil d'administration sur le gouvernement d’entreprise
Section 3.1, page 97
8. Rapport des commissaires aux comptes sur le rapport du Conseil
d’administration sur le gouvernement d’entreprise
N.A.
9. Communiqué relatif aux honoraires des commissaires aux comptes
Section 6.3 page 324
1. Informations sur l’activité de la société
Exposé de l’activité (notamment des progrès réalisés et difficultés
rencontrées) et des résultats de la société, de chaque filiale et du
groupe
Sections 1.3 page 11, section 1.5
page 13, section 1.6 page 22 et
section 1.7 page 24
Analyse de l’évolution des affaires, des résultats, de la situation
financière et notamment de l’endettement de la société et du groupe
Section 5.1 page 192 et section 5.2
page 200
Evolution prévisible de la société et/ou du groupe
Section 5.3.7 page 309
Indicateurs clés de nature financière et non financière de la société et
du groupe
Chapitre 5 page 191
Événements post-clôture de la société et du groupe
Section 5.3.1 page 205 et section
5.3.3 page 274
Indications sur l’utilisation des instruments financiers y compris les
risques financiers et les risques de prix, de crédit, de liquidité et de
trésorerie de la société et du groupe
Section 5.3.1 page 205
Principaux risques et incertitudes de la société et du groupe
Chapitre 2 page 65
Informations sur la R&D de la société et du groupe
Section 1.10 page 29 et section
5.1.1 page 192
2. Informations juridiques, financières et fiscales de la société
Principales caractéristiques des procédures de contrôle interne et de
gestion des risques relatives à l’élaboration et au traitement de
l’information financière et comptable
Section 5.4 page 314
Répartition et évolution de l’actionnariat
Chapitre 4 page 169
Nom des sociétés contrôlées participant à un autocontrôle de la
société et part du capital qu’elles détiennent
NA
Prises de participation significatives de l’exercice dans des sociétés
ayant leur siège social sur le territoire français
NA
Rapport de gestion annuel
Document d’Enregistrement
Universel
TABLES DE CONCORDANCES
- Document d’Enregistrement Universel  |Page iv|
Avis de détention de plus de 10 % du capital d’une autre société par
actions ; aliénation de participations croisées
NA
Acquisition et cession par la société de ses propres actions (rachat
d’actions)
Section 4.6.4 page 181
État de la participation des salariés au capital social
Section 3.3 page 162
Mention des ajustements éventuels :
pour les titres donnant accès au capital et les stock-options en cas de
rachats d’actions
pour les titres donnant accès au capital en cas d’opérations
financières
NA
Montants des dividendes qui ont été mis en distribution au titre des
trois exercices précédents
Section 5.3.9.2.1 page 310
Montant des dépenses et charges non déductibles fiscalement
Section 5.3.9.4 page 310
Délai de paiement et décomposition du solde des dettes fournisseurs
et clients par date d’échéance
Section 5.3.9.5 page 310
Injonctions ou sanctions pécuniaires pour des pratiques
anticoncurrentielles
NA
3. Informations portant sur les mandataires sociaux
En cas d’attribution de stock-options, mention de l’information
selon laquelle le Conseil d’Administration a pris la décision :
soit d’interdire aux dirigeants de lever leurs options avant la
cessation de leurs fonctions ;
soit de leur imposer de conserver au nominatif jusqu’à la cessation
de leurs fonctions tout ou partie des actions issues d’options déjà
exercées (en précisant la fraction ainsi fixée)
Section 3.1.2.2.3 page 150
Etat récapitulatif des opérations des dirigeants et personnes liées sur
les titres de la Société
Section 4.6.5 page 182
En cas d’attribution d’actions gratuites, mention de l’information
selon laquelle le Conseil d’Administration a pris la décision :
soit d’interdire aux dirigeants de céder avant la cessation de leurs
fonctions les actions qui leur ont été attribuées gratuitement ;
soit de fixer la quantité de ces actions qu’ils sont tenus de conserver
au nominatif jusqu’à la cessation de leurs fonctions (en précisant la
fraction ainsi fixée)
Section 3.1.2.1.3 page 122
4. Information DPEF de la société
Prise en compte des conséquences sociales et environnementales de
l’activité et des engagements sociétaux en faveur du développement
durable et en faveur de la lutte contre les discriminations et de la
promotion des diversités
Chapitre 1.13 page 34
Information sur les activités dangereuses
NA
Indication sur les risques financiers liés aux effets du changement
climatique et présentation des mesures que prend la Société pour les
réduire en mettant en œuvre une stratégie bas-carbone dans toutes
les composantes de son activité
Section 1.13.2 page 39
Rapport de gestion annuel
Document d’Enregistrement
Universel
TABLES DE CONCORDANCES
- Document d’Enregistrement Universel  |Page v|
1. Emploi
Sections 1.13.1.1 page 34
Effectif total et répartition des salariés par sexe, par âge et par zone
géographique
Embauches et licenciements
Rémunérations et évolution
Absentéisme
2. Organisation du travail
Section 1.13.1.2 page 36
Organisation du temps de travail
3. Relations sociales
Section 1.13.1.3 page 36
Organisation du dialogue social, procédures d’information et de
consultation du personnel et de négociation avec celui-ci
Bilan des accords collectifs
4. Santé et sécurité
Section 1.13.1.4 page 37
Conditions de santé et de sécurité au travail
Bilan des accords signés avec les organisations syndicales ou les
représentants du personnel en matière de santé et de sécurité au
travail
Accidents du travail (fréquence et gravité) et maladies
professionnelles
5. Formation
Section 1.13.1.5 page 37
Politiques mises en œuvre en matière de formation
Nombre total d’heures de formation
6. Egalité de traitement
Section 1.13.1.6 page 38
Mesures prises en faveur de l’égalité entre les femmes et les
hommes
Mesures prises en faveur de l’emploi et de l’insertion des personnes
handicapées
Politique de lutte contre les discriminations
7. Promotion et respect des stipulations des conventions fondamentales
de l’Organisation internationale du travail relatives
Section 1.13.1.7 page 39
8. Politique générale en matière environnementale
Section 1.13.2 page 39
Organisation de la société pour prendre en compte les questions
environnementales et, le cas échéant, démarches d’évaluation ou de
certification en matière d’environnement
Actions de formation et d’information des salariés menées en
matière de protection de l’environnement
Moyens consacrés à la prévention des risques environnementaux et
des pollutions
Montant des provisions et garanties pour risques en matière
d’environnement, sous réserve que cette information ne soit pas de
nature à causer un préjudice sérieux à la société dans un litige en
cours
Diagnostic de performance extra-financière
Document d’Enregistrement
Universel
TABLES DE CONCORDANCES
- Document d’Enregistrement Universel  |Page vi|
9. Pollution
Section 1.13.2 page 39
Mesures de prévention, de réduction ou de réparation de rejets dans
l’air, l’eau et le sol affectant gravement l’environnement
Prise en compte des nuisances sonores et de toute autre forme de
pollution spécifique à une activité
10. Economie circulaire
Section 1.13.2 page 39
Mesures de prévention, de recyclage, de réutilisation, d’autres
formes de valorisation et d’élimination des déchets
Actions de lutte contre le gaspillage alimentaire
Consommation d’eau et approvisionnement en eau en fonction des
contraintes locales
Consommation de matières premières et mesures prises pour
améliorer l’efficacité dans leur utilisation
Consommation d’énergie, mesures prises pour améliorer l’efficacité
énergétique et recours aux énergies renouvelables
Utilisation des sols
11. Changement climatique
Section 1.13.2 page 39
Postes significatifs d’émissions de gaz à effet de serre générés du
fait de l’activité de la société, notamment par l’usage des biens et
services qu’elle produit
Adaptation aux conséquences du changement climatique
12. Protection de la biodiversité
Section 1.13.2 page 39
Mesures prises pour préserver ou développer la biodiversité
13. Informations relatives aux engagements sociétaux en faveur du
développement durable
Section 1.13.3 page 40
Impact territorial, économique et social de l’activité de la société en
matière d’emploi et de développement régional, et sur les
populations riveraines ou locales
Relations entretenues avec les personnes ou les organisations
intéressées par l’activité de la société, notamment les associations
d’insertion, les établissements d’enseignement, les associations de
défense de l’environnement, les associations de consommateurs et
les populations riveraines
Sous-traitance et fournisseurs : prise en compte dans la politique
d’achat des enjeux sociaux et environnementaux ; importance de la
sous-traitance et prise en compte dans les relations avec les
fournisseurs et les sous-traitants de leur responsabilité sociale et
environnementale
Loyauté des pratiques : actions engagées pour prévenir la
corruption ; mesures prises en faveur de la santé et de la sécurité des
consommateurs
14. Autres actions engagées en faveur des droits de l’Homme
NA
Diagnostic de performance extra-financière
Document d’Enregistrement
Universel
TABLES DE CONCORDANCES
- Document d’Enregistrement Universel  |Page vii|
GLOSSAIRE
ANSM : l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament et
des produits de santé est un établissement public français
dont la mission est d’évaluer les risques sanitaires présentés
par les médicaments et de délivrer les autorisations de mise
sur le marché (AMM) des médicaments. Elle est l’autorité
unique en matière de régulation des recherches
biomédicales.
American Red Cross (ARC) : Organisme dont une des
missions est la collection, le stockage, le traitement et la
distribution du sang. Elle fournit près de 44 % des dons de
sang aux États-Unis. Elle distribue ses produits dans près
de 3000 hôpitaux et centre de transfusion aux Etats-Unis.
AMM : l’Autorisation de Mise sur le Marché est l’accord
donné à un titulaire des droits d’exploitation d’un
médicament fabriqué industriellement pour qu’il puisse le
commercialiser.
ANR (L’Agence Nationale de la Recherche) est une agence
de financement de projets de recherches publiques et
privées, sous forme de contrat de recherche.
Asparaginase : Enzyme spécifique capable de supprimer
l’asparagine circulante, privant ainsi les cellules
cancéreuses d’un élément nutritif important pour elles,
entrainant leur mort. Son introduction dans le traitement
standard des LAL remonte aux années 1970, notamment
grâce à une version purifiée de l’enzyme à partir de
bactéries (E. coli). Progressivement l’asparaginase s’est
établi comme un pilier de la chimiothérapie anti
leucémique.
BPF ou GMP (Bonnes Pratiques de Fabrication ou
Good Manufacturing Practice) : Ensemble de normes
obligatoires régissant la fabrication de médicaments
industriels qui permettent d’assurer la qualité
pharmaceutique des médicaments et la sécurité des patients.
CGR (Concentré de Globules Rouges) : Suspension de
globules rouges obtenue aseptiquement à partir d’une unité
de sang total après soustraction de plasma.
Demie Vie : Durée nécessaire pour que la concentration
d’une drogue présente dans un tissu (par exemple le sang)
décroisse de la moitié de sa valeur initiale. En pratique, on
considère qu’un médicament n’a plus d’effet
pharmacologique après cinq à sept demi-vies.
DSMB (Data Safety Monitoring Board) : comité d’experts
indépendants en charge de surveiller le déroulement d’une
étude clinique.
EMA (l’European Medicine Agency ou Agence
Européenne du Médicament) est un organisme de
l’Union Européenne basé à Londres qui coordonne
l’évaluation et la supervision du développement des
nouveaux médicaments dans l’Union Européenne.
FDA (Food and Drug Administration) est l’agence
gouvernementale américaine responsable de la sécurité
sanitaire des produits alimentaires ainsi que du contrôle et
de la réglementation des médicaments. Elle est notamment
chargée d’évaluer la sécurité et l’efficacité des
médicaments avant de délivrer leur autorisation de mise sur
le marché américain.
Eryaspase/GRASPA® consiste en une L-asparaginase
encapsulée dans un globule rouge. Ce médicament vise
notamment à traiter les patients dans les leucémies aiguës.
L’encapsulation permet à la L-asparaginase de détruire
l’asparagine, facteur de croissance tumoral, à l’intérieur du
globule rouge, tout en évitant les réactions allergiques et en
réduisant les autres effets secondaires, apportant ainsi une
efficacité thérapeutique prolongée par rapport aux autres
formes et un profil de tolérance considérablement amélioré,
permettant de traiter les patients fragiles. La marque
GRASPA® a été licenciée à Orphan Europe (Groupe
Recordati) pour la commercialisation du produit dans la
LAL et la LAM en Europe et au Groupe Teva en Israël.
IND (Investigational New Drug Application) est une
demande d’autorisation à la FDA d’administrer un
médicament expérimental ou un produit biologique à l’être
humain aux États-Unis.
Maladie Orpheline : les maladies orphelines désignent les
maladies pour lesquelles on ne dispose d’aucun traitement
efficace ; les traitements proposés pour ces pathologies se
limitent à en diminuer les symptômes. Les maladies
orphelines sont souvent des maladies rares, à savoir des
pathologies dont la prévalence est faible, même s’il existe
des maladies à forte prévalence pour lesquelles il n’existe
pas de traitement (comme la maladie d’Alzheimer, qui est
orpheline sans être rare).
ODD (Orphan Drug Designation) : Législation adoptée
pour favoriser la recherche et la commercialisation de
produits traitant les maladies rares. Les laboratoires
éligibles à ce statut bénéficient d’une exclusivité
commerciale pendant dix ans ainsi que des incitations
d’ordre scientifique, financier et un appui administratif
pour le développement de produits dans ces indications.
Phase 1 : Essais cliniques effectués chez le volontaire sain.
Ils poursuivent 2 objectifs : s’assurer que la toxicité chez
l’homme est comparable à celle testée chez l’animal lors de
l’étape préclinique et analyser le devenir du médicament
dans l’organisme (pharmacocinétique).
Phase 2 : Lors de cette phase, la dose optimale du
médicament en termes d’efficacité est déterminée. Ces
essais sont effectués sur un petit groupe homogène d’une
centaine de malades.
Phase 2/3 : Étude combinant une Phase 2 et une Phase 3,
évaluant à la fois l’efficacité et le rapport global bénéfices-
risques.
Phase 3 : Cette phase concerne un large groupe de malades
et consiste à comparer le médicament en développement à
un autre médicament ayant déjà fait ses preuves ou à un
placebo (un médicament dénué d’activité thérapeutique).
L’objectif est de montrer l’efficacité et d’évaluer le rapport
efficacité/tolérance.
GLOSSAIRE
- Document d’Enregistrement Universel  |Page a|